J’ai découvert M.W. Craven avec son roman précédent, Le Cercle de Pierres, je n’ai pas hésité à me jeter sur Black Summer quand j’en ai eu l’occasion. Mon rythme de lecture étant assez lent ces derniers temps, ce volet a attendu dans ma Pile à Lire quelques temps malgré tout.



Ce roman trouve un Washington Poe en fâcheuse posture : une de ses enquêtes pourtant classée bascule sous le feu des projecteurs. En effet, Jared Keaton a été condamné six ans auparavant pour le meurtre de sa fille, pourtant, une jeune femme se présente et affirme être Elisabeth Keaton. Les analyses le confirment, la police est accusée de négligence, et le chef – libéré de prison – a eu le temps de mitonner sa vengeance.



Les premières pages du roman ont été un peu déroutantes. Je ne savais pas où M.W. Craven voulait nous emmener et la dégustation des ortolans telle qu’elle est racontée m’a fait grincer des dents et a hérissé chaque parcelle de mon être. Avec le recul de la lecture entière, j’aime beaucoup ce début qui brouille les cartes d’emblées, qui déroute et qui fait exister un plaisir carnassier et sadique chez l’un des personnages. En soi, ce début est parfait pour l’horizon d’attente qu’il crée, même si le lecteur ne le sait pas encore.



J’ai adoré retrouver Washington Poe et Tilly dans ce volet. J’adore leur duo. L’enquêteur têtu, déterminé, un peu hors norme et hors du monde et l’analyste géniale et complètement décalée. Ces deux êtres s’enrichissent l’un l’autre de volet en volet. Tilly acquiert des codes dans les relations humaines tout en gardant son identité et ses particularités attachantes, et Poe s’adoucit, s’ouvre à son contact. J’ai aimé la solidarité et l’amitié durable qui soude les deux personnages. Leur duo est étonnant, un peu brinquebalant, mais tendre et efficace. J’ai un vrai coup de coeur pour ces deux personnages. Je ne sais pas ce qu’ils vont remuer au fond de moi, mais c’est un duo gagnant à chaque fois.



La cold case à laquelle ils sont confrontés et particulièrement intéressante : comment se fait-il qu’Elisabeth, présumée morte, soit vivante? Comment les analyses sanguines peuvent elles confirmer l’ADN ? Est-il possible de duper les analyses? Pourquoi Jared Keaton est-il si serein? Comment éclaircir les zones d’ombres : qui a enlevé Elisabeth, qu’a réellement vécu Keaton en détention? Autant de questions sans réponse et auxquelles Poe et Tilly devront répondre avant que la vengeance de Keaton ne s’abatte sur notre enquêteur.



Le rythme du récit et le suspense sont savoureux. Les seuls temps morts qui apparaissent sont liés à des moments où l’enquête trépigne et sont donc tout à fait compréhensibles. Le lecteur, comme les enquêteurs, sont mus par l’envie de comprendre. Nous aussi, nous nous demandons ce qu’il en est, nous aussi, nous avons envie de savoir. Les révélations sont à la fois terribles et glaçantes, inattendues et savoureuses. A aucun moment je n’ai vu arriver la solution, et j’ai pu jubiler avec notre auteur de la façon dont le récit se termine. J’ai vraiment adoré la façon dont nous sommes emportés dans une course contre la montre pour sauver Poe.



Ainsi, je suis bluffée. J’attendais beaucoup de ce tome car Le Cercle de pierres m’avait sorti d’un cycle où je peinais à lire et j’en gardais un excellent souvenir. Black Summer soutient largement la comparaison et offre au lecteur un plaisir renouvelé, différent et terriblement savoureux. J’attends d’ores et déjà de nouvelles aventures de Washington Poe.
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Une très bonne surprise, un super polar avec des personnages attachants, sans idylle ridicule, une histoire qui tient la route et une ambiance singulière, un bon cocktail pour un bon moment !

Dans ce deuxième opus intitulé Black Summer nous retrouvons notre enquêteur préféré Washington Poe ainsi que Tilly Bradshaw que j'adore personnellement. Black Summer nous dévoile une enquête sombre et impossible à résoudre.



Washington Poe doit enquêter sur une de ses anciennes affaires car la victime a réapparu ce qui l'accuse d'une erreur judiciaire. Il va tout faire pour rétablir la vérité et dénouer cette enquête impossible.



Dans ce roman nous rentrons dans une ambiance de restauration où les conditions des cuisiniers sont décrites. Cette enquête mêle un mélange de psychologie et de manipulation et que certaines personnes arrivent très bien à s'en servir. De plus Washington est accusé d'erreur judiciaire et va devoir se confronter à la police.



Cette nouvelle enquête de Washington Poe nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. Entre retournement de situation, victime ressuscité, meurtre sanguinaire et disparition inquiétante cette enquête ne nous laisse pas souffler. M.W. Craven est un excellent auteur car nous ressentons toutes les souffrances, toutes les peurs et toutes les angoisses des personnages. De plus cette intrigue policière est parfaitement écrite.



Je n'ai qu'une seule chose à dire : cette enquête est un chef-d'œuvre. J'ai adoré l'histoire, j'ai adoré l'enquête, j'ai adoré l'ambiance, au final j'ai tout adoré! Merci M.W. Craven pour cette magnifique enquête de Washington Poe. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Washington Poe ainsi que celle de Tilly Bradshaw.

Mis à pied de la police en attente des conclusions de l'enquête interne, Washington Poe s'est éloigné et s'est installé dans le Cumbria, une région essentiellement rurale dans le nord-ouest de l'Angleterre, dans une bergerie qu'il partage avec son chien. Un endroit calme et propice aux longue balade... jusqu'au moment où il reçoit la visite de celle qui a repris son poste, l'inspectrice cheffe, Stephanie Flynn. Une visite pour le moins inattendue mais qui s'explique par le fait que des meurtres sont perpétrés dans la région. Les victimes sont tous des hommes âgés de plus de 60 ans et tous sont immolés dans un cercle de pierres, un crumlech. À part cela, rien ne semble les relier. Le tueur, surnommé l'Immolateur, a déjà trois victimes à son actif. Or, sur la troisième, des entailles ont été retrouvées sur le torse de la victime. Grâce à un scanner, l'on peut y lire : WASHINGTON POE. Aussi, en accord avec le directeur du SCAS, Flynn a-t-elle besoin que Washington l'assiste au cours de cette enquête...



Premier volet d'une série policière mettant en scène Washington Poe (5 romans parus dont 2 traduits en français), « Le cercle de pierres » nous emmène dans la campagne du Lake District. Trois corps d'hommes d'un certain âge ont été retrouvés calcinés. Si le nom de Poe a été gravé sur le troisième, la police est en droit de se demander le lien qui peut unir ce dernier à ces meurtres. Pourrait-il connaître l'Immolateur ? Ou être la cinquième victime comme le suggère ce chiffre à côté de son nom ? Aussi, l'ancien inspecteur-chef devra-t-il participer à l'enquête, sous la direction de son ancienne subalterne, et faire équipe également avec une jeune geek, Tilly Bradshaw, une surdouée qui est beaucoup plus à l'aise face à un ordinateur que face à des personnes. Ce duo attachant fonctionne à merveille. Le bourru aux côtés de l'inadaptée sociale d'autant qu'ils seront épaulés de Kilian Reid, flic de la police locale et ami de Washington. Ajoutons à cela une enquête policière beaucoup plus complexe et tortueuse qu'il n'y paraît et qui fera ressurgir un bien triste drame survenu des années plus tôt. Ainsi qu'un décor dépaysant et soigneusement décrit, des dialogues enlevés, parfois teintés d'humour et un final inattendu. Un roman savamment dosé et maîtrisé par M.W. Craven qui, bien malin, a tôt fait de remettre au travail ce nouveau duo.

Suivez l'inspecteur Washington Poe sur les traces d'un tueur en série dans la région des Lake District en Angleterre.

Pour résoudre cette enquête, Washington aura besoin d'aide : une analyste, Tilly Bradshaw et son ami d'enfance, flic dans la région.

Des personnages atypiques, une enquête et une écriture soignées, des secrets qui émergent, des amitiés qui se nouent et se dénouent, et un héros épris de "vraie" justice.

Que demande le peuple ?

LA SUITE !!!

Qui va arriver en poche prochainement, j'espère ! :)



Par contre, il ne faut pas être distrait pour lire ce livre, j'ai du m'y reprendre à 2 fois, car commencé pendant mes soucis de santé, je n'étais pas assez concentrée pour apprécier et "suivre" le fil de l'histoire, passionnant, pourtant.



Bref, c'est un nouvel auteur que j'accueille parmi ceux que je suis attentivement depuis que je les connais (John Connolly et Preston et Child, par exemple).

Certains le savent bien, je déteste Kay Scarpetta, ce personnage de Patricia Cornwell, et bien son homologue masculin est Washington Poe. A partir de là, vous vous doutez bien que ma lecture a été difficile.



Dommage car l’idée de base est bonne, classique mais bonne, on retrouve des hommes immolés au centre de cercle de pierres, ça avait tout pour me séduire, mais voilà, dans les faits ce roman n’a pas été réussite: l’histoire est poussive, on s’ennuie, je voyais le nombre de pages diminuer à un rythme terriblement lent et je me disais, mais quand est ce qu’il va se passer quelque chose? Je me suis ennuyée, c’est lent et centré autour du personnage principal, Washington Poe.



Parlons en donc de ce personnage hautement détestable de mon point de vue, il revient pour une enquête après une absence relativement longue suite à une faute professionnelle et en 5min de réintégration, il vire déjà quelqu’un en hurlant je suis Washington Poe…. Fini je l’avais pris en grippe. C’est un personnage autocentré sans respect pour les personnes autour de lui, il se croit tout permis parce qu’il est Washington Poe (put… je pourrais écrire le nom de Scarpetta à chaque fois). Hautement, les seuls personnages sympa de ce roman ce sont Tilly, la surdouée inadaptée socialement et le tueur….



C’est dommage, une fois qu’on est arrivé au 3/4 du roman et qu’on comprend le pourquoi des morts, ça fonctionne mais il faut avoir supporter tout le reste avant… Pas certaine d’avoir envie de lire la suite malgré des questions laissées en suspens….




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Enquête pour meurtre sur fond de cuisine étoilée !



Le Morning Star parle de « meilleure intrigue policière de l’année » et le roman a une moyenne de 4.25/5 sur Babelio. Et de fait ça partait très bien entre Black Summer et moi : un incipit confondant, placé sous le signe des ortolans, qui instaure d’emblée la tension, un mystère digne de la fameuse chambre jaune, un enquêteur qui semble avoir, lui aussi, sa part de secret. Sans compter la tempête qui monte.



Je me suis donc laissé happer par l’histoire de Jared Keaton, ce chef célébrissime emprisonné six ans plus tôt pour le meurtre de sa fille, mais opportunément lavé de tout soupçon lorsque celle-ci réapparaît. Face aux éléments de l’enquête, on se demande à la fois comment celle-ci a pu ressusciter et ce qu’il va advenir de l’inspecteur Washington Poe dont Keaton a juré de se venger…



Pourtant, la machine s’est grippée par la suite. J’ai d’abord tiqué sur plusieurs personnages, monolithiques à la limite de la caricature. Il y a la « geek surdouée mais socialement inadaptée », le flic carriériste, le psychopathe dont chaque cellule vibre de férocité, etc. Puis l’intrigue s’est mise à suivre des méandres complètement invraisemblables. La police se laisse balader par l’assassin sans réflexivité aucune. Et surtout la résolution m’a semblé tomber comme un cheveu sur la soupe.



Je reste donc un peu sur l’impression d’être passée à côté d’un roman qui semble très apprécié par ailleurs. Je remercie l’éditeur et Babelio de m’avoir permis de découvrir Black Summer et je suis désolée que mon avis ne soit pas plus positif.
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