Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Roumanie
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Né(e) à : Roumanie
Biographie :
Je suis né à Nehoiu, la seule et la plus belle ville de montagne du comté de Buzău.
J'ai acquis ma passion pour l'écriture depuis que je suis tout petit et j'ai commencé à écrire sur les meubles et sur les murs de ma chambre.
Depuis 1996, je suis ingénieur aéronautique, après une courte incursion dans la recherche à l'Institut de recherche en électronique - Bucarest et l'éditique dans une maison d'édition longtemps enfouie.
A partir de 2007, j'ai écrit 28 livres, dont 5 en anthologie.
En avril 2014, j'ai fait mes débuts à l'Institut Culturel Roumain avec la pièce « La famille, cette unité de base de la société avec les paiements bancaires, le service stressant, l'amour fou et la prothèse de grand-mère », une pièce qui a atteint un record d'audience au Club des Dramaturges.
Je suis membre du Club de Prose « Pour la formation d'idées » , un cercle littéraire initié par le regretté Constantin Stan.
En 2009, j'ai obtenu le « Prix spécial de prose au Festival de littérature Lili » de l'Association des Ecrivains de Bucarest, et en 2011 le Club de prose « Pour la formation d'idées » de l'Union des Écrivains Roumains m'a décerné le prix du « Meilleur jeune écrivain de l'année 2011 ».
Depuis 2007, j'ai publié dans les revues littéraires Luceafărul, Argeş, Apostrof, Neuma, Actualitatea Literară, Arena Literară, Revista de Suspans, Tiuk !, Filme Cărți, Din dragoste pentru artă, Melidonium et Destine Literare (Journal de l'Association canadienne des écrivains roumains).
Depuis décembre 2012, je suis membre de l'Union des Écrivains Roumains.
Je peux être trouvé sur mon site de l'auteur (adrianvoicu.ro), le blog personnel, Goodreads, Facebook, Instagram, Twitter, Wikipedia, LinkedIn, Pinterest ou Amazon.
+ Voir plusJe suis né à Nehoiu, la seule et la plus belle ville de montagne du comté de Buzău.
J'ai acquis ma passion pour l'écriture depuis que je suis tout petit et j'ai commencé à écrire sur les meubles et sur les murs de ma chambre.
Depuis 1996, je suis ingénieur aéronautique, après une courte incursion dans la recherche à l'Institut de recherche en électronique - Bucarest et l'éditique dans une maison d'édition longtemps enfouie.
A partir de 2007, j'ai écrit 28 livres, dont 5 en anthologie.
En avril 2014, j'ai fait mes débuts à l'Institut Culturel Roumain avