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Critiques de Les Linguistes atterrées (50)
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Le français va très bien, merci

J'ai pleinement goûté ce Tracts Gallimard, clairs, concis et donnant envie d'aller plus loin par ces nombreuses références

En tout cas, cet opus me renforce dans quelques idées que je remue depuis plusieurs années sur maintes inutilités et manques de notre belle langue française à l'écrit... Entre-autres, un manque de voyelles, un trop-plein de consonnes (sauf une en moins) et des complications et pièges inutiles.

Notre langue vit par ses constantes adaptations et enrichissements issus de la communication orale, mais aussi (ô surprise et ô terreurs des puristes embaumeurs de langue) des communications écrites numérique par mails et SMS!

Non, le Français ne s' appauvrit pas, et oui, les apports des autres langues (dont l'Anglais honnit par beaucoup) sont nécessaires voire vitaux.

Bon. Je ne vais pas (répétition de la négation) ou je vais pas tout raconter ici de ce petit-opus-pas-cher-et-fort-utile-pour-3,90 euros-c'est-donné.

Une saine et vivifiante lecture.
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Le français va très bien, merci

Je me suis régalée à la lecture de ce fascicule ! Et je retiendrai la phrase de Paul Valéry selon lequel l'orthographe française va du "cocasse" à l'"absurde" !

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Je me souviens essayer d'aider ma fille avec les consonnes muettes : ma puce, on dit une colline boisée donc on met un "s" à "bois", une odeur fruitée donc.... Vous avez compris le principe... sauf que je me suis sentie bête quand elle m'a dit on dit "s'abriter" donc il y a un "t" à "abri".... Euh bin non en fait....

Et comment expliquer le doublement du "n" au féminin pour "paysanne" mais pas pour "partisane" ? les deux "t" de "combattant" mais l'unique de "combatif" ?

Mazette....

J'ai aimé ce recueil qui replace le rôle du linguiste, qui rappelle des évidences.... et qui m'a appris beaucoup de choses !

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Je vous en conseille vivement la lecture, que vous soyez à l'aise avec l'orthographe et la grammaire françaises ou au contraire un peu fâché(s) avec elles.



Quant à moi, digne fille du Nord, je continuerai à utiliser un ramasse-poussière avant de passer la wassingue ! Et je vous dirai quoi quand j'aurai fini (aucun sentiment d'avoir appauvri le français avec mes expressions nordistes !)
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Le français va très bien, merci

J’ai lu avec plaisir et parfois jubilation ce petit ouvrage de 65 pages, paru dans la collection « Tracts » de chez Gallimard. La précision a son importance puisque les 18 auteurs, tous linguistes, adoptent un ton souvent humoristique et volontiers provocateur. Ils s’appliquent à défaire 10 idées reçues sur la langue française, et quelquefois, ça fait du bien. Oui, parler du français d’aujourd’hui en disant « la langue de Molière » est assez malvenu, car ce n’est plus la même langue ; non, le français n’appartient pas à la France : il est la langue maternelle (et très vivante !) d’une partie des Belges, des Québécois, des Africains de certains pays, des Suisses... C’est sans doute vrai que les francophones écrivent de plus en plus mal. Il faut cependant considérer que de plus en plus de francophones écrivent, et que cela change tout, comme le formule ce tract. En revanche, il me semble évident qu’on trouve dans nos romans, journaux et publications de toutes sortes, des contresens, des erreurs et des coquilles qui étaient beaucoup plus rares il y a seulement 10 ans. Que Monsieur Toutlemonde fasse des erreurs, soit ! Mais que des gens dont la langue est le métier s’en préoccupent si peu, cela me dérange. Certaines précisions m’ont ravie. Ainsi, beaucoup de Français sont persuadés à tort que l’Académie française a un pouvoir sur la langue et que les dictionnaires sont des ouvrages normatifs ! Il n’en n’est rien, bien sûr. Bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture instructive et à la portée de tous. Et pourtant… Certains passages qui traitent du français au Québec m’ont fait bondir. Je ne suis pas linguiste et je ne suis pas à même d’évaluer si le français est menacé par l’anglais. En France, il ne s’agit peut-être que d’une mode (longue !). Mais j’avoue que sur ce point, je ne partage absolument pas l’optimisme de nos 18 linguistes. Surtout en ce qui concerne le Canada, et bien sûr, le Québec : c’est faux de prétendre que le français ne recule pas. Pour ceux que cela intéresse, vous trouverez ici : https://www.ledevoir.com/societe/745935/le-francais-comme-langue-parlee-principale-poursuit-son-declin-au-quebec-et-au-canada, des chiffres parlants, tirés du recensement de 2021. Vous pouvez aussi suivre, sur Facebook, le groupe « Pour le Cégep français » qui se bat pour que la loi 101 soit appliquée au niveau du Cégep dans le but, entre autres, de freiner ce déclin. Cela n’enlève évidemment pas l’intérêt de cet opuscule, mais ça m'a gênée.
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Le français va très bien, merci

Dans l'enseignement du Français Langue étrangère, les étudiants étrangers apprennent tout autant les règles de grammaire - dont le fameux accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir quand le COD est placé avant - que l'usage du français en situation réelle, parfois très différente...

Par exemple, comme les linguistes, je mets au défi quiconque utilise encore systématiquement le "ne" quand il discute en famille ou entre amis et fait des phrases négatives. Des exemples comme ça, il y a en a à la pelle, et si le but des étudiants de français veulent s'intégrer - comme on les en somme - ça passe aussi par cet apprentissage-là.

En lisant cet essai très intéressant, je me dis que l'enseignement du français de cette façon - grammaire et linguistique - devrait l'être aussi dans les cours de langue en situation scolaire.

Loin de trouver ça dangereux pour la langue, je trouve personnellement merveilleux de voir la créativité des locuteurs: le français de pays africains où on a beaucoup moins peur d'inventer, ou le français québécois par exemple, mais aussi celui de nos ados.

D'ailleurs, petit quiz: connaissez-vous le sens de:

-se faire daronned

-boire en bluetooth

-un floppeur



Il me semble toutefois, ce que j'ai pu entendre, que le français du Québec est bel et bien largement dominé par l'anglais et que beaucoup s'inquiètent de l'avenir du français au Canada. Ami.e.s québécois.es, des retours?













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Le français va très bien, merci

Petit fascicule très intéressant sur la situation de la Langue française, sur son appauvrissement surtout. Enfin, il paraît ! Sur différents thèmes qui font débat autour de notre langue, il vient remettre un peu d'ordre sur les idées reçues et les usages. La langue évolue depuis toujours, ce n'est pas forcément un mal. Tous les débats récents sur le sujet : textos, anglicisme, écriture inclusive. Et, en prenant pour exemple notre Académie française qui ne sert plus à grand chose, il vient rappeler que lorsque c'est figé, c'est désuet ! Une langue est vivante ou morte (lapalissade qui a du sens)
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Le français va très bien, merci

Je découvre avec cet opus la collection Tracts : on dira ce qu'on voudra, au moins ça se lit vite et ça fait réfléchir, même si pour moi cela n'a pas été dans le sens de la thèse défendue dans ce plaidoyer pour disons la tolérance, sinon le relativisme dans l'usage de la langue. J'ai commencé par me dire que j'avais affaire à un concentré de mauvaise foi, tant dans le choix des idées reçues introductives et des citations qui les accompagnent, que dans l'idée générale qui se dégage des dix propositions. Après tout, selon la plupart des dictionnaires, un tract est une "petite feuille ou brochure gratuite de propagande" ; sens auquel on peut préférer le sens plus proche de l'anglais "Imprimé de faible volume, distribué gratuitement, destiné à informer ou à influencer l'opinion publique dans un but politique, social ou commercial", plus neutre. Le premier sens s'applique très bien à l'orientation générale du texte.



Ainsi, nous découvrons 10 analyses découlant d'idées reçues portant toutes sur l'effondrement du français, écrit comme oral, idées présentées comme répandues partout dans la presse et les médias en général, alors que si l'on regarde les auteurs des citations mises en exergue, on retrouve quand même beaucoup le même profil - au hasard, Alain Finkielkraut ou des Académiciens. Cela se précise : je me posais justement la question "mais à qui donc en veulent-ils comme ça ?" Cela tend à désigner une institution, l'Académie française, qui se mêle de ce qui ne la regarde pas et devrait écouter les linguistes, qui savent de quoi ils parlent, puisqu'ils sont à la fois scientifiques et spécialistes. Et même mieux : faisons entrer pour moitié des linguistes à l'Académie française (d'un coup l'optique est plus claire). Il y a toutefois un malentendu : se sentant attaqués ou critiqués par les médias, et à travers eux l'opinion, ils sortent en retour leurs piquants anti-vieux jetons puristes de droite (puisque, selon eux, on les considère comme "de dangereux gauchistes"), et feraient presque honte à des amoureux de la langue française comme Fabrice Lucchini ou même peut-être Bernard Pivot, d'exalter la beauté de notre langue, notamment écrite, et de la faire aimer à l'oral.



