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Critiques de Cali (200)
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Seuls les enfants savent aimer

Seul les enfants savent aimer" de Cali a un titre que j'ai trouvé très joli et qui m'a donné envie de le lire. Malgré l'histoire racontée, un petit garçon de 6 ans qui perd l'être qui lui est le plus cher au monde, la construction de soi, de son identité sans sa maman, le découverte de l'autre, de la sexualité, je suis restée totalement hermétique et n'ai pas du tout été émue.

A lire tout de même pour les tournures de phrases et la beauté des mots.
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Cavale ça veut dire s'échapper

L'histoire est celle d'un jeune garçon pris dans les filets de l'adolescence. Entre amour fou, démesure et émotions violentes, il tente de se frayer un passage vers l'âge adulte, sans grandir tout à fait, pour ne pas regretter l'enfance.



J'avais dévoré "Seuls les enfants savent aimer" et c'est avec le plus grand plaisir que j'ai attaqué cette lecture. Comme dans son premier roman, le style est décousu, familier et oral, mais toujours très poétique. On retrouve le jeune Bruno à quinze ans, obsédé par la musique, les filles et la vie. C'est une plongée agréable dans les années quatre-vingt, où le mot Punk avait encore un sens.



J'ai passé un joli moment de lecture avec ce roman. Cali y décrit avec justesse les affres de l'adolescence et ce jusqu'au-boutisme qui résume cette période charnière de la vie.



Néanmoins, je n'ai pas aimé ce roman comme j'ai aimé le premier. Je suis restée en surface de cette histoire. Alors que le ton choisi par l'auteur était idéal pour un enfant, je l'ai trouvé lassant pour un adolescent, j'aurais aimé que le jeune Bruno de quinze ans ait un peu plus d'envergure. Ses phrases hachées, parfois sans queue ni tête, ont finies par me lasser au bout de quelques pages et j'ai mis du temps à terminer ma lecture.



Au final, cela reste une lecture intéressante, mais si vous souhaitez découvrir cet auteur, je vous conseille plutôt de vous pencher sur son premier roman, que j'avais vraiment trouvé magistral. Celui-ci souffre hélas de la comparaison. Peut-être la barre avait-elle tout simplement été mise trop haute?
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Seuls les enfants savent aimer

En version audio lue par l'auteur.

Bruno m'a raconté sa douloureuse enfance, marquée par la perte de sa maman alors qu'il n'avait que six ans.

Avec son accent chantant il a chanté une chanson triste et mélancolique.

Me reviennent en mémoire les paroles d'un autre poète Jean Ferrat :

....

Nul ne guérit de son enfance

De son enfance

Nul ne guérit de son enfance

De son enfance



Celui qui vient à disparaître

Pourquoi l'a-t-on quitté des yeux

On fait un signe à la fenêtre

Sans savoir que c'est un adieu

Chacun de nous a son histoire

Et dans notre cœur à l'affût

Le va-et-vient de la mémoire

Ouvre et déchire ce qu'il fût



Nul ne guérit de son enfance

De son enfance

Nul ne guérit ....
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Cavale ça veut dire s'échapper

Bon, je n'irai pas par quatre chemins : je n'ai pas bien aimé le second roman de Cali.

On y retrouve Bruno, le personnage-narrateur de "Seuls les enfants savent aimer", à 15-16 ans, sa famille, ses amis, la musique et les filles. Ah, les filles ! de la bande de copains, qui le premier LE fera ? C'est la grande question qui nourrit l'intrigue. Et c'est probablement ce qui m'a le plus touchée car l'auteur pousse la sincérité dans ses derniers retranchements et réussit parfaitement, selon moi, à retracer l'adolescence d'un garçon : les interrogations, les doutes, les râteaux, les occasions manquées et cette impatience à franchir le pas qui est censé faire passer l'enfant au statut d'homme.

Mais l'écriture semble trop souvent être une retranscription de l'oral et ce qui "collait" bien à l'âge du Bruno de "Seuls les enfants...", ne convient plus du tout à mon avis au Bruno adolescent. Bien sûr, des images tranchantes fulgurent encore au fil du récit, lui apportant une touche de lyrisme un peu baroque, mais elles paraissent comme noyées dans ce flot de sensations brutes, abruptement transcrites. C'est dommage, j'aurais tellement voulu aimer ce roman.

