Découverte du début de cette saga pour moi, un saga qui compte plus de 30 livres il me semble ! J'ai beaucoup aimé l'univers, la tortue, les éléphants, le disque, tout est expliqué et imagé, j'ai trouvé ça top. Il y a aussi de la magie, des tavernes et de l'aventure ! J'ai bien aimé MAIS franchement dès fois j'avais l'impression de lire la Silmarillion trop de noms trop de gens, toutes les deux pages je me disais "c'est qui lui déjà ?". Cette impression de trop est accentuée par la mise en page. Il n'y a pas de chapitres, le livre est juste découpé en 3 parties, ça donne une longueur vraiment importante. J'ai trouvé ça long à lire alors qu'il y a peu de pages par rapport à certains pavés qu'on peut trouver. Bref une lecture sympa mais avec une grosse impression de longueurs encore et encore. Si j'ai l'occasion je lirais peut-être la suite pour me faire un avis définitif.

"La Huitième Couleur" de Terry Pratchett est une délicieuse incursion dans l'univers fantastique et humoristique de la série Disque-Monde. Ce premier tome introduit brillamment ce monde singulier où la magie et l'absurde se mêlent avec une touche d'ironie.

L'histoire suit les péripéties de Rincevent, un mage incompétent, et de Deuxfleurs, un touriste accompagné d'une malle magique à pattes. Ensemble, ils se lancent dans une aventure pleine de rebondissements à travers le Disque-Monde, un monde plat porté par quatre éléphants sur le dos d'une tortue géante.

Bien que beaucoup de gens conseillent de ne pas commencé la saga par ce titre, qui est pourtant le tome 1, j’ai préféré m’initier à Pratchett dans l’ordre voulu par l’auteur. Ce roman est une vraie pépite, un festival d'humour et de satire, où Pratchett parvient à ridiculiser avec finesse les conventions du genre fantasy tout en offrant une réflexion sur notre propre monde. Les personnages sont hauts en couleur, avec des personnalités excentriques et des dialogues ciselés qui font mouche à chaque page.

L'un des points forts de ce livre est sans aucun doute l'univers foisonnant créé par l'auteur. Pratchett parvient à rendre crédible un monde complètement loufoque, rempli de créatures étranges, de lieux improbables et de situations absurdes. Son imagination débordante et son sens de la satire font de ce livre une lecture aussi divertissante que captivante.

De plus, sous ses dehors comiques, "La Huitième Couleur" aborde des thèmes profonds tels que le pouvoir, la religion, et la quête de sens dans un monde chaotique. Pratchett parvient à équilibrer habilement l'humour avec des réflexions plus sérieuses, pour une lecture aussi riche que gratifiante.

Depuis, j’ai lu les tomes 2 et 3 et je dois dire que celui-ci reste mon préféré, c’est un roman irrésistible qui a su séduire aussi bien mon côté amatrice de fantasy que ma soif d'aventure et d'humour. Avec son style unique et son univers original, Terry Pratchett nous offre un voyage épique et hilarant à travers le Disque-Monde, où les gags s’enchaînent sans réserve au grand dam de Rincevent, mon petit chouchou de la saga !

J'ai vécu une expérience de lecture unique, j'ai tout simplement pleuré de rire ! Un humour burlesque et parfaitement dosé qui te saute dessus sans prévenir, c'est mieux qu'une thérapie, ça m'a fait un bien fou ! M'étant lancé dans le livre sans trop savoir où je m'aventurais, on ne peut pas dire que je sois déçu ! C'est un vrai plaisir à lire et relire.

La Huitième Couleur, premier roman des Annales du monde



On suit ici les aventures de Deuxfleurs, touriste, soit disant "riche" pour les habitants, qui se déplace avec un coffre... sur patte, avec des dents ! 😬

Deuxfleurs est naïf, attachant et s'en sort toujours bien malgré les situations embarrassantes qui lui arrivent.



Accompagné de Rincevent, mage avec une réputation plutôt de râté ils vont devoir vivre ensemble leurs aventures.

Rincevent paraît aigri par moment, mais l'aventure ne serait pas pareille sans lui 😉



J'ai découverte cette série par hasard car à la base je voulais lire "La couronne du Berger" mais il fallait que je lise "La 8e couleur" avant car c'est la base de toute la série.



Livre lu donc totalement par hasard, et j'avoue que j'en suis conquise finalement 😊



Bonne lecture ! 🙂

De tous les ouvrages des annales, le scénario de Sourcellerie est probablement l’un de ceux se rapprochant le plus d’une fantasy épique mais apporte assez peu à l’univers et l’auteur semble meilleur en abordant d’autres domaines. L’ensemble contient pourtant son lot d’idées originales et a suscité des critiques bien plus enthousiastes face à une trame plus riche en sorts et thaumaturgie.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..

Back to basics !



Retrouver ce bon vieux Rincevent. Mage à la petite semaine, plus claqué que Marie Trintignant. 



