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3.97/5 (sur 110 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 2008
Biographie :

Mediapart est un site d'actualité français créé en 2008 par François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit et Edwy Plenel.

Il se présente avec deux entrées principales : "Le Journal", tenu par les journalistes professionnels de la rédaction, et "Le Club", animé par les abonnés de façon collaborative.

Connu principalement par ses enquêtes, le site Mediapart est disponible en français, anglais et espagnol.

En 2015, Mediapart et La Découverte, éditeur spécialisé dans les essais et les sciences humaines et sociales, ont décidé de s’associer pour créer le magazine "Revue du crieur", paraissant 3 fois par an.

site officiel : https://www.mediapart.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/Mediapart.fr/
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Le gouvernement prétend ainsi qu'il va « sauver nos retraites et celles de nos enfants ». Pourtant, ces retraites ont déjà été "sauvées" par Balladur en 1993, par Fillon en 2003, par Woerth en 2010.

Les projections du COR (Conseil d'orientation des retraites) montrent que le système actuel peut fonctionner en quasi-équilibre jusqu’en 2070.

C'est toujours notre solidarité qui constitue le meilleur barrage face à la régression sociale.
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L'exemplarité a un sens : si l'Etat doit être ferme et fort, ses serviteurs doivent être sobres et dignes.
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 Mediapart
Face à des journalistes fin janvier, Emmanuel Macron évoquait « 40 000 à 50 000 militants ultras » à l’origine de l’embrasement des manifestations des « gilets jaunes » et mettait en garde contre ces violences orchestrées par les extrêmes. Problème : au même moment, ses propres services de renseignement dressaient un constat exactement inverse. L’ultradroite et l’ultragauche seraient « quasi inexistantes au sein des cortèges ».
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• « De là où je suis, j’ai décidé de dire les choses. »
11 févr. 2021 Par Pomme. [ Blog : Le blog de Pomme. ]
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La chanteuse Pomme a écrit une lettre ouverte pour évoquer les violences sexistes et sexuelles qui minent l'industrie musicale. « De mes 15 à mes 17 ans, j’ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement », écrit-elle. Elle a décidé « de ne plus laisser régner la peur ». « Pour que la vérité et la justice se fassent entendre ».
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Par femmes, j’entends toutes les femmes, incluant les femmes trans, personnes trans-féminines et tout autre personnes victimes de violences patriarcales.
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Par hommes, j’entends hommes cisgenre.
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Le terme cisgenre désigne un type d'identité de genre où le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance. Le mot est construit par opposition à celui de transgenre.
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Bonjour, bonsoir, je ne sais pas où vous vous trouvez.
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Je suis quelque part entre la colère, le repos, la révolte et le lâcher prise.
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De là où je suis, j’ai décidé de dire les choses. De ne plus laisser régner la peur, la peur de quoi, je sais même pas.
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Cela fait plusieurs années que j’évolue dans l’industrie de la musique, de longues années à vrai dire, si je les compte, j’arrive à huit, à peu près. Je n’ai presque plus assez de mains.
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Et si je les compte à rebours, la première année, j’avais 16 ans.
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Comme des centaines de jeunes filles qui débarquent dans ce monde parallèle, finalement pas si éloigné de l’organisation globale d’une société dangereuse pour elles.
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J’en ai déjà parlé il y a quelques années, mais à l’époque, je n’avais pas la place que j’occupe aujourd’hui, c’était plus facile, ça faisait moins de bruit.
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Je vais redire les choses. Que ça fasse plus de bruit aujourd’hui, tant mieux.
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Mon arrivée dans l’industrie de la musique a été traumatisante. Comme pour beaucoup d’autres femmes, vous aurez commencé à le comprendre.
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Énième victime d’un système d’oppression dangereux. Plus dangereux encore pour les femmes queer, handicapées, racisées. Qui sont les plus invisibilisées et discriminées.
De mes 15 à mes 17 ans, j’ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement, sans en avoir conscience à cette époque évidemment.
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J’ai été l’objet de quelqu’un, façonnée selon ses fantasmes et déviances psychologiques.
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Je ne choisissais rien de ma vie (comportements, fréquentations), ni de mon apparence (vêtements, maquillage, épilation), ni de la direction artistique de mon propre projet musical naissant à l’époque. J’ai été manipulée jusqu’à en perdre totalement confiance en moi, confiance si fébrile à cet âge là.
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Être un adulte de 30 ans face à une adolescente de 16 ans et la briser. Réussir à lui faire croire qu’elle est le problème, en la sexualisant, en la rabaissant, en la contrôlant. Partir en marchant à pieds joints sur les débris d’une santé mentale détruite. Ne plus jamais donner de nouvelles.
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« Sois plus sexy, moins enfant. »
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« J’aurais dû te baiser ».
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« Reprends tes chansons de merde et casse-toi, débrouille-toi. »
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La stratégie d’un nombre effrayant d’hommes artistes, producteurs, musiciens, chanteurs, directeurs de labels, directeurs artistiques, et j’en passe.
