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3.57/5 (sur 546 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Pseudo de Bill Asprey

LeON, artiste, scénariste, dessinateur et écrivain anglais est connu pour ses caricatures et dessin de presse sous le nom de Bill Asprey.

https://www.billasprey.com/cartoonist/

Source : https://www.bedetheque.com/auteur-63121-BD-LeON.html
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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
- On dirait que vous cherchez à l’excuser, observa la vice-questeur. Est-elle jolie ? »
Brunetti comprit que Patta devait avoir compris la différence d’âge qui existait entre Wellauer et sa veuve.
« Oui, à condition d’aimer les grandes blondes.
- Vous ne les aimez pas ?
- Ma femme ne m’y autorise pas, monsieur. »

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L’un des grands charmes du commérage est son insondable inutilité.

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Jadis capitale des plaisirs de tout un continent, Venise n’était plus qu’une ville de province somnolente plongée dans un quasi-coma après neuf ou dix heures du soir. Pendant les mois d’été, elle pouvait s’imaginer revenue au temps de sa splendeur galante, tant que les touristes payaient et que le beau temps se prolongeait ; mais, en hiver, elle n’était plus qu’une vieille mémère fatiguée, seulement désireuse de se couler de bonne heure sous sa couette et de laisser ses rues désertées aux chats et au passé.
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Off in the distance, the angel on top of the bell tower spread hi swings in benediction above the city and all those in it. Even if exile is spent in the most beautiful city in the world, Bunetti realized, it is still exile.
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Chez mes copines, quand leur mère ne travaille pas, comme maman, c’est leur père qui décide de tout, où ils vont en vacances, tout. Et certains ont même des maîtresses. » Cette dernière remarque fut émise d’un ton moins sûr, presque comme une question. « Et s’ils le font, ce sont parce que ce sont eux qui gagnent l’argent, et c’est pourquoi ce sont eux qui doivent dire aux autres ce qu’il faut faire. » Paola, elle-même, songea-t-il, n’aurait pu résumer aussi succinctement le système capitaliste. En réalité, c’était sa femme qu’il entendait par la voix de Chiara.

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Jadis capitale des plaisirs de tout un continent, Venise n'était plus qu'une ville de province somnolente plongée dans un quasi-coma après neuf ou dix heures du soir. Pendant les mois d'été, elle pouvait s'imaginer revenue au temps de sa splendeur galante, tant que les touristes payaient et que le beau temps se prolongerait ; mais en hiver, elle n'était plus qu'une vieille mémère fatiguée, seulement désireuse de se couler de bonne heure sous sa couette et de laisser ses rues désertées aux chats et au passé.
Ces heures étaient cependant celles où Venise était la plus séduisante, pour Brunetti, les heures où lui, pur Vénitien, sentait le plus vivement la présence de son ancienne gloire. L'obscurité de la nuit dissimulait la mousse qui envahissait les marches du palais, le long du Grand Canal, faisait disparaître les fissures des églises et les plaques d'enduit manquantes aux façades des bâtiments publics. Comme beaucoup de femmes d'un certain âge, la ville avait besoin de cet éclairage trompeur pour donner l'illusion de sa beauté évanouie. Une embarcation chargée de barils de lessive ou de choux devenait, la nuit, une silhouette inquiétante en route vers quelque destination mystérieuse. Les brouillards, si fréquents en ces jours d'hiver, métamorphosaient objets et gens, y compris les adolescents à cheveux longs partageant une cigarette à un coin de rue, en fantômes mystérieux du passé.
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Signora, nous méritons tous de mourir, mais personne n'a le droit de décider pour nous du moment auquel nous devons mourir.
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Il allait au lycée, avec en principe pour perspective d'entrer ensuite à l'université, mais il avait des résultats très médiocres depuis un an et commençait depuis quelques temps à parler de sécher les cours, l'éducation étant -simplement un autre aspect du système qui oppresse les travailleurs-. Cependant, au cas où il abandonnerait ses études, il n'avait pas pour autant l'intention de chercher un emploi, car celui-ci le soumettrait -au système qui oppresse les travailleurs-. Si bien que pour éviter d'être oppresseur, il refusait de recevoir une éducation supérieure et pour éviter d'être oppressé, refusait de chercher du travail. Brunetti trouvait la simplicité de ce raisonnement d'un jésuitisme raffiné.
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Lentement, comme si elle griffait les serrures de ses mains déformées, elle tourna le verrou et lui tint la porte juste assez ouverte pour qu'il puisse se glisser dehors. Il voulut se tourner pour la remercier, mais entendit le battant qui se refermait et les verrous qui tournaient. Il avait beau faire frisquet, en cette journée du début de l'hiver, il poussa un soupir de soulagement en sentant la caresse légère du soleil de l'après-midi sur son dos.
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Une fois de plus, le commissaire se prit à réfléchir aux éternels avantages d'une censure de la presse. Au XIXe siècle, les Allemands s'ent étaient très bien accommodés avec un gouvernement qui l'avait exigée, tandis que les Etats-Unis ne s'en sortaient pas si mal, en revanche, avec une population qui, elle, la réclamait.
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