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Mairunovich

Série de 12 livres (En cours). Écrite par Zakuri Sato (12),


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Mairunovich, tome 5

Comme Naru a pris un petit boulot en plus de ses études pour lui offrir un anniversaire digne de ce nom, Mairu a décidé de se placer en retrait, afin de ne pas le submerger davantage. Elle peine cependant à tenir la distance dans ce cinquième tome de Mairunovich, tandis que lui s’interroge sur ce brusque éloignement.



Oh punaise ! Rien ne m’énerve plus, dans ce genre d’histoire, que l’héroïne qui prend une décision qui pourrait ne pas être débile à la condition d’en parler, mais qui le devient à partir du moment où elle fait son choix seule dans son coin et le garde pour elle.



Je n’excuse pas l’acte de Naru, il a commis une erreur encore pire (et, après tout, n’a pas davantage cherché à comprendre l’attitude de Mairu), mais sincèrement, les protagonistes de shojo, arrêtez d’être cons ! Échangez, communiquez, parlez ! Avec des mots, de préférence.



Voilà, le coup de gueule, c’est fait. Maintenant… Eh bien, j’ai quand même apprécié ce tome. Plus que les deux précédents, en tout cas. Pourquoi ? Eh bien, il prend un ton dramatique qui n’est pas pour me déplaire, sans toutefois dissiper le goût âpre laissé par l’origine stupide du drame en question.



Heureusement, les personnages secondaires tirent l’histoire vers le haut (Ayano, je t’aime !). La « réunion de crise » sur le seuil des Kinoshita était à la fois hilarante et touchante, quoique j’aie toujours du mal à cerner le frère de Mairu, qui oscille entre aîné protecteur et parfait crétin. Encore que, les deux ne sont pas incompatibles.



Et bien sûr, ce volume est marqué par le grand retour de Tenyu. On comprend mieux ses motivations, notamment pourquoi il se sent si responsable de Mairu, même s’il reste encore beaucoup de zones d’ombre autour de lui. La mangaka force peut-être un peu trop le lien entre eux, mais au moins, on perçoit une véritable alchimie, là où il n’y en avait pas une once entre Mairu et Naru.



J’ose espérer que, à présent qu’une croix a enfin été tracée sur leur relation (mieux vaut tard que jamais !), le niveau du manga va remonter et nous offrir une suite… disons moins creuse, à défaut de transcendante.
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Mairunovich, tome 6

Incapable de surmonter sa rupture malgré le soutien de Tenyu et les « encouragements » d’Ayano, Mairu se réfugie dans l’humour dans ce sixième tome de Mairunovich, avant de se décider à s’inscrire sur un site de rencontres. Là, elle fait la connaissance d’un jeune homme agréable, mais un peu plus âgé qu’elle.



Les gens, s’il vous plaît, rendez-moi un service. La prochaine fois que j’émets l’espérance de voir le niveau d’un manga remonter, rappelez-moi de la boucler et baffez-moi si besoin, d’accord ? Parce que là, on touche le fond.



Après avoir fait péter le champ… avoir assisté à la fin de la relation insipide de Mairu et Naru, je ne m’attendais pas à ce que la jeune fille en entame déjà une autre, de surcroît bien pire, dans tous les sens du terme. Il y a encore moins d’alchimie entre elle et son nouveau prétendant (ne me regardez pas comme ça, même moi, je n’arrive pas à m’expliquer comment c’est possible !), mais surtout, leurs rapports sont assez… problématiques.



Je ne suis pourtant pas le genre de personne à être choquée par la différence d’âge au sein d’un couple (bien au contraire), mais là, c’est vraiment dérangeant. Et j’ai de plus en plus de mal à déterminer si la mangaka est effectivement dans la dénonciation, ou si elle écrit sans se poser de question, ce qui serait d’autant plus gênant.



Parce qu’au fond, Mairu, dans sa stupidité (allez, disons sa naïveté, pour être gentille), elle a sacrément de la veine. Une fille comme elle, dans le monde réel, on l’aurait retrouvée depuis longtemps violée et égorgée au milieu d’une ruelle.



