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EAN : 9782351780947
307 pages
Gallmeister (30/11/-1)
3.84/5   101 notes
Résumé :
De son grand-père, Russell a hérité son habileté hors normes à dresser les chevaux et son sens du devoir. Envoyé sur le front irakien, il se précipite au secours d’un cheval pris au coeur d’un échange de tirs. Bientôt, les images de ce sauvetage héroïque font le tour du monde, parvenant jusqu’au capitaine Wynne. Ce charismatique et étrange leader d’une unité affectée à une zone montagneuse de l’Afghanistan demande à Russell de dresser pour lui une quinzaine de cheva... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Sur le front irakien, malgré les projectiles des insurgés, Russell s'élance et rejoint à toute vitesse la place du marché pour sauver ce cheval, pris dans les échanges de tirs. S'il ne garde quasiment aucun souvenir de cet épisode, pas même les coups de feu, ce n'est que dix jours plus tard, à sa sortie de l'infirmerie, que le jeune homme découvre la vidéo, filmée par une équipe de la BBC et relayée maintes fois sur Youtube. Il est devenu un héros aux yeux de l'Amérique pour avoir sauvé un cheval arabe. L'on parle même de son grand-père, ranger pendant la seconde Guerre Mondiale et dresseur de chevaux. Convoqué par son colonel, Russell apprend que celui-ci a reçu l'ordre de le libérer de son commandement afin qu'il rejoigne un groupe de Forces Spéciales opérant dans la province de Nouristan, à l'est de l'Afghanistan. Sous les ordres du capitaine Wynne qui, comme bon nombre de personnes, a vu la vidéo. C'est avec son équipier, Wheels, que Russell va donc rejoindre les troupes du capitaine Wynne afin de dresser les chevaux que celui-ci s'est procurés et de faire de ses hommes des cavaliers...

Orphelin de père, abandonné par sa mère, Elijah Russel a été élevé par ses grands-parents et sa tante. S'il a hérité de son grand-père une habileté à dresser les chevaux, il a également suivi ses traces en s'engageant. D'Irak, il sera envoyé en Afghanistan pour servir aux côtés du capitaine Wynn, un homme taiseux, admiré, influent et étrange. À ses côtés, Russel, qui se révèle entier et droit, va peu à peu comprendre les raisons de sa présence ici mais surtout qui il est au fond de lui, saisir ce qui l'anime et découvrir la complexité de l'homme, notamment lors de cette expédition au but troublant, en compagnie des bérets verts. Des bérets verts qui, peu à peu, s'interrogent sur l'intérêt et le sens de cette guerre. Si le duo Wynne/Russel, deux personnages fouillés, semble porter ce roman, les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Wheels et ses théories « fumeuses » ou encore l'infirmière Sara (seul personnage féminin), elle-même brisée. Aaron Gwyn alterne habilement et avec beaucoup d'émotions les scènes de combat et les périodes d'apprentissage et donne du souffle à ce roman épique, fort et profond.
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Encore un bon "Gallmeister" !

Quand j'aperçois la petite empreinte d'ours, je craque !
Mais là, j'ai un peu hésité : la guerre en Irak...ce sont les chevaux qui m'ont convaincue. Les chevaux, et encore un homme qui leur murmure à l'oreille ...
Et la magie a opéré...
Je n'ai pas lu ce livre d'une traite, non . J'ai pris le temps car j'ai découvert un auteur qui a bien des choses à dire.

Bien sûr, la guerre est en toile de fond mais on se laisse vite séduire par Russell, le héros, un homme attachant et sensible ,qui puise la sagesse dans le souvenir du grand-père qui l'a élevé.
Et, c'est donc malgré tout une aventure où les rapports humains, l'amour des chevaux et l'amitié occupent toute la place.
Un récit dense, souvent haletant teinté comme il se doit de touches de nature-writing .
Cependant, on n'échappe pas à l'horreur. Mais, c'est raconté sans voyeurisme, de façon informelle même si certaines scènes barbares sont parfois d'un réalisme insoutenable .
Tout au long du texte, l'auteur va insister sur l'abject dessein de la guerre, l'absurdité des sacrifices humains , la corruption, les pillages et des infos propres à cette guerre aussi etc...tout ce que l'on croit savoir mais qu'il est bon de rappeler inlassablement...

