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Critiques de Aaron Gwyn (31)
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La quête de Wynne

Sur le front irakien, malgré les projectiles des insurgés, Russell s'élance et rejoint à toute vitesse la place du marché pour sauver ce cheval, pris dans les échanges de tirs. S'il ne garde quasiment aucun souvenir de cet épisode, pas même les coups de feu, ce n'est que dix jours plus tard, à sa sortie de l'infirmerie, que le jeune homme découvre la vidéo, filmée par une équipe de la BBC et relayée maintes fois sur Youtube. Il est devenu un héros aux yeux de l'Amérique pour avoir sauvé un cheval arabe. L'on parle même de son grand-père, ranger pendant la seconde Guerre Mondiale et dresseur de chevaux. Convoqué par son colonel, Russell apprend que celui-ci a reçu l'ordre de le libérer de son commandement afin qu'il rejoigne un groupe de Forces Spéciales opérant dans la province de Nouristan, à l'est de l'Afghanistan. Sous les ordres du capitaine Wynne qui, comme bon nombre de personnes, a vu la vidéo. C'est avec son équipier, Wheels, que Russell va donc rejoindre les troupes du capitaine Wynne afin de dresser les chevaux que celui-ci s'est procurés et de faire de ses hommes des cavaliers...



Orphelin de père, abandonné par sa mère, Elijah Russel a été élevé par ses grands-parents et sa tante. S'il a hérité de son grand-père une habileté à dresser les chevaux, il a également suivi ses traces en s'engageant. D'Irak, il sera envoyé en Afghanistan pour servir aux côtés du capitaine Wynn, un homme taiseux, admiré, influent et étrange. À ses côtés, Russel, qui se révèle entier et droit, va peu à peu comprendre les raisons de sa présence ici mais surtout qui il est au fond de lui, saisir ce qui l'anime et découvrir la complexité de l'homme, notamment lors de cette expédition au but troublant, en compagnie des bérets verts. Des bérets verts qui, peu à peu, s'interrogent sur l'intérêt et le sens de cette guerre. Si le duo Wynne/Russel, deux personnages fouillés, semble porter ce roman, les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Wheels et ses théories « fumeuses » ou encore l'infirmière Sara (seul personnage féminin), elle-même brisée. Aaron Gwyn alterne habilement et avec beaucoup d'émotions les scènes de combat et les périodes d'apprentissage et donne du souffle à ce roman épique, fort et profond.
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La quête de Wynne

Encore un bon "Gallmeister" !



Quand j'aperçois la petite empreinte d'ours, je craque !

Mais là, j'ai un peu hésité : la guerre en Irak...ce sont les chevaux qui m'ont convaincue. Les chevaux, et encore un homme qui leur murmure à l'oreille ...

Et la magie a opéré...

Je n'ai pas lu ce livre d'une traite, non . J'ai pris le temps car j'ai découvert un auteur qui a bien des choses à dire.



Bien sûr, la guerre est en toile de fond mais on se laisse vite séduire par Russell, le héros, un homme attachant et sensible ,qui puise la sagesse dans le souvenir du grand-père qui l'a élevé.

Et, c'est donc malgré tout une aventure où les rapports humains, l'amour des chevaux et l'amitié occupent toute la place.

Un récit dense, souvent haletant teinté comme il se doit de touches de nature-writing .

Cependant, on n'échappe pas à l'horreur. Mais, c'est raconté sans voyeurisme, de façon informelle même si certaines scènes barbares sont parfois d'un réalisme insoutenable .

Tout au long du texte, l'auteur va insister sur l'abject dessein de la guerre, l'absurdité des sacrifices humains , la corruption, les pillages et des infos propres à cette guerre aussi etc...tout ce que l'on croit savoir mais qu'il est bon de rappeler inlassablement...



Mais, il y a toujours un mais !

La littérature ,même la bonne, va-t-elle devenir un support publicitaire ( comme certains films )??

Sachez donc que l'armée américaine équipe ses soldats de chaussures " Merrell " et de vêtements "The Nord Face" ou "Nike"!!

Allons, restons objectifs:

de bonnes marques...* et un excellent bouquin !



*J'aimerais bien une p'tite ristourne pour ma critique "Mr Merrell " !!!











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La quête de Wynne

Fallait oser écrire cette histoire du soldat Russel contraint d'aller dresser des chevaux en Afghanistan pour les forces spéciales, un bunker avec des genre de Rambos torse nu, en tong sous une pluie de bombes. Des chevaux, plus silencieux que les hélicos, plus d'autonomie que les tout terrains, pour réaliser la mission du capitaine Wynne.



Alors Aaron Gwyn nous immerge dans de nombreuses scènes de guérilla, mais il le fait bien et les personnages de Russel et de Wynne sont bien torchés!

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La quête de Wynne

Au mépris de toute sécurité, Elijah Russel , un rangers envoyé en Irak pendant la guerre , quitte les rangs , alors que la bataille avec des insurgés irakiens fait rage, pour sauver un cheval .