Une fois qu'on a laissé de côté ces piques intéressées et qu'on se penche sur leurs raisons, c'est déjà plus intéressant ; parfois je n'ai pas été du tout d'accord, comme en ce qui concerne l'orthographe ou la stricte égalité écrit/oral, même si je comprends que des linguistes se doivent avant tout d'observer les faits de langue et non de les juger. À l'inverse, certaines parties m'ont intéressée, comme celle sur les usages numériques ou la féminisation des noms, j'y ai appris quelques faits ponctuels - usage des emojis dans les écrits numériques, études montrant que les femmes ne postulent pas pour des offres d'emploi entièrement rédigées au masculin... Il est vrai que j'ai fait de la linguistique dans mon cursus littéraire, je connaissais donc les bases sur les différences entre l'écrit et l'oral ou les exemples grammaticaux. Je reconnais que c'est vraiment bien expliqué sans surcharge, les idées sont bien mises en valeur par des intertitres et une partie "et si ?" proposant des solutions, toutes linguistiques on s'en doute. Je n'étais peut-être pas la bonne personne à convaincre, dans la mesure où j'ai toujours considéré qu'il était grand temps de se débarrasser des apports de la linguistique dans l'enseignement de la grammaire au collège, et où ils parlent de la réintroduire.



Ah oui : les petites corrections orthographiques de 1990 glissées ça et là l'air de rien, eh bien ça me pique les yeux. D'ailleurs, on ne peut pas dire d'un côté que c'est l'usage qui définit la norme, et de l'autre se plaindre qu'une réforme qu'on a appelée de ses voeux n'a pas pris, que les gens ne s'en soient pas emparés comme un seul homme, ou femme. Un 2,5/5 ne sera pas injuste de ma part, mais plutôt fair-play - comment ça, du franglais ? Linguistiquement c'est cool, hey c'est abusé là !
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Le français va très bien, merci

Avec ce court ouvrage dont chaque chapitre s'ouvre sur des extraits d'articles ou d'interviews, le collectif des Linguistes atterrées remet les pendules à l'heure. Face à la peur de la faute qui entraîne parfois le refus de prendre la parole, il est temps de revenir à plus de souplesse et de décontraction. Parce que la langue, ça sert avant tout à communiquer. « Nous appelons à nuancer les discours omniprésents qui prennent les grammaires et les dictionnaires pour des tables de la loi immuables, gravées dans le marbre. » (p. 6) La langue française a une histoire, et s'il est intéressant de la connaître, ce n'est pas indispensable pour la pratiquer. Et il serait vain de la réduire à la France. « Quand on l'enseigne comme langue étrangère, on enseigne un français artificiellement épuré. » (p. 13) La francophonie, débarrassée du poids colonial, a beaucoup à apporter à l'une des langues les plus parlées dans le monde.



Ne paniquons face aux emprunts faits à l'anglais : il y a quelques siècles, c'est l'italien qui était le grand péril ! Mais surtout, voyons chaque entrée étrangère comme une belle conséquence de la globalisation. Non au nationalisme à courte vue et bas du front : le français ne disparait pas derrière les mots anglais ou arabes. « Si l'on retient un mot, c'est qu'il nous apporte quelque chose. [...] La langue a le sens pratique, elle emprunte pour s'enrichir. » (p. 18) De fait, soyons darwiniens et voyons dans chaque évolution de la langue sa volonté farouche de perdurer.



En matière linguistique, l'élitisme est de mauvais aloi, car loin d'être protecteur, il exclut des locuteurs qui ne maîtrisent pas toutes les règles. On ne peut que rire et s'agacer (dans l'ordre que vous voulez) de la mainmise que l'Académie française pense avoir sur le français. « En définitive, qui a le pouvoir sur la langue ? Toutes celles et ceux qui la parlent. » (p. 26) Le français est un outil, et un outil doit servir, pas s'empoussiérer sur une étagère.



Le collectif met en garde contre le mirage de l'orthographe, cette compétence ultime à maîtriser pour oser prétendre maîtriser la langue. C'est d'une part tout à fait impossible et d'autre part tout à fait inutile. Une nouvelle réforme de l'orthographe est indispensable pour en finir avec les raffinements inutiles. Donc, sus à la dictée et haro sur les règles ineptes où les exceptions font la loi ! Pour bien maîtriser une langue, il est plus utile de comprendre le sens des mots que de chercher les fautes. La réforme rendrait plus accessible le français et lèverait bien des barrières.



