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Citations de Anonyme (7395)


 Anonyme
L'espoir est le pilier du monde.

Proverbe africain
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 Anonyme
Il y a des années, l'anthropologue Margaret Mead a été demandé par une étudiante ce qu'elle considérait être le premier signe de civilisation dans une culture. L'étudiant s'attendait à ce que Mead parle d'hameçons ou de pots d'argile ou de pierres
Mais non. Mead a dit que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne était un fémur (os de cuisse) qui avait été cassé puis guéri. Mead a expliqué que dans le règne animal, si tu te casse la jambe, tu meurs. Vous ne pouvez pas fuir le danger, aller à la rivière pour un verre ou chasser pour de la nourriture. Vous êtes de la viande pour les bêtes qui rôdent. Aucun animal ne survit à une jambe cassée assez longtemps pour que l'os guérisse.
Une fracture du fémur qui a guéri est la preuve que quelqu'un a pris le temps de rester avec celui qui est tombé, a attaché la blessure, a porté la personne en sécurité et a soigné la personne pendant sa convalescence. Aider quelqu'un d'autre à travers les difficultés est là où la civilisation commence, a dit Mead. "
Nous sommes au meilleur de nous quand nous servons les autres. Soyez civilisés.
IRA BYOCK
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 Anonyme
"Retomber en enfance"

Cela laisse entendre, déjà, que l'enfance a été une chute ou que c'est un trou. Je ne l'ai pas vécu comme ça. L'enfance a été une ascension, une montée. Une escalade. Un moment difficile mais aventureux, glorieux. La culbute n'est pas sur cette entame du chemin, me semble-t-il. On suit une pente, c'est entendu. Mais cela ne signifie pas pour autant que ce que l'on quitte est si bas que l'on puisse y tomber puis y retomber comme dans une fosse à purin. Ne devrait-on pas dire, alors, remonter en enfance ? Comme à un arbre ? Je remonte en enfance et je m'écorche les genoux sur l'écorce des souvenirs.
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 Anonyme
Après les flux et reflux de son inconscient que l'on nomme sommeil, la poésie n'est que marée de mots laissée sur la plage de ses cahiers de conscience..
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 Anonyme
Je ne suis qu un passager du temps qui a pris la lumière de tes yeux pour vehicule..
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Ma dame, souveraine, par amour pour vous je souffre nuit et jour ; je ne sais pas où je vais, si votre beauté, que partout on célèbre, refuse de considérer ma douleur. Du ciel humain, vous êtes un ange, vous êtes celle qui nous éclaire tous. Je ne sais pas quand ma vie s'éteindra, mais vous seule avez pouvoir sur ma santé. Je me soumets tout entier, très douce dame, à votre volonté, expression pure de la bonté. Mon Dieu ! S'il vous plaît, comblez mon cœur de joie : brisé par la tristesse, il ne s'autorise aucun espoir.
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-Il faut se rendre à l'évidence, dit le Beau Chevalier, vous ne valez pas un sou ! Car l'homme qui aime de fine amour ne recule devant aucune épreuve et se moque bien de la souffrance qu'il endure, car il a mis toute sa volonté à servir son honneur : c'est au nom de l'honneur qu'il s'évertue à conquérir et à mériter l'amour de sa dame.
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 Anonyme
J’avais donc digéré, — avalé, veux-je dire, — toutes les élucubrations de tous ces entrepreneurs de bonheur public, — de ceux qui conseillent à tous les pauvres de se faire esclaves, et de ceux qui leur persuadent qu’ils sont tous des rois détrônés. — On ne trouvera pas surprenant que je fusse alors dans un état d’esprit avoisinant le vertige ou la stupidité.

Il m’avait semblé seulement que je sentais, confiné au fond de mon intellect, le germe obscur d’une idée supérieure à toutes les formules de bonne femme dont j’avais récemment parcouru le dictionnaire. Mais ce n’était que l’idée d’une idée, quelque chose d’infiniment vague.

Et je sortis avec une grande soif. Car le goût passionné des mauvaises lectures engendre un besoin proportionnel du grand air et des rafraîchissants.

Charles Baudelaire, "Assommons les pauvres !"

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 Anonyme
Ce monde est stimulant par l'invisible qu il reste a voir...
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 Anonyme
Être né au sein d un bel endroit attache a jamais ses mots a sa prison de beauté...
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 Anonyme
Pour bien consommer sa vie, lire quotidiennement, c est donner a son être, les ingrédients pour sa petite cuisine mentale..
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 Anonyme
Ma duelle