Cet exploit insensé fait le tour des réseaux sociaux et lui vaut d'être transféré avec son ami Weels en Afghanistan, dans la compagnie du capitaine Wynne pour dresser une douzaine de chevaux et apprendre à ses hommes à monter à cheval dans des situations de combat .

Wynne, homme secret et ombrageux veut monter une expédition mais sans en donner le véritable but à Russel .

Cette histoire n’est ni un roman sur la guerre , même si on pénètre dans le cœur des actions, vie dans le camp , attaques, embuscades , tortures etc … avec des descriptions très dures , qui ont nécessité de faire quelques pauses , ni un ouvrage sur le dressage des chevaux , même si la relation de Russel avec eux et la beauté sauvage de ces animaux donnent de très belles pages .

Ce livre fait la part belle aux relations entre les hommes : les liens qui se créent lorsque ces soldats sont dans des situations maximales de stress, et qui vont de l’admiration à la haine , ils tissent aussi des amitiés fraternelles très fortes comme pour Russel et Weels, de caractères assez opposés et qui leur permet de supporter cette vie avec ses efforts surhumains et ses visions cauchemardesques : l ‘engagement pour protéger l’autre .

L’écrivain met également en avant certains éléments du passé de Russel , élevé par ses grands-parents et qui a appris avec son grand-père à aimer et à s’occuper des chevaux , à être fier également de défendre sa patrie .

Cela fait un pendant salutaire, à mon humble avis , par rapport à de nombreux romans où dans des situations familiales difficiles comme la mort d’un père et l’addiction d’une mère conduit le jeune à la délinquance .

Russel reste fidèle à ses convictions les plus profondes jusqu’au bout , même si c’est au dépens de son engagement comme rangers .

L’ambiguïté des actes du capitaine Wynne avec ses motivations profondes rajoute une part de questionnement au lecteur, chacun , en refermant le livre peut se faire sa propre opinion .



Au final, une lecture , un peu choisie au hasard , un peu à l’écart de mes standards habituels et qui m’a bien plu , même si, comme je l’ai déjà dit, certains passages sont difficilement soutenables mais malheureusement réels .



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La quête de Wynne

Quête de Wynne et de Loose.



C'est la faute de Pavlov, il a suffit de peu de signaux pour que je réponde à l'appel. Une belle couv' soignée (édition totem), une histoire de mec qui bafouille à l'oreille des canassons, le tout estampillé Gallmeister. Et le tour etait joué. In the pocket le western que voila!



Après avoir esquivé habilement les psychopathes en gilets fluo me demandant si j'avais deux minutes (et un rib) pour sauver les enfants de la faim dans le monde, un sport d'habileté que tous les citadins de villes connaissent bien.. je gambadais avec le bouquin d'Aaron Gwyn dans la poche, sautant pavés en pavés façon ''the floor is lava'', me réjouissant des aventures sentant bon le crottin et la cravache, qui m'attendaient. L'insouciance d'un prolo qui va se faire une petite bamboche littéraire quoi.



C'est un peu à regret, car n'ayant ni guêtres ni bombe d'équitation que j'ai du attaquer ce récit, pénard, le coccyx vissé au lattes de l'épave qu'on appelait autrefois clic-clac que j'ouvre l'objet du scandale, a l'abri sous un plaid en fourrure d'ours blanc synthétique, acheté une fortune chez Conforama, mais qui a depuis perdu de sa superbe à force d'avoir encaissé les flatulences d'invités indélicats, souhaitant profiter des pistaches tant qu'il y'en a plutôt que de se comporter en personnes bien élevées.



Tout ça pour vous dire que niveau olfactif, j'étais pas si loin de ça de l'écurie.

J'avais évidemment conservé mes baskets pleines de boues histoire de me faire hurler dessus par ma compagne histoire d'etre bien dans le mood, avec la femme acariâtre qui va bien dans tout western qui se respecte.



Le premier tiers du livre est cool, j'en ai eu pour le premier tiers du trois-fois-sans-frais expédié d'un coup de sans-contact. Y'a un ch'oual, un mec qui sait leur causer sans les savater et j'en apprend ce qu'il faut pour se dire qu'il est grand temps de stopper les cours d'équitation hors de prix de la gamine, les cours à la maison avec bibi seront bien suffisant maintenant que j'm'y connais.



Et puis après c't'un peu la déroute m'voyez, ca part bidasse et compagnie, bérets verts et gros flingues, camaraderie et à vos ordres mon capi'chef, avec les canassons en arrière-plan, mais genre bien loin derrière, bien flous.



Oh ! Oooh ? Quoi vous m'punissez pour avoir esquivé un dreadu à l'haleine putride qui voulait les coordonnées bancaires d'un compte vidé par des cours d'équitation à tarif de Saoudien que je n'aie pas à payer puisque je n'ai pas d'enfant?! Mais attendez, vous devriez venir voir mon clic-clac je vous jure qu'il vous serait impossible de dégainer votre CB pour venir à ma rescousse tant vos mains seraient trempées de toutes les larmes de votre corps.



