Bibliothécaire et guerrière : un shojo de science-fiction prometteur
Iku, une jeune femme athlétique et passionnée, intègre le Corps des Bibliothécaires. Dans un monde où les livres sont traqués par les ASA, ces soldats dévoués protègent la connaissance et l'espoir.
Dotée d'un caractère bien trempé et d'un humour malicieux, Iku découvre l'identité de son "prince charmant", une figure adulée depuis l'enfance. Tous les ingrédients d'un bon shojo sont réunis pour une aventure palpitante dans une atmosphère guerrière.
L'adaptation du roman d'Hiro Arikawa est réussie. Le dessin, typique du genre shojo, est mignon et expressif. Le personnage masculin, ambivalent et attachant, contraste avec l'héroïne, touchante par sa maladresse.
Ce premier tome pose les bases d'une série prometteuse. L'intrigue captivante et les personnages charismatiques donnent envie de poursuivre la découverte de cet univers fascinant.
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Troisième tome des aventures d’Iku qui continue à nous présenter la vie quotidienne des corpistes et de nous plonger dans ce Japon dystopique en montrant la naissance de la censure et les moyens légaux de lutte contre des lois iniques.
On alterne entre chapitres qui s’articule plus ou moins à l’intrigue principale de la lutte contre la censure: on assiste d’abord à une chasse au pervers à la bibliothèque qui montre bien ce mal de la société japonaise qui a mené à la création des wagons purement féminin; puis c’est l’examen de promotion qui montre aussi la culture de l’élitisme au Japon.
On assiste aussi au premier coup porté à la censure grâce à une polémique visant le mot coiffeur (dont l’utilisation a vraiment été déconseillée à la télé japonaise pour lui préférer le mot de “styliste-paysagiste”) et soutenue par un jeune acteur idole au Japon.
Et enfin le dernier chapitre raconte le conflit entre le GIB et l’agence d’amélioration concernant une œuvre exposée dans un musée qui interroge non seulement le glissement d’une censure des médias à une censure artistique, mais aussi la résistance armée à une loi jugée inique. C’est une réflexion politique, certes embryonnaire mais qui permet au public cible (a priori collégiens ou lycéens) de mener des premières réflexions sur le militantisme, la responsabilité de la passivité des citoyens…
Comme d’habitude, c’est pour moi un régal de lecture et je ne m’ennuie pas du tout.
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