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Citations de Alain-Fournier (363)


je n’ai qu’à me redresser un peu pour apercevoir le jardin, le ruisseau dans le bas, puis les champs.
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Un homme qui a fait une fois un bond dans le Paradis, comment pourrait-il s'accommoder ensuite de la vie de tout le monde ?
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De ce déjeuner, je ne me rappelle qu'un grand silence et une grande gêne. Tout était glacé, la toile cirée sans nappe, le vin froid dans les verres, le carreau rougi sur le quel nous posions nos pieds.
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Nous étions pourtant depuis dix ans dans ce pays lorsque Meaulnes arriva.
J'avais quinze ans. C'était un froid dimanche de novembre, le premier jour d'automne qui fît songer à l'hiver.
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Jasmin se tourna vers moi et, me touchant le bras, frappé d’une idée qui ne lui était jamais venue :
– Tiens, mais, j’y pense, dit-il, c’est là que Meaulnes – tu sais, le grand Meaulnes ? – avait dû aller.
» Mais oui, ajouta-t-il, car je ne répondais pas, et je me rappelle que le garde parlait du fils de la maison, un excentrique, qui avait des idées extraordinaires...
Je ne l’écoutais plus, persuadé dès le début qu’il avait deviné juste et que devant moi, loin de Meaulnes, loin de tout espoir, venait de s’ouvrir, net et facile comme une route familière, le chemin du Domaine sans nom.
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Il se rappela un rêve – une vision plutôt, qu'il avait eue tout enfant, et dont il n'avait jamais parlé à personne : un matin, au lieu de s'éveiller
dans sa chambre, où pendaient ses culottes et ses paletots, il s'était trouvé dans une longue pièce verte, aux tentures pareilles à des feuillages. En ce lieu coulait une lumière si douce qu'on eût cru pouvoir la goûter. Près de la première fenêtre, une jeune fille cousait, le dos tourné, semblant attendre son réveil… Il n'avait pas eu la force de se glisser hors de son lit pour marcher dans cette demeure enchantée. Il s'était rendormi… Mais la prochaine fois, il jurait bien de se lever. Demain matin, peut-être !…
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Ce livre est pour moi avant toute chose un voyage vers un lieu inconnu mais paradisiaque et merveilleux. C’est une métaphore concernant la recherche du bonheur absolu. Le personnage d’Augustin Meaulnes se perd une nuit lors d’une fugue et se retrouve embarque dans une fête somptueuse ou il rencontre une jeune fille merveilleuse dont il tombe éperdument amoureux.
Dès lors il n’a de cesse de vouloir retrouver ce lieu et surtout la jeune fille.
Il recherche donc cet oasis de bonheur de manière compulsive et maniaque.
Et lorsqu’il retrouve enfin ce qu’il cherche avec tant d’avidité, l’auteur nous prouve que c’est avant tout la recherche du bonheur qui est jouissive et non le fait de l’obtenir.
On se retrouve plongé dans la France profonde et classique de la fin des années 1890. L’école stricte et autoritaire y est dépeinte avec beaucoup de charme et de réalisme.
La fin du roman est assez noire et nous laisse encore une fois entrevoir cette recherche de bonheur absolu.
Un grand classique de la littérature qui nous pousse à réfléchir.
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Aucun bruit du dehors n’arrive plus maintenant jusqu’aux jeunes gens. Il y a tout juste une branche de rosier sans feuilles qui cogne la vitre, du côté de la lande. Comme deux passagers dans un bateau à la dérive, ils sont, dans le grand vent d’hiver, deux amants enfermés avec le bonheur.
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Nous étions pourtant depuis dix ans dans ce pays lorsque Meaulnes arriva.
J'avais quinze ans. C'était un froid dimanche de novembre, le premier jour d'automne qui fît songer à l'hiver.
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Notre aventure est finie. L'hiver de cette année est mort comme la tombe. Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clef et la suite et la fin de cette aventure manquée.
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Une longue maison rouge, avec cinq portes vitrées , sous des vignes vierges, à l'extrémité du bourg...
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nous aperçûmes le grand Meaulnes secouant, avant d’entrer, le givre de sa blouse, la tête haute et comme ébloui !
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Je n’avais guère été, jusqu’alors, courir dans les rues avec
les gamins du bourg.
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Des gamins qui volaient des pêches dans le jardin
s’étaient enfuis silencieusement par les trous de la haie.
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Comme deux passagers dans un bateau à la dérive, ils sont, dans le grand vent d'hiver, deux amants enfermés avec le bonheur.
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"Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189..."
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Je cherche la clé des évasions vers ces pays désirés, et c'est peut être la mort après tout.
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“Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clef et la suite et la fin de cette aventure manquée.”
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La discussion continua. Meaulnes n’en perdait pas une parole. Grâce à cette paisible prise de bec, la situation s’éclairait faiblement : Frantz de Galais, le fils du château – qui était étudiant ou marin ou peut-être aspirant de marine, on ne savait pas... – était allé à Bourges pour y chercher une jeune fille et l’épouser. Chose étrange, ce garçon, qui devait être très jeune et très fantasque, réglait tout à sa guise dans le Domaine. Il avait voulu que la maison où sa fiancée entrerait ressemblât à un palais en fête. Et pour célébrer la venue de la jeune fille, il avait invité lui-même ces enfants et ces vieilles gens débonnaires. Tels étaient les points que la discussion des deux femmes précisait. Elles laissaient tout le reste dans le mystère.
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Tout en réfléchissant, agenouillé par terre, à ces coutumes, à ces règles puériles qui avaient tenu tant de place dans notre adolescence, je faisais tourner sous mon pouce le bord des pages du cahier inachevé. Et c’est ainsi que je découvris de l’écriture sur d’autres feuillets. […].
Je jugeai qu’il pouvait y avoir là des renseignements sur la vie passée de Meaulnes à Paris, des indices sur la piste que je cherchais, et je descendis dans la salle à manger pour parcourir à loisir, à la lumière du jour, l’étrange document.
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