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Seuls les enfants savent aimer

Un livre beau et émouvant, tendre hommage à la maman de Cali, trop tôt disparue.

Ecrit à hauteur d'enfant...ce qui permet de sourire malgré l'absence douloureuse.

Agrémentée qui plus est d'une gentille dédicace de l'auteur, rencontré lors d'une dédicace + conférence à Talloires, où on le découvre joyeux, solaire, gentil et super accessible.
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Cavale ça veut dire s'échapper

Vous souvenez-vous votre adolescence, vos premiers émois amicaux et amoureux?



C’est dans cette tempête hormonale et émotionnelle que nous plonge Cali, avec ce roman aux accents de vécu. L’écriture est parfois hachée: les idées s’enchaînent sans logique, avec des coqs à l’âne d’une phrase à l’autre, parfois même dans la même phrase.



Ça m’a un peu déstabilisée au début puis je me suis imprégnée de l’ambiance et de l’état d’esprit de Bruno, le protagoniste principal et je me suis aperçu que cette écriture collait avec lui, ce qui se passait dans sa tête. Les idées fusent à mille à l’heure, s’enchaîne et parfois se superposent, se confondent, de mélangent et nous perturbent comme elle le perturbe.



C’est doux, poétique, dur, fou, illogique, excessif et méchant. C’est l’adolescence écrite à la fois racontée et symbolisée par le style narratif.



J’ai beaucoup aimé écouter les titres et compositeurs dont Bruno parle pour accompagner ma lecture. Des chansons qui collent avec l’ambiance! Et maintenant je rêve d’aller en Irlande moi aussi sur les pas de U2...
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Seuls les enfants savent aimer

Pour son premier roman Cali nous propose une autobiographie. Alors qu’il n’a que 6 ans sa maman « décède » mais on ne le laisse pas assister à l’enterrement car « il est trop petit ». S’en suit alors une période de questionnement, de tristesse, de solitude mais aussi de rencontres... Ce livre nous raconte, nous chante tout cela : 200 pages où l’on suit ce petit bout confronté au deuil... celui de sa maman.



J’avoue, j’ai acheté le bouquin parce que c’était celui de Cali, le chanteur aux textes superbes sans parler de ses prestations scéniques. Le sujet ? Ben en fait je ne savais pas trop à quoi m’attendre... Et puis là, dès les premières pages : la claque. L’écriture est magnifique, harmonieuse tout en nous racontant des faits, une histoire.

Ce roman est une leçon d’amour. Avec ce petit garçon on explore une multitude de sentiments : l’incompréhension, la tristesse, la solitude, le manque mais aussi et surtout l’amour, l’amour, l’amour.

En élément plus terre à terre : la longueur du livre est juste... 50 pages en plus auraient été de trop.

Par ailleurs, j’avoue que comme lecture d’été il y a plus drôle... mais tout dépend de ce que l’on recherche.

En bref, ce premier roman est une réussite. Un coup de cœur que je ne manquerai pas de transmettre.

A quand le prochain ?
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Seuls les enfants savent aimer

On connaissait Cali, l’auteur-interprète de chansons sensibles faisant la part belle à l’expression du sentiment amoureux ou de l’engagement. Dans ce premier roman, on le découvre écrivain, évoquant avec sa sensibilité à fleur de peau les quelques mois qui ont suivi la perte de sa mère, lorsqu’il avait six ans.



Certes, cette œuvre n’apporte a priori rien de bien nouveau dans le monde des récits d’enfance autobiographiques. Mais derrière l’évocation de l’incompréhension et des injustices, ou de l’ambiguïté des sentiments du jeune âge, l’auteur tente de relater au mieux l’expérience du deuil vécu par un enfant et le traumatisme que cela représente. Force est de constater que, même si ce court roman garde un goût d’inachevé, Cali y parvient.
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Seuls les enfants savent aimer

Grosse claque ! Au bout de quelques pages, des larmes. Ce petit Bruno de 6 ans est tellement touchant. L'histoire est tragique, certains moment sont très durs, surtout avec la vision qu'apporte l'auteur, celle d'un enfant, lui. Ce livre est plein de poésie, de joie et de peine, de douceur, de tendresse et de larmes. Identification simple à Bruno, ce livre à fait ressurgir en moi des émotions enfouies. C'est beau et c'est pur. Je n'ai pas plus de mots pour décrire cette lecture, un livre qui marque, touche et restera longtemps dans ma mémoire.
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Seuls les enfants savent aimer

Un roman qui plonge dans la douleur et le désarroi d’un petit garçon de six ans dont la maman vient de mourir prématurément.