Et la numérisation du monde, alors, n'est-ce pas un danger terrible pour notre belle langue ? Stop à la diabolisation de l'ordinateur et des smartphones ! « Le français est très présent sur Internet. Une langue absente de la toile serait une langue morte ! » (p. 40) Vous voyez que tout va bien ! Cessons d'opposer l'écrit et l'oral. Agissons contre la glottophobie et l'insécurité linguistique ! Dédramatisons la langue inclusive et la féminisation des mots ! Si de nouveaux mots apparaissent, c'est que le besoin existe. « C'est d'ailleurs souvent parce qu'un usage devient majoritaire à l'oral que la littérature s'en empare. » (p. 56)



Le collectif des Linguistes atterrées rappelle à juste titre que la linguistique est une vraie science. Si ces professionnel·les ne s'émeuvent pas des « menaces » que la presse et certains milieux réactionnaires montent en épingle, je pense que nous pouvons tous nous détendre. La langue française a encore de longs et beaux jours devant elle. « Face aux puristes qui prétendent éradiquer des façons de parler, rendre mutiques des catégories entières de gens, discréditer quiconque n'ose pas suivre leurs pseudo règles, les linguistes permettent à chacune et à chacun de se réapproprier sa langue. » (p.58 et 59)



Ce n'est un secret pour personne, je suis passionnée par la langue française. C'est parfois agaçant pour mon entourage parce que je vois les fautes et que je les corrige. Je le sais, je me soigne. PROMIS, JE FAIS DES EFFORTS ! J'ai pris un immense plaisir à lire cet essai. Cela m'a rappelé mon amour pour le français, ma volonté de défendre son accès pour tous·tes et le chemin qu'il me reste à parcourir pour être davantage accompagnante quand je remarque des erreurs.
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Le français va très bien, merci

Enfin un ouvrage salutaire, qui va à l'encontre des discours pessimistes et parfois angoissants tenus sur la prétendue décadence de la langue française, par des politiques, des journalistes ou tout un chacun, discours qui se fondent le plus souvent sur des impressions personnelles, mais qui ne s'appuient sur aucune étude sérieuse. Car enfin, à quoi sert-il de crier toujours au loup devant l'invasion guerrière de l'anglais, qui menacerait la pureté et la clarté d'une langue française vue comme une norme figée dans sa perfection du XVIIè siècle, et qui ne serait plus jamais égalée ? Les linguistes auteurs et autrices de ce fascicule remettent les pendules à l'heure : les mots empruntés à l'anglais, polis pour être adaptés à la grammaire et la phonétique françaises, ne constituent pas une menace pour la structure même de la langue française, ils offrent souvent une nuance nouvelle qui vient s'ajouter à un mot français déjà existant (faire du shopping, et faire les courses, ce n'est pas tout à fait la même chose), et à y regarder de plus près, c'est plutôt le vocabulaire français, et de très loin, qui a imprégné l'anglais. Les auteurs et autrices rappellent aussi que l'orthographe n'est pas la langue, mais son reflet écrit. La langue française est l'outil de ses locuteurs, elle n'est pas la propriété figée d'un cercle restreint d'érudits qui en seraient les farouches gardiens face à la plèbe qui n'y comprendrait rien. J'ai beaucoup aimé cette lecture, tout autant son style incisif et son ton souvent drôle, que le sérieux des idées qu'elle met en avant et ses propos engagés. Je suis resté un peu sur ma faim, mais les indications bibliographiques qui concluent chaque chapitre devraient me permettre de creuser certaines questions.
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Le français va très bien, merci

Je ne supporte pas le snobisme, et encore moins intellectuel… Par exemple, le mépris qu’expriment certaines élites envers la littérature de genre, ou dite populaire, m’insupporte. Dans le même temps, et tu t’en doutes peut-être, ami-lecteur, je suis une amoureuse de la langue. J’aime lire, écrire, parler, écouter, les jeux de mots foireux, découvrir du vocabulaire,… Tu ne vois pas le lien ? Et pourtant la langue est, depuis toujours, un enjeu social. Régulièrement, dans la presse ou sur les réseaux, on a le droit à une diatribe fiévreuse et pessimiste, comme quoi la langue française est en péril, que l’orthographe massacré est signe de décadence, que les nouvelles générations ne savent plus ni lire ni écrire. Si ces discours me hérissent le poil, je ne suis pas une spécialiste de la langue et je me sens à la fois impuissante et démunie. Alors, quand j’ai appris que des linguistes avaient fait cause commune pour nous offrir un court essai sur le Français, je n’ai pas pu résister. Aurais-je enfin quelques arguments solides face aux ayatollah du participe passé ou du subjonctif ?



Avant de plonger dans Le Français va très bien, merci, j’ai eu l’occasion de découvrir les réactions qu’il suscitait. Du coup, je pensais me retrouver face à un brûlot audacieux, voir révolutionnaire. Mais qu’en est-il au terme de cette courte lecture ?



Non, le tract des Linguistes atterrée n’est pas révolutionnaire. Et encore moins extrémiste. Il s’agit d’un essai qui nous montre avant tout la position des linguistes en question : observer la langue sans la juger. Ils dézinguent les idées reçues et reviennent à des vérités incontestables. Certes, l’Académie française – à ma grande joie – prend pas mal de balles perdues, mais, franchement, qui, à part ceux qui rêvent d’y entrer, pense encore que cette institution comprend notre langue ?



