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Critiques de Keko (88)
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Contrition

Merci à Babelio et aux Éditions Denoël de m'avoir sélectionné lors de la dernière masse critique.



Contrition, lieu de type guetto, éloigné de tout, qui sert de prison à ciel ouvert à tous les pedocriminels et violeurs.



Forcément, un meurtre n'y passe pas inaperçu, encore moins quand les premières conclusions de l'enquête apprennent que le corps n'appartient pas à celui qu'il devait être, et que ce même corps a été sorti de sa tombe.

La journaliste, Marcia, mène l'enquête bien décidé à comprendre toute l'histoire.

Une bd très intéressante, elle nous met face à nos peurs et nous interrogent sur la possibilité d' un changement, du pardon face à un acte horrible.

Le fait que l'ensemble des dessins soient de couleur noir rend le thriller très intrigant.



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Contrition

Un propos fort et intelligemment traité, porté par un découpage et une mise en scène droits et sans effets de manches inutile, le tout intimement intriqué et impeccablement exécuté, l’ouvrage dépasse et sublime son statut de fiction policière journalistique. Complexe, tragique et implacable, Contrition est une œuvre majeure dont il est impossible de sortir indemne. À découvrir d’urgence.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Contrition

À Contrition Village sont réunis d’ex-pédocriminels à leur sortie de prison. Les Espagnols Carlos Portela et Keko signent un album en forme de polar, qui s’inspire d’une vraie localité aux États-Unis.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Moi, menteur

Un mélange de fiction et de réalité qui fait tout le sel et le venin de ce dernier opus, après le des sin tout en aplats de noir de Keko, madrilène sous influence argentine Avec, cette fois, quelques pointes jamais innocentes de vert, couleur du fiel et du mensonge. Un livre graphique soigné par un noir et blanc exemplaire, parfois rehaussé par quelques touches de couleur, dont du vert. J'adore cette histoire qui navigue dans le domaine du fantastique et de la SF.
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Moi, fou

Quittant rapidement le réalisme journalistique, Moi, fou entraîne le lecteur dans un vertige angoissant, tenant à la fois du thriller et du récit paranoïaque. Une lecture haletante, implacable, qui poursuit et renouvelle à la fois ce triptyque atypique et passionnant.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Moi, assassin

Après « L’Art de voler« , déjà publié par Denoël Graphic, Antonio Altarriba dédie cet album à l’art de tuer.



En mettant en scène un professeur d’Histoire de l’Art spécialisé dans la représentation de la souffrance et de la cruauté, il propose une histoire de tueur en série pas comme les autres. Enrique Rodríguez Ramírez ne se contente en effet pas de traquer l’esthétisme de la douleur et du supplice dans la peinture occidentale, il exprime également sa propre créativité en tuant des gens par pur souci d’esthétisme.



À l’aide d’une voix off qui contribue à restituer toute la froideur de cette folie meurtrière, l’auteur décrit le modus operandi de ce personnage qui prépare chaque exécution jusque dans les moindres détails, en prenant bien soin de varier les plaisirs en ne procédant jamais deux fois de la même manière. Chaque meurtre doit être une œuvre d’art unique !



Si le scénario se déroule dans un milieu artistique intéressant, l’auteur s’attarde aussi sur la relation conjugale désastreuse de cet homme froid et distant, dévoilant ainsi l’autre facette de ce professeur qui se distingue et multiplie les éloges au niveau professionnel. Visuellement, Keko propose des superbes planches en noir et blanc, parsemées de quelques touches de rouge destinées à faire ressortir les détails les plus malsains. L’espagnol démontre également sa capacité à restituer de véritables tableaux avec certain brio.



Un excellent one-shot mêlant thriller psychologique et art, que vous pouvez retrouver dans mon Top de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Moi, assassin

Et si tuer était un Art? C’est ce que ce professeur d’art, qui met au centre de ses recherches le supplice et la souffrance dans la peinture de la Renaissance, tente de démontrer en essayant de commettre les crimes parfaits. Chaque meurtre se doit d’être unique et de prendre une dimensions artistique, et est le fruit d’une reflexion et d’une intelligence machiavéliques.

Avec cette histoire et ce personnage atypique de tueur, Antonio Altarriba parvient à semer le trouble chez le lecteur en créant une empathie envers cet homme d’abord respectable et qui s’avère dissimuler une part extrêmement sombre. Le sujet est matière à réflexion concernant les actes de cet homme dénué de culpabilité et persuadé d’agir au nom de l’Art. Le lecteur se trouve à la fois fasciné par cette détermination et coupable de cautionner ses actions innommables.

Le dessin de Keko nous conforte dans cette sensation à la fois captivante et dérangeante par des cases subtilement contrastées en noir et blanc. L’apport du rouge comme élément intrusif et remarquable, joue parfaitement son rôle et met en lumière nombre de faits importants.

