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EAN : 9782382640050
111 pages
La Revue Dessinée (09/02/2022)
4.23/5   32 notes
Résumé :
Que reste-t-il du "nouveau monde" ? En 2017, Emmanuel Macron était élu président de la République sur la promesse d'une plus grande transparence de la vie publique et de dirigeants "responsables, exemplaires et qui rendent des comptes". Cinq ans plus tard, au moment où il se présente pour un second mandat, le bilan n'est guère reluisant. Des dîners fastueux de François de Rugy aux atteintes à l'indépendance de la justice d'Eric Dupond-Moretti en passant par les affa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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La préface signée par Médiapart nous rappelle une évidence : Macron n'aurait jamais été élu président de la république en 2017 s'il n'y avait pas eu l'affaire Fillon. Dès lors, cet homme que personne ne connaissait vraiment 3 ans auparavant est venu au pouvoir avec l'idée de renouveler la classe politique en la dotant d'une certaine éthique.

Beaucoup y ont cru à cette République irréprochable puisqu'il a été élu. Certes, le président Hollande s'était désisté et Marine le Pen est parvenue au second tour de l'élection présidentielle. Dès lors, les dés étaient jetés.

Alors, la question est de savoir si les dirigeants responsables ont bien été irréprochables comme il l'affirmait dans son projet politique de la campagne. Il a indiqué que ces dirigeants devaient rendre des comptes et que la justice ferait alors son travail.

Or, les exemples d'hommes dans l'entourage du président ont tous été blanchi par la justice qui a indiqué qu'il n'y avait rien à voir. La Justice a parlé et il convient de ne pas la remettre en cause. Certes, mais on a quand même l'impression qu'il y a deux sortes de justice : implacable avec le citoyen lambda et laxiste avec les hommes politiques qui sont au pouvoir.

Les exemples qui seront cités dans les différents chapitres vont concerner tout d'abord François de Ruby qui a été le Président de l'assemblée nationale sous l'étiquette MODEM après avoir été chez les verts puis la gauche. Il a eu la main plutôt lourde sur les dépenses en menant une véritable vie de château dans l'exercice de ses fonctions. Bref, pas aussi irréprochable que cela même s'il a déclaré qu'il n'aimait pas le homard. On te croît !

Il n'empêche que malgré ces affaires qui l'ont éclaboussé, les français l'ont voté comme député en lot de consolation. A croire qu'on aime bien ce genre de personnage qui se servent dans les caisses de l'Etat avec l'argent de nos impôts. Après tout, on a les hommes politiques que l'on mérite !

On va faire également la connaissance du secrétaire général de l'Elysée, le brave Alexis Koehler, qui visiblement était dirigeant d'une société de croisière ce qui ne l'a pas empêché de favoriser les intérêts de cette compagnie lorsqu'il était en exercice du pouvoir dans l'ombre du Ministre de l'économie de l'époque à savoir Emmanuel Macron, ce qui constitue quand même un conflit d'intérêt. L'enquête a été classé sans suite mais une instruction est en cours pour une nouvelle plainte. Bref, ce n'est pas fini et on se dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu.

On passera sur le cas d'Alexandre Benalla qui était dans la garde rapproché du président Macron et qui jouait les faux policiers lors de manifestation en tapant sur un couple. Lui, il a été condamné à 3 ans de prison dont 2 avec sursis mais c'est presque une série à rebondissement. Son affaire est la plus connue du grand public et je ne vais pas m'étaler.

Le cas du Ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qui règle ses comptes avec les magistrats est intéressant à suivre car on se rend compte que ce n'est pas vraiment très éthique surtout pour un homme dans cette fonction. Il a quand même été mis en examen pour prise illégale d'intérêt. Encore une situation de conflits d'intérêts !

Enfin, on terminera par le ministre le plus en vue du gouvernement à savoir Gérard Darmanin qui a fait l'objet de deux plaintes pour viol et harcèlement sexuels émanant de femmes dans le besoin. le Ministre de l'intérieur devait promouvoir le combat de Macron contre la violence faite aux femmes. Bref, cela ne fait pas bonne figure dans ce contexte. Bien entendu, les deux femmes ont été poursuivi pour diffamation alors que les preuves d'enregistrement de SMS étaient assez manifestes et explicites. Quand on contrôle l'appareil d'Etat, c'est plutôt facile...

