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3.64/5 (sur 581 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Francfort, Allemagne , le 10/03/1952
Mort(e) à : Nashua, New Hampshire , le 27/10/2019
Biographie :

Johanna Helen Lindsey, née Howard, est une écrivaine américaine.

Elle est née en Allemagne où son père, Edwin Dennis Howard, un soldat de l'armée américaine, était en service. Sa famille déménageait beaucoup lorsqu'elle était enfant. Son père avait toujours rêvé de s'installer à Hawaï et après son décès en 1964, Johanna et sa mère ont choisi d'y vivre en sa mémoire.

En 1970, quand elle était encore au lycée, elle épouse Ralph Bruce Lindsey (1949-1994) avec qui elle aura trois fils.

Elle était elle-même une lectrice passionnée de romans d’amour avant d'écrire son premier livre sur un coup de tête. "J’ai commencé l’écriture comme un passe temps" dit-elle "Je n’ai jamais pensé à devenir écrivain lorsque j’étais enfant. Aujourd’hui, je ne voudrais exercer aucun autre métier."

Avec son premier roman "La fiancée captive" ("Captive Bride") paru en 1977, elle se spécialise dans la romance historique. Elle a écrit de nombreuses sagas, dont celle des "Frères Malory" ("Malory-Anderson Family Saga", 12 tomes, 1985-2017), qui est l'une des plus appréciées.

Johanna Lindsey est considérée comme l'un des auteurs les plus célèbres de romances historiques. Tous ses romans ont été classés dans la liste des best-sellers du New York Times, plusieurs ont même été n°1 des ventes.