Bon c'est pas grave, je continue la quête, et plus j'avance plus je me dit que j'aurais du filer un ticket de 5balles au type car je me sens puni par les dieux de Babelio d'avoir affaire à un récit guerrier sans jus de chique ni chicots manquants. Les descriptions ? Mouais, ça fait le taff mais, le taff d'un mec mal payé, c'est en dessous de ce à quoi m'avait habitué la maison et j'ai trouvé bien maladroites certaines passages ou l'architecture me laissait perplexe et ou je n'arrivais pas à m'imaginer la scène, frustrant!



Les personnages encore un bof entre ceux secondaires qui sont à peines brossés, ok j'ai chialé, d'avoir fait tomber un bout de chocolat qui a fondu sur le magnifique plaid puant, mais pas quand ces persos sont morts. Personnages peu attachants donc, enfin certainement moins que le chocolat fondu.



Ce bouquin testosteroné pèche aussi par son peu de présence féminine, avec au compteur une seule femme au caractère bien pale, quitte à leur laisser aussi peu de place, autant flinguer complètement le test de Bechdel et ne pas en mettre du tout, que ce soit assumé au moins!



Bon c'est pas parce que je suis un glouton maladroit (pauvre plaid) et sans-coeur ( desolé Action contrel a faim) que je vais pour autant cracher complètement sur ce bouquin. Je me contente de lui postilloner dessus poliment, en lui octroyant tout de même 3 étoiles, car l'histoire était prenante et qu'avec un peu plus de fougue et de style ca l'aurait carrément fait.



Olivier Gallmeister, la prochaine fois que tu m'entourloupes de la sorte, je file ton numéro de téléphone au démarcheurs de rue, bisous.

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La quête de Wynne

Lorsque, sur un coup de tête, Elijah Russell, en pleine bataille avec des insurgés irakiens, risque sa vie pour sauver un cheval, il donne à sa vie une nouvelle trajectoire. Relayée d’abord sur internet puis dans les médias, la vidéo de son exploit tournée par des journalistes présents sur le théâtre des opérations fait de lui une célébrité et, surtout, le fait remarquer par le capitaine Wynne. Dirigeant d’une unité de commandos en Afghanistan, Wynne est aussi taiseux que légendaire et il a décidé que pour mener des actions efficaces et discrètes contre les talibans il doit faire de ses hommes des cavaliers. Dresseur émérite ayant grandi dans un ranch et, de toute évidence téméraire aux yeux de ceux qui ont vu la fameuse vidéo, Russell est donc envoyé au près des zones tribales afghano-pakistanaise pour débourrer les chevaux que Wynne s’est procuré.

Le titre comme le résumé du livre d’Aaron Gwynn pourraient envoyer le lecteur sur de fausses pistes. Certes, il y est question de guerre – et en particulier du bourbier dans lequel se sont enfoncés les États-Unis – et d’un Wynne qui mène la sienne propre, mais La quête de Wynne, par bien des aspects, tient plus du roman d’aventures ou du western – du « eastern » en l’occurrence – et c’est surtout, finalement, la quête de Russell qui en est le centre. Un Russell à la recherche de lui-même, archétype de ces jeunes américains de la classe moyenne inférieure désargentés et sans véritables perspectives d’avenir jetés dans des conflits qui les dépassent.

Le talent de Gwynn tient ici dans sa capacité à s’intéresser aux hommes dans leur complexité et leurs contradictions – en premier lieu Russell, son ami Wheels et Wynne, mais aussi des personnages secondaires particulièrement intéressants, à commencer par l’infirmier Bixby, l’éclaireur afghan Ziza ou Sara, seule femme à apparaître ici – sans sacrifier le rythme de l’aventure ; y compris dans les quelques longues scènes de dressage qui auraient pu se révéler fastidieuses mais qui apparaissent ici à la fois comme de véritables moments épiques et des révélateurs de ce que sont les hommes.

Bien entendu, l’ambigüité de l’étrange Wynne – qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler le personnage de Barnes dans le film Platoon – est aussi pour beaucoup dans la réussite d’un roman qui donne à voir la guerre dans ce qu’elle a de plus effrayant et abject là où, en contrepoint, Russell, pendant un moment au moins, peut encore parfois croire vivre une véritable aventure et se battre pour les mêmes idéaux que son grand-père débarqué en France en juin 1944.

Soufflant le chaud et le froid sur ses personnages, donnant à son roman une véritable dimension épique, Aaron Gwynn nous offre ici un livre extrêmement fort traversé par des moments d’une rare violence et d’autres d’une beauté à couper le souffle. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les éditions Gallmeister réussissent parfaitement leur rentrée noire


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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La quête de Wynne

Elijah Russel est un ranger américain qui se trouve en Irak à faire une guerre sur laquelle je ne me prononcerai pas.



