Ce roman policier historique entraîne les lecteurs au cœur de la Révolution française. Au cours du récit, le déroulé de l'Histoire prendra même le pas sur l'évolution de l'intrigue. Le style d'écriture est séquencé, saccadé mais toujours captivant.

Le narrateur fait en outre la part belle à la défense des droits des femmes, à une époque où leur statut social ainsi que leurs sorts se révélaient peu enviables. L'identité surprenante du Loup des Cordeliers ne sera dévoilée que dans les toutes dernières pages du livre. Cependant, le mystère d'un terrible secret reste encore à élucider....

Chronique de Flingueuses à 2 voix :

JP et Dany : Bonjour à toutes et à tous…

Dany :Pour le tome 2 des aventures du journaliste Gabriel Joly, qui se passe quelques jours après la prise de La Bastille, l’auteur prend du champ par rapport aux événements historiques, seule la nuit du 4 août et les exécutions sur la place de Grève font l’objet d’une relation précise, les autres faits rapportés sont d’avantage du domaine de la fiction, du romanesque, du pur genre « cape et d’épée », et bien plus. Nous sommes en présence d’un roman historique d’aventure avec deux grandes figures féminines que sont Terwagne qui a bien existé et Lorette. Toutes deux ont laissé une part de leur histoire intime en Corse, une histoire d’amour pour l’une, ses origines pour l’autre.

Jean Paul : En juillet 1789, alors que la Bastille tombe, le journaliste Gabriel Joly découvre l'identité du Loup des Cordeliers. Mais celui-ci disparaît. Se lançant à sa poursuite, Gabriel se rend en Corse, sur les traces de la Main rouge, une société secrète qui tente d'influer sur la Révolution en cours. En juillet 1789, alors que la Bastille tombe, le journaliste Gabriel Joly découvre l'identité du Loup des Cordeliers. Mais celui-ci disparaît. Se lançant à sa poursuite, Gabriel se rend en Corse, sur les traces de la Main rouge, une société secrète qui tente d'influer sur la Révolution en cours. 

Dany : Le jeune journaliste en est le fil rouge, celui par qui se fait la lumière, qui permet la compréhension de la traque de cette « main rouge », secte ou confrérie. De nos jours on dirait un groupe d’influence, des lobbyistes poudrés en redingote, à la solde de la finance, qui souhaitent détourner les avantages de l’abolition des privilèges au profit de la finance, la bourgeoisie, par le chantage notamment.

Une mention particulière pour ma part à Récif, le pirate, qui arrive toujours de la façon la plus opportune possible.

Jean Paul : La révolution est en marche, accompagnée de son lot de complots et de vengeances. Dans ce second opus, nous sommes à nouveau plongés au cœur de l'Histoire. En ouvrant ce livre, c'est un voyage temporel qui s'offre à nous.

Dany :

Enfin il y a le ton, le vocabulaire de cette époque qui donne à cette aventure la couleur de l’estampe et son exotisme.

Certes la documentation a dû envahir l’espace de l’auteur, elle n’en donne que plus de valeur à cette saga alors que la quête de l’égalité est toujours d’actualité plus de deux siècles plus tard.

L’auteur semble s’amuser en se promenant dans ce panthéon à la fois vrai et imaginaire, dans ces lieux de cartes postales, dans ses forêts pleines de brigands, même si Joly n’est pas Indiana Jones.

Jean Paul : Après le Loup des Cordeliers, ce nouveau roman est dans la même veine. Absolument passionnant !

Dany : Certes il s’agit ici de la suite du roman Le loup des Cordeliers mais la lecture du Loup des Cordeliers n’est pas absolument nécessaire à la compréhension, même s’il est toujours préférable de faire connaissance avec les personnages dès leur apparition dans l’intrigue. Il s’agit d’une suite du tome 1 … la recherche du trésor caché, escamoté par le huitième prisonnier de La Bastille.

Jean Paul : Alors, plutôt que de répéter, ce qui a déjà été dit par tous les autres lecteurs de ce roman, je vous offre un chapitre complet, afin que vous vous fassiez votre propre opinion !

Dany : Un moment de lecture « hors sol », dans l’imaginaire de Henri Lœvenbruck qui a dû prendre beaucoup de plaisir à écrire cet opus (cf. les remerciements en fin de volume).

Sans dévoiler la fin, nous pouvons dire simplement « vivement 2021 pour connaître la suite ! ». Bref vous l’aurez compris … un très bon moment de lecture !

Jean Paul : oui ...  En attendant la suite…






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Le loup des cordeliers est mon 1er roman de Lovenbruck. L'intérêt de ce roman est le mélange réussi de l'histoire avec un grand H, ici la révolution française en 1789, et la pure fiction.

L'auteur s'est énormément documenté sur cette période majeure de notre histoire. D'ailleurs, en fin de roman, il nous indique toute ces sources documentaires.

Il nous livre ici un roman historique de bonne tenue, on retrouve tout au long du récit les faits majeurs de la révolution française : le serment du jeu de pomme, la constitution de l'assemblée nationale, la prise de la bastille ....

Il réussit plutôt bien à mêler à ces évènements historiques, une pure fiction qui développe une intrigue autour d'un justicier accompagné d'un loup, qui sauve des femmes en fâcheuse posture.