Quoi de pire pour un enfant qu’une telle tragédie ?

Cali revit avec une voix d’adulte cette période de vie qui l’a marquée au fer rouge et les mois qui ont suivi. Il est mis à l’écart lors de l’enterrement de sa mère car trop petit. Son père est effondré par une douleur incommensurable qui l’isole de son fils et se réfugie dans l’alcool. Seule sa grande sœur tente de maintenir un semblant d’équilibre familial. A l’école il transfère l’amour qu’il ne peut vouer à sa maman vers une petite fille.

Il est touchant ce petit garçon, l’adulte que je suis se prend d’affection pour lui, sa souffrance est réelle et terrible. « Tu me manques à crever maman, jusqu’à quand vas-tu mourir ? »

Pourtant si la première partie du livre m’a émue, la deuxième a eu raison de ma compassion en raison de cet apitoiement permanent, ce déversement de larmes et de fureur interminables.

En résumé, un récit autobiographique qui a la mérite d’éclairer sur la souffrance des enfants et l’impuissance des adultes, eux-mêmes confrontés au deuil, à les réconforter ; un récit qui a (hélas) finit par me lasser en dépit du sujet. Dommage.

Lu dans le cadre des 68premières fois.





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Seuls les enfants savent aimer

Bruno a six ans et il n’a plus de maman. Il a dû lui dire au revoir pour toujours un 7 janvier sans qu’il ne puisse assister à l’enterrement. Que se passe-t-il dans la tête et le coeur d’un petit garçon qui porte un deuil si lourd ? Le titre et le résumé en disent long sur l’émotion qui jailli à chaque page de ce roman adressé à cette maman absente.



Un coup de coeur pour la poésie et les mots choisis par Cali pour traduire ce rapport au monde si particulier de l’enfance.



Je ne vous en dirais pas plus, si ce n’est que j’ai lu ce livre très sensible d’une traite et qu’il donne envie de serrer très fort sa propre maman.
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Seuls les enfants savent aimer

C'est par la grande porte que l'on entre dans l'histoire, par une immersion directe et brutale puisque le petit Bruno, âgé d'à peine 6 ans, nous ramène au moment de l'enterrement de sa mère. C'est bien évidemment le moment fondamental, on se concentre bel et bien sur ce manque de la mère, sur cette disparition trop rapide (elle avait une trentaine d'années).

C'est la fêlure et on va s'attacher à nous raconter comment un jeune garçon qui a perdu sa mère voit le monde, comment il tente de continuer à vivre malgré tout. Des moments où sa mère était encore présente, on ne sait au final pas grand chose, elle nous est esquissée de manière assez intimiste, par pudeur peut-être.



Quoi qu'il en soit le but du livre n'est pas d'écrire une sorte d'éloge à sa mère disparue, enfin personnellement, je l'ai surtout vu comme une manière de lui rendre hommage évidemment, mais aussi peut-être d'exorciser une douleur contenue trop longtemps. L'homme qu'est devenu le petit Bruno a peut-être ressenti ce besoin d'enfin parler et de dire la douleur que c'est de perdre sa mère aussi jeune.



J'ai aimé cette façon de reprendre des interrogations enfantines en quelque sorte, de poser des questions telles que "Jusqu'à quand tu vas mourir ?", ça permet de rappeler que même si c'est un homme adulte qui s'adresse à nous, c'est sans aucun doute avec son regard d'enfant qu'il se remémore cette période et forcément, ça rend le récit plus poignant que si c'était simplement rétrospectif.



En revanche, j'ai trouvé certains passages assez longs, enfin disons plutôt que certains passages ne m'ont pas énormément passionné, c'est le cas par exemple des moments passés à l'école. Je comprends la nécessité de contrebalancer la mort de la mère avec le fait que malgré tout la vie continue, malgré tout un enfant qui vient de perdre sa mère doit bien retourner à l'école et accepter le regard des autres, c'est simplement que personnellement, j'ai pas hyper adhéré.