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Source : www.lesromantiques.com
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Citations et extraits (125) Voir plus Ajouter une citation
C'est d'un mari que j'ai besoin, pas d'un amant et vous ne faites pas l'affaire... ce qui est bien dommage.
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Je me demande comment tu parviens à faire naître en moi une telle folie.
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On m'a déclaré coupable, mais je n'ai encore eu la joie de perpétrer mon crime. C'est vraiment injuste, ne trouvez-vous pas ?
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- Bonjour à vous, répliqua-t-elle, espiègle. Vous avez enfin réalisé votre erreur ? Il vous en a fallu du temps !
- Je suis en train de me demander si j'ai vraiment commis une erreur. Vous n'avez franchement pas l'air d'une erreur. Pour une fois, j'ai l'impression d'avoir agi pour le mieux.
Il referma tranquillement la porte et s'adossa au battant, ses beaux yeux d'ambre la détaillant sans la moindre gêne des pieds à la tête. Rester seule avec un homme de cette trempe pouvait se révéler très risqué pour une jeune lady, Reggie s'en rendait parfaitement compte. Pourtant, pour une raison inconnue, elle n'avait pas peur de lui. Elle osa même se demander si ce serait une chose si terrible si elle perdait sa vertu avec lui. Oh-oh, elle était soudain d'une humeur bien audacieuse !
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Warren arborait maintenant une mine sombre.
— À votre place, je m’inquiéterais plutôt de ce qui risque de vous arriver.
— Je ne pense pas que nous courions un grave danger. Je ne sais rien de vos brigands américains mais les nôtres évitent de tuer des nobles. L’agitation et les rafles qui s’ensuivent perturbent leurs petites affaires. Ils préfèrent même envoyer l’un des leurs au gibet pour y mettre un terme.
— Amy, pourquoi ai-je énormément de mal à vous croire ?
— Parce que vous n’imaginez pas à quel point nos brigands sont respectueux des traditions ? suggéra-t-elle.
Son regard noir lui apprit qu’il n’appréciait pas son humour dans un tel moment.
— Je préfère penser que le cocher n’a pas compris mes instructions. Et nous allons y remédier sur-le-champ.
C’est ce qu’il entreprit de faire. Il cogna tout d’abord sur le toit pour attirer l’attention du cocher avant d’entrouvrir la porte pour hurler à l’homme de s’arrêter. La réaction du bonhomme fut éloquente : il fouetta les chevaux qui galopèrent de plus belle. Warren fut proprement projeté dans son siège et la porte se referma en claquant.
— Magnifique, ironisa Amy.
— Bon sang, si vous n’étiez pas là, je sauterais en marche.
— C’est un comble ! Reprochez-moi de vous empêcher de vous briser le cou.
— Je vous reproche d’être responsable de ma présence ici.
— Vous auriez préféré que je me retrouve seule face à ces canailles ? demanda-t-elle, un sourcil haussé.
— J’aurais préféré que vous restiez chez vous. Ainsi, ni vous ni moi ne serions ici.
Elle n’avait aucun argument à opposer à cela. Mieux valait changer de sujet.
— Vous n’avez pas beaucoup d’argent sur vous, n’est-ce pas ?
— Pour aller là où j’allais ? Je ne suis pas stupide.
— Alors, n’en faites pas une maladie, suggéra-t-elle raisonnablement. C’est assez simple. Vous leur donnerez votre argent et ils ne vous feront aucun mal.
— Ce n’est pas ainsi que je vois les choses, petite fille.
Elle éprouva sa première frayeur.
— Warren, je vous en prie, je sais que vous cherchiez la bagarre ce soir mais soyez assez bon pour ne pas choisir ces gaillards. Ils seront armés et…
— Je le suis, moi aussi.
Elle cilla.
— Quoi ?
Il releva les jambes de son pantalon pour extraire de ses bottes un petit pistolet et un couteau pourvu d’une lame impressionnante.
Amy passa de la frayeur à la panique.
— Cachez cela !
— Pas question.
— Les Américains ! s’exclama-t-elle, écœurée. Écoutez-moi, je n’ai aucune envie de me retrouver prise entre deux feux pendant que vous jouerez les héros. Et si vous êtes blessé, je risque d’être tentée de faire quelque chose de vraiment stupide comme de chercher à vous venger. Il n’entrait absolument pas dans mes plans de me faire tuer ce soir.
— Vous resterez dans la voiture.
— Non.
— Si.
— Je vous jure que non. Je resterai si près de vous que toute balle qui vous sera destinée risquera de m’atteindre. Est-ce cela que vous voulez, Warren Anderson ?
