Dario

J'apprécie ce récit. La précision du détail, les années 70, le sens de l'histoire, quelques souvenirs de mes jeunes années qui remontent à ma mémoire (j'avais 10 ans en 1979)... et puis tout est fait pour tenir en haleine le lecteur.

Un écrit sombre et urbain mais parfaitement maitrisé.

Chapeau !

Belle surprise que ce pur polar.

Baigné plus jeune dans mes lectures nocturnes de San Antonio, mes comprehensions approximatives et adolescentes d'Audiard, les évocations familiale du "vrai Paris" (lire vrâî PÂris), celui des voyous et des bandits de l'après-guerre aux années 70.

C'est tout cet univers dans lequel vous plongerez goulument pour peu que vous vous y ayez quelques sensibilités. Oui c'est une belle réussite parce que c'est un bouquin qui rend heureux, un peu nostalgique et heureux. Du bonheur de s'être laissé entrainer dans une chouette histoire, de beaux personnages et la nostalgie de mon enfance.

Merci Môssieur Dario

Est-ce vraiment l’intrigue policière qui motive l’auteur dans l’écriture de son polar ? Ou plutôt l’irrépressible envie de reconstituer le climat social et politique d’une époque marquée par la fin de la guerre d’Algérie ?

C’est avec une belle plume que Dario nous fait remonter le temps et nous immerge avec délectation dans les quartiers populaires de Paris en nous livrant force détails, anecdotes et quolibets.

Mais en filigrane, un malaise suinte…La défaillance pour ne pas dire la lâcheté de l’Etat français envers ses « pieds noirs » et sympathisant de l’Algérie Française.

Et toi inspecteur Fourrier ? N’es-tu qu’un prétexte ? Nooon ! Tu vis, tu bois (beaucoup), tu aimes, tu réfléchis, tu introspectes, bref tu mènes ton enquête et nous te suivons avec plaisir jusqu’à la dernière page.



Merci Dario pour ce bon moment passé ensemble !

J'ai beaucoup aimé, un très bon roman policier qui se passe dans le 18ème arrondissement de Paris, Pigalle, Montmartre, Marché aux puces dans les années 60 sur fond de guerre d'Algérie, à lire ! Je viens de découvrir grâce aux commentaires le blog très sympa de l'auteur : www.dario-auteur.fr, bravo à lui !
Lien : http://www.dario-auteur.fr

Je viens seulement de finir le roman historique Pierre de Stonne de Dario.

Félicitations mr Dario pour votre écriture très imagée et très poétique... d'un clair obscur flamboyant.

Je verrais tout à fait une adaptation en bandes dessinées de ce beau roman par Tardi.

Une couverture peu attrayante fait que j'avais délibérément laissé tomber en fin de pile "Palikao 79" depuis de nombreuses semaines et puis hier soir, suite à un ménage de ma pile à lire, le livre m'est tombé dessus au sens propre. Je l'ai donc lu et chapeau bas, ce livre est un excellent ouvrage. Tout m'a plu, que ce soit le style littéraire, l'intrigue et surtout le contexte. Donc, voilà, je vais m'empresser de l'acquérir pour le partager au plus grand nombre.

Je suis encore sous le charme de Palikao 79.

J'ai relu pas mal de fois certains passages. Le dernier quart du livre est tout simplement magistral.

J’avais lu avec plaisir « La Valise et le cercueil » et beaucoup aimé l’ambiance, les personnages et surtout le style. Dans « Palikao 79 », dont l'édition est particulièrement soignée, on se laisse entrainer, dès les premières pages, par cette même écriture stylée et travaillée, en direction du quartier de Belleville, fin des années 70. Et là, sous l’ombre menaçant du terrorisme, sujet lourd si actuel, tout y est : intrigue teintée d'un zeste d'humour, images filtrées noir et blanc avec forme et présence, jeu vif du chat et de la souris –FourRier et Caviani à tour de rôle, entrecoupé exprès par les récits d’Ema, empiégée également dans la fatalité du destin... Bref, un polar riche en mots et très bien ficelé, à lire et relire absolument !

J'avais lu la Valise et le Cercueil, et je viens de finir la lecture de Palikao 79… cela m’a encore bien plu ! Dario a du talent. Avec lui, on se replonge dans sa jeunesse et dans une certaine France ( ce n’est plus la même !). La violence a toujours existé. Certaines scènes font penser à Houellebecq! Je n’en dis pas plus… bonne lecture

J'ai adoré dans ce roman l'atmosphère, la reconstitution minutieuse de l'époque et la qualité littéraire indéniable de certains chapitres. Cet auteur a une belle plume !

Les moins ? Il faut passer les 80 premières pages. En début de roman… trop de pistes. le manuscrit aurait dû être beaucoup plus travaillé avec le directeur de publication à fin de dégraissage.

Important : le tableau final est très percutant.

Hiver 79, dans le quartier de Belleville, la rue de Pali-Kao abrite dans ses squats, tout ce que Paris compte de révolutionnaires marginaux, prêts à mettre la ville à feu et à sang pour une lutte armée extrémiste.

Le commissaire Fourrier est ici chez lui, dans les bars, les ruelles sombres et les immeubles sordides. Mais il se perd sur les traces d’Ema, libre, cultivée, asociale et tellement belle, qui ne veut pas ou plus de lui et dont il ne peut plus se détacher.

Pourtant il lui faut continuer à poursuivre les terroristes qui fomentent des attentats dans l’ombre de ces ruelles du 20ème arrondissement.