Intéressant, étayé d’exemples et d’une clarté parfaite, Le Français va très bien, merci permet de sortir des débats stériles et de poser des questions primordiales. Les Linguistes atterrées nous offrent aussi, pour chaque point abordé, des propositions et des pistes de réflexion.



La lecture de cet essai a presque été un soulagement : enfin, des chercheurs confirmaient que le Français est vivant, qu’il se transforme, qu’il mute, qu’il évolue. Surtout, les auteurs nous permettent de démonter quelques mythes sur notre langue. Passionnant et salvateur.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Le français va très bien, merci

Je suis abonné depuis un moment à la chaine Youtube Linguisticae.

J’y ai découvert l’existence de ce tract.

Après avoir lu « Les mots sont apatrides », je cherchais une introduction, un aperçu de la linguistique.



Ce tract est une réponse au discours médiatique sur la langue française « en danger ».

J’aime les « réponses » quand j’apprends quelque chose de pertinent en plus. Et c’est le cas ici.



Le tract m’offre une vraie nouvelle perspective sur la langue française, ses usages, ses différents registres (et non pas niveaux), sa diffusion, sa construction, ses aberrations. Et bien plus.



La plupart des points comportent un paragraphe bienvenu : « Et ci ? ».

Car oui une fois que l’on comprend que la langue française n’est pas en guerre (ou du moins pas la guerre que les médias dominants laissent entendre), ce délicieux petit paragraphe nous invite à voir les chose autrement et à faire les choses différemment.

Il y a bien d’autres façons de parler de la langue !

Des façons qui s’appuient sur des faits. Des façons qui ouvrent des perspectives au lieu de les fermer.



Ces « Et ci ? » sont vraiment le point fort de ce tract à mes yeux.



Le tract comporte plein de références utiles pour aller plus loin.



En conclusion



Une lecture indispensable !
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Le français va très bien, merci

Les journaux nous abreuvent régulièrement, de lamentations sur le déclin du français, de l'orthographe, de l'invasion de l'anglais et autres 'tout fout le camp' avec la féminisation comme cerise sur le gâteau ! .



Dans ce court essai paru dans la collection Tracts chez Gallimard, un collectif de jeunes linguistes, majoritairement femmes, d'où le second "e", démontre au fil de courts chapitres dûment référencés, que pour survivre une langue doit se parler, être vivante, inventive et que les règles d'orthographe ont fortement varié au cours des siècles sous la surveillance archaïque d'académiciens peu productifs ! 



Ainsi, la tendance serait à l'invariabilité des participes passés, à un retour à la féminisation des mots oubliée au XIXème siècle, comme fut alors étouffée la place des femmes, à l'intégration des mots des jeunes qui relèguent ceux des générations qui les ont précédés et qui sont aujourd'hui tellement datés.



Bref, un petit livre qui fait du bien dans la morosité ambiante.



Merci à Charline Vanhoenaker qui a donné la parole à Laélia Véron dans 'C'est encore nous' et qui y a fait la promotion de cet ouvrage dont je me suis régalée !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le français va très bien, merci

Des linguistes De Belgique, de France, de Suisse et du Canada souhaitent rassurer les francophones sur le fait que le français va très bien et reste une langue bien vivante. Pour eux, il est important de bien comprendre que la langue évolue, que l'usage à l'oral précède l'écrit et qu'une simplification de l'orthographe est nécessaire et permettrait une meilleure adéquation avec nos modes de communication actuels.



Le collectif décortique plusieurs idées reçues sur la langue française. Tout d'abord, non, les francophones n'écrivent pas de plus en plus mal. C'est juste qu'avec Internet et les réseaux, on a accès à un volume énorme de textes écrits par tout le monde, partout, sans le filtre de relecture de la publication. Depuis l'invention de l'écriture, nous n'avons jamais autant écrit. de quoi nous réjouir ! le français des SMS est un français spontané, qui répond à un usage familier, proche de l'oral. On pourrait le voir comme un registre de langue à part, pratique dans ce type d'échanges.



De même, les mots anglais et les émoticônes n'affaiblissement pas la langue, ils viennent en complément pour nuancer ou lorsqu'un mot manque. «Faire du shopping» est différent de «faire les courses», les deux font sens et sont utiles.



Quant à «la langue de Molière», nous ne la comprendrions pas aujourd'hui. le français n'était pas le même, la prononciation non plus. J'ai particulièrement aimé la partie sur les erreurs étymologiques et les fautes «de frappe» des copistes qui sont devenues des normes pour l'Académie Française qui n'a, au passage, aucun pouvoir et n'est composée d'aucun linguiste.



Bref, cette lecture est très instructive, ludique et permet de déconstruire bien des préjugés. Si j'ai une tendance maniaque sur l'orthographe, je serai à l'avenir plus indulgente. De fait, l'orthographe est un marqueur social fort, source de discrimination pour qui ne la maîtrise pas, ce qui est bien dommage. J'ai aussi compris l'importance de féminiser le vocabulaire et la grammaire et de simplifier la langue, de manière progressive en y associant le français du monde entier. A titre d'exemple, le dictionnaire de l'académie française compte moins de 100000 mots, quand le wiktionnaire recensant les vocables de toutes les régions francophones en dénombre près de 500000. Et n'oublions pas que la plus grande capitale francophone est Kinsasha.



Un super tract. Je pense lire d'autres titres de cette collection super bien faite.



Es-tu un.e psychopathe de l'orthographe ? As-tu, au contraire, des difficultés ? J'invite tout francophone à lire ce petit livre fort intelligent.
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Le français va très bien, merci

Ce pamphlet propose une mise au point intéressante et bien documentée sur ce qu'est la linguistique, mais, en raison de son caractère très polémique, ne m'a pas tout à fait convaincu de la validité de ce que le titre affirme (à savoir que le français va très bien).

L'essai critique avec à propos des clichés répandus sur le français et la linguistique, en se fondant sur des citations d'idéologues réactionnaires, tels Finkielkraut ou Camus. Soit, mais quel est l'intérêt de la chose ? Il est évident pour qui s'intéresse un peu à la langue, à son fonctionnement et son évolution que ces imprécateurs, fussent-ils académiciens, n'ont pas mené une vraie réflexion sur le français mais se sont seulement servis de clichés sur l'appauvrissement sur la langue pour développer leurs rances diatribes sur la décadence supposée de la France et la civilisation occidentale. Or, à combattre de tels épouvantails, non seulement on ne convaincra personne qui pense que l'écriture inclusive annonce la fin des temps (je doute même qu'une telle personne lise ce pamphlet), mais on s'empêche de mener une réflexion plus nuancée car moins manichéenne.



Mais le principal problème, et ce qui m'a le plus gêné dans cet ouvrage lu avec le point de vue d'un professeur de français est la façon dont il minimise souvent l'importance de la norme dans la langue française, jusqu'à parfois presque la nier. Ainsi le premier chapitre rappelle-t-il que la langue est soumise à une évolution constante, et critique-t-il l'expression « la langue de Molière ». Soulignons ici la mauvaise foi des « Linguistes atteré·e·s » : en utilisant cette expression, personne ne souhaiterait qu'on s'exprimât comme les précieuses ridicules ! Mais, de façon plus significative, en insistant sur l'évolution de la langue, et même l'évolution de la norme, on en vient presque à nier l'existence de la norme. Les linguistes qui ont écrit de cet essai font bien de rappeler que leur travail consiste à étudier les usages de la langue, sans les hiérarchiser, et que les normes qu'ils en tirent sont descriptives et non prescriptives. Mais c'est oublier que malgré des évolutions notables, le français a une forme relativement stable et uniforme depuis que sa transmission n'a plus seulement été principalement orale, qu'une norme s'est imposée, surtout à l'écrit, et que c'est un attendu social (mais pas de la linguistique, certes) qu'elle soit respectée. Tout le monde sait ce qu'il arrive aux lettres de candidatures truffées de fautes… J'irais même plus loin : en linguistique, tous les discours se valent (p. 46 : « Là où les puristes blâment le barbarisme, la faute ou le « mauvais » français, les linguistes observent des variations ») ; dans la vraie vie, ce n'est pas le cas, et une maîtrise correcte de normes habituelles est souvent un bon moyen de distinguer, dans la masse de discours écrits et parlés, ce qui mérite notre attention ou non.



Il est vrai, et le livre nous y invite, que la qualité d'un propos ne correspond pas au respect scrupuleux de toutes les règles. Mais une fois encore, les auteurs cherchent à minimiser l'importance de la norme en se concentrant sur les anomalies de l'orthographe et en négligeant presque complètement la grammaire. Certes, il importe peu qu'on écrive nénuphar ou nénufar, mais la non-maîtrise, malheureusement si fréquente dans les travaux de mes élèves, des règles essentielles de grammaire et de syntaxe est, dans une certaine mesure, le reflet d'une difficulté à structurer leur pensée, et empêche souvent une réelle communication. Si l'on ajoute à cela le manque abyssal de vocabulaire, on a du mal à partager l'optimisme des auteurs : il est possible que le français aille bien, merci, il n'en est pas moins vrai qu'un nombre important de locuteurs est incapable de comprendre ou produire un énoncé écrit simple, et cela n'est jamais abordé dans l'essai. Dans cette critique de la survalorisation de l'orthographe, les auteurs s'en prennent au retour en grâce de la dictée, en s'appuyant sur Jules Ferry critiquant la place disproportionnée que prenait à son époque la dictée, centrée sur « les vétilles de l'orthographe ». Mais c'est très loin de la pratique actuelle de la dictée. Croyez-moi, les enseignants seraient heureux s'ils avaient le temps d'aborder ces vétilles-là !