Mais, il y a toujours un mais !
La littérature ,même la bonne, va-t-elle devenir un support publicitaire ( comme certains films )??
Sachez donc que l'armée américaine équipe ses soldats de chaussures " Merrell " et de vêtements "The Nord Face" ou "Nike"!!
Allons, restons objectifs:
de bonnes marques...* et un excellent bouquin !

*J'aimerais bien une p'tite ristourne pour ma critique "Mr Merrell " !!!





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Quête de Wynne et de Loose.

C'est la faute de Pavlov, il a suffit de peu de signaux pour que je réponde à l'appel. Une belle couv' soignée (édition totem), une histoire de mec qui bafouille à l'oreille des canassons, le tout estampillé Gallmeister. Et le tour etait joué. In the pocket le western que voila!

Après avoir esquivé habilement les psychopathes en gilets fluo me demandant si j'avais deux minutes (et un rib) pour sauver les enfants de la faim dans le monde, un sport d'habileté que tous les citadins de villes connaissent bien.. je gambadais avec le bouquin d'Aaron Gwyn dans la poche, sautant pavés en pavés façon ''the floor is lava'', me réjouissant des aventures sentant bon le crottin et la cravache, qui m'attendaient. L'insouciance d'un prolo qui va se faire une petite bamboche littéraire quoi.

C'est un peu à regret, car n'ayant ni guêtres ni bombe d'équitation que j'ai du attaquer ce récit, pénard, le coccyx vissé au lattes de l'épave qu'on appelait autrefois clic-clac que j'ouvre l'objet du scandale, a l'abri sous un plaid en fourrure d'ours blanc synthétique, acheté une fortune chez Conforama, mais qui a depuis perdu de sa superbe à force d'avoir encaissé les flatulences d'invités indélicats, souhaitant profiter des pistaches tant qu'il y'en a plutôt que de se comporter en personnes bien élevées.

Tout ça pour vous dire que niveau olfactif, j'étais pas si loin de ça de l'écurie.
J'avais évidemment conservé mes baskets pleines de boues histoire de me faire hurler dessus par ma compagne histoire d'etre bien dans le mood, avec la femme acariâtre qui va bien dans tout western qui se respecte.

Le premier tiers du livre est cool, j'en ai eu pour le premier tiers du trois-fois-sans-frais expédié d'un coup de sans-contact. Y'a un ch'oual, un mec qui sait leur causer sans les savater et j'en apprend ce qu'il faut pour se dire qu'il est grand temps de stopper les cours d'équitation hors de prix de la gamine, les cours à la maison avec bibi seront bien suffisant maintenant que j'm'y connais.

Et puis après c't'un peu la déroute m'voyez, ca part bidasse et compagnie, bérets verts et gros flingues, camaraderie et à vos ordres mon capi'chef, avec les canassons en arrière-plan, mais genre bien loin derrière, bien flous.

Oh ! Oooh ? Quoi vous m'punissez pour avoir esquivé un dreadu à l'haleine putride qui voulait les coordonnées bancaires d'un compte vidé par des cours d'équitation à tarif de Saoudien que je n'aie pas à payer puisque je n'ai pas d'enfant?! Mais attendez, vous devriez venir voir mon clic-clac je vous jure qu'il vous serait impossible de dégainer votre CB pour venir à ma rescousse tant vos mains seraient trempées de toutes les larmes de votre corps.