Le pauvre bougre s'est fait virer de l'Académie de magie après avoir joué les mariolles dans la bibli. Il s'est frotté d'un peu trop près à un grimoire. Or, vous connaissez comme moi ce qui peut se passer quand on se frotte un peu fort à la littérature.... 



S'il en avait, ses potes auraient pu lui dire '' Joue pas au con, tu va encore gagner.''



Âme en peine au regard de chien battu il se balade avec des frusques de magicien cheap. L'étoile au bout de son chapeau est aussi terne et sans éclat que son talent, un peu tout l'opposé de son créateur, l'incommensurable Terry Pratchett. 



Squattant un des rades les plus miteux d'Ankh-Morpork, le tambour crevé, il trompe l'ennui à lampées de ce qui s'apparente en terme de saveur à de la bière déjà degueulée. 



Mais un p'tit nouveau s'pointe, tout frais pimpant, rupin, bin propre sur lui toussa toussa, autant dire qu'il fait tâche sur le paysage et qu'il fout un strabisme à tous les zozos dans l'ambiance interlope du coin. Mais chacun veut croquer dans la galette, et des p'tits malandrins à D'Ankh-Morpork, tu shootes dans une poubelle, y'en a 100 qui sortent. Vous visez un peu l'affaire ? Notre Rincevent et son don pour les langues va donc servir de guide touristique, et ils vont en voir du pays.



Pratchett signe ici le premier tome de l'immense saga des Annales du Disque-Monde et c'en est un peu dommage. 





Heyyyy, holaaaaaaa, calmos, ravalez votre venin et retenez-donc la huée de désapprobation qui vous dévore la gorge le temps que je m'explique. Pitié. 



Un premier bouquin c'est comme un épisode pilote, c'est censé séduire, aguicher, hameçonner ou harponner c'est selon l'envergure du lecteur.. Ce qui est dommage ici c'est que ce n'est pas vraiment le cas et que ça a du laisser plus d'un.e intéressé.e sur le carreau, et c'est fort dommage, car c'est une sacrée saga. Surtout par les temps et les PAL qui courent convaincre immédiatement est de plus en plus une nécessité. 





Si on y retrouve un bestiaire fantastique des plus convaincants, et un humour anglais que je trouve très réussi, distillé tant avec régularité qu'habileté, il n'en va hélas pas de même pour la construction narrative. 





Sans rentrer dans un détail pénible j'ai trouvé les parties inégales et les péripéties souvent trop nombreuses, le lore mal amené et le tissu narratif ma foi bien décousu par endroits. 





En résulte de très bonnes idées, on oscille entre le picaresque et le grand-guignolesque donc on se garantit là une bonne tranche de rigolade, d'événements, de lieux, de, de rebondissements, mais avec une surenchère un peu agaçante façon matuvu. Pas mécontent d'en être arrivé au bout, et franchement rassuré à l'idée de ce qui m'attend pour la suite. 





En somme un premier tome qui montre toute l'étendue de la créativité débordante d'un auteur majeur en fantasy, mais un peu bâclé sur certains aspects. Fort heureusement les tomes peuvent être lus indépendamment et  de belles surprises attendent donc les newbies  curieux ou les fanatiques patients. Il existe même un guide de lecture, dispo sur le site de l'éditeur - L'Atalante- qui indique quels volumes attaquer pour suivre une des séries de cet super univers qu'est le Disque-monde. 



Pour ce qui est du lore, et plus particulièrement des personnages pas de craintes, Le Vade-mecum nec plus ultra, volume indépendant de celui-ci fait office d'encyclopédie et permet de s'y retrouver facilement si nécessaire donc pas d'excuses, hehe.





J'espère que ce retour ne vous aura pas refroidi car ce n'est pas le but, c'est plutôt un encouragement à vous indiquer que la rampe de lancement est la bonne mais que c'est normal si ça patine un peu au démarrage, c'est dû aux fuites de magie. 

C'est absurde, c'est fouillis, Rincevent et Deuxfleurs sont franchement des couillons... j'ai bien aimé !! Le récit ne manque pas de rythme et la plume de l'auteur est très facétieuse, d'où un ton léger et plein d'humour parfait pour les jours tristes de l'hiver. Parfois, je me suis trouvée un peu paumée, comme les personnages eux-mêmes, mais je dirais que ça fait partie de l'expérience de ce livre... Je recommande si vous aimez le Donjon de Naheulbeuk, car l'esprit est le même. :)

J'ai bien aimé mais je ne sais pas encore si je suis complètement convaincue. Je pensais que je rigolerais comme pour H2G2 ou Lord of the Ringards mais non, parce que c'est plus pince-sans-rire. Je pense qu'aussi, savoir qu'il y a 41 livres dans cette série (et que j'en ai encore 40 à lire, me stresse un peu). Du coup, bon, j'ai rien contre lire la suite, je pense que ça me plaira et que ça se lira bien, mais je pense devoir de toute façon intercaler d'autres lectures pour ne pas être lassée.

Je recommande bien sûr! Lu dans le cadre du Warnock's Books Book Club