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Mutafukaz

Série de 6 livres (En cours). Écrite par Run (6),


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Mutafukaz, tome 5

Clap de fin pour cette série apocalyptique. C’est bourré de références, cinématographiques, bibliques, historiques, de la société de consommation, de comics, de pulp fiction, et musicales, le punk, le rap, le R’nB, les mariachis… Le dessin est foisonnant, ultra dynamique, avec des changements de style fréquents, tous les styles des US Comics sont représentés, actuels ou rétro, avec des ajouts de pages de revues, et parfois du texte en prose. Les changements de style s’accompagnent même de changements de papier. Chaque détail est calculé, maîtrisé, rien n’est laissé au hasard.



Et l’histoire ? Et bien dans tout ce foisonnement, il faut le face à face final et le prologue en happy end, mais totalement désabusé, une parodie de happy end. Mutafukaz se sert des codes du comics américain pour aller encore plus loin, pour les pousser au paroxysme, le pulp mais encore plus pulp, la parodie mais encore plus parodique, l’action mais avec encore plus d’action, plus plus plus… Plus génial !
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Mutafukaz, tome 4 : Dead End

Run ne cache pas ses ambitions, on démarre sur une introduction façon “La Genèse” ou Big Bang, avec un ton grandiloquent, une mise en scène spectaculaire, il ne manque que la musique de Richard Strauss, et tout de suite, on passe à la baston, de la baston, de la baston et encore de la baston, explosions dans tous les sens, 100 pages de bastons pour finir en apocalypse, la vraie, plus fort que celle de la Bible. Il se permet les audaces les plus folles, à un moment, il faut faire tourner le livre pour pouvoir le lire, ça donne le tournis, comme les évènements qui s’y déroulent. Le graphisme est détaillé, minutieux, hyper dynamique, foisonnant, les références s’accumulent, et le papier change au cours du récit suivant l’atmosphère du moment, tout est pensé, tout est calculé et pourtant c’est un bordel sans nom, le style est aussi violent que le récit et l'humour n'est pas en reste, avec l'exagération comme combustible. On vit réellement l’apocalypse, cette bande dessinée est complètement dingue.
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Mutafukaz, Tome 3 : Révélations

J’adore l’univers imaginé par Run, à coup de Rap, de Funk, de R’nB, de banlieue américaine (Dark Meat City est ouvertement inspirée de Los Angeles), de Lucha Libre (catch mexicain), d’histoire de mafia, d’invasion extraterrestre, de force du mal, ça pétarade, ça explose dans tous les sens j’en ai le souffle coupé, comme à chaque fois.

Première partie, on a quelques révélations sur Angelino, et deuxième partie on repart dans les courses poursuites, les bastons, on a pas le temps de souffler, Angelino et Vinz non plus. Le graphisme est formidablement pêchu, la mise en page explose, l’utilisation de la couleur nous secoue avec des passages du noir au blanc brut à la colorisation subtile, des typographie, des insertions d’affiches, et l’usage des trames nous rappellent à une iconographie du Comics, un peu vintage et en même temps très moderne, on a l’impression de passer sans cesse de l’écran au papier, les deux genres se percutent dans un maelström foisonnant, un bordel décoiffant et soigné jusqu'à la moindre touche de crayon, c’est une bande dessinée hyper dynamique, un summum dans le genre.
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Mutafukaz, Tome 2 : Troublants trous noirs

Attention, bande dessinée explosive !

Ça décoiffe, mais vu la coupe de Vinz, ce n’est pas étonnant, Vinz, l’auteur le représente en squelette avec une flamme permanente sur le haut du crâne.

L’histoire tient en quelques mots : Angelino, depuis son accident, a la capacité de voir les entités noires qui sortent des corps des humains possédés par cette force extra-terrestre. Avec Vinz, ils sont poursuivis partout où ils vont par des Men In Black. Pour l’intrigue, pas la peine d’aller chercher plus loin, pour les protagonistes, c’est le défouloir complets, Angelo a acquis des super pouvoirs, Vinz à une tête de mort avec une flamme sur le haut du crâne, on retrouve le folklore mexicain, fête des morts, luchadores (catcheurs mexicains), mélangé avec des Yakuzas, Ninja, plus bien sûr les Men In Black qui dézinguent à tout va, sans compter les junkies à tous les coins de rue, les grosses bagnoles, le sang qui gicle, les armes énormes, les trous noirs portables… Le graphisme est tantôt fouilli, aux couleurs sombres, les détails sont travaillés minutieusement, surtout pour représenter les ordures des quartiers louches, puis on passe aux pages en noir et blanc, très contrastées, aux lignes de mouvements dans tous les sens, c’est bourré d’énergie, une énergie qui dérape, une grosse dose de dope s’étale sur le papier de ces pages agressives et violentes, aux iconographies mariachis et gangsta rap qui se percutent dans un maelström improbable. Le fantastique vient ajouter une couche dans le délire, le lecteur est secoué de tous les côtés, ça déménage dans ce second tome foisonnant et explosif !
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Mutafukaz, Tome 1 : Dark Meat City

Après avoir découvert Mutafukaz avec une série parallèle, Mutafukaz 1886, j’ai eu envie de découvrir la série principale. Changement de décors, Mutafukaz 1886 se passait dans l’univers des Western, ici, c’est les banlieues actuelles, à coup de pizzas, de chips, de quartiers mal famés, d’appartements pleins de cafards, de jobs pourris, de gangs de rues, de rap, de catch, beaucoup de violence.



On retrouve la pêche, l’action, le mouvement, ça donne parfois le tournis, le graphisme est ultra dynamique, avec des passages en bichromie, en trichromie, puis en quadri avec changement de papier, il y a du tag et du graffiti dans le dessin, le trait est plein d’énergie, la mise en page aussi, on zappe sur tout un univers de références, il y a un côté foutoir jouissif, du bourrin agrémenté de quelques délires métaphysiques assaisonnant le scénario comme les olives sur la pizza. Et pour couronner le tout, on a un récit à la Tarentino, avec une pointe de fantastique : Angelino et Vinz nous entraînent dans leur galère.



Angelino, après un accident de scooter, se découvre un super pouvoir, celui qui lui permet de voir les esprits noirs apparaitre sur certaines personnes, sorte de possession maléfique, extraterrestres, on n’en saura pas beaucoup plus, mais ce pouvoir dérange, déclenchant poursuites et bastons en pagaille pour notre plus grand bonheur.



Mutafukaz a un goût de boisson énergisante, sucré, pétillant, décoiffant, une BD qui se sniffe, on a envie de sauter au plafond pendant des heures après cette lecture, au risque de devenir accro très rapidement, et je crois bien que je vais encore reprendre une dose.
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