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Le nom de la rose

Série de 1 livres (En cours). Écrite par Milo Manara (1),


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Dernières critiques
Le Nom de la rose, tome 1

Que j'avais aimé ce roman d'Umberto Eco, lu pendant mon adolescence au moment de la sortie du film que mes parents m'avaient interdit de voir ! Une lecture jouissive donc, de censure en littérature !

Et c'est avec ce souvenir que j'ai abordé la lecture de cette BD signée du Maestro Manara pour les illustrations, car je déplore malheureusement ses scénarios. J'ai donc dévoré ce premier tome où je retrouve la délicatesse des enluminures et la tendresse du jeune moine, la rudesse de la vie monastique et la démence des illuminés.

Hâte de lire la suite et fin de ce thriller ! Ce chapitre sur le rire m'avait fait forte impression...
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Le Nom de la rose, tome 1

L’œuvre éponyme d’Umberto Eco fait partie des romans qui m’ont le plus marqué, tout comme l’adaptation de Jean-Jacques Annaud figure parmi ces films que je ne me lasse pas de revoir. C’est donc sans hésitation que je me suis penché sur cette adaptation en bande dessinée par Milo Manara, dont j’avais plutôt apprécié la retranscription en deux tomes de la vie et de l’œuvre du Caravage, mon peintre fétiche de la Renaissance.



Impression initiale, je n’adhère pas vraiment à cette première de couverture trop fade et dispersée à mon goût, même si les lettres d’or du titre et de quatrième de couverture apportent de jolis effets. Le trait de Manara est toujours aussi précis et les visages sont particulièrement bien travaillés. On retrouve d’ailleurs les figures bien identifiables de cette histoire, même si l’auteur s’écarte pour certaines des images que le film a implantées dans la mémoire collective. Manara alterne habilement les styles graphiques, adoptant le monochrome au lavis pour les retours en arrière historiques, retraçant notamment la croisade des pastoureaux de 1320 et les dérives hérétiques de Fra Dolcino. Les décors de la mystérieuse et austère abbaye sont bien rendus, mais je regrette tout de même le manque de profondeur et de contrastes dans le dessin. Un travail plus marqué des ombres et de l’obscurité aurait permis de conférer à cet ouvrage une ambiance plus inquiétante et pesante. La mise en couleurs par la fille de l’auteur reste judicieuse cependant, avec des dominantes sépia et gris bleuté, suivant l’identité graphique adoptée pour Le Caravage. Ici et là, Manara s’amuse à reproduire des enluminures grotesques et scabreuses à la manière des moines copistes, tout en glissant des références à certains auteurs philosophes, car le sujet des livres et de leur savoir reste au centre de l’intrigue. Le premier tome s’achève sur une rencontre clef pour le jeune narrateur Adso de Melk, naïf novice accompagnant le sémillant Guillaume de Baskerville. Le parti pris de Manara est aux antipodes de ce que j’attendais pour cette scène, mais cela ne m’empêchera pas de guetter la suite…

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Le Nom de la rose, tome 1

Un livre qui a eu un succès international, c’est même LE livre le plus connus d’Umberto Eco, paru en 1982. Adapté au cinéma quelques années plus tard (en 1986). Je trouve étonnant qu’il n’ait jamais été transposé en bande dessinée

Milo Manara l’a fait et ça valait vraiment le coup d’attendre. C’est grandiose. Le rendu de l’Abbaye, les passages secrets et la bibliothèque, endroit le plus important du roman, sont parfaitement retranscris

L’histoire de cette série de meurtres au XIVe siècle est prévue en deux tomes, le tome 1 s’achève sur la rencontre d’Adso le novice avec la jeune paysanne. Il y a eu 2 meurtres sur 7. Vivement la suite.

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Le Nom de la rose, tome 1

J'avoue, je n'ai jamais rien lu d'Umberto Eco, bien qu'ayant aimé le film Le nom de la Rose il y a fort longtemps!

Dans cette magnifique adaptation de Milo Manara, le récit coule tout seul.

Après un prologue présentant Umberto Eco qui, tel Borges, parcourt villes et antiquaires à la recherche du Manuscrit de dom Adson de Melk où celui-ci relate comment, dans sa jeunesse en 1327, il assista à des événements étranges, commence le récit en lui-même, au coeur de la montagne italienne.

Le jeune Adson est alors le disciple de frère Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur et connu pour ses talents de déduction et d'analyse, un Sherlock Holmes précurseur quoi.

Avec eux, on évolue dans ce monsatère haut perché et aux règles strictes, on découvre les illustrations profanes du jeune frère retrouvé mort peu auparavant et pour lequel Baskerville est convié à enquêter.

Bien sûr, le récit est bien ficelé et les illustrations sont superbes, mais on a affaire à deux très grands auteurs, Manara et Eco.

La plume de Manara se fait très discrètement érotique mais d'une grande érudition dans ses représentations d'un monastère du 13ème siècle.

J'ai maintenant hâte de lire la suite, et peut-être même, qui sait, de lire le roman lui-même!



Petit coup de coeur pour la citation d'Eco:

"Quand j'ai envie de me détendre, je lis un essai d'Engels; si, au contraire, je veux me pencher sur quelque chose de sérieux, je lis Corto Maltese": j'adore!

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Le Nom de la rose, tome 1

Malgré de très beaux dessins et de très beaux noms sur la couverture (Umberto Eco, décédé il y a huit ans, et Milo Manara)... je n'ai pas accroché à cette adaptation, sans grand intérêt et trop commerciale à mon sens.



Le prologue, qui instaure le cadre, le contexte de l’œuvre, n'est pas assez didactique à mon goût. Les dialogues sont d'un ennui...



Certes, le trait de Manara est sans égal et on sent un certain travail de documentation (notamment dans les reliefs, du Jugement Dernier...). Mais, à l'image de sa BD sur les Borgia, la mise en scène demeure trop grandiloquente pour l’œuvre d'Eco, assez éloignée de l'idéal de pauvreté et de la vie des moines bénédictins.



Surtout, on ne peut s'empêcher de penser au film en observant les planches de Manara, tant l'iconographie, les personnages, leurs postures, les décors... lui sont semblables.



Sans surprise, le principal intérêt de cette adaptation se situe dans sa représentation de la femme, canonique et fantasmée, qui donne une saveur toute particulière à cette BD, se déroulant dans une abbaye.



Autrement, je vous conseille plutôt de vous diriger vers le roman d'Umberto Eco, un classique pour tout amateur d'Histoire, ou alors son adaptation cinématographique, véritable chef d’œuvre également.
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Le Nom de la rose, tome 1

On en a rêvé, il l'a fait . Ce premier volume du "Nom de la Rose", par le grand Manara, vaut vraiment le détour . Tout en délicatesse, autour d'un scénario bien réfléchi, c'est un album magnifique et respectueux de l'histoire originale. Le maître ne commet pas l'erreur de suivre le film, il se permet des digressions sur certains thèmes gommés par Annaud, et réalise ici certaines de ses plus belles planches.

Pour les amoureux d'histoire de l'art, beaucoup d'allusions à des images célèbres à glaner ça et là. Pour les cinéphiles, quelques acteurs fameux à reconnaître dans les cases. Pour tout le monde, un plaisir.
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Le Nom de la rose, tome 1

Novice en la matière (comprendre que je n'ai ni lu ni vu Le Nom de la Rose), cette BD tombait plutôt bien pour tout au moins compenser ce déficit en la matière.



Peu adepte des intrigues religieuses (oserais-je avouer que l'Eglise me donne des frissons ?), et rebutée au début par des explications complexes, tant au niveau du cadre de l'oeuvre que celle de l'histoire, j'ai poursuivi vaillamment ma lecture. Je n'en suis pas déçue bien au contraire. L'intrigue de l'enlumineur assassiné me rend curieuse, mais ce sont surtout les légendes dévoilées qui m'ont ravie !



Les dessins, variés en style et en couleur sont déstabilisants de prime abord mais restent ensuite ancrés en nous. Je suppose que cette figuration témoigne de l'art de Milo Manara.



J'ai hâte de découvrir la suite, mais avant, il me faudra relire ce premier livre, tant il fourmille d'informations.
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Le Nom de la rose, tome 1

Cette bande dessinée est magnifiquement menée par Milo manara qui rend hommage à son ami, Umberto Éco et à son goût pour les livres, les histoires. Manara a toujours travaillé sur le désir et le pouvoir de fascination. Cela prenait la forme d’érotisme et de désir. Ici, on retrouve cet aspect là mais au coeur d’un lieu religieux, d’un questionnement très intime et des livres. Manara ouvre la BD en représentant Umberto Eco et sa découverte de cette histoire. Arrive rapidement la mention de fabuliste et d’imaginaire. Manara explore, tout au long de l’histoire, le pouvoir des livres. On voit les moines travailler sur les manuscrits et Manara s’empare du monde riche des enluminures.

Les couleurs, les formes, la rêverie déployées se confrontent à la grisaille du monastère. C’est cette déchirure sensible et de toute beauté, sous les mains de Manara et sa fille (coloriste de cet album) qui anime le frère Guillaume de Baskerville. Cela renforce son désir de connaître la vérité.

Le chef d’oeuvre d’Umberto Eco a rencontré un franc succès et le film de Jean-Jacques Annaud amplifié la renommée de cette histoire, en lui donnant un aspect visuel. Il est intéressant de voir le travail de Manara en regard de cette adaptation cinématographique. Face au Sean Connery du grand écran, le frère Guillaume de Baskerville prend les traits de Marlon Brando. Face au certain réalisme et au traitement policier du film, la BD explore tout le domaine et donne de la profondeur aux lieux. Le monastère semble un territoire sans fin, ce qui augmente la difficulté de résoudre cette enquête. Et il y a bien sûr la capacité de l’auteur de BD a mettre en scène et en image les rêves. Les peurs, les fantasmes et les croyances, tout ce qui habite le coeur des personnages, prennent forme et là encore, les couleurs jouent sur la confrontation et la déchirure intime vécue.
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