Ce qui me pousse à penser que l’auteur sait ce qu’elle fait, ce sont les réactions de Tenyu, justifiées et crédibles. Non, on ne se laisse pas embarquer par un type dont on croit être amoureuse parce qu’on échange trois messages par jour avec lui sur une appli de rencontres, qu’on vient juste de rencontrer en chair et en os, et qui est désemparé cinq minutes max par l’idée d’avoir en face de lui une lycéenne de huit ans sa cadette.



Là où ça coince, c’est du côté de Mairu. Elle pourrait avoir tous les ennuis de la terre, tomber dans tous les traquenards possibles et imaginables, mais au bout du compte, elle s’en sort bien, puis les gens en face sont… On va dire semi-respectables. Pourtant, une bonne frayeur la remettrait peut-être dans le droit chemin, dans la mesure où, pour l’heure, c’est à son entourage qu’elle donne des sueurs froides, surtout à ce pauvre Tenyu, décidément trop bonne poire.



Voilà ce qui me contrarie. La mangaka nous assène via le jeune homme des « Attention, c’est pas net et potentiellement dangereux », avant de nous lâcher une Mairu qui rentre chez elle des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre. Le message est un peu (beaucoup) trop contradictoire.



J’aurais bien dit qu’il faut attendre de voir comment la situation évolue pour juger, mais comme mentionné plus haut, je vais surtout arrêter d’attendre quoi que ce soit de ce shojo. D’ailleurs, je lui laisse une marge en ce qui concerne sa note. Quand on touche le fond, on peut encore prendre une pelle et creuser…
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Mairunovich, tome 4

L’histoire de Mairu et de Naru se poursuit dans ce quatrième tome de Mairunovich, non sans difficultés. La jeune fille rencontre les camarades de son petit ami, et bien vite, la graine de la jalousie germe en elle. Pourquoi a-t-elle coupé les ponts avec Tenyu quand Naru, lui, est aussi proche de la belle Rikara ?



Commençons par un peu de positif. Mairu retrouve un soupçon de caractère. En effet, même si elle courbe l’échine dans un premier temps, elle s’insurge rapidement contre l’attitude injuste de Naru, et exige qu’il s’éloigne à son tour de toute rivale potentielle, puisque lui n’a eu aucun scrupule à la séparer de Tenyu.



Un comportement on ne peut moins louable, mais qui se place dans la lignée de ce que le volume précédent esquissait déjà : la toxicité de leur relation. Une toxicité sur laquelle ils commencent heureusement à ouvrir les yeux et se promettent de travailler.



Encore une fois, j’apprécie que la mangaka ait choisi de traiter le sujet sous cet angle, avec sérieux et rigueur, plutôt que de normaliser les crises de jalousie et autres attitudes problématiques de ses protagonistes.



Où est-ce que ça coince, alors ? Eh bien, à tous les autres niveaux. Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages, sauf peut-être à Ayano qui est la seule à avoir un « vrai » tempérament. Les autres sont toujours aussi fades, sans envergure, sans rien.



Tenyu était l’exception qui confirmait la règle, et sa dynamique avec Mairu portait les deux premiers tomes, mais sans lui, sans leur binôme, c’est triste à dire, il ne reste plus grand-chose. Enfin si, deux rivales qui font leur apparition. Deux rivales là encore bas de gamme, relativement clichées, qui existent surtout pour empêcher le couple Mairu / Naru de tourner rond.



Un couple auquel, je l’ai dit et je vais me répéter, je ne crois pas. Ils ne sont pas plaisants, ils ne sont pas touchants, et les voir ensemble ne m’inspire strictement rien, si ce n’est de l’ennui. À l’image du manga dans sa globalité. Il est… « plan-plan », voilà comment je le qualifierais.



