AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Delman (37)


Si seulement j'étais née garçon, j'aurais pu étudier et voyager tout mon soûl. Tandis que là, bloquée dans un corps de femme, je ne pouvais qu'espérer.
Commenter  J’apprécie          50
Il se plaça derrière moi. Son menton se cala sur le haut de mon épaule droite. D’office, il saisit mes mains dans les siennes et les pointa en direction de la cible. Je me retrouvais enveloppée par son corps qui se collait au mien dans une étreinte presque intime. Son souffle chaud sur mon cou me fit frissonner et mes poils se hérissèrent sur la quasi-totalité de ma peau. Mes hormones se mirent aussitôt en mode « bouilloire électrique ».

« Euh ! Non, mais là, c’est juste pas possible… Comment suis-je censée me concentrer alors que l’objet de mes fantasmes se tient pile derrière moi ? »

Lequel, d’ailleurs, ne paraissait pas du tout perturbé par notre proximité.
Commenter  J’apprécie          40
Je peux affirmer sans me tromper que sous cette apparente fragilité se cache un caractère de feu. Une femme dont le courage va de pair avec les ennuis. Une entêtée avec un sourire d'ange. Un esprit libre et sans attaches qui suit son propre chemin et nous force, pauvres mortels que nous sommes, à soupirer dans son sillage.
Commenter  J’apprécie          30
Les minutes s’égrenaient si lentement que je crus que plusieurs heures s’étaient écoulées. Je savais le déséquilibre à son paroxysme. Il allait se manifester sous peu et mon rôle s’avérerait alors crucial.
Soudain, une angoisse incommensurable monta en moi. Comme si une main géante comprimait mon cœur. Ce fut une sensation violente presque une souffrance. Je fouillai les alentours des yeux.
— Quelque chose arrive, murmurai-je tout à coup.
Yaël vint se placer près de moi. Je savais que lui aussi avait deviné ce changement quasi imperceptible dans l’air.
Commenter  J’apprécie          30
Je perçus une présence près de moi au crépitement de la magie sur ma peau. Pas besoin de me retourner. Je ne courais aucun danger. Je connaissais l’identité de cette personne.
— Je suis là, murmura la voix de Yaël à mon oreille.
Commenter  J’apprécie          30
— Ensuite, quand un prince fé s’unit à une partenaire pour la vie, il appose son empreinte. Elle devient son égale. De cette manière, il la désigne aux autres prétendants comme étant sa promise. C’est ainsi.

— Quel rapport avec moi ?

— Durant notre étreinte, la lumière t’a marquée.

— « Marquée » comment ?

— Observe-toi.

De l’index, il pointa une mèche qui reposait sur mon épaule.

J’y regardai de plus près. Elle n’était plus châtain, mais blond presque argenté. De la même couleur que la chevelure d’Abrahel. J’avais l’impression de ressembler à Anna, l’héroïne du film d’animation la reine des Neiges.

Je saisis ces longs fils dans ma main et les observais avec attention. Pas de teinture express ou de trucage grossier. Ils avaient bel et bien changé de couleur. Mon malaise s’accentua.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

— C’est ce qui prouve non seulement que tu possèdes du sang royal, mais également que tu es destinée à devenir ma femme. De manière officielle cette fois, puisque nous avons déjà

partagé nos fluides.

« Là, c’est sûr, je vais vomir ! »
Commenter  J’apprécie          30
- Va crever en Enfer !
Un gloussement.
- On y pensera.
Commenter  J’apprécie          20
Une fois encore, je me tiens sur le bord du précipice, prête à tomber. Avec une fascination presque perverse, je me demande ce qu’il adviendra de moi si je succombe à cet appel du vide et des ombres en moi. Y aura-t-il quelqu’un pour me retenir ?
Commenter  J’apprécie          10
J’avais toujours préféré l’aurore au crépuscule. Cet instant magique durant lequel tous les espoirs semblent permis.
Commenter  J’apprécie          10
"- Vous aimez jouer, n'est-ce pas ?

