Citations de Jung (128)
Et quand quelqu’un me demandera de quelle origine je suis, je lui répondrai que je viens d’une contée où on y cultive du miel au goût sucré, mais aussi au goût salé.
Les pages que nous avons écrites au fil des années sont la suite d’autres pages écrites loin de la France, essentielles dans nos parcours de vie. Je considère l’adoption comme un relais d’amour.
L'abandon est ce tremblement de terre que la bête du cœur devine avant qu'il arrive.
J'aimais ca, c'etait de nouvelles sensations, je me sentais au chaud. Elle posa sa main sur moi. Je savourais ce moment de bonheur. Je n'étais plus fatigué , mais j'ai fait semblant de dormir le restant du trajet.
J'aurais apprécié que mon nouveau papa roule moins vite , ce jour-là.
Je me sentais un peu étranger où que j'aille.
Cependant, je m'étais fait une raison, et ça ne m'empêchait pas d'être un garçon presque comme tous les autres.
Mais il y avait toujours un petit malin pour me rappeler que j'étais différent.
- Hé, CHINETOQUE !
Aujourd'hui à 42 ans, ma valise est déjà bien pleine...Je suis l'enfant, je suis l'adolescent, je suis l'adulte, je suis toutes ces personnes que j'ai appris à aimer, à accepter...
"Nous devrions remercier grand'ma Holt d'avoir crée des orphelinats, des hôpitaux, de nous avoir trouvé des familles... et pourtant... Pourtant, à l'heure actuelle, je ne sais toujours pas si je dois la remercier ou la détester. Nous sommes deux cent mille Coréens adoptés à travers le monde. C'est beaucoup trop."
Il existe une main tendue pour chaque enfant en détresse.
Je n'ai jamais eu de relation intime avec un dauphin.
Celui qui élève un orphelin en est considéré devant Dieu comme le père.
Tu viens bonhomme ? ...
Où ? ...
Ben, chez moi, pardi ! ...
Oui, mais c'est où, chez toi ? ...
C'est là où tu vois de la lumière ...
Au bout de l'horizon ...
Le côté positif de l'abandon, c'est aussi les voyages!
J’étais à la recherche d’une maman, mais je ne me rendais pas compte que j’en avais deux. Tout aurait été tellement plus simple si je n’en avais eu qu’une… Alors pourquoi devoir choisir ?
Je garderai les deux, chacune avec ses qualités et ses défauts. J’aurai une partie occidentale, et l’autre orientale. Je serai européen, mais aussi asiatique. Et quand quelqu’un me demandera de quelle origine je suis, je lui répondrai que je viens d’une contrée où on y cultive du miel au goût sucré, mais aussi au goût salé.
En fin de compte, j’ai eu deux mamans, deux pays… j’avais découvert que j’étais le chaud et le froid, le blanc et le noir.
Je suis parti depuis bien trop longtemps. Enfant, puis adolescent je vous ai détestés... J'étais en colère car je ne comprenais pas pourquoi la Corée abandonnait ses enfants. J'avais honte. Aujourd'hui, je ne suis évidemment plus en colère. Je peux vous regarder en face... Je veux découvrir ce qui se cache derrière le masque...
Quand j'étais petit, je me disais souvent que j'avais dû être drôlement mauvais puisqu'on m'avait abandonné. A l'adolescence, perdant l'insouciance de l'enfance, ce sentiment de disgrâce, de rejet, celui de ne pas avoir été désiré, s'est transformé en colère. Je suis devenu un démon pour moi-même, entamant un processus d'autodestruction. Guérir le mal par le mal, jusqu'à disparaitre, ne plus exister.
Nous étions une petite dizaine "d'adoptés" dans mon village. Pas facile de croiser son image dans la rue. C'était pas l'adoption en tant que telle qui était gênante, mais plutôt le fait d'avoir été abandonné. Je vivais ce rejet comme une honte.
J'étais une pomme différente qui aurait tant voulu ressembler aux autres pommes du panier.
Les années filent à toute vitesse, mais on ne s'en rend pas compte quand on est petit. Les journées me semblaient tellement longues que j'étais persuadé qu'il me faudrait une ou deux vies de plus pour devenir un adulte.
« Tant que la terre est fertile, on peut s’enraciner n’importe où … »
Ça m'a rappelé celle belle journée ensoleillée...
L'odeur de l'été quand les rayons du soleil viennent nous réconforter.
Nous étions juste toutes les deux, parmi la centaine de coquelicots.
Je me suis toujours demandé pourquoi j'aimais tant le rouge... Sans doute à cause de ce souvenir qui m'a marquée, comme un tatouage.