Il sauve un jeune cheval, on le filme, la vidéo fait le buzz sur You Tube et voilà notre Russel propulsé en Afghanistan en tant que dresseur de chevaux pour que le capitaine Wynne puisse remplir une mission dans les montagnes.



Russel a grandi dans un ranch, il sait comment débourrer un jeune cheval en douceur et jamais il ne le fera dans la violence. Les chevaux et lui, c’est tout un pan de sa vie.



Si le 4ème vante que ce livre se lit d’une traite, moi, je conseillerais tout de même des pauses car le roman est dense, lent et profond, sans pour autant que l’écriture de l’auteur soit remplie d’envolées lyriques. Non, elle est simple mais efficace.



Lorsque je parle de la lenteur du roman, je ne sous-entends pas que le récit soit ennuyant, c’est juste qu’il s’écoule à son aise, mélangeant des scènes de débourrages de jeunes chevaux, des souvenirs d’enfance de Russel, des scènes de la vie quotidienne du camp et des récits de guerres, passés ou présents.



De nombreux personnages se croisent, tous avec leurs caractères, leurs histoires, leurs secrets, leurs blessures. Certains étant plus mis sous les projecteurs que d’autres.



En fait, il n’y a pas que le capitaine qui ait une quête à accomplir, Russel en a une aussi : sa recherche de lui-même. Ayant perdu ses parents jeune, il a été élevé par ses grands-parents et, comme son père avant, il est devenu soldat sans trop savoir pourquoi, comme d’autres.



Si le personnage de Russel laisse peu de surprises, celui du capitaine Wynne est complexe et nous ne saurons pas toujours ce qu’il pense, ce qu’il cherche, ce qu’il veut exactement.



Quand aux récits de guerres racontés dans ces pages, jamais l’auteur ne porte un jugement, malgré tout, on sent bien dans quel bourbier les américains ont posés les pieds en Irak et en Afghanistan. Certains passages sont plus éprouvants que d’autres.



Ce roman n’est pas un western mais un eastern et les soldats américains en Afghanistan ont tout des cow-boys ne sachant pas monter à cheval.



Et même si vous n’aimez pas les chevaux et les récits de combats vous pourriez très bien apprécier le roman qui pourrait se classer dans le western, l’eastern, la guerre, l’aventure et une enquête afin de savoir qui est Wynne.



Mélangeant habillement des scènes avec des chevaux, de la vie quotidienne d’un camp, les questions et les aspirations des soldats, leur peurs, les récits de combats violents, les exactions commises par les Talibans et cette mission secrète que le capitaine Wynne doit accomplir, on a pas vraiment le temps de poser le pied à terre pour se reposer.



Sans être un récit qui se dévore, il se mange tout seul, mais faut mastiquer pour bien digérer le tout. Ce n’est pas du fast-food littéraire, ici.



Un roman que j’ai savouré en prenant mon temps.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La quête de Wynne

Que j'aime les éditions Gallmeister... chaque fois, c'est un voyage, un moment volé au temps, qui nous propose une histoire dense, complète, remplie... Ici, l'auteur nous amène dans une Afghanistan en guerre, où les hommes luttent chaque jour pour un idéal plus grand qu'eux. Mais dans l'équipe de Wynne, c'est différent... Russels et Wheels vont s'en rendre compte sur place. Connu pour sa facilité avec les chevaux, Russels y sera envoyé pour les dresser et apprendre aux hommes de Wynne de ne faire qu'un avec l'animal. Bien sur, la guerre est la trame de fond, mais le lecteur se rend compte que c'est la recherche identitaire qui est au coeur du roman. C'est aussi un livre sur les amitiés qui naissent de la proximité, de la vie dure sur les champs de bataille, sur les pertes d'hommes et le désir de survivre... Une communion avec ce qu'il y a de beau dans la vie alors que les conditions de vie sont dans l'extrême de la laideur et de la difficulté. Et la nature, toujours présente chez cette maison d'édition... Qui est personnage elle aussi... Bref, une lecture qui marque, qui nous tient en haleine, qui nous émeut, qui nous demande un certain effort... Mais une très bonne lecture !
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La quête de Wynne

J'avoue délaisser un peu les parutions Gallmeister, parfois un peu trop noires ou violentes, et souvent dans le cercle familial. Alors qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans une histoire démarrant dans les années 2000 en Irak, puis en Afghanistan, embedded si j'ose dire parmi les Rangers et forces spéciales des Etats- unis d'Amérique? Un monde bien masculin, si l'on excepte l'infirmière Sara? Où les balles sifflent, où l'on tire des roquettes comme un gamin lance un caillou, où l'on est salement blessé ou vengé (peu de scènes difficiles, mais deux ou trois quand même), où face aux talibans c'est eux ou nous?



Hé bien le héros s'appelle Russell, originaire de l'Okhlahoma, c'est un as avec les chevaux, ce qui offre des scènes absolument fabuleuses. L'idée de Wynne, le charismatique (et un poil inquiétant) capitaine du groupe dans le nord est de l'Afghanistan, c'est de se déplacer en groupe de cavaliers dans les vallées des ces montagnes, pour une quête un brin fêlée. Serais-je donc moi aussi fan des chevaux? Non, je n'y connais absolument rien.