Même la sous-intrigue de Mirai, dont j’appréciais au début le développement en filigrane, ne m’attire plus. Si je n’avais pas tous les tomes de Mairunovich dans ma PAL, je pense que j’aurais refermé celui-ci sans intention aucune de poursuivre cette lecture.
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Mairunovich, tome 3

Mairu propose à Naru un rendez-vous dans ce troisième tome de Mairunovich. Rendez-vous qui se transforme vite en sortie de couples, puisque Ayano trouve le moyen de s’incruster avec sa nouvelle cible : Tenyu.



Plus j’avance, moins j’apprécie ce manga. Mairu a perdu tout le caractère qu’elle laissait entrevoir dans le premier tome pour devenir une banale héroïne de shojo, fade et insipide qui n’a que l’amour en tête. Amour signifiant ici Naru, son petit ami, avec lequel elle a toujours autant d’alchimie qu’un paillasson avec un caillou.



Ce qui ne l’empêche pas de sacrifier Tenyu sur l’autel de sa relation. Tenyu qui est là pour elle depuis le début, qui la conseille, la secourt, la maquille… Bref, Tenyu sans qui elle n’aurait jamais commencé à sortir avec Naru, ni même cessé d’être un champignon vénéneux.



J’écrivais dans ma précédente chronique qu’elle le traitait davantage comme un outil que comme un ami, et je regrette presque ma clairvoyance, parce qu’on est même au-delà de ça. Ce pauvre Tenyu n’est guère plus qu’un objet pour TOUS les personnages, pas seulement Mairu. Oui, Ayano, c’est toi que je vise…



Paradoxalement, ces deux-là offrent, le peu qu’on les voit, une dynamique bien plus intéressante que le couple principal. Ayano est odieuse, Ayano est une garce, oui, mais elle l’assume, là où Mairu ne se comporte pas mieux, sauf qu’elle le fait sans avoir réellement conscience de sa cruauté.



J’ai l’impression que ce manga met en lumière les comportements toxiques qu’on peut trouver dans la plupart des shojos, où ils sont en général banalisés (la jalousie, la possessivité, l’isolement…), et c’est un bon point, seulement il le fait de manière très plate, très ennuyeuse. Le couple Mairu / Naru ne prend pas, il sonne trop faux, trop creux pour inspirer quoi que ce soit, si ce n’est l’envie de les voir rompre au plus vite.



Sachant que cette histoire comporte douze tomes, j’appréhende ce que réservent les suivants. Mairunovich commençait de manière intéressante et laissait entrevoir un certain potentiel, mais l’intrigue perd en intérêt, et les personnages en charisme et en profondeur, de volume en volume. J’espère que le prochain parviendra à inverser un peu la tendance.
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Mairunovich, tome 2

Alors qu’elle participait à sa première gokon, Mairu a rencontré Naru, un garçon mignon et sympathique. Malgré son manque d’assurance et son inexpérience, elle lui propose de se retrouver en tête à tête afin de mieux apprendre à se connaître dans ce deuxième tome de Mairunovich.



Ce volume a commencé exactement de la même manière que le premier : en me faisant lever les yeux au ciel. En effet, on part très vite sur une série de quiproquos que les personnages ne cherchent pas à démêler, préférant le silence ou la fuite, ce qui a le don de m’agacer.



Heureusement, la suite y remédie. Mairu et Naru se retrouvent, s’expliquent (très maladroitement) et… décident de sortir ensemble. Mouais. D’un côté, je n’aime pas quand les relations mettent huit tomes à éclore ; de l’autre, je trouve leur romance (et leur déclaration) trop rapide, en plus de manquer d’alchimie.



En fait, Mairu m’a un peu déçue. Notamment dans son attitude avec Ayano et Tenyu. Qu’est-il advenu de l’adolescente vengeresse capable d’épingler un sous-vêtement à un tableau d’affichage ? Et, à l’inverse, du « champignon vénéneux » soumis qui s’excusait d’exister ?



Ayano méritait davantage un coup bas qu’une main tendue, même si la gentillesse de Mairu sera au final récompensée, une Mairu qui, pour sa part, use et abuse sans aucun scrupule de celle de Tenyu. C’est un personnage que j’aime beaucoup, bien qu’on le voie peu dans ce tome, or plus les pages se tournent, plus j’ai l’impression que l’héroïne le considère davantage comme un outil que comme un ami.



