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Citations de Kabir (53)


III

La douceur de voguer sur l’océan de l’immortelle vie m’a délivré de toutes vaines questions.

Comme l’arbre est dans la graine, ainsi tous les maux sont dans les vaines demandes.
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DEUXIEME SUITE

I

Vide la coupe ! Enivre-toi ! Bois le divin nectar de Son Nom !

Kabir dit : « Écoute-moi, cher Sadhu ! Du sommet de la tête à la plante des pieds, l’homme est empoisonné par l’intelligence. »
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XI

Où règne le Printemps, ce Seigneur des Saisons, une musique mystérieuse se fait entendre.

Là des torrents de lumière coulent en tous sens.

Peu d’hommes peuvent atteindre à ce rivage,

où des millions de Krishnas se tiennent les mains croisées ;

où des millions de Vishnus sont prosternés ;

où des millions de Brahmanes lisent les Védas ;

où des millions de Shiva sont perdus dans la contemplation.

Là des millions d’Indra et d’innombrables demi-dieux ont le ciel pour demeure.

Là des millions de Saraswatis, déesses de la musique, jouent sur la Vina.

Là mon Seigneur se révèle à Lui-même et le parfum du santal et des fleurs flotte dans les profondeurs de l’espace.
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IX

Ô Seigneur incréé, qui Te servira ?

Chaque fidèle adore le Dieu qu’il se crée ; chaque jour il en reçoit des faveurs.

Aucuns ne le cherchent Lui, le Parfait, Brahma, l’indivisible Seigneur.

Ils croient en dix Avatars; mais un Avatar, endurant les conséquences de ses actes, ne peut être l’Esprit infini.

L’Un Suprême doit être autre.

Les Yogi, les Sangasi, les Ascètes se disputent entre eux.

Kabir dit : « Ô frère, celui qui a vu le rayonnement de son amour, celui-là est sauvé ! »
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VII

Jadis je jouais jour et nuit avec mes camarades et maintenant j’ai peur.

Si élevé est le palais de mon Seigneur que mon cœur tremble d’y monter : pourtant je ne dois pas être craintive si je veux jouir de Son amour.

Mon cœur doit s’attacher à mon Bien-Aimé ; je dois écarter mon voile et unir tout mon être à Lui.

Mes yeux feront l’office de lampes d’amour.

Kabir dit : « Écoute, mon amie, Il comprend qui l’aime. Si tu ne languis pas d’amour pour ton Unique Bien-Aimé, il est inutile d’orner ton corps ; il est vain de mettre de l’onguent sur tes paupières. »
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PREMIÈRE SUITE

I

Dis-moi, Frère, comment je puis renoncer à Maya.

Quand je défis le nœud de mes rubans, j’attachai encore mon vêtement autour de moi ;

Quand j’eus ôté mon vêtement, je couvris cependant mon corps de ses plis.

— Ainsi quand j’abandonne mes passions, ma colère demeure.

Et, quand je renonce à la colère, l’envie est encore en moi.

Et, quand j’ai vaincu l’envie, mon orgueil et ma vanité sont toujours là.

Quand l’esprit est libéré et qu’il a chassé Maya, il reste attaché à la lettre.

Kabir dit : « Écoute-moi, cher Sadhu, le vrai sentier est difficile à trouver. »
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O ce mot mystérieux, comment pourrais-je jamais le prononcer ?
Oh, comment puis-je dire : Il n'est pas comme ceci et Il est comme cela ?
Si je dis qu'il est en moi, l'univers a honte de mes paroles ;
Si je dis qu'Il est en dehors de moi , je mens.
Des mondes intérieurs et extérieurs il fait une indivisible unité ;
Le conscient et l'inconscient sont les tabourets de ses pieds.
Il n'est ni manifesté ni caché ; il n'est ni révélé ni irrévélé.
Il n'y a pas de mot pour dire ce qu'Il est.
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IX

L’ascète teint ses vêtements au lieu de teindre son âme des couleurs de l’amour.

Il reste assis dans le temple, abandonnant Brahma pour adorer une pierre.

Il se perce les oreilles ; il porte une longue barbe et des guenilles sordides ; il ressemble à un bouc.

Il marche dans le désert, tuant en lui le désir et il devient semblable à l’eunuque.

Il se tond la tête et teint ses vêtements ; il lit la Gita et devient un grand bavard.

Kabir dit : « Toi qui agis comme lui, tu vas aux portes de la mort, pieds et mains liés. »
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VII

Comme il m’est difficile de rencontrer mon Seigneur !

L’oiselle de pluie, altérée, appelle la pluie à grands cris. Elle mourra d’attente plutôt que de boire une autre eau ;

Attirée par les sons de la musique, la biche s’approche : elle risque sa vie en les écoutant et pourtant la crainte ne la fait pas reculer.

La veuve reste assise auprès du corps de son époux ; le feu ne lui fait pas peur.

N’aie aucune crainte pour ton misérable corps.
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V

Qui a appris à la veuve à laisser consumer son corps sur le bûcher de son époux défunt ?

Mais qui a appris à l’amour à trouver sa joie dans le sacrifice ?
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IV

Quand enfin tu as trouvé l’océan du bonheur, ne t’en va pas assoiffé.

Réveille-toi, fou que tu es ! la mort te guette. Ici est l’eau pure devant toi. Bois-la à perdre haleine.

Ne poursuis pas le mirage, mais aies soif de nectar.

Dhruva, Prahlad et Shukadeva en ont bu ; Raida en a goûté.

Les Saints sont ivres d’amour, c’est d’amour qu’ils ont soif.

Kabir dit : « Écoute, mon frère ! le repaire de la crainte est brisé ;

Pas un instant tu n’as regardé le monde face à face.

Avec la fausseté tu tisses ton esclavage ; tes paroles sont pleines de tromperie.

Avec le fardeau de désirs dont ta tête est chargée, comment pourrais-tu être léger ? »

Kabir dit encore : « Garde en toi la vérité, l’esprit de sacrifice et l’amour. »
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II

Ô homme, si tu ne connais pas ton propre Seigneur, de quoi es-tu si fier ?

Renonce à toute habileté. Jamais de simples mots ne t’uniront à Lui.

Ne te laisse pas tromper par le témoignage des Écritures.

L’amour est bien différent de la lettre et celui qui en toute sincérité l’a cherché l’a trouvé.
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IV

Dans le vase terrestre sont des berceaux de verdure et des bocages ; en lui est le Créateur.

Dans ce vase sont les sept Océans et les innombrables étoiles.

Le joaillier et sa pierre de touche sont dedans.

La voix de l’Éternel y retentit et fait jaillir le printemps.

Kabir dit : « Écoute-moi, mon ami ; mon Seigneur bien-aimé est dans ce vase. »
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