Donc, étonnant ou pas, j'ai aimé ce roman absolument pas dans mon créneau au départ, pour l'originalité de l'histoire, cette ambiance parfaitement crédible de danger, ces personnages bien campés, ce poil d'humour et de suspense. Alors enfilez votre gilet pare balles (15 kg) et lisez ce livre!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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La quête de Wynne

Des limites d'un sujet et de son intérêt pour le lecteur.

La guerre en Irak ne m’intéresse pas, et même, elle me fait peur. Je n'y vois que des erreurs, que des souffrances injustes, que des manquements qui iront obligatoirement vers le pire, vers la lie humaine. Je pense que les Occidentaux ont joué aux apprentis-sorciers dans cette partie du monde et que ça leur pète maintenant à la gueule. Il n'y a pas à dire "bien fait" ou "je vous l'avais dit". Non, le résultat est tellement tragique, tellement inhumain pour les populations locales qu'aucune réjouissance n'est permise.



Fort de ce constat, ma lecture de La quête de Wynne est quelque peu biaisée. D'abord parce que je me suis lancé dans cette lecture sans lire ni feuilleter le roman avant achat - chose que je m'autorise rarement -, ensuite parce que seule la critique très bien écrite d'encoredunoir sur ce site m'a convaincu de me lancer dans l'aventure.

Il évoquait le western.

Et moi, j'adore le western.

Paradoxe du lecteur. J'arrive lire l'historie injuste de la conquête de l'ouest, du sort fait aux Indiens, de la violence que ça a engendré pour ce peuple, ce génocide non reconnu par l'ONU, et un sujet à la violence analogue mais dans un contexte différent me répugne.



Je vais donc essayer d'analyser mon sentiment après lecture parce que la critique d'encoredunoir est très juste : oui, cet eastern est un western. Oui, le commandant Wynne, pourtant bardé de matériel sophistiqué et moderne, pourrait être l'un des héros de Lonesome Dove ou la réincarnation d'un des frères Earp à OK Corral. Ses attitudes sont celles du héros des films de Ford, Peckinpah ou même Leone. Il y a des chevaux, des -longues, trop longues- scènes de dressage. On parle arme, arme blanche, chargeurs qui s'enraillent.



La critique vise donc juste.

Et pourtant je suis resté à quai.

Rien ne m'a embarqué ou passionné. L'écriture de Gwyn Aaron est plutôt efficace, assez simple, et plutôt "documentaire". Par contre elle manque de charme. Il n'y pas vraiment d'envolées lyriques et le tout reste très terre à terre.

Là où je parle de paradoxe c'est que le même roman, version cow-boy, m'aurait enchanté.



A lire si le sujet passionne car le roman est bon. Passez votre chemin si comme moi, l'action occidentale en Asie centrale vous rebute. Vous passerez à coté d'un roman à l'intrigue plutôt convenue mais très bien menée.
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La quête de Wynne

Elijah Russell est militaire engagé dans l'armée des États-Unis. À la suite d'un acte héroïque en Irak, il est remarqué et envoyé pour une mission secrète en Afghanistan: il doit y dresser une quinzaine de chevaux pour une mission secrète, sous le commandement du capitaine Wynne, un chef charismatique - dont les subordonnés sont ultra dévoués - mais mystérieux et dangereux.

Russell dresse les chevaux et s'engage avec son équipe dans une équipée folle dans les montagnes afghanes pour accomplir la mission…

Ce livre est intriguant et dépaysant au possible: l'histoire est une sorte de western moderne qui se passe en Afghanistan, avec des hommes courageux, et dangereux, avides et brutaux, et des chevaux dont le dressage apporte une touche de clarté et de bonté dans ce roman guerrier et sombre.

Merci à mes parents d'avoir pensé qu'il me plairait: encore une fois, ils avaient vu juste!

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La quête de Wynne

Est-ce une histoire de guerre ? Oui.

Est-ce une histoire de chevaux ? Oui.

Est-ce une histoire d'amitié ? aussi.

C'est tout cela et bien plus encore. Ce roman embrasse toutes les facettes de la condition humaine avec beaucoup de justesse. A travers les fracas d'un western (d'un eastern, diront les puristes), il donne à réfléchir sur les grands moteurs de l'existence et sur les choix qu'inéluctablement, chacun est appelé à faire au cours de sa vie.

Pour mettre en scène cette ambition qui n'est pas mince, Aaron Gwyn utilise avec le talent propre aux conteurs inspirés les ressorts de l'épopée guerrière, tragique et violente, pathétique et cruelle, sublime parfois.