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Il a fallu des années avant que je prenne conscience de ce qu’il s’était passé et puisse y attribuer les mots justes. En comprendre les conséquences à long terme sur ma santé mentale. Alors, quand j’ai sorti mes premières chansons, autour de 2015/2016, j’étais encore piégée dans l’idée que j’étais coupable de cette situation. L’artiste des débuts que certain.e.s ont connu était enfermée dans une cage. Cage qui s’est un peu agrandie à la sortie d’un premier album, mais qui n’en restait pas moins une cage. J’ai mis des années à retrouver une confiance en moi qui puisse me porter et m’autoriser à être celle que je suis aujourd’hui.
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Alors voilà, je n’ai pas envie de dire moi, parce que je parle pour des milliers de personnes ici, je ne parle pas que de mon histoire. Je ne suis pas un cas isolé, bien au contraire, et j’ai eu la chance d’être entourée par la suite d’humains bienveillants (à l’intérieur, mais surtout à l’extérieur du milieu de la musique) qui m’ont permis de reprendre possession de mon corps, de mon art, et de ma valeur au fil des années.
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J’écris cette lettre pour toutes les personnes qui n’ont pas encore trouvé cet espace dans lequel se reconstruire, qui n’en ont pas la chance, pas l’opportunité, j’écris pour espérer que quelques unes se sentiront moins seules, pourront demander de l’aide, et pour que les autres réalisent et agissent, devant l’ampleur des violences quotidiennes perpétrées dans nos professions.
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Cet été, @MusicToo a recueilli plus de 300 témoignages de harcèlement, agressions et viols, réalisés dans 98% des cas par des hommes sur des femmes.
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Il y a donc un grand nombre d’hommes qui évoluent dans cette industrie en étant des harceleurs, des agresseurs, des violeurs. Un nombre que personne ne peut imaginer.
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Prenez conscience d’une chose : vous les voyez à la télé, vous les entendez à la radio, vous les applaudissez en concert (avant la pandémie). Vous les acclamez. Vous consommez leur musique, je la consomme aussi sûrement, sans le savoir.
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Pour mes collègues de l’industrie : vous les produisez, vous les abreuvez, vous les comptez parmi vos amis.
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Parfois, je suis dans les mêmes loges, dans les mêmes salles, sur les mêmes scènes qu’eux. Ils sont libres.
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Ils sont exempts de la justice. Parce qu’ils sont des hommes, riches, puissants, assis sur des sièges de velours brodés de leurs noms en lettres d’or, desquels rien, pas même la justice, ne saurait les déloger.
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« Pourquoi les femmes ne portent pas plainte ? Pourquoi dénonce-t-on les coupables sur Instagram ? » (demande Jean-Bernard, 57 ans).
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Parce que la justice les acquitte, mesdames et messieurs.
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Parce que porter plainte, être entendue est un processus extrêmement douloureux et laborieux, qui n’arrive que rarement à ses fins.
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Parce que tout le monde n’a pas le même cheminement vers la guérison.
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Parce que malgré les accusations, les plaintes, ils sont en couverture des magazines, ils sont à la télé, ils occupent des postes d’avantages, ils flottent au dessus des lois.
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La société, maison mère de la culture du viol, regorge de ces individus, ils n’existent pas que dans la musique, non non. Mais dans la musique (comme dans le cinéma et bien d’autres milieux), ils ont accès à l’argent, à l’exposition et au pouvoir, le cocktail parfait pour être des criminels en toute impunité.
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Si la justice et le système les protègent, si le gouvernement ne fait rien, il est temps que nous parlions. Il est temps que la honte et la peur change de camp. Nous sommes capables d’identifier ces comportements et agressions. Donc nous sommes capables de les renverser et de changer les choses.
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Alors voilà, j’ai été harcelée sexuellement, et par la suite, mansplainée à d’innombrables reprises, et puis diminuée et réduite dans mes compétences, et puis et puis. Je suis pas la seule, je suis pas une exception et je suis pas à plaindre.
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Je n’ai pas l’intention de me faire plus petite. Je n’ai pas l’intention de la fermer.
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Je n’ai pas l’intention d’être de celles.eux qui cautionnent.
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Je ne parlerai pas pour mes sœurs ou mes frères, je ne donnerai pas de noms à des histoires qui ne m’appartiennent pas. Je peux simplement raconter la mienne.
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Mais maintenant vous connaissez mon camp.
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Je marche les mains tendues vers toutes les personnes qui ont peur, quand elles tombent, quand elles souffrent, quand le courage les déserte. Je suis toujours, toujours prête à les écouter, je les comprends, oh comme je les comprends.
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Et si je collabore, m’associe avec l’un d’eux, s’il vous plait, dîtes le moi.
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Ça suffit. C’est assez.
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Parlons-nous. Avec douceur ou avec hargne. Pour que la vérité et la justice se fassent entendre. Pour que les corps, les cœurs, les âmes de nos filles, de nos sœurs, de nos mères, ne soient plus piétinées.
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Qu’elles soient élevées au rang qui leur revient.
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Le droit de rêver, le droit de vivre, le droit d’être. Intégralement. Sans peur.
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Ce sera au moins un début.

••• Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction. •••


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>> https://blogs.mediapart.fr/pomme/blog/110221/de-la-ou-je-suis-j-ai-decide-de-dire-les-choses
[ c'est moi qui ai rajouté les points pour marquer les interlignes, qui disparaissent parfois tout seuls ]
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Le secret des sources est indispensable à l’exercice du journalisme, à l’existence d’une presse indépendante et au droit à l’information des citoyens.
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- Le RN n'aime pas l'Union Européenne, mais n'a visiblement rien contre son argent...
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S'il en était encore besoin, la crise grecque illustre, et jusqu'à la caricature, la catastrophe d'un avenir confié à des élites technocratiques et oligarchiques échappant à la volonté populaire. Tout comme les services de renseignement prétendent nous protéger en nous surveillant tous, et de ce fait mettent en péril nos libertés d'expression, d'opinion et d'engagement, les services de la BCE et du FMI prétendent sauver des économies en saignant des peuples, et de ce fait mettent en péril les droits sociaux les plus élémentaires sans lesquels il n'est tout simplement pas de société commune, et donc de nation viable.
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Cette campagne révèle la froideur du banquier d'affaires que vous n'avez cessé d'être !
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Tous ceux qui douteraient encore de la dangerosité de cet engrenage pour la société et ses libertés politiques doivent lire le témoignage de Glenn Greenwald sur l'affaire Snowden, Nulle part où se cacher. S'appuyant sur les archives de la NSA, il répond de façon pédagogique à a question: "En quoi un état de surveillance est-il nocif?" " Tout ici , explique-t-il, tend à mettre en lumière le marché implicite qui est offert aux citoyens : ne remettez rien en question et vous n'aurez rien à craindre. Occupez vous de vos affaires, et soutenez ou du moins tolérez ce que nous faisons, et tout ira bien. En d'autres termes, si vous souhaitez rester vierge de toute accusation, vous devez éviter de provoquer les autorités qui manient ces pouvoirs de surveillance. C'est un marché qui invite à la passivité, à l'obéissance et à la conformité. L'option la plus sure, le moyen d'avoir la garantie qu'on vous "laisse tranquille", c'est de garder le silence, de ne pas se montrer menaçant et de rester docile."
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Au pas de charge, janvier 2015 s'est transformé en septembre 2001: l'occasion terroriste qui fait le larron sécuritaire. Le projet de loi relatif au renseignement marque une rupture sans précédent non seulement dans l'histoire politique de la gauche du demi siècle écoulé mais aussi pour l'avenir de notre démocratie, quels qu'en soient les gouvernants demain: sans consulter ni écouter la société, sans l'entendre alors que la protestation de ses acteurs citoyens est générale, une loi bâclée et précipitée, votée dans l'urgence, risque d'offrir au pouvoir exécutif, via les services secrets et les techniques numériques, un champ d'arbitraire infini dans le contrôle des individus, de leurs communications, de leurs fréquentations, de leurs convictions, de leurs engagements, de leurs curiosités.
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