Ce roman nous transporte dans l’ambiance des années 70 avec l’OAS et le SAC, les jean’s patte d’eph, les magnétos à cassette, les œufs durs au comptoir, le tout noyé dans un nuage de fumée.

Il y a tellement de références dans ce livre que l’on se ravit à les redécouvrir au fil des courts chapitres. Des planques de Mesrine à la station d’essence du Lambert de Tchao Pantin, en passant par les courses poursuites dans Paris en R16 et les opérations de police au milieu des tombes du Père Lachaise, la traque des ennemis du système nous entraîne dans une enquête qui mêle contexte historique et roman noir.

Un polar à la fois drôle et sombre, sensuel et triste, un vrai régal qui m’a fait remonter le temps de quelques années avec beaucoup de plaisir, et s’achève dans un summum de nostalgie et d’émotion.

A la fois :

- du cinéma, à travers les changements de plan qui créent un rythme bénéfique ;

- de l'Histoire, à propos d'événements dont on a eu vent, mais dans le détail desquels on entre avec plaisir et intérêt, même si c'est de l'Histoire romancée - mais l'Histoire, à l'inverse du mythe, finit toujours par être fausse -;

- une atmosphère, particulièrement bien rendue par l'écriture ;

- et enfin des personnages hauts en noir et blanc, qui donnent de la chair aux rebondissements de l'action.



Un très bon polar, écrit avec une patte unique (un auteur commence à exister dès lors qu'il a "une voix").

Sur Amazon, j'ai acheté le même jour, le roman de Dario auteur quasi inconnu, et un best-seller au titre plein de Cocaïne.

J'ai lu la Valise & le cercueil d'un trait... tout ma plu, le langage, les ambiances et les rappels historiques concernant l'Oas entre autres. Bonne surprise ! J'ai été bien, bien moins speed sur le polar à Cocaïne... encensé par la critique.

D'abord un grand bravo à l'auteur! C'est un vrai roman, avec un début, un milieu et une fin.

Et ça marche très bien. On rentre bien dans l'histoire, les personnages sont attachants. Et bien sûr, son style mauvais garçon post-Algérie française est savoureux.

Je trouve l'ensemble très bien, et je ne m'autorise quelques critiques cependant. Parfois Dario en fait peut-être un peu trop:

- soit dans l'histoire ou certains personnages sont un peu chargés (Vandekerkof, par exemple). Alors que les plus sympathiques et les plus crédibles des personnages sont aussi les plus simples (ceux du Petit-Mulhouse...)

- Les liaisons entre les chapitres sont parfois un peu abruptes, je m'y suis un peu perdu à certains endroits.

De nouveau, tous ces points sont des détails. Le plus important, c'est que l'ensemble se tient bien, et La Valise & le cercueil se lit très agréablement.

Y a du Audiart dans Dario !



Un bon polar qu'on lit d'une traite avec une touche d'argot comme je l'aime.



Bravo Dario, balance nous vite le prochain !

Je conseille La valise et le cercueil à tous les habitants de Paris.

Via une intrigue policière bien menée, Dario nous donne à voir d’un œil nouveau – ou donne à revoir pour les lecteurs plus âgés - les quartiers que nous connaissons. C’est une plongée dans l’ambiance parisienne des années 50 avant que ne s’efface son côté populaire. Le commissaire sillonne Pigale et Clignancourt à la manière d’un héros de Simenon, nous faisant re-vivre personnages et lieux typiques. Et bien sûr histoire et Histoire sont au rendez-vous.

Amoureux de la capitale, précipitez-vous ! Vous ne regarderez plus Paris de la même manière.

Dehors le temps est froid et pluvieux.Il est 23h00, j’ouvre la valise et le cercueil.

Et là, tout un univers apparait. On lit en noir et blanc. On s’attache à l’inspecteur Fourrier, et on croit apercevoir les phares jaunes d'une DS 19 de chez Citroën, passer dans la rue.

Le cocktail de Simenon, de Maigret, et de réalisme politique fonctionne.

Trois soirs de détente et déjà la dernière page.

On voudrait une suite et rester dans cette ambiance des films noires de notre enfance.

Les + :

- J’ai adoré le contexte historique, l’argot titi parisien de l’époque (même si je ne suis pas un spécialiste)

- Le côté roman de gare (dans le sens noble du terme) : j’aime beaucoup ce style

- La description des quartiers de paris (j’ai habité le 17eme et sortait beaucoup dans le 18eme)

- La trame policière de l’histoire qui tient en haleine (mais voir le -)



Les - :

- Moins accroché avec la fin (je n’y ai pas cru), peut-être trop en attente d’un fin en apothéose car cela montait crescendo.

J’ai bien aimé ce1er roman, en espérant que le prochain est en route …

Il faut cependant rester bien concentré sur les différents personnages pour bien suivre la chronologie de l’histoire et les influences de chacun.
Lien : http://www.dario-auteur.fr

Je viens de finir Pierre de Stonne. J'ai beaucoup aimé, je ne connaissais pas cet épisode de la bataille de Stonne, le récit est très réaliste... je fus donc ravie d'en apprendre plus. Dario manie avec aisance l'histoire avec un grand H comme les différents styles d'écriture. Par rapport à ses livres précédents, il monte vraiment en puissance. Alors bravo et à quand le prochain livre ???



Oui, Dario est devenu un " vrai écrivain"...