Ses personnages sont de chair, de sang et d'âme. Tel Russell, ce jeune engagé dans les Rangers pour suivre la trace d'un grand-père qui l'a élevé dans le culte de la Patrie et la passion des chevaux. Tel Wynne, capitaine hors norme, ambigu et héroïque, qui oscille entre meneur d'hommes inspiré et manipulateur invétéré. Il y a du Kurtz d'"Apocalypse Now" mâtiné du capitaine Call de "Lonesome Dove" dans cet implacable chef de guerre qui entraîne dans sa quête des garçons menacés dans leur intégrité morale et physique. Tel encore Wheels, l'ami fidèle de Russell, le compagnon fragile et lucide.

Un commando de treize hommes se lancent ainsi à cheval sur les pistes escarpées de l'Afghanistan pour s'attaquer aux Talibans censés détenir des prisonniers américains. Est-ce la vraie raison ? Seul Wynne le sait, qui est engagé dans un combat de franc-tireur à l'issue incertaine.

Cette aventure magnifiquement menée par un auteur inspiré fait la part belle aux chevaux et on ne saurait mieux rendre hommage à ce livre et à ses protagonistes qu'en citant ce passage qui symbolise la belle relation de Russell avec les chevaux : "Vous passez tant de temps sur le dos d'un animal et à chaque mouvement, à chaque secousse, un peu de vous se trouve propulsé dans le corps du cheval et un peu du cheval dans votre propre corps - un transfert de l'esprit qui s'opère par cette violente osmose, une sorte de convection par l'impact, par la collision."

Nul ne sera surpris de savoir que l'auteur a grandi dans un ranch.

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La quête de Wynne

Une fois n'est pas coutume, j'ai pris mon temps pour déguster La quête de Wynne, voulant apprécier comme il se doit ce remarquable exercice d'équilibriste mettant en scène des personnages complexes, plongés dans le chaos incertain du bourbier afghan, le tout dans des paysages somptueux autant qu'inquiétants.



Elijah, quasi-orphelin élevé par un grand-père lui ayant transmis la passion des chevaux et l'art de les dresser, poursuit les traces de son modèle en s'engageant comme GI. Mais contre toute attente, il ne sera pas Rangers mais plongé sans transition dans une mystérieuse unité des forces spéciales en Afghanistan, après s'être distingué en sauvant un cheval au péril de sa propre vie. Sous les ordres du "légendaire" Capitaine Wynne, il va découvrir l'insoutenable pression et les horreurs des conflits modernes au cours d'une mission secrète qui tourne peu à peu au cauchemar et à la folie.



D'autres l'ont dit - écrit - avant moi, on ne peut lire ce livre sans avoir régulièrement en tête des réminiscences littéraires et cinématographiques qui surgissent au fil des pages : Conrad bien sûr, avec au début du livre ce Wynne que l'on attend, qui ne se montre pas, qu'on espère (redoute ?) rejoindre un jour, tel le Colonel Kurtz d'Apocalypse. Un côté Sept Mercenaires également, dans le cheminement de cette section perdue constituée d'individus si différents. De nombreux parallèles également avec le corps humain de Paolo Giordano. Et bien entendu cette impression de western moderne et tragique, dont la montée en puissance est incroyablement maîtrisée par Aaron Gwyn.



Car c'est là la très grande réussite de ce livre : une tension qui s'installe peu à peu pour monter crescendo jusqu'aux dernières pages, sans que Gwyn n'ait besoin d'en rajouter dans les artifices de style ou les effets grandiloquents. Son écriture reste simple, précise et descriptive, usant à bon escient de dialogues courts et nerveux pour changer ses rythmes. Cela saute notamment aux yeux dans le contraste saisissant lors des passages avec les chevaux, doux et apaisés, pour mieux être plongés la page suivante dans un enfer qui les dépasse et les effraie.



Enfin, La quête de Wynne nous offre une réflexion de plus - après d'autres - sur ces engagements US extérieurs et ces jeunes GI's envoyés dans des environnements qui les dépassent, physiquement préparés mais psychologiquement livrés à eux-mêmes. Alors parfois pour retrouver du sens, il faut un peu de mystique. Avec sa quête, Wynne poursuit sa voie. Pas forcément la bonne ? À voir...
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La quête de Wynne

Après avoir sauvé un cheval en pleine échauffourée en Irak, le soldat Wynne est envoyé en Afghanistan. Accompagné de son ami et compagnon d'armes, Whells, ils se retrouvent tous les deux affectés en mission auprès du capitaine Wynne. Chef mystérieux, presque envoutant, ce dernier va confier à Wynne le dressage de chevaux pour une mission très secrète.



La quête de Wynne nous plonge en pleine guerre contre les talibans. Je ne suis pas particulièrement attirée par les livres portant sur la guerre, mais ici c'est différent. Bien sûr nous avons les atrocités commisses, les douleurs physiques et psychiques que les soldats doivent endurer, mais nous avons également une magnifique description des paysages. Et puis le travail que Russell effectue avec les chevaux, la relation qu'il développe avec eux, le respect qu'il leur apporte, confère à la Quête de Wynne une lecture très touchante.
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La quête de Wynne

prenez L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux,Du sang et des larmes,De l'or pour les braves et un peu d'Apocalypse Now,mélangez le tout et ça vous donnera une idée de ce qui vous attend avec La quête de Wynne.