Il conviendrait, nous suggèrent cependant les auteurs, de ne pas hiérarchiser les emplois de la langue, et accorder autant de valeur au français oral plus relâché. Et si tous les hommes se donnaient la main, le monde serait meilleur… Plus sérieusement, ou pas, les auteurs affirment même une certaine prééminence de la langue orale, que suivrait ensuite l'écrit avec ses règles ad hoc, et s'appuient notamment sur le fait que l'apprentissage de la langue est d'abord oral, puis écrit. Quelle belle prééminence que celle qu'apporte le galimatias d'enfants en maternelle ! Les auteurs recommandent aussi, pour simplifier l'orthographe, que soit mieux appliquée la réforme de l'orthographe de 1990. Je n'ai rien contre cela, d'autant plus que c'est conforme aux instructions du ministère de l'Éducation nationale. Mais j'avoue que je ne la maîtrise pas tout à fait, car les éditeurs ont conservé le plus souvent l'orthographe traditionnelle. J'ai donc été surpris, en lisant cet essai, de trouver la forme « elle renouvèle ». Pourquoi pas ? Mais je me demande où est la simplification quand un enfant doit apprendre qu'on écrit « une nouvelle » mais « elle renouvèle » ?



D'ailleurs, je me permets un aparté : j'aime qu'à travers les bizarreries orthographiques du français on devine l'étymologie des mots (et parfois même leur étymologie fantaisiste !). Cela leur ajoute une profondeur. Je me fous absolument ce que ça complique le langage courant : si les conversations ordinaires avaient de l'intérêt, on ne lirait pas de livre. Ce qui fait l'intérêt d'une langue, c'est sa littérature, et c'est ce qui fait qu'à mes yeux, clé et clef, par exemple, ne sont pas tout à fait interchangeables.



Enfin, pour revenir sur ce qui me semble constituer un déni de la norme, ses auteurs, pour montrer, dans un chapitre dans l'ensemble convaincant, que les anglicismes ne menacent pas le français, parlent de la cohabitation naturelle et harmonieuse entre le français et de l'anglais au Québec, et mettent en avant les néologismes heureux qui y ont été forgés. Mais c'est omettre que cette cohabitation n'est pas complètement naturelle, mais qu'elle est déterminée, encore une fois, par des normes, cette fois-ci légales, qui imposent, on le sait, que soient évités les anglicismes et que soient traduits les titres de tous les films. L'enrichissement de la langue n'est pas toujours le résultat d'un processus naturel et inconscient, il est aussi le résultat de décisions politiques.





Pour conclure, il y a dans cet essai des choses très intéressantes, des mises au point pertinentes et qui changent des cris d'orfraie médiatiques et peuvent contribuer au débat sans cesse renouvelé sur notre langue. Mais plus qu'une défense et illustration de la langue française, il s'agit d'une description de l'objet de la linguistique. De plus, en s'attaquant à des moulins à vent (car qui affirme sérieusement, comme le prétend cet essai, que les usages du Québec ou de l'Afrique francophone, abâtardissent le français ?), il se montre parfois utilement polémique, au risque de trop simplifier et de ne pas aborder des questions bien plus pressantes.

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Le français va très bien, merci

Ce petit manifeste est un véritable banger. La lecture en est fluide, simple, claire… incisive !



Chacun des dix chapitres commence par un préjugé, une idée reçue sur la langue française, assortie d’une petite citation. S’en suit un développement solide, une démonstration de ce que cette assertion vaut face à un raisonnement scientifique – et sans vous spoiler : ça ne vaut pas grand chose.



Vraiment, ce petit manifeste – qu’on dévorera rapidement – est à partager et diffuser. On ne peut que saluer les petites bibliographies en fin de chapitre qui permettent de creuser le sujet abordé.



Un premier texte salutaire de la part de ce nouveau collectif de linguistes qui, je l’espère, pourra aider à faire réfléchir et s’émerveiller un large public sur ce qu’est vraiment la linguistique !
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Le français va très bien, merci

"Le français va très bien, merci" devrait être lu par beaucoup de monde, notamment la frange un brin snobinarde qui juge des capacités intellectuelles ou accomplissements sociaux de chacun en fonction de leur niveau de langue. En plus, c'est très court donc ça se case facilement, même sans un planning bien chargé.