Et puis il y a ces autres passages, des fulgurances, des phrases, parfois des paragraphes qui sortent de nulle part et qui disent la douleur, qui sont des émotions à l'état pur et qui touchent, qui touchent d'une manière si brusque qu'on ne peut que souffrir un peu avec Bruno. Depuis que j'ai terminé le livre je pense beaucoup à ce moment où Bruno a un chat pour son anniversaire, et plus particulièrement à toutes les remarques qu'il fait quant à l'animal. J'y pense énormément parce que la finalité m'a déchirée le coeur, cette confirmation qui vient enfoncer encore plus un garçon qui doit faire face la tête haute et qui, en plus, se montre d'une lucidité extraordinaire.





Mon avis en intégralité :
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Seuls les enfants savent aimer

Depuis ton départ, un voile noir a recouvert notre maison. Nous peignons tes silences sur les papiers chagrin des murs ».



Lorsque le petit Bruno, âgé de six ans, perd sa maman, son monde s’écroule. Le chagrin l’ensevelit tout autant que la chape de silence qui entoure ce deuil. Du haut de son enfance, du haut de ses larmes, il va enlacer le vide, éperdu et perdu. En quête d’amour, en quête de tendresse, en quête de mots.



« Mireille, je sais que c’est toi, Maman. Mais « décédée », ça veut dire quoi ?»



Seuls les enfants savent aimer, c’est huit mois de la vie de Cali. Huit mois au cours desquels il nous ouvre la porte de son univers d’enfant. Avec ses mots d’enfant. Huit mois au cœur de cette famille aimante mais brisée. Huit mois avec un papa éteint, qui se noie. Huit mois, presque le temps d’une grossesse. Certes, il y a Aldo, Sandra, Gina, pépé, mémé , tonton et tata, qui font de leur mieux. Avec leur peine à eux . Mais il y a surtout Alec, le meilleur ami, celui qui lui a promis qu’ils ne mourront jamais. Et Carol Bobé, l’amoureuse, celle qui fait battre son cœur et à qui ce magnifique livre est d’ailleurs dédié. Un amour d’enfant. Unilatéral. Une amitié d’adulte. Jusqu’au bout.



Seuls les enfants savent aimer, chante et écrit Cali. Je rajouterais juste que Bruno sait donner un amour immense, immense.



Prétendre que ce roman est touchant est un euphémisme. Il m’a mis le cœur sens dessus dessous Tant par la poésie qui en émane que par la souffrance de cet enfant amputé d’amour. Il ne lui manque pas un bras ou une jambe. Il lui manque bien plus : une mère.



La langue est aussi pure que lumineuse, aussi ensoleillée que ce village catalan que je connais bien. L’auteur a su faire du fardeau de sa peine un écrin de douceurs et de grâce. Il a réussi le tour de force de transformer ses larmes en une ode à l’amour.




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Seuls les enfants savent aimer

Bruno a six ans lorsque sa maman décède à la suite d'une longue maladie. Avec justesse et délicatesse Cali retrace l'enfance de Bruno avec ses manques, ses immenses besoins d'être aimé, ses bonheurs simples, ses fous rires, et ses moments de tristesse qui le coupent de tout. Je peux témoigner combien c'est juste et vrai. Bouleversant!
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Voilà les anges

Un bon roman d'un chanteur certes peu connu.

L'histoire est tirée de la vraie vie de cet artiste et de la réalité en général ; il convient de lire cela en période "tout va bien dans sa tête" car cela donne le blues total.

Le début du roman a été un peu long à savoir où allait l'histoire mais ensuite tout s'accélère et l'histoire se déroule au fil de la vie avec beaucoup d'amour et de déboires.

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Seuls les enfants savent aimer

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Cavale ça veut dire s'échapper

Une suite brillante et incisive de "Seuls les enfants savent aimer", où nous nous retrouvons plongés au cœur de l'adolescence de Cali, avec certaines personnes significatives du premier opus. Cali qui cherche toujours à aimer comme un enfant, Cali qui fait les quatre cent coups avec les copains, Cali qui découvre la musique, Cali qui se cherche encore et Cali qui vit chaque instant comme si c'était le dernier. Cette tranche de vie est une histoire d'amour, d'un amour pur, d'un amour fort que seule la jeunesse permet. C'est aussi l'histoire d'une renaissance, d'une résilience après l'horreur de l'enfance. Ce sont les début de Cali chanteur, de Cali rageur, dont les chansons prennent un tout autre sens à présent que j'en connais les origines.



