L’auteur continue son exploration de la première guerre mondiale, un tome par an, méticuleusement.

Nous suivons les frères Aumoine, sortes de heros/génies dans leurs catégories, sans peur et sans reproches, prêts à tous les sacrifices et à toutes les audaces… des soldats idéaux, le fantasme d’un Joffre ou d’un Pétain, et ils gagnent d’ailleurs des gallons.

Je m’intéresse moins au destin de ces surhommes qu’à la chronologie des événements et à l’ambiance générale, ainsi qu’au vocabulaire guerrier. Au final, ce roman, remarquable par la richesse de sa documentation… me sert de ressource documentaire. D’ailleurs les annexes, en fin d’ouvrage, sur la composition des armées et la chronologie de l’année 1915 sont passionnantes. J’ai écouté le livre en audio et me demande comment récupérer ce contenu pour future référence.

À voir si j’écouterai les suivants… il en reste trois, de 1916 à 1918.

Écouté en livre audio chez Audible.



Ça m’a paru davantage un long documentaire sur les deux premiers mois de guerre qu’un roman. L’intrigue n’en est pas vraiment une, je ne me suis attachée à personne. Je comprends que chaque tome de la quadrilogie est consacrée à l’un des frères Aumoine, celui-ci étant le livre de Léon. Et pourtant il est à peine là et son sort nous laisse indifférent.



Les personnages féminins sont inexistants, à part la nymphe Clelia, qui tient un rôle de parfaite oie blanche gracieuse et dévouée, un peu cruche. Littéralement une princesse… j’aurais aimé un peu plus de nuance. Les femmes aussi ont participé à cette guerre, autant au front (infirmières) qu’à l’arrière (ouvrières, marraines de guerre).



Sur la performance audio : Le narrateur est assez ennuyeux mais le plus pénible ce sont les musiques de 4 notes, répétitives jusqu’à l’insupportable, tous les quelque paragraphes. Ça rend l’ensemble lassant.