Et que dire de son frère, soudain attentionné ? J’admets, la scène est comique, mais d’où vient ce brusque changement ? Parce que sa sœur n’est plus « moche », il s’est mis en devoir de la traiter comme un être humain, et non plus comme une amanite tue-mouche ?



Je mentirais en prétendant que je n’ai pas passé un bon moment à la lecture de ce manga, mais je l’ai tout de même moins apprécié que le premier volume. Il est plus classique, plus simpliste, et la psychologie de la protagoniste, que je trouvais jusque-là assez réaliste, me semble avoir perdu en profondeur.



À voir ce que réserve la suite. En revanche, si on me propose une version longue de l’histoire bonus, je signe sur-le-champ !
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Mairunovich, tome 1

Mairunovich raconte l’histoire de Mairu, une lycéenne au physique jugé disgracieux par tous, y compris son propre frère qui ne manque jamais une occasion de la rabaisser. Harcelée et inhibée par l’affreuse image qu’on lui renvoie d’elle-même, la jeune fille accepte insultes et brimades… jusqu’à l’humiliation de trop.



Les premières pages de ce shojo m’ont désagréablement rappelé celles de Tsubaki Love, où l’héroïne est aussi mise au ban en raison de sa « laideur » (je mets le mot entre guillemets, parce que la laideur équivaut au traditionnel combo lunettes / coiffure à changer / pas de maquillage), et où les exactions sont banalisées, ces filles-là ayant qu’à, après tout, ne pas être aussi moches.



Quand Mairu décide, sans grande surprise, de se relooker, j’ai évidemment grincé des dents. À tort, car c’est là que le manga tend vers un postulat bien plus intéressant que « Je me transforme pour entrer dans le moule, avoir la paix et même plaire ». En effet, Mairu a bien l’intention de profiter de sa nouvelle apparence… pour se venger !



Contrairement à la plupart des protagonistes du genre, la jeune fille, une fois ses limites atteintes, cesse de tendre l’autre joue et s’efforce de rendre coup pour coup. Elle est toujours un peu naïve, mais elle apprend de ses erreurs et des pièges tendus par autrui.



Car oui, Mairu devenue « belle » (toujours entre guillemets, c’est subjectif) est désormais la cible des jalousies en lieu et place des moqueries. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de sa meilleure amie (celle qui la métamorphose) et de Tenyu, le beau gosse du lycée…



… qui est un autre point positif à mettre au crédit de ce shojo. Malgré une première interaction équivoque, le personnage ne se pose pas en petit ami prédestiné de l’héroïne. Leur relation, quoique les motivations de Tenyu soient encore assez mystérieuses, tient surtout de l’entraide. Ils s’apportent mutuellement ce dont l’autre a besoin, tant d’un point de vue matériel qu’émotionnel.



Bien sûr, on n’échappe pas à des considérations et à des questionnements plus superficiels (est-ce que Mairu doit / veut rester « jolie », sa volonté d’avoir un petit ami, son propre rapport au physique d’autrui…), maiiiis ça reste une adolescente, et même si c’est classique / cliché, on ne peut pas lui en vouloir d’avoir des réflexions propres à son âge.



D’autant que c’est assez bien amené. Elle ne se transforme pas brusquement en midinette qui n’a que l’amour en tête. Elle découvre pas à pas la vie qui s’offre à elle au-delà des persécutions dont elle a toujours fait les frais (jusqu’au sein de son propre foyer) et s’interroge beaucoup.



Pour résumer, Mairunovich est un manga qui démarrait assez mal, mais qui m’a vite agréablement surprise. Même s’il reprend la plupart des codes du genre, il le fait avec maîtrise et, oserais-je aller jusque-là, une certaine maturité. Pour le moment, j’apprécie, et j’ai hâte de voir comment l’histoire va évoluer !
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