La recette est simple : 10 préjugés sur la déchéance de la langue française, avec 10 citations bien senties, auxquelles les géniales linguistes atterrées répondent. En bonus de ces réponses pleines d'esprit et d'humour, on trouve le petit paragraphe "et si?" qui amène des idées ou solutions au préjugé concerné. Sans doute que ces "et si?" seront vus comme candides ou naïfs par les défenseurs de la "langue de Molière" (que nous ne parlons pas), mais ils ont l'immense mérite d'être bienveillants et inclusifs.



La langue évolue, chaque jour un peu plus, et on se retrouve tous à un moment un peu perdu par le vocabulaire que peut employer une personne beaucoup plus âgée ou plus jeune que nous. C'est ce qui fait tout son charme !



Par ailleurs, et à titre plus personnel et politique, je suis sidérée de la violence des citations choisies. Le parallèle entre le "massacre de la langue" et le mépris de classe est assez évident, et je remercie les linguistes atterrées de l'avoir fait. Quant à l'écriture inclusive qui est un "danger mortel", quelle blague. Ces personnes là devraient sans doute réviser la définition du mot "mortel", et laisser l'évolution du français se faire tranquillement : le seul danger mortel pour une langue, c'est tout simplement de ne pas la parler.



Bref, et pour conclure sur un peu d'oralité et d'émoji : c'était cool, et instructif. A mettre entre toutes les mains ! :)
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Le français va très bien, merci

La remise en question du purisme de la langue parfaite et les "c'était mieux avant".



Ce tract réapprend à aimer la langue et toutes ses nuances. Cette introduction linguistique est magnifique, elle réconcilie avec les variantes vernaculaires de la langue. Les générations changent et leur langue avec elles, mais cela ne diminue en rien leur légitimité.



Ne rendons pas la langue inactive, celle-ci est vivante, la modifier ne la tuera pas.
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Le français va très bien, merci

60 pages, 10 thèmes abordés et 10 préconisations.

La langue de Molière, l’Académie française, le français canadien, belge, régional, des jeunes, le français sur les réseaux sociaux, le féminin dans le français, etc… autant de thèmes qui mériteraient d’être présentés plus souvent afin de rassurer les glottophobes, et enseignés dans les établissements scolaires, afin d’éviter aux générations futures d’en engendrer.

« Que les glottophobes d’hier deviennent les polyglottes de demain ».



Un manifeste de lecture abordable par tous, qui ouvre notre esprit à tous les français qui existent… car oui, j’ai découvert qu’il existe différents français, et j’ai également compris qu’aucun n’est inférieur à un autre.

La science au service de notre langue, merci à toustes (ceci n’est pas une faute!) les linguistes de cet ouvrage.
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Le français va très bien, merci

Oui ! Oui ! Oui ! Voilà le genre de choses qu’il faut lire pour réfléchir et débattre de la « si précieuse langue française ». Voilà des arguments scientifiques car oui, la linguistique est bien une science, n’en déplaise à certains.

Simplement écrit, clair, pertinent, ce Tract fait écho au livre de Marc Wilmet (Il y a grammaire et grammaire) que j’ai récemment lu; logique, certains articles ont été écrits par ses « disciples ».

A quand une diffusion massive de ces idées qui démocratisent la langue, démystifient la grandeur du français et déboulonnent les notions de fautes et de bien-parler.

Vive le français vivant !
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Le français va très bien, merci

Un tract d'un rassemblement de plusieurs linguistes francophones, français, canadiens, belges... pour protester contre les nombreuses prises de positions de personnes publiques plus ou moins éclairées sur la langue dans les médias.

Ce tract permet de faire un tour d'horizon des différentes polémiques linguistiques et attaques que peuvent subir les linguistes et d'y répondre avec des arguments sourcés, scientifiques, basés sur des recherches sérieuses en linguistique.

Il est bon de rappeler qu'une langue évolue, s'enrichie grâce aux échanges avec les autres langues dont régionales et qu'il nous serait aujourd'hui impossible de comprendre de façon fluide la vraie langue de Molière, c'est-à-dire celle qu,il écrivait et parler à son époque.

Très intéressant de remettre la langue à sa place et de contrecarrer son utilisation a des fins discriminatoires dont des discours à viser politique ne se basant sur aucun argument scientifique, aucun fait réel mais des opinions n'ayant aucune valeur de plus qu'une autre opinion comme dans toutes les sciences !
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Le français va très bien, merci

Mon premier tract Gallimard c’est celui-ci. J’apprécie le format court qui est tout aussi efficace que 200 pages sur le sujet. Le but est donc de venir à bout de 10 idées reçues sur la langue française. C’est en démarrant par une citation que démarre une idée qui est ensuite décortiquée.



La morale de ce livre est qu’au final le français est une langue VIVANTE et donc changeante au cours des époques.



Certains reprochent l’utilisation de la réforme de l’orthographe de 1990, cela ne pas choquée et si ce détail n’avait pas été précisé au début de livre, je n’aurais pas vu la différence…

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