Je n'avais pas du tout aimé le premier tome. Celui m'a un peu moins déplu.

J'avais sans doute moins d'attente que pour le premier, mais j'ai aussi trouvé que l'intrigue était un peu moins tortueuse avec moins d'invraisemblances (on a quand même le droit cette fois encore à un enlèvement par erreur !).

Les personnages ne sont pas très attachants, chacun se campant sur ses positions ce qui rend difficile tout rapprochement. Et la plume de Johanna Lindsey ne m'a pas tellement plu non plus. Je trouve qu'elle enchaîne trop vite les péripéties sans prendre le temps de les développer correctement.



Comme pour le premier tome, j'ai lu le plus gros du roman en diagonal : rien n'a accroché mon attention pour me donner envie de me plonger vraiment dans le texte. Enfin bref, Lord Anthony est loin d'être une lecture satisfaisante et j'arrête là avec la famille Malory.

Il y a longtemps que je n'avais pas aussi mal choisi une romance historique : le résumé est très tentant mais le contenu m'a vite refroidie...



Les personnages ne sont pas attachants du tout.

Reggie, l'héroïne, a tout d'une gamine trop gâtée par sa famille : exigeante, trop sûre d'elle, imposant ses opinions, s'entêtant à conclure un mariage que tout le monde lui déconseille à commencer par le fiancé, un homme qu'elle connaît à peine (les deux héros passent d'ailleurs très peu de temps ensemble tout au long du roman).

Nicolas, le héros, est encore moins sympathique et son comportement est parfois assez limite. Déjà l'enlèvement qui ouvre le roman est discutable mais on va dire que c'était un moyen original de faire se rencontrer Reggie et Nicolas. Mais ensuite, il cumule les inconvenances et les lâchetés que rien ne vient rattraper : ni charme, ni geste élégant, ni rien...



Les grandes lignes de l'intrigue sont assez classiques avec un mariage rendu nécessaire par un scandale puis des secrets qui menacent de tout gâcher. Mais le récit est truffé de petites péripéties peu crédibles ou trop rocambolesques (le jeune femme se fait quand même enlever deux fois par erreur...).



J'avoue que j'ai lu la seconde moitié du roman en diagonale et je n'ai pas eu l'impression de rater quoi que ce soit...