Keko

- Tu ne crois pas aux secondes chances ?

- Je crois à la loi.

Parfois il ne faut pas chercher à comprendre, juste accepter.

Certains ont le mal en eux. Des gens pour qui la rédemption est impossible.

Comment pouvons-nous nous aimer, avoir besoin les uns des autres et, sans transition, au gré des circonstances et de nos sautes d'humeur, nous égorger, violer et même nous devorer mutuellement ? Où se cache le ressort qui nous propulse dans la fureur la plus impitoyable ?

Que fais-tu quand tu es seul ?

– Vous pensez vraiment que, sous l’emprise d’une autorité abusive ou à la suite d’un trauma, n’importe qui peut en venir à faire des choses horribles ?
– C’est une question complexe. Bien que mes recherches portent sur la manière dont des gens normaux peuvent devenir des criminels sous l’effet d’une pression extrême, sans en avoir conscience… il y a aussi des personnes qui auraient agi pareillement sans avoir été conditionnées. Des individus naturellement tournés vers le mal, qui ont juste besoin d’une occasion propice.
– Et vous ne pensez pas qu’ils puissent se repentir ?
– Si, bien sûr qu’ils peuvent se repentir. Le problème, capitaine Martins, c’est que malheureusement, le repentir sincère ne les prémunit pas contre la récidive.

Faire de mauvaises choses ne fait pas nécessairement de vous une mauvaise personne.

Ne jure pas sur la tête de ton fils. C’est pas professionnel.

- Tu ne crois pas aux secondes chances ?
- Je crois à la loi.

Désolé de t’avoir tirée du lit pour ça. Cette ordure ne mérite même pas un entrefilet dans le journal.

Indépendamment de la morale, nous avons tous une explication à donner à nos actes.

Quelqu’un m’a dit un jour que les circonstances pouvaient nous pousser à commettre des horreurs. Mais je n’ai jamais su quoi en penser.
On a mal agi. Mais une personne qui fait des choses mauvaises est-elle forcément une mauvaise personne ?

Tu veux que ce soit bizarre pour continuer, mais pour la plupart des gens, les choses sont ce qu'elles sont.

« Faire de mauvaises choses ne fais pas nécessairement de vous une mauvaise personne. Le mal peut être induit. L’obéissance aveugle à une autorité abusive par exemple. C’est l’acte volontaire et prémédité, libre de toute pression extérieure, qui marque la différence. »

Pour être cru, mieux vaut mentir que s'aventurer spontanément à raconter la vérité.

Change le nom de la chose et la chose change. Cesse de la nommer et elle disparaît. Tu peux la créer ou la détruire comme Dieu.

Vérifier l’information? Qui s’en soucie? D’autant que cela devient de plus en plus difficile… correctement suggestionnés, les gens penseront et sentiront ce que l’on veut.

Savez-vous que quand je serrais le petit corps sans vie de Miles, une joie immense s'est emparée de moi ? "Il est libéré" pensais-je.