Alors, oui, c'est plutôt une enquête à charge mais qui repose sur des faits et des hommes politiques qui n'ont pas été irréprochables, loin s'en faut ! J'observe que le Président Macron est épargné dans tout cela comme s'il avait mal choisi son entourage. Après tout, d'autres présidents de la république ont bien été condamné par la Justice pour des faits pénalement répréhensibles. La justice et les médias sont alors accusés de partialité pour détruire l'honorable carrière politique d'un homme qui se donne pour le pays.

Après une telle lecture, on peut être que dégoutté du monde politique qui ne tient jamais ses promesses une fois parvenu au pouvoir. Cela continuera encore et encore. Il n'y aura jamais un responsable plus blanc qu'un autre. Même l'irréprochable président Hollande s'était entouré d'un Jérôme Cahuzac qui souhaitait lutter contre la corruption et le blanchiment d'argent. On s'en souvient encore.

Alors tous pourri ? Dire cela revient à être comparé à un pilier de comptoir dans un bar miteux. On va alors dire que ce sont de mauvais DRH qui ne prenne pas forcément les bons candidats. Et puis, comme dit, les français suivent et pardonnent vite les écarts...

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C'est dingue, on a beau savoir que tout ça, on le savait, on s'en doutait, mais quand on a les faits bien décrits devant soit...
les gouvernements se suivent et les affaires continuent, On a eu les barbouzes du rainbow Warrior, les écoutes à tonton, les multiples affaires à Chirac (« détournement de fonds publics », « abus de confiance », « prise illégale d'intérêts » et « délit d'ingérence » ) Sarko et l'affaire dees écoutes "Bismuth", Bygmalion, et autres Kadhafi!! Certains pensaient qu'avec un jeune Macron, tout irait mieux mais la valse continue! :
"l'exemplarité a un sens : si l'Etat doit être ferme et fort, ses serviteurs doivent être sobres et dignes" Circulaire du 24 mai 2017.

Dans cet album BD, Médiapart expose les principales affaires qui ont affecté le premier quinquennat de E.Macron (2017-2022), avec les faits, excellent travail de journalisme, renseigné et expliqué dans les moindres détails.
Les illustrations sont de Bruno Mangyoku et exécutées dans un choix de mise en scène non dépourvu d'humour.
Tout est dit et il s'agit d'un travail d'enquêtes très complet!

Vivement le deuxième tome de ces enquêtes! Avec des vedettes telles que Eric Dupond-Moretti, Gérard Darmanin, Olivier Dussopt, et la petite dernière: Marlène Schiappa et son fonds Marianne, les journalistes et la justice vont avoir encore pas mal de grain à moudre.

Mais comme, je ne me rappelle plus très bien qui, l' a dit :
"La justice est au coeur du projet que nous portons parce que l'indécence, les privilèges n'ont que trop duré... et nous voulons les mêmes règles pour tous, quels que soient les statuts. Nous voulons des dirigeants responsables..."
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Une fois n'est pas coutume, j'ai sauté sur l'occasion d'acquérir l'un des ouvrages où Mediapart, en partenariat avec la Revue dessinée, publie ses enquêtes en version BD. Avec La présidence Macron sous enquêtes, il s'agit de faire début 2022 le bilan d'un quinquennat sous stéroïdes judiciaires, et ce n'est pas peu dire.

Cinq actes manqués du quinquennat
Ce livre met en scène le dévoilement méthodique de cinq affaires politico-judiciaires entre 2017 et 2022. Premier acte, l'affaire de Rugy : François Goullet de Rugy est une figure montant du macronisme, venant de l'écologie politique, et successivement sont dévoilés ses dîners fastueux, son appartement de fonction redécoré à grands frais et son mauvais usage de ses indemnités de député, montrant la perte des beaux principes en s'approchant des cimes du pouvoir. Deuxième acte, l'affaire Kohler : Alexis Kohler est la personnalité la plus proche d'Emmanuel Macron, et ce depuis de nombreuses années ; or, ses conflits d'intérêts avec MSC et tout ce qui en découle en matière d'abus de pouvoir montrent une réelle déliquescence des hauts fonctionnaires dans le pantouflage et la recherche de profits lucratifs. Troisième acte, l'affaire Benalla : de ce jeune garde du corps proche du pouvoir élyséen, tout vole en éclats avec ses violences sur manifestants le 1er mai 2018, mais il est également accusé d'usurpation d'uniformes, d'abus de pouvoir, d'usage abusif de passeports diplomatiques et d'un téléphone secret défense, de port d'arme prohibé (déjà condamné), tandis que la disparition d'un coffre pouvant contenir des preuves pose autant question qu'une éventuelle corruption en lien avec des contrats russes ; c'est tout un pan caché du pouvoir macronien qui se dévoile. Quatrième acte, l'affaire Dupond-Moretti : très en pointe médiatique sur quantité de procès du temps où il était « Acquittator », l'avocat « as des barreaux », Éric Dupond-Moretti mélange les genres et les conflits d'intérêts une fois arrivé en poste de ministre de la Justice en diligentant des enquêtes ciblées sur d'anciens adversaires au sein de la magistrature. Enfin, cinquième acte, l'affaire Darmanin : ou comment un ministre doublement accusé de viols se retrouve à devenir ministre de l'Intérieur et donc le supérieur de policiers devant enquêter à son propos.