Après avoir sauvé un cheval sous les balles et sous les yeux d'une caméra, Russel est envoyé au fin fond de l'Afghanistan dans une unité spéciale,commandé par un capitaine spécial,pour une mission spéciale pour laquelle Russel aura une grande importance: dresser des chevaux et apprendre à cette unité à les monter.

Splendide roman de guerre où l'action et les rebondissements alternent avec de superbes passages plus intimes dans lesquels Russel évoque son grand-père,sa relation avec les chevaux. un gros coup de cœur de cette rentrée
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La quête de Wynne

Livre d'action, on ne le lâche pas, on trépigne, on sursaute comme dans un film d'action. Un héros et son ami se retrouvent embarqués, alors qu'ils étaient de "simples" GI's, dans une mission secrète des forces spéciales en Afghanistan. Des chevaux sont nécessaires pour mener à bien une opération particulièrement délicate et dont on découvre les tenants (du moins le croit-on) au fil du texte, et c'est parce qu'il est un dresseur hors pair que le héros est sollicité. Il faut donc s'attendre à ce que cet animal, ses particularités, et des descriptions de scènes de travail équestre, soient présentes, bien qu'elles ne fassent pas le sel du livre. Non, ce qui fait ce livre c'est l'action, les rebondissements permanents, et les dangers auxquels les personnages se confrontent non-stop. On a parfois besoin de refermer le livre 5/10 min pour souffler tant ça n'arrête pas… il est "additif", comme on dit.
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La quête de Wynne

Irak. Le caporal Russell sauve, au risque de sa vie, un cheval qui se trouve sous le feu nourrit des insurgés. Une équipe de télévision filme ce sauvetage. A sa sortie de l’hôpital, Russel est transféré en Afghanistan à la demande du capitaine Wynne. Russell va dresser des chevaux dont le capitaine a besoin pour une mission dans une zone montagneuse tenue par des talibans.

Elijah Russel était encore en couches-culottes lorsque son grand-père l’a mis sur une selle. Élevé par ses grands-parents, orphelin de père et abandonné par sa mère, il aime les chevaux.



La relation qu’entretient Russell avec les chevaux est réconfortante par rapport aux scènes que l’on peut trouver par ailleurs dans ce livre. Combats, guérilla, torture… ainsi sont les hommes.



Les chevaux cèdent vite la place aux relations entre les soldats. Ils se soutiennent, se confient, se protègent. Beaucoup d’émotions. Il y a aussi des zones d’ombre chez ces militaires et surtout chez le capitaine Wynne.



Livre agréable même si je n’aime pas les histoires de guerre.

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La quête de Wynne

Livre de guerre ? Western ? Roman noir ? La quête de Wynne c’est un peu tout ça à la fois et, autant le dire tout de suite, ce mélange détonant est plutôt réussi ! Elijah Russell c’est un peu l’homme qui murmure à l’oreille des chevaux sauf que ça se passe en pleine guerre contre les talibans du côté des zones tribales afghano-pakistanaises. Et ça commence cash ! Le lecteur se trouve plongé directement au cœur de l’action avec une scène d’ouverture héroïque dans laquelle Russell risque sa vie pour sauver un cheval égaré au milieu d’une bataille avec des insurgés irakiens. Cet acte va impacter son avenir puisqu’il sera repéré par un certain Capitaine Wynne qui va le faire muter en Afghanistan pour débourrer les chevaux qu’il s’est procuré dans le but de s’introduire discrètement en territoire ennemi…On va rapidement comprendre que Wynne a un sérieux pet au casque et qu’il mène en réalité sa propre guerre (propre étant ici une façon de parler uniquement car ce roman donne à voir la guerre dans ce qu’elle a de plus effrayant et de plus abject, ne vous y trompez pas).

Mais voilà, ça ne s’arrête pas là. Ce résumé ainsi que le titre du livre nous entraînent sur des fausses pistes, car certes il est question de guerre (ce bourbier innommable dans lequel se sont enfoncé les Etats-Unis), certes Wynne fait de sa guerre personnelle une sorte de quête, mais au final et par bien des aspects ce livre tient davantage du western et au fond c’est la quête de Russell qui en est le centre. Il représente le jeune américain type de la classe moyenne inférieure, sans véritables perspectives d’avenir, qui se jette dans un conflit qui le dépasse, croyant vivre une aventure et se battre pour les mêmes idéaux que son grand-père débarqué en France en juin 1944.

Le talent de l’auteur permet de nous faire entrevoir les caractères de ses personnages, aussi bien principaux que secondaires, avec toutes leur complexité, leurs contradictions et parfois leurs ambiguïtés. Il montre aussi qu’à un moment où à un autre, il faut choisir son camp et que c’est l’une des choses les plus difficiles dans la vie.