Bon c'est pas grave, je continue la quête, et plus j'avance plus je me dit que j'aurais du filer un ticket de 5balles au type car je me sens puni par les dieux de Babelio d'avoir affaire à un récit guerrier sans jus de chique ni chicots manquants. Les descriptions ? Mouais, ça fait le taff mais, le taff d'un mec mal payé, c'est en dessous de ce à quoi m'avait habitué la maison et j'ai trouvé bien maladroites certaines passages ou l'architecture me laissait perplexe et ou je n'arrivais pas à m'imaginer la scène, frustrant!

Les personnages encore un bof entre ceux secondaires qui sont à peines brossés, ok j'ai chialé, d'avoir fait tomber un bout de chocolat qui a fondu sur le magnifique plaid puant, mais pas quand ces persos sont morts. Personnages peu attachants donc, enfin certainement moins que le chocolat fondu.

Ce bouquin testosteroné pèche aussi par son peu de présence féminine, avec au compteur une seule femme au caractère bien pale, quitte à leur laisser aussi peu de place, autant flinguer complètement le test de Bechdel et ne pas en mettre du tout, que ce soit assumé au moins!

Bon c'est pas parce que je suis un glouton maladroit (pauvre plaid) et sans-coeur ( desolé Action contrel a faim) que je vais pour autant cracher complètement sur ce bouquin. Je me contente de lui postilloner dessus poliment, en lui octroyant tout de même 3 étoiles, car l'histoire était prenante et qu'avec un peu plus de fougue et de style ca l'aurait carrément fait.

Olivier Gallmeister, la prochaine fois que tu m'entourloupes de la sorte, je file ton numéro de téléphone au démarcheurs de rue, bisous.
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Au mépris de toute sécurité, Elijah Russel , un rangers envoyé en Irak pendant la guerre , quitte les rangs , alors que la bataille avec des insurgés irakiens fait rage, pour sauver un cheval .

Cet exploit insensé fait le tour des réseaux sociaux et lui vaut d'être transféré avec son ami Weels en Afghanistan, dans la compagnie du capitaine Wynne pour dresser une douzaine de chevaux et apprendre à ses hommes à monter à cheval dans des situations de combat .
Wynne, homme secret et ombrageux veut monter une expédition mais sans en donner le véritable but à Russel .
Cette histoire n'est ni un roman sur la guerre , même si on pénètre dans le coeur des actions, vie dans le camp , attaques, embuscades , tortures etc … avec des descriptions très dures , qui ont nécessité de faire quelques pauses , ni un ouvrage sur le dressage des chevaux , même si la relation de Russel avec eux et la beauté sauvage de ces animaux donnent de très belles pages .
Ce livre fait la part belle aux relations entre les hommes : les liens qui se créent lorsque ces soldats sont dans des situations maximales de stress, et qui vont de l'admiration à la haine , ils tissent aussi des amitiés fraternelles très fortes comme pour Russel et Weels, de caractères assez opposés et qui leur permet de supporter cette vie avec ses efforts surhumains et ses visions cauchemardesques : l ‘engagement pour protéger l'autre .
L'écrivain met également en avant certains éléments du passé de Russel , élevé par ses grands-parents et qui a appris avec son grand-père à aimer et à s'occuper des chevaux , à être fier également de défendre sa patrie .
Cela fait un pendant salutaire, à mon humble avis , par rapport à de nombreux romans où dans des situations familiales difficiles comme la mort d'un père et l'addiction d'une mère conduit le jeune à la délinquance .
Russel reste fidèle à ses convictions les plus profondes jusqu'au bout , même si c'est au dépens de son engagement comme rangers .
L'ambiguïté des actes du capitaine Wynne avec ses motivations profondes rajoute une part de questionnement au lecteur, chacun , en refermant le livre peut se faire sa propre opinion .

Au final, une lecture , un peu choisie au hasard , un peu à l'écart de mes standards habituels et qui m'a bien plu , même si, comme je l'ai déjà dit, certains passages sont difficilement soutenables mais malheureusement réels .

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Fallait oser écrire cette histoire du soldat Russel contraint d'aller dresser des chevaux en Afghanistan pour les forces spéciales, un bunker avec des genre de Rambos torse nu, en tong sous une pluie de bombes. Des chevaux, plus silencieux que les hélicos, plus d'autonomie que les tout terrains, pour réaliser la mission du capitaine Wynne.

Alors Aaron Gwyn nous immerge dans de nombreuses scènes de guérilla, mais il le fait bien et les personnages de Russel et de Wynne sont bien torchés!
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Elle tendit la main et lui toucha légèrement le bras. L'index de sa main droite gantée. Un contact furtif, presque imperceptible. Cela dura une seconde, peut-être, et sa main retomba à sa place, le long de son corps, mais dans ce bref instant, quelque chose était passé entre eux, un signal, un courant, et Russell sentit, aussi clairement qu'il sentait son cœur battre, qu'il se trouvait confronté à un problème. Il se rendait compte que jusqu'à présent il s'était préparé à mourir un certain nombre de fois, mais jamais il ne s'était – de manière significative, du moins – préparé à vivre.
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-- Lithium, dit Wheels.
--Tu dis ? demanda Russell
-- Lithium .
--Mais de quoi tu parles , enfin ?
--De l'Afganistan, répondit Wheels. C'est pour ça qu'on a envahi ce trou perdu....Ben Laden ,mon cul .

Russell dévisagea son compagnon un bon moment.
--D'où tu tiens ça ? demanda-t-il ?
--Les téléphones portables , dit Wheels.
-- Quoi ?
--Comment tu crois que ça fonctionne , tous ces BlackBerry ? Tous ces IPod et ces ordinateurs portables ?
Ce pays possède les plus importantes réserves en lithium de la planète.
Tu crois peut-être qu'on est ici à cause d'AL-Qaïda ?

Wheels poussa un grognement en secouant la tête .
-- On a besoin de leur lithium.

--C'est toi qui a besoin de lithium ! répondit Russell.
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L’armurier eut un haussement d’épaules évasif et pointa le doigt vers une feuille de papier jaune où figurait une liste détaillée. Il tendit le bras sous le comptoir et souleva une boîte en carton qu’il posa sur le plateau en contreplaqué avant de la pousser vers les deux rangers.
Elle contenait deux paires de chaussures de marche Merrell, une à la pointure de Russell et l’autre à celle de Wheels. Quatre pantalons North Face de couleur « beige sable », selon les étiquettes. Des polaires North Face grises et noires. Des vestes thermiques North Face. Des T-shirts à manches longues de chez REI. Des ceintures porte-outils en nylon fabriquées par une société spécialisée dans les équipements pour les pompiers et la police. Des bonnets en coton portant le logo de Nike en vert militaire. Des caleçons Under Armour, des amillots collants et des paires de chaussettes imperméables.
Ils sortirent les équipements, mesurant les vêtements en les posant contre leurs bras et leurs jambes, surpris de constater que tout était exactement à leur taille.
Wheels regarda Russell.
– Les gens vont nous prendre pour des Bérets Verts, dit-il.
– Des membres de la Delta Force, dit Russell.
– De la CIA, renchérit Wheels.
Il prit une des casquettes et la posa sur sa tête.
– Va falloir signer, dit l’armurier.
Les rangers le regardèrent. Il avait sorti une autre feuille de papier, d’un vert vif, et l’avait mise sur la jaune.
– Je ne peux pas le faire pour vous.
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Vous passez tant de temps sur le dos d'un animal et à chaque mouvement, à chaque secousse, un peu de vous se trouve propulsé dans le corps du cheval et un peu du cheval dans votre propre corps - un transfert de l'esprit qui s'opère par cette violente osmose, une sorte de convection par l'impact, par la collision.
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Son grand-père lui avait appris que l'on reconnaît chez
l'autre ce que l'on a déjà en soi.

Et qu'un être dont le côté sauvage est modéré était toujours attiré par un être dont le côté sauvage est exacerbé.
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Video de Aaron Gwyn (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aaron Gwyn
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Littérature étrangère (USA) - 3,67/5
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