— Sacré bon sang ! Mais pourquoi n’êtes-vous pas comme les autres femmes ? Vous devriez déjà vous cacher sous votre siège. Vous pourriez même piquer une crise d’hystérie, cela me serait égal.
— Sornettes, rétorqua-t-elle. Les hommes détestent les hystériques. Et les Malory ne sont pas hystériques.
Avant qu’il ne puisse répondre, la voiture s’immobilisa brutalement. Si brutalement que Warren faillit perdre l’équilibre. Il laissa tomber son pistolet. Amy voulut s’en emparer mais il fut plus rapide.
— Et que comptiez-vous en faire ? fit-il.
— Le jeter par la fenêtre.
Il parut si écœuré qu’elle ajouta précipitamment :
— Écoutez, rangez-le et je vous promets de faire tout ce que vous me demanderez.
Plus tard, il faudrait qu’elle trouve un moyen de ne pas obéir à cette promesse. Elle imaginait très bien ce qu’il allait lui demander : ne plus jamais chercher à le revoir.
— Absolument tout ? demanda-t-il.
Maudit homme : il ne s’y trompait pas et saisissait l’occasion.
Mais elle n’avait pas le choix.
— Oui.
— Très bien. (Il remit le couteau dans sa botte puis il glissa le pistolet sous sa veste.) Remontez votre satanée capuche, ajouta-t-il froidement, comme si le marché qu’ils venaient de conclure ne le satisfaisait pas entièrement. Inutile de leur montrer votre beauté.
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Derek se rendit compte, un peu tard, que sa remarque était désobligeante. Pourtant, Audrey le regarda droit dans les yeux, sans se sentir le moins du monde insultée.
- Moi-même je trouvais ce coloris criard. C'est l'un des modèles choisis par Mme Westerbury d'après vos recommandations.
Derek en rougit de confusion. Il avait confié à la couturière qu'Audrey était sa maîtresse et Mme Westerbury en avait sans doute déduit qu'il souhaitait voir porter à la jeune femme des toilettes extravagantes, en rapport avec sa condition.
- Le décolleté est aussi trop osé, ajouta Audrey en boutonnant son manteau. (Comme Derek voulait vérifier, elle secoua la tête.) Non, je ne vous le montrerai pas.
- Osé ? répéta-t-il.
- Oui.
Elle soupira en le voyant déboutonner son manteau. Derek put constater qu'elle disait vrai. Finalement, cette robe ne serait pas forcément la première chose que remarqueraient les gens - les hommes, en tout cas.
Il referma son manteau et entraîna Audrey vers la voiture. Elle s'attendait à un commentaire qui ne vint pas. Cependant, Derek avait décidé de modifier son programme : il commencerait par un détour chez la couturière.
Arrivé devant la boutique, il laissa Audrey dans la voiture, le temps de dire un mot à Mme Westerbury.
- J'ai ordonné quelques modifications pour vos prochaines robes, expliqua-t-il ensuite.
Ils se dirigeaient chez son notaire, qui réclamait sa signature pour un document, quand Derek ordonna subitement au cocher d'arrêter les chevaux. La voiture n'était pas encore immobilisée qu'il avait déjà sauté à terre. Par la vitre, Audrey le vit rattraper un couple de passants entre deux âges.
Frances s'était arrêtée à l'appel de Derek. Son compagnon continua de marcher, comme s'il ne voulait pas être vu avec elle.
- J'ignorais que vous étiez en ville, Frances, dit Derek en la saluant.
- J'avais... euh... certaines affaires à régler. J'ai profité du mariage d'Amy pour prolonger mon séjour.
Derek haussa les sourcils.
- Pourtant, je ne vous ai pas vue à la maison ?
- Peut-être n'y es-tu pas assez souvent ?
Il sourit.
- C'est vrai. Ces derniers temps je me suis souvent absenté. Pourtant, Roberts n'aurait pas manqué de me prévenir de votre présence.
- En fait, je loge à l'hôtel, avoua Frances.
- Pourquoi ?
- Je ne souhaitais pas habiter avec Jason.
Derek hocha la tête.
- Mon père nous a annoncé votre divorce, ce matin.
Son regard s'éclaira soudain.
- C'est donc qu'il accepte ?
- Vous ne le saviez pas ?
- Non. Il n'a pas jugé utile de m'en avertir. (Elle soupira.) Pour être franche, je ne l'ai pas revu depuis le jour où nous en avons parlé. Comme il sait où me joindre, je suppose qu'il ne va pas tarder à me prévenir.
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Ils se battent pour le sport ou pour la plus infime insulte, peu leur importe. Des hommes meurent à nos festins pour ce qui était au départ une simple discussion. Les amis affrontent les amis... C'est le défi qui compte pour eux. Mais le vainqueur est toujours considéré comme le meilleur des hommes. Ils t'ont envoyé leur meilleur champion. Ils ne pensent pas que tu puisses le vaincre, mais si cela arrive, tu auras prouvé ta force et gagné leur respect.