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui propose à la fois des moments d’une rare violence et d’autres pleins de véritable beauté, le tout étant bien dosé, jamais caricatural ni jamais moraliste. À découvrir !
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La quête de Wynne

Eastern, une nouvelle catégorie qui semble désigner le renouveau du western émergeant de plus en plus dans l’univers cinématographique, mais également dans le milieu littéraire. Un terme émancipateur qui nous entraîne vers de nouveaux horizons dans un contexte d’aventures épiques. Emblématique de cette nouvelle catégorie, Aaron Gwyn nous propose donc avec son premier roman, La Quête de Wynne, de suivre, sur fond de guerre, le périple hallucinant d’un groupe de bérets verts évoluant à cheval dans une zone tribale du Nouristan, province montagneuse de l’Afghanistan.



Avec La Quête de Wynne, Aaron Gwyn nous convie pour un mystérieux voyage au cœur des ténèbres, en traversant des contrées extraordinaires qui sentent la poussière et la mort. On oscille entre l’univers héroïque de Kipling et l’atmosphère envoûtante de Conrad avec des personnages beaucoup plus rugueux qui ne s’embarrassent plus de questions philosophiques les poussant à agir. On reste dans le concret de combats farouches dans un pays d’une beauté hostile où les hélicoptères peinent à évoluer dans ces régions montagneuses. Régulièrement pris pour cibles, ces appareils bruyants ne permettent plus aux combattants d’accéder dans les régions les plus reculées. On en revient donc aux fondamentaux avec des soldats modernes chevauchant le plus ancien allié de l’homme. Durant la période d’élevage où Russel évolue dans le corral, l’auteur dégage une espèce d’esthétique poétique qui souligne toute la sauvagerie du contexte guerrier dans lequel les personnages évoluent.



Baigné dans le souvenir de son grand-père éleveur et également vétéran de la seconde guerre mondiale, Russel est un personnage entier qui semble en complet décalage lorsqu’il se trouve en présence des chevaux incarnant sa force, mais également ses frayeurs et ses incertitudes face au complexe capitaine Wynne qui demeure une figure mystérieuse aux motivations troubles. Tout au long de ce périple, il y a les personnages secondaires comme Wheels qui alimentent le récit d’anecdotes délirantes sur les raisons de l’invasion de l’Afghanistan, sur fond de paranoïa traduisant la peur de ces soldats embringués dans une guerre dont ils ne comprennent plus vraiment les enjeux. Les dialogues sont vifs nerveux et extrêmement percutants avec un désir sous-jacent d’aller à l’essentiel sans fioriture. On le perçoit notamment au travers d’une relation qui se noue entre Russel et Sara. Personnage atypique, bien loin de l’idéal féminin, Sara évoque une fragilité psychique dont les fêlures ne semblent pas tout à fait cicatrisées.



On assiste ainsi, avec La Quête de Wynne, au choc des civilisations où le monde rural de l’Amérique côtoie l’univers tribal de l’Afghanistan avec pour point commun des chevaux sauvages devenant l’ultime trait d’union entre deux peuples hostiles. Un roman aux scènes intenses et épiques d’une rare beauté sauvage. A couper le souffle.

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La quête de Wynne

A la fois western, avec dressage de chevaux sauvages et randonnées à cheval, à la fois roman sur la guerre en Irak et en Afghanistan, avec soldats américains, rangers, agents des forces spéciales prêts à tous les sacrifices, sans oublier une histoire d'amour pour apporter un peu de tendresse dans un monde de brutes, " la quête de Wynne " a tous les ingrédients d'un roman américain passionnant. Elijah Russel a hérité de son grand-père un savoir faire tout en douceur pour le dressage des chevaux, engagé dans la guerre en Irak, lorsqu'il sauve au péril de sa vie, un cheval pris au centre d'un échange de tir, à l'époque de " Youtube ", les images font le tour du monde, et parviennent jusqu'à l'énigmatique capitaine Wynne qui est chargé d'une mission dans les montagnes afghanes. Affecté à la section de ce dernier, Russel doit dresser une quinzaine de chevaux sauvages et former leurs cavaliers pour accomplir cette mission aussi mystérieuse que périlleuse. Après de très belles pages sur le dressage des chevaux, sur les liens qui unissaient Elijah Russel et son grand-père autour de leur passion commune pour ces animaux, le lecteur est entraîné dans une aventure à suspense, faite de violence, d'amitié, de blessures, de morts, de coups de feu, d'explosions, avec des ennemis tortionnaires, pas avares d'atrocités, et un capitaine trouble, à la fois humain et sans pitié, qui commande des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses, le tout dans un décor hostile et des conditions climatiques difficiles, sans oublier une infirmière qui tombe amoureuse du héros. On est captivé, on a hâte de connaître l'objet de la mission, de savoir s'ils vont réussir, s'ils vont en revenir, quel sera leur destin, mais il faudra attendre la dernière page tout savoir de cette histoire palpitante.
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