Un très bon second livre dont on espère la suite !
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Seuls les enfants savent aimer

Si joliment triste...



J'ai pris une véritable claque, ce livre a été une petite parenthèse de quelque jours, où j'ai eu le sentiment d'accompagner le petit Bruno a l'âge de 6 ans qui viens juste de perdre sa tendre mère.

D'ailleurs durant tout le livre c'est a elle qu'il s'adresse et cela rend encore le tout plus touchant.



Affronter le monde quand on viens de perdre ça maman c'est difficile, avec en plus un papa désespèrer "Je ne vais pas mourir tout de suite , mais je vais mourir jusqu'au bout". La découverte des premiers sentiments forts d'amitié et d'amour, tout ça dans la tête d'un enfants de 6 ans. Ajouter à cela une plume douce et remplis de poésie et vous obtiendrez "Seuls les enfants savent aimer"



Ce livre un petit bonbon sucré que je ne peut que vous conseiller
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Cavale ça veut dire s'échapper





Dans seuls les enfants savent aimer, Cali nous racontait la mort de sa maman et le deuil terrible qui a suivi celle-ci.

Il nous narrait les sentiments qui l’animait, la rencontre avec Alec qui deviendra son meilleur ami et la douleur que peut ressentir un petit garçon qui ne comprend pas tout ce qu'il se passe.



Dans ce roman l'enfant a grandi, les amis sont restés, le père a refait sa vie et Cali est arrivé à un âge où les préoccupations deviennent différentes.

La recherche de l'amour et la musique vont être son moteur pour continuer à évoluer.

Tout est joliment dit dans ce roman, même les moments un peu plus crus restent presque poétiques.

Les sentiments sont très bien mis en scène et j'ai aimé rencontrer l'adolescent comme j'avais aimé découvrir l'enfant.



Une jolie histoire que je vous conseille de découvrir.


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Cavale ça veut dire s'échapper

J’ai passé un très très bon moment de lecture avec ce roman, qui m’a replongé avec bonheur dans mes années de turpitude adolescente, où comptaient principalement mes copines, mes hormones et mon look (oui, bon, un peu l’école quand même, mais moins) !



Les romans de Cali sont des romans qui ne peuvent, selon moi, pas plaire à tout le monde. Le langage un peu cru d’un homme qui n’hésite pas à mettre des mots sur ce qui est laid, ce n’est pas forcément ce que tout lecteur souhaite lire. Pour ma part, j’adhère totalement. Je trouvais déjà les textes de ses chansons (notamment celles de son premier album) très sincères, j’ai donc apprécié retrouver cette sincérité dans ce nouveau roman. Car oui, l’adolescence, c’est aussi les pensées noires, les bagarres, la découverte de l’alcool et de la drogue, le sexe, les trahisons. Des passages décrits sans langue de bois, sans artifice de poésie, mais toujours avec un langage maîtrisé.



Mais ce roman, c’est surtout la découverte de la vie. Au milieu de son groupe de copains avec qui il découvre les joies de la musique, Bruno découvre l’amour, ses espoirs et ses désillusions. J’ai revécu les moments où le temps s’arrête lorsqu’on croise au détour d’un couloir la personne qui nous plait, les minutes que l’on passe à décrypter le moindre grain de sa peau, le ton de sa voix, ou son expression au moment de telle ou telle annonce. J’ai également revécu les confidences amicales, la manière dont seule votre meilleur(e) ami(e) a le don de vous comprendre et de savoir vous parler. Et puis il y a la famille, le socle, les personnes que l’on évite d’impliquer de peur de les décevoir. Et même si nous venons de deux époques différentes, que nous n’écoutions pas la même musique, n’avions pas les mêmes passions et ne sommes pas du même sexe, j’ai totalement partagé les émotions de Cali.



Je vous conseille de vous pencher sur ce roman si vous le croisez chez votre libraire, sincèrement. Je l’ai davantage apprécié que Seuls les enfants savent aimer, et je sais qu’une suite est en préparation… Hâte de la découvrir !
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