CE QUE VOUS N'AVEZ JAMAIS VU DANS LES EXPLORATIONS NOCTURNES
« À la même époque, les cimetières débordent au sein de la cité et on ne sait plus que faire des corps. Il n’est pas rare qu’une fosse commune trop pleine fasse céder le mur de la cave d’une habitation et vienne s'y déverser. »
6 heures du matin. Le vent hurle, le froid mord et la mort rôde. L'odeur des corps brûlés la veille emplit l'atmosphère. Dans la cour entre les baraquements du camp des femmes, des ombres se tiennent debout, alignées par rangées de cinq. Les prisonnières attendent, totalement immobiles, dans l'air glacial de l'aube, vêtues de leur pauvres costumes rayés qui ne les protègent ni du froid ni de la pluie.
En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu'elle doit être entourée d'un rempart de mensonges.
En 1940, j'ai perdu mon unique frère le 20 décembre 1943, cinq jours avant Noel, j'ai eu la chance de sauver un bombardier B17 de la destruction. Un avion si endommagé que c'était un miracle qu'il vole encore. Son pilote, Charlie Brown, est pour moi aussi précieux que l'était mon frère.
« Il nous invite à le suivre tandis qu’il emprunte le couloir de droite au premier embranchement. Nous atteignons bientôt une petite salle où plusieurs bancs ont été taillés à même la roche. Ils entourent un bloc de calcaire sur lequel je pose ma caméra et mon éclairage. »
"Au cours de l'été 1944, les Alliés progressent dans la libération de l'Europe et Pujol Garcia continue à communiquer avec l'ennemi. Jusqu'au dernier jour du conflits, les Allemands n'ont jamais soupçonné la duplicité d'Alaric."
"Alors que le pays du Soleil-levant refuse toute capitulation sans conditions, les Américains larguent le 9 août 1945, une seconde bombe atomique, cette fois-ci sur la ville de Nagasaki."
"Au fin fond d'une jungle du Pacifique, le soldat Japonais Hiron Onoda a refusé de rendre les armes jusqu'en 1974, ignorant que la guerre était terminée depuis bien longtemps."