Sens de l'ouvrage
La rédaction de Mediapart fonctionne en équipe large : Fabrice Arfi, Lenaïg Bredoux, Michel Deléan, Mathilde Goanec, Pauline Graulle, Michaël Hajdenberg, Mathilde Mathieu, Laurent Mauduit, Martine Orange, Yann Philippin, Antton Rouget, Ellen Salvi, Matthieu Suc et Marine Turchi. Or, il s'agissait ici, semble-t-il, de dresser un portrait global des gouvernements Philippe et Castex de ce quinquennat (2017-2022). Des cinq procédures choisies, à chaque fois, ce sont des affaires à tiroirs, intéressantes pour elles-mêmes certes, mais également pour ce qu'elles disent des pouvoirs en place. Bien sûr, il y a la difficulté de juger rapidement ces affaires pourtant décisives et c'est le travail de ces journalistes que d'éclairer au mieux les citoyennes et citoyens sur la réalité de l'exercice du pouvoir, avant que la justice ne s'empare de ces éléments pour juger, au vu du droit, de la culpabilité ou de l'innocence des personnes concernées (sachant qu'il y a plusieurs zones d'ombre dans ces dossiers qui relèvent parfois plus de l'éthique que de la légalité). le dessinateur Bruno Mangyoku a alors un travail un peu ingrat, il doit répondre au défi de devoir représenter des faits bruts sans enjoliver une réalité ou affabuler sur des scènes impossibles à connaître dans leurs détails ; d'ailleurs, il est explicitement mentionné dans certaines pages les choix parfois originaux qui peuvent être faits (recherche de l'objectivité jusqu'au bout oblige). L'ensemble est efficace, l'amoncellement de faits prouvés faisant parfaitement saisir la situation constante, et assumée à force, de connivences, de conflits d'intérêts, d'ententes familiales ou personnelles, bref d'intérêts de classe à défendre bec et ongles.

Pour aller plus loin
Pour suivre régulièrement le site de Mediapart, il est évident que l'équipe de rédaction a dû faire des choix dans tout ce qu'elle a pu révéler de conflits d'intérêts et d'affaires politico-judiciaires. Les élections présidentielle et législatives approchant, il semblait évidemment naturel de se pencher sur le bilan du quinquennat (histoire de rappeler qu'ils n'ont pas juste sorti l'Ibizagate de Jean-Michel Blanquer, révélation qui, là, a été tout de suite massivement reprise par les médias dominants). D'ailleurs, comme une postface exposée à regrets, la rédaction précise d'autres affaires qui, à l'inverse des cinq actes du livre, n'ont pas donné lieu à des enquêtes au cours aussi long (pour le reste, on attend que la justice ait le temps et les moyens de faire son travail). C'est pourquoi, dans cette postface très costaude, la rédaction de Mediapart ajoute quelques informations brutes sur les accusations de racisme, d'homophobie et de harcèlement pour Laëtitia Avia, de corruption pour Olivier Dussopt, d'agressions sexuelles et de viols pour Nicolas Hulot, d'abus de biens publics en cascade pour Jean-Jacques Bridey, de prise illégale d'intérêts pour Richard Ferrand, de manquements fiscaux pour Laura Flessel-Colovic, de favoritisme et recel de favoritisme pour Muriel Pénicaud, d'abus de confiance et escroqueries pour François Bayrou, d'erreurs fiscales pour (encore) Éric Dupond-Moretti, de multiples conflits d'intérêts dissimulés pour Jean-Paul Delevoye et de déclarations mensongères et abus de confiance pour Alain Griset (récemment condamné). Bref, c'est un tableau judiciaire du gouvernement absolument dantesque, donnant à croire que la majorité du quinquennat 2017-2022 a pris le pire des gouvernements précédents (LR/UMP/RPR entre 2002 et 2012, puis PS entre 2012 et 2017).