Tu es une femme duelle dont je me fais le voyeur, celle à l'âge mûr en surface mais qui libère des images qui sont anachroniques.
Ta peau, tes fesses et tout ton corps sont alors ceux d'une juvénile fille.
La même partie de ton corps peut se grêler de traces, qui disparaissent dans l'instant sous les caresses.
Il en est de même avec ta psyché , quand tu t'agaces comme une "ancienne" , alors que ta voix se pare d'une fraîcheur, quand tu aimes, et qu'une jeunesse habite alors ton corps et ton esprit .....
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-Dieu vous bénisse, car je suis à l'origine de cette aventure qui vous est arrivée. Je vais vous révéler ma nature et ma fonction, sans le moindre mensonge.
"Je vais vous révéler la vérité sur ma naissance et sur mes origines. Je suis le fils d'une belle dame, qui aimait, sans penser à mal, un chevalier vaillant et courageux. Un jour, les deux amants s'étaient donné rendez-vous : ma mère attendait seule dans un jardin. Elle se mit à pleurer tendrement l'absence de son ami, puis elle se leva pour se promener dans les allées. Elle vit alors, sur un pommier une fleur rouge et blanche : Amour lui souffla l'idée qu'elle figurait le doux visage et le portrait de son amour, de celui qu'elle attendait. Elle s'absorba dans la contemplation de la fleur, ne voulant plus la quitter. Alors Amour fit un miracle : en contemplant la fleur vermeille, ma mère tomba enceinte de moi par la toute-puissance d'Amour. Et, pour tout vous dire, à la naissance, Amour me désigna pour secourir les amants véritables : il n'est rien de leur amour que je ne sache - c'est mon pouvoir -,et je ne peux fréquenter quiconque n'est pas parfaitement loyal. Loyal, vous l'êtes absolument, je le sais pertinemment : vous êtes un chevalier parfait, vaillant et de grande renommée. Je connais vos plus profonds désirs, et je sais comment vous avez été exilé de votre amour par des médisants qui vous causent injustement du tort. Je sais que vous aimez avec ardeur la Dame à la Licorne Blanche. On vous nomme le Beau Chevalier, mais il vous faut aujourd'hui changer de nom : le Beau Chevalier au Lion - tel sera désormais votre titre.
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 Anonyme
Ne pas railler,
Ne pas déplorer,
Ne pas maudire,
Mais comprendre.

Baruch Spinoza
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Quand personne n'est à mes côtés,
vous envahissez mes pensées,
ma dame, vous à qui j'ai donné
mon coeur avec sincérité.
Par-dessus tout je suis comblé
De pouvoir vous imaginer,
Quand à vous je ne puis parler.

Jamais femme je n'ai aimée
Comme je vous aime et aimai
Depuis le jour où je vous ai
La première fois rencontrée
Douce, plaisante, raffinée;
Je ne fais que vous pleurer,
Quand à vous je ne puis parler.

Ces deux strophes sont celles d'une ballade, que la dame complètera en reprenant son refrain pour une troisième strophe :

Cher ami, comme je vous crois !
Et je me sens réconfortée.
Sachez qu'en toute bonne foi
Mon amour vous ai octroyé :
A cause de lui vous languissez -
Voici de quoi vous consoler,
Quand à vous je ne puis parler.
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Au grand galop, ils s'élancèrent. Le Beau Chevalier, au milieu de ses troupes, se rendit compte qu'ils attaquaient. (...)
Il quitta les rangs pour partir à l'attaque. Ses hommes étaient impatients de le suivre. Avec fracas, il s'élança si impétueusement qu'on ne distinguait plus que la poussière dans son sillage. Il se précipita sur les adversaires de telle façon que leurs rangs étaient tous en alerte. Il fallait les voir se redresser, frapper, donner des coups d'une force démesurée ! Lui anéantissait tout ce qu'il poursuivait.
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En un pays dévasté
Où il n'y a nul plaisir
De la belle bien aimée
Dont l'amour me fait languir
M'est venu à point nommé
Un délicat souvenir :
Puisse-t-il bien revenir !

Ma pensée s'est fortifiée,
Comme le fait pour guérir
Ses ailes blessées l'oiselet
Quand il prend soin de s'enduire
Puisqu'elle est mienne, Dieu soit loué,
J'aimerais la retenir :
Puisse-t-elle bien revenir

Je désire tant retrouver
Ma dame, Dieu m'y attire !
Pénible m'est le délai
Qui d'elle me fait tenir
A l'écart, mon coeur frappé :
Sans fin qu'un doux souvenir
Puisse donc me revenir !
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Ils croisèrent bientôt un chevalier en fuite, totalement désespéré : le géant avait dévoré son compagnon, lui-même était à l'agonie. Il avait une épée fichée dans le corps; la blessure, incurable, était mortelle. Le Beau Chevalier, à ce spectacle, sut avec certitude que le géant était à proximité. Aussitôt il redressa la tête et, de loin, se prépara à combattre. Il aperçut la tête du géant, qui était d'une laideur extrême et d'une taille disproportionnée. Le Beau Chevalier était tout de blanc armé, à l'exception du bouclier, peint de larmes blanches sur fond noir. Car, depuis qu'il avait été éloigné de sa dame par les médisants, il avait cessé de porter le bouclier blanc.
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 Anonyme
C est un chasseur d'inconscient, ce qu il aime le plus, c est de traquer son âme en suivant sa piste de mots...
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 Anonyme
Le temps des fleurs, c est de la beauté gratuite a butiner avec son cœur...
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