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The Gray Man

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Mark Greaney (2),

The Gray Man par Greaney
tome : 1

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The Gray Man, tome 2 : La Cible

L’adaptation cinématographique sur Netflix du premier roman de la série The Gray Man avec Ryan Gosling ayant « fait le buzz » en 2022, l’éditeur L’archipel sort en 2023 le deuxième tome de la série de romans de Mark Greaney. Un récit qui date un peu (2010). Ce décalage temporel explique que le contexte géopolitique décrit dans le roman ne soit plus tout à fait juste. Quand je dis contexte géopolitique ne rêvez pas ; ces romans The Gray Man sont des récits de divertissement, bourrés de scènes d’action, pas des analyses poussées de quoi que ce soit.



On avait laissé Court Gentry, le Gray Man, s’étant mis à dos tous les services secrets et agences gouvernementales. Tout le monde voulait le liquider. Du coup, il a pactisé avec un mafieux russe et a mené pour son compte quelques exécutions, pour autant que ses victimes l’aient bien mérité. Une certaine « moralité », en quelque sorte. Mais voilà que son commanditaire le rattrape pour exiger de lui l’assassinat d’un président africain : celui du Soudan, coupable d’atrocités au Darfour. Ça tombe bien car la CIA qui récupère le Grey Man au même moment veut, elle, l’utiliser pour capturer ce président et le remettre à Cour Pénale Internationale (CPI).



Voilà le super agent, parfait mercenaire hyper protéiné, dans un avion militaire chargé d’armes pour le régime soudanais. Sauf que l’avion est dérouté sur le Darfour. Début des ennuis pour le Grey Man, d’autant qu’il dérive de sa mission en sauvant une jeune femme employée par la CPI, assez naïve pour croire que le régime soudanais va la laisser enquêter sur son sol sans conséquences.



Le président soudanais envisagé par Mark Greaney est évidemment Omar el-Bechir poursuivi par la CPI en raison de soupçons de crimes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre au Darfour. On parle de 300 000 morts et de dizaines de milliers de personnes déplacées et vivant encore dans des camps de réfugiés. Sauf que depuis la publication américaine du livre, ledit el-Bechir a été renversé et emprisonné en 2019. De plus, le sud du pays est devenu indépendant sous le nom de Sud Soudan.



Passons aussi sur l’habituelle erreur de traduction. Cette fois le traducteur soumet le Grey Man a une vraie torture par la chaleur en l’envoyant dans un camion où règne en page 201 la température de 115° C. Le pauvre va finir ébouillanté, à moins que du fait d'une absence de conversion des degrés Fahrenheit en Celsius la température ne soit que de 46° C, ce qui est déjà beaucoup.



Passons aussi, sur un combat interminable dans un charmant port de la mer rouge, qui tient vraiment beaucoup de Black Hawk Dawn (la chute du Faucon noir en français).



Si le lecteur aborde ce livre comme un roman de pur divertissement, sans ambitions, il y trouvera son compte, surtout à partir de l’arrivée en Afrique. Pour le reste...
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The Gray Man

Il s'agit de mon premier thriller. Quelle claque ! J'ai vraiment adoré.



The Gray Man raconte l'histoire de Courtland Gentry, un ex-agent de la CIA avec une réputation redoutable. Lors d'une mission, il élimine un homme qu'il n'aurait pas dû, et c'est le début des ennuis.



J'ai d'abord vu l'adaptation sur Netflix à sa sortie, et j'ai été totalement séduite. Récemment, j'ai décidé de diversifier mes lectures en tentant un thriller dont je connaissais déjà l'intrigue. Au moins, pas de mauvaise surprise. Les différences entre le film et le livre sont assez notables, mais cela n'a posé aucun problème, au contraire. Cela a ajouté une dose de stress, d'angoisse et d'impatience à ma lecture.



Une chose à dire : c'est vraiment captivant ! L'écriture est si bien maîtrisée que j'avais l'impression d'être devant ma télé, les yeux écarquillés, attendant la suite des événements. L'action est présente à chaque instant : du sang, des armes, un héros attachant malgré la situation. J'ai particulièrement apprécié l'absence de temps mort, avec tout qui se déroule en peu de temps (48h), créant une urgence palpable.



Pas de romance pour mon plus grand plaisir !



Quant à la suite, je ne suis pas sûre de la lire. La fin actuelle me satisfait pour le moment et bien que le premier tome m'ait énormément plu, j'ai un peu peur d'être déçue par la suite...
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The Gray Man, tome 2 : La Cible

Je ne sais pas si l’histoire est réellement crédible. Ce que je sais, c’est que la façon dont l’auteur la met en mots donne l’impression que l’objectif est, d’abord et avant tout, d’alimenter la suite de la série tirée de cette série de livres. En en rajoutant dans le spectaculaire – dont on imagine que cela pourrait très bien rendre à l’écran, quitte à ce que la scène, écrite, soit un petit peu laborieuse.



Vous l’aurez compris, je ne suis pas totalement fan. J’ai l’impression que l’auteur a surtout chercher à exploiter le filon, en plaquant par ci, par là, des éléments de base de tous les scénaristes des séries à succès.



Il faut une femme ? Ok, ce sera Ellen. Dans des circonstances normales, aucune raison particulière que Gentry sorte du cadre de sa mission pour se charger d’elle, il faut donc trouver une raison. L’idée que c’est parce qu’il l’a mise en danger en attirant sur elle la curiosité du SSN est certes très chevaleresque mais cela m’a paru un peu sorti de nulle part.



Ensuite, il faut des scènes d’action ? Allez, on va vous faire exploser des camions, des jeeps, on vous prévoit des scènes de poursuites en voiture, en bateau…



Et puis, surtout… Je n’ai pas forcément besoin que tout soit politiquement correct. Mais j’ai trouvé que beaucoup des personnages étaient caricaturaux et dans une posture qui n’a pas été sans me rappeler le cinéma américain des années 80 ou 90, avec une Amérique triomphante qui écrasait ses ennemis – à coups de poings, dans Rocky, dans les airs avec Top Gun, dans les conflits mondiaux avec Rambo… -. Le mafieux est forcément russe et complètement déjanté, amateur de survets flashy ; la seule femme se comporte comme une gourdasse ; le président brutal est forcément noir ; les chinois ne sont pas non plus à leur avantage…



En revanche, les agents de la CIA sont pénétrés jusqu’au dernier souffle de leur mission. Les élites de la CIA sont certes manipulatrices, mais elles incarnent pendant toute une partie du livre la seule option « humaine », même si elle est privilégiée pour de mauvaises raisons… Bref, je préférais le premier tome dans lequel finalement on ne cherchait pas à nous livrer une vision du monde…
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
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