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Quand, par hasard, ils ouvraient la porte, les visiteurs qui n'avaient pas la chance d'être membres ou amis de la famille étaient en général accueillis par un tonitruant: " Qu'est-ce que vous venez foutre ici ? " Sauf lorsque le visiteur était une lady. Les ladies étaient automatiquement attirées à l'intérieur et la porte refermée derrière elles avant même qu'elles aient eu le temps de donner leur nom.
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Elle ne sut combien de temps s'écoula avant qu'elle prît conscience de ce qui se passait. James Malory l'embrassait avec toute la passion dont un homme est capable, elle lui rendait ses baisers comme si sa vie en dépendait. Et c'était bien. La nausée était revenue, plus forte encore, mais c'était un merveilleux malaise et... Merveilleux? Non, quelque chose n'allait pas. II embrassait George !
Elle se glaça soudain et tenta de le repousser, mais il la tenait fermement, et elle parvint tout juste à se dégager de ses lèvres.
— Capitaine! Arrêtez! Etes-vous devenu fou?
— Tais-toi, petite fille. Je ne peux plus jouer à ce jeu.
— Quel jeu? Vous êtes complètement fou! Non, attendez !
Il avait roulé sur elle, l'écrasant de tout son poids, et elle fut un moment incapable de parler. Le délicieux malaise la submergeait. Soudain, elle se reprit. Petite fille?
— Vous savez! I'accusa-t-elle en le repoussant aux épaules afin de mieux le voir. Vous avez toujours su, n'est-ce pas?
James était au bord de la plus grande jouissance de sa vie, mais il n'allait pas commettre l'erreur de tout avouer à cette ravissante jeune fille dont il sentait la colère monter, irrépressible.
— J'aurais fichtrement aimé le savoir! grommela-t-il à voix basse en la débarrassant de son gilet. Et tu me raconteras tout cela plus tard, j'y compte bien.
— Alors, comment... Oh!
Elle s'accrocha à lui en sentant une languu courir le long de son cou, un frisson de plaisir pur la parcourut lorsqu'il lui mordilla l'oreille,
— Elles ne sont pas du tout pointues, petite menteuse.
Il eut un rire rauque, et elle sourit en retour. Elle n'était plus terrifiée par les conséquences de cette découverte, pas quand elle était dans ses bras. Elle aurait dû l'arrêter, mais ne le pouvait pas : elle n'avait plus en elle une once de force ni de volonté.
Elle retint son souffle quand il lui enleva d'un seul geste la casquette et le bas, libérant sa chevelure châtaine. Cette fois, l'appréhension qu'elle éprouvait était purement féminine. La trouvait-il jolie? Il l'observait et lorsqu'elle croisa ses yeux de nouveau, ils semblaient brûler de fièvre.
— Je devrais t'administrer une bonne raclée pour m'avoir privé de tout cela.
Elle n'eut pas peur. Il n'avait pas l'intention de la battre, au contraire. Et le baiser qui suivit la fit frémir de la tête aux pieds.
Elle mit du temps à reprendre son souffle. D'ailleurs, qui avait besoin de respirer? Pas elle. Elle n'y arrivait pas, elle avait plutôt l'impression de haleter. Elle s'aperçut à peine qu'il lui avait ôté sa chemise et qu'il tirait à l'aide de ses dents sur le bandage qui écrasait sa poitrine.
Elle ne s'y était pas attendue, mais tout ce qui lui arrivait était si nouveau qu'il était impossible de prévoir quoi que ce fût. Quelque part, au fond de sa tête, elle se disait que peut-être d'autres surprises se préparaient. Agréables ou désagréables ?
— c’est un crime se que tu as fait subir à ces seins superbes...
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Elle voulait le toucher, sentir ses bras autour d'elle, le connaître comme une femme connaît un homme. L'amour pouvait naître de tels sentiments et il surgirait certainement — si elle restait assez longtemps pour cela. L'ironie du destin avait voulu qu'après avoir été un objet de désir pour tant 'hommes, Kristen fût attirée par le seul auquel elle ne pouvait se donner. Elle se sentait assez sûre d'elle pour penser qu'elle ferait l'amour avec lui à l'heure de son choix. Mais qu'arriverait-il ensuite? Aurait-il suffisamment le sens de l'honneur pour l'épouser ? Il était déjà fiancé.
Elle était sa prisonnière et, en réalité, son esclave comme Eda le lui avait brutalement rappelé un jour, il haïssait son peuple. La passion seule pouvait-elle
venir à bout de tout cela ?
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