La plume est habile et intrigante à souhait, les faits historiques sont très bien décrits sans trop de longueur. Les personnages sont attachants, l'auteur leur donne beaucoup de profondeurs. J'ai beaucoup aimé les personnages féminins : Melle Terwagne de Méricourt, et la bibliothécaire, Lorette.

Il est a noter d'ailleurs que ce roman fait la part belle aux femmes et est empreint d'un certain féminisme, et ça fait du bien.

J'ai passé un bon moment au final, je vais poursuivre la série Gabriel Joly sans la moindre hésitation. Un seul petit reproche, j'ai trouvé certains passages un peu simpliste et naïf, ça m'a un peu gêné. Mais, je reste sur un sentiment global plutôt positif.

Alors que la nouvelle Assemblée se penche sur la rédaction de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, Gabriel Joly tente d’oublier son chagrin dans le sommeil et la solitude.

Pendant ce temps, une série de meurtres frappe la troupe de la Comédie française.

Cet opus est clairement inspiré par les techniques du whodunit. La poursuite de cette enquête est à l’image de celles menées par Hercule Poirot ou Miss Marple.

S’inspirer n’est pas copier et l’auteur s’amuse à transposer ces codes littéraires apparus au XIXe siècle dans une France tourmentée, entre une prise de la Bastille et un roi fermement ( ?) installé à Versailles.

Il multiplie les références de toutes sortes, les passe au shaker et couche sur le papier une folle aventure policière. On se promène avec délices dans les coulisses de la Comédie française, on croise avec stupéfaction un Danton à la voix forte et on retrouve avec plaisir un Gabriel Joly qui reprend du poil de la bête (l’expression n’est pas choisie au hasard…). Les autres personnages récurrents de cette série sont également en bonne place.

Je me suis bien amusée, j’ai même ri. Le style est un rien précieux pour se conformer à l’époque mais il y a tant d’humour que le tout donne un ensemble bonhomme.

J’ai trouvé ce tome bien meilleur que le précédent. J’attends le suivant (plus que quelques semaines) avec grande impatience.

Ces dernières années, Henri Loevenbruck est entré dans le top ten des meilleurs vendeurs de romans en France. Autant mon premier contact avec sa plume, dans un contexte romanesque contemporain (Nous rêvions tous de liberté) ne m'avait absolument pas convaincu (voir ma critique sur le site), autant cette nouvelle tentative, dans un univers romanesque historique, m'a franchement embarqué.



Le loup des cordeliers est le premier volume d'une série de romans consacrés à la période révolutionnaire française, avec le journaliste Gabriel Joly comme personnage principal. Un important volume (plus de 600 pages) qui se lit rapidement, car il s'agit d'un indéniable Tourne Page. En fait, Henri Loevenbruck, en habile faiseur, suit les traces de ses glorieux ainés.



Le premier, c'est bien évidement Alexandre Dumas. Loevenbruck, comme lui, emprunte la toile de fonds de l'histoire de France et campe une intrigue à suspens en déployant plusieurs personnages imaginaires au milieu d'une foule de personnages réels. Une intrigue hyper dynamique déployée avec un enthousiasme communicatif.



Le second me semble être Jean-François Parot, connu pour sa délicieuse série Nicolas Le Floch (14 volumes sous sa plume), dont les aventures démarrent à Paris en 1760.



Comme Le Floch (policier), Gabriel Joly (journaliste) est un gentil jeune homme très sympathique mais au caractère bien trempé, amateur de jolies femmes, dont le sens aiguisé de la déduction va lui permettre de résoudre une série d'énigmes.



[Lire la suite de la critique sur mon site Le Tourne Page]
Lien : https://www.letournepage.com..

Le genre de roman que j’aime bien car mêlant l’Histoire et des personnages de fiction.



L’action se déroule au moment de la Révolution Française. On y retrouve donc bien sûr Louis XVI et Marie-Antoinette mais aussi Danton, Robespierre ou encore Camille Desmoulins.

L’intrigue tourne autour d’un justicier masqué qui aide des femmes en tuant leurs agresseurs.



C’est bien construit, intelligent mais manquant peut-être un peu de surprises et de rebondissements. La Révolution Française est bien décrite (à voir si tout est parfaitement exact, je ne suis pas allé vérifier) ; le style est simple et les personnages sont variés.



On reprochera tout de même un peu une révélation finale pas si surprenante que cela et une intrigue pas totalement résolue puisque deuxième et troisième tome il y a.

J'ai eu de mal à rentrer dans ce livre, il y a beaucoup de personnages dont certains ont marqué cette année 1789 ; l'affaire de meurtre faite par un justicier accompagné d'un loup m'a plu, c'est original, par contre la révision historique est un peu brouillon, j' ai eu du mal à me concentrer et à suivre, du coup, je suis un peu déçue par cette lecture

Livre d’aventures qui se mêle à la grande histoire de la révolution française en effet l'action se passe en 1789 après la prise de la bastille, où l’on suit Lorette qui poursuit le meurtrier de sa mère qui fait parti de l’organisation secrète que l’on nomme la main rouge, elle-même est recherchée par le journaliste d'investigation Gabriel Joly qui est profondément amoureux d'elle. Ce que je remarque grandement dans ce livre, c'est que les méchants ont tous l'air d'avoir pris des cours avec les stormtroopers et les gentils avec aigle de faucon, pas un coup ne manque sa cible.