- Je l'avoue. Vous réagissez si vite que c'en est un plaisir.

- Je suis heureuse de vous procurer un tel divertissement.

- Vous m'offrez bien plus qu'un simple amusement, Serena."
Commenter  J’apprécie          10
« Capacité de réflexion :
1 % (proche du néant).
Vie sentimentale : en mode Bisounours.
Conclusion : prendre le risque… »
Jessica
Commenter  J’apprécie          10
« Je ne crois pas au coup de foudre. Je crois au coup de cœur… »
Nathan
Commenter  J’apprécie          10
— C’est ton père ? questionna Rémi, inquiet de la façon équivoque dont il la fixait.

— Oui.

— Tu lui as fait une drôle d’impression, dirait-on…

— Que veux-tu dire ?

— À le voir, je dirais qu’il a plus envie de te faire l’amour que la conversation…

— Rémi !
Commenter  J’apprécie          10
Des insultes fusèrent parmi les hommes de Noëlle-Marie. Elles redoublèrent lorsqu’un soldat, armé d’un fouet, se plaça derrière la jeune femme.

— Pour avoir attenté à ma vie, vous allez être condamnée à recevoir quarante coups. Sauf si vous faites amende honorable…

— Plutôt mourir !

Il s’abattit une première fois.

Elle serra les dents et pas une plainte ne franchit ses lèvres. Rémi voulut intervenir, mais Ambroise et Miguel l’en empêchèrent. Pour la soutenir, les hommes entonnèrent un chant corsaire.

Les morsures du fouet, elle ne les sentait plus. Son sang avait beau gicler à chaque secousse, elle faisait abstraction de sa douleur et ne songeait qu’à rester debout. Ne pas s’avouer vaincue. Jamais de son existence, le frère Ambroise n’avait prié avec autant de ferveur.
Commenter  J’apprécie          10
Trouver le point faible de son adversaire. C’est ce que l’on apprend en formation. C’est aussi une question de survie.
Commenter  J’apprécie          00
— Ariane ? Est-ce que c’est normal, ça ? me questionne Jennifer en pointant son doigt derrière moi.
Je me retourne et pousse un cri tandis que la stridente alarme anti-incendie s’élève dans tout l’appartement. En mode automatique, je m’élance en m’écriant :
— Merde ! Merde !
Une fumée noire et malodorante surgit de ma cuisine. Je cours comme une folle jusqu’à mon four et l’ouvre. Je crois être aspirée dans la gueule d’un dragon. Crachant mes poumons, j’extirpe mon plat et le dépose sur le plan de travail. Sur ma table de cuisson, la viande carbonisée a adhéré à la poêle. C’est une catastrophe. De son côté, Jennifer, toujours pratique, s’empresse d’ouvrir les fenêtres en grand pour aérer, histoire de faire disparaître au plus vite ce nuage opaque qui nous pique les yeux.
— Je crois que tu as détruit la poêle que tu venais d’acheter
Impossible de prétendre le contraire. Résignée, je soupire.
— Oui, je le crains.
— Dis-moi, qu’essayais-tu de faire avec elle, Aria ?
— Cuire ma viande. Mais, j’ai été… distraite.
Jen secoue la tête.
— Quand vas-tu apprendre à cuisiner correctement ?
— Mais, tu crois que je m’amuse à faire des signaux de fumée à l’indienne ou quoi ?
— Où est passé le robot multifonction que je t’ai offert le mois dernier ?
— Il est en réparation.
— Pour quelle raison ?
— Je l’ignore. La seule fois où je l’ai utilisé, il a expulsé une drôle de vapeur…
Jen m’observe d’un air désabusé. Elle enroule une mèche blonde autour de son index, la tête légèrement inclinée.
— Ma chérie, là il en va de l’avenir de l’espèce humaine. S’il te plaît, prends des cours de cuisine ! Au moins, tu ne feras pas courir de danger mortel à tes voisins et à tes invités.
Je lui fais une grimace.
— Très drôle.
Je secoue la tête, agacée.
— Je suis certaine d’y arriver un jour ! grommelé-je.
— Ton obstination est louable.
Commenter  J’apprécie          00
— Mademoiselle Forbes, je compte sur vous pour ne pas créer de catastrophes.
Vexée, je pousse la porte un peu trop violemment. Elle s’ouvre, rebondit contre le butoir et se referme aussitôt tandis que j’avance. Résultat : je reçois le battant en pleine face.
Je lâche un cri tandis qu’une douleur brutale vrille mon nez. À tel point que des larmes affluent à mes paupières. Autour de moi, le silence se fait. Pesant. Je devine des dizaines de regards posés sur moi, attentifs. Certains doivent refléter de la pitié ; d’autres la moquerie. Pour ne pas afficher mon visage qui doit ressembler à celui d’un boxer (et éviter aussi un écoulement sanglant qui serait du plus mauvais effet), je le dissimule derrière ma main.
— Tout va bien ? demande une voix mâle.
Je sursaute. J’ai oublié la présence de Zach. Super !
— Euh…
Que puis-je lui rétorquer ?
— Ariane ?
Les narines pincées, on dirait que je parle un dialecte ancien.
— Tou ba bien. Che rebiens.
Commenter  J’apprécie          00
— Maintenant que tu connais ma nature, que devrais-je faire de toi ?
Je recule d’un pas, heurte le mur dans mon dos. Son corps musclé se presse contre moi, et un frisson me parcourt de part en part.
— Tu as l’intention de me tuer ?
— Le devrais-je ?
Le sous-entendu me fait serrer les dents.
— A toutes fins utiles, je te rappelle que Dieu a dit : « tu ne tueras point ».
Commenter  J’apprécie          00
— Vous êtes un chevalier saint.
— N’êtes-vous point effrayée ?
— Pourquoi le serais-je ? Je suis dans mon bon droit. Réclamer la justice quand on assiste à un tel simulacre n’est en rien déplacé !
Il s’approcha et, sous la capuche, je discernai un visage blême aux yeux rougis. Sur ses joues, des spirales gravées à même la peau lui boursouflaient la chair. J’avais beau posséder beaucoup de sang-froid, je ne pus m’empêcher de ressentir de la peur en observant cet être étrange se pencher sur moi. Sous ma jupe, mes jambes tremblaient. Pourtant, je relevai crânement le menton.
— Méfiez-vous, susurra-t-il. Même vous, n’êtes pas au-dessus des lois divines…
J’hésitai à répondre, mais ce fut plus fort que moi.
Commenter  J’apprécie          00
Faisant fi de ma pudeur, je me baissai, soulevai ma jupe et la retroussai sur le haut de ma cuisse. Marcus ne perdait pas une miette du spectacle. Il ne comprenait pas où je voulais en venir, mais cela ne semblait pas lui déplaire.
Lorsque j’exhibai un poignard, ses prunelles brillèrent.
— Vous êtes incroyable ! souffla-t-il.
— Il paraît, oui…
— Que dissimulez-vous encore sous cette jupe, Serena ? J’ai bien envie de vous l’arracher pour vérifier que rien d’autre ne s’y trouve.
Je lui décochai un regard courroucé. 
— N’en faites pas une habitude ! fis-je sur un ton de reproche. Pensez plutôt à nous sortir d’ici.
Je lui tendis l’arme. Il s’en empara, un sourire malicieux accroché aux lèvres.
— Ce n’est que partie remise. Vous avez éveillé ma curiosité.
— Au travail ! ordonnai-je.
Il se détourna en riant.
Malgré moi, une expression amusée éclaira mon visage, mais il ne put la voir.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Delman (112)Voir plus

Quiz Voir plus

Un titre = un auteur

Si je vous dis "Histoires extraordinaires"

Edgar Allan Poe
Honoré de Balzac
Agatha Christie

7 questions
11218 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}