En somme, La présidence Macron sous enquêtes vaut franchement le détour, pas pour le dessin qui fait le métier avant tout, mais surtout pour le condensé de journalisme d'investigation que cela procure en peu de temps.
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Je n'ai absolument pas résisté devant ce roman graphique, La présidence Macron sous enquêtes, lorsque je l'ai vu dans la vitrine d'une librairie. Parce que le Président Macron avait fait sa campagne en 2017 sous le signe du changement en politique, les différentes enquêtes sorties par Médiapart et reprises après par des journaux comme le Monde démontrent que la politique n'est pas, encore, un monde comme les autres.

Lors de sa campagne en 2017, Emmanuel Macron a promis un nouveau monde. Cinq ans plus tard, force est de constater que la réalité n'a pas suivie ses propres recommandations. D'ailleurs, avant chaque enquête une pleine page reprend au mot près une de ses affirmations.

Six affaires sont présentées respectant les propos des antagonistes. Seuls les décors, les situations, l'environnement sont inventés. Et, là, où je croyais passer un bon moment de franche rigolade, je me suis surprise à être plus dégoutée, plus touchée que je l'avais pensé par le manque d'éthique de ses affaires.

Car du Ministre de l'intérieur au Ministre de la justice en passant par le Président de l'Assemblée nationale, la compilation de ses affaires donne vraiment un goût amer sur la réalité de la politique française.

Pourquoi n'avons-nous pas des responsables respectueux de leurs valeurs ? Pourquoi se laissent-t-ils dévorer par le pouvoir dès qu'ils y sont installés ? Comment un chef peut fermer les yeux devant tant de passe-droit ? Alors que n'importe quel responsable digne de ce nom sait que la probité et la justice fonde la respect de l'autorité ! Pourquoi acceptons-nous de tels comportements ?

La présidence Macron sous enquêtes est une bande dessinée politique qui fait l'inventaire des manquements aux promesses de campagne du président. Des conflits d'intérêt à la prise illégale d'intérêts en passant par l'intimidation de magistrats et l'abus de faiblesse, l'entourage du Président ne fait pas figure d'exemplarité. Mais en plus,ils ont bénéficié du soutien du chef. Et, c'est la presse et les retentissements de leurs enquêtes qui a fait fléchir sa détermination à la protection et à l'impunité. Amertume et colère ont remplacé l'envie franchouillarde de me divertir, mais nécessaire pour ne pas fermer les yeux !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Excellent ce dossier de Mediapart !
Il est illustré avec brio et humour
par Bruno Mangyoku de la Revue Dessinée.
C'est une sorte de récapitulatif des casseroles
de Son Altesse Républicaine Macron.
Un inventaire, de cette véritable batterie
de cuisine, qui fait d'énormes bosses
sous les tapis de la Présidence.
Les plus grandes affaires sont reprises
et expliquées une à une..
Ce n'est pas un luxe, l'oubli est si facile!
de Rugy, Kohler,Dupont-Moretti,
Benalla et Darmanin...
passent à la moulinette Mediapart.
Toute parole avancée a été vérifiée.
Il y va de la survie éthique des lanceurs d'alertes.
On nous rappelle également que l'élection
de Macron en 2017 doit beaucoup
au retrait de Fillion grâce à...
Cette BD "pense-bête" m'a rafraîchi la mémoire
et fait sourire alors que ces histoires...
sont à pleurer!

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critiques presse (1)
LigneClaire
04 mai 2022
Une ligne claire pour des histoires qui ne le sont pas et un responsable à nouveau présidentiable qui dit qu’on a qu’à venir le chercher. Nominations, amitiés, copinages, Mediapart fait le vide que l’on aime beaucoup ou qu’un peu ce média, il faut se rendre à l’évidence qu’au moins ils sont là droits dans leurs bottes. Un ouvrage dans lequel il y a d’autres cas d’espèce, une très bonne vision graphique parfaitement cadrée.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
L'exemplarité a un sens : si l'Etat doit être ferme et fort, ses serviteurs doivent être sobres et dignes.
Commenter  J’apprécie          271
Le secret des sources est indispensable à l’exercice du journalisme, à l’existence d’une presse indépendante et au droit à l’information des citoyens.
Commenter  J’apprécie          170
La liberté de la presse est garante de la vie démocratique.
Commenter  J’apprécie          112
Nous exprimons notre solidarité avec nos confrères de Mediapart, et notre plus vive préoccupation après la tentative de perquisition dont ils ont fait l'objet.
(..) Cette procédure constitue une tentative particulièrement inquiétante d'attenter au secret de leurs sources.
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Le secret des sources est indispensable à l'exercice du journalisme, à l'existence d'une presse indépendante et au droit d'information des citoyens.
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