Moi, Assassin est un roman graphique qui a le mérite, par son thème, de ne pas laisser insensible et d’ouvrir une multitude de lectures. Pour ma part, il m’a captivé…
Lien : http://lalydo.com/2015/07/mo..
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Moi, assassin

Tuer est-il un art ? Le héros principal en est en tout cas persuadé. Cette BD est à l'image du sujet, très sombre mais aussi très bien réussie. J'ai tout aimé, les dessins et l'histoire malgré quelques scènes dérangeantes.
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Moi, assassin

Une ironie incisive infuse dans le dessin de Keko, un noir et blanc dense, atmosphérique, avec des ponctuations de rouge en éclaboussures macabres ou taches subreptices. Elle décale avec une audace très contrôlée (voir le fulgurant paradoxe final) cette histoire savoureusement cauchemardesque.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Contrition

















Contrition de Carlos Portela - Illustration de Keko





Fauve d'or du polar SNCF d'Angoulême 2024





Aux USA il existe des quartiers où d'anciens condamnés pour délits pédosexuels  vivent loin de toute zone recevant des enfants.

Christian Nowak est l'un d'eux. Or on retrouve sa dépouille calcinée dans sa maison

L’enquête d'une policière et d'une journaliste vont aboutir à une conclusion étonnante et angoissante.





On s'interroge sur le véritable repentir de ces anciens détenus et sur leur possible réinsertion. Ça évoque aussi la contrition et l'attrition ( la contrition qui est un repentir motivé par l’amour de Dieu, et l’attrition, un repentir motivé par des raisons humaines)





Cette BD qui mêle deux enquêtes propose aussi une photographie de la vie d'une petite ville proche de cette cité particulière avec le quotidien pas toujours simple à gérer par les protagonistes féminines qui veulent se réaliser dans leur travail.





Le dessin en noir est blanc est particulièrement attirant et si au début on s'accroche au texte qui est hyper intéressant, on ne peut s'empêcher de reprendre le livre pour revoir le dessin qui fourmille de détail. Une très belle découverte.





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Pédocriminalité – Repentir – Condition féminine

 





#contrition #carlosportela #keko





#bd #livreaddict #bookstagram #bookstagramfrance #bookaddict #livre #livres



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Contrition

Un prédateur sexuel en polo rayé...



Tout en contraste, l'histoire de ce polar gravite autour d'une immolation. L'événement a lieu dans un quartier résidentiel américain assez spécial, car y habite des délinquants sexuels...



De mon point de vue, le principal intérêt de cette BD c'est ses sujets forts : pédophilie, cyberharcèlement, justice... mais aussi famille, ghettoïsation, investigation, stéréotypes, religion.



Le scénario, de Carlos Portela, assez bien mené, traite de ces thématiques avec justesse et ingénuité. Néanmoins, c'est un peu lent à se mettre en place et il n'y a pratiquement aucune scène d'action ni de grand coup de théâtre.



Côté graphisme, si les personnages sont représentés dans le style BD le plus pur, les décors eux sont calqués sur des photographies. Tout est en noir et blanc, avec des aplats noirs, mais aussi des hachures, des pointillés et autres textures particulières. C'est assez stupéfiant...



Cependant, je ne sais pas si c'est le flou des images ou à cause d'un effet moiré, mais j'ai eu une migraine au bout de 10 minutes de lecture. Cela étant dit, le thème n'est pas des plus léger non plus....



Au final, que ce soit le scénario ou bien les graphismes, cette BD est assez peu divertissante. Par contre, elle a su me bousculer un peu, m'apprendre deux ou trois choses, me faire réfléchir.



Au fond, comme pour l'effet de chiasme de la couverture, sa lecture est assez...



Incommodante.
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Contrition

Le sujet est intéressant, car il convoque aussi bien des considérations juridiques, morales, ou tout simplement humaines et de vie quotidienne.
Lien : http://www.bodoi.info/contri..
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Contrition

S’interrogeant sur les dessous et dérives d’une société ultra-puritaine, les auteurs livrent un polar implacable et extrême, fascinant du début à la fin, et illustré avec autant de noirceur que le sujet le propose.
Lien : https://www.bdzoom.com/19087..
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Contrition

A partir de cette toile de fond hallucinante, Contrition déroule un polar interrogeant astucieusement les notions de mal, de récidive et de pardon.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Moi, menteur

Les Espagnols Antonio Altarriba et Keko bouclent leur trilogie du Moi avec un polar politique d'une noirceur absolue dédié au mensonge.
Lien : https://focus.levif.be/cult..
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Moi, menteur

Une belle leçon effrayante qui conclue la trilogie du Moi des deux auteurs dont Moi, fou avait été le premier opus.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Moi, menteur

Situé dans le milieu politique espagnol, ce polar signé Antonio Altarriba et Keko ne fait pas de quartier.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Moi, menteur

Intelligent, essentiel, pessimiste également, ce superbe album donne à voir le monde par le prisme du mensonge, élevé au statut de mal nécessaire, consubstantiel de l’être humain.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Moi, menteur

« Moi, menteur » : un troisième et dernier volet où les fils finissent par se dénouer, donnant à l’ensemble sa dimension finale.
Lien : http://bdzoom.com/166064/act..
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Moi, menteur

Avec ce tome ultime, la très sombre « Trilogie du Moi » acquiert sa dimension finale. Celle d'une ode lovecraftienne à la ville où l'auteur vit depuis des décennies, où tous les fils se nouent.
Lien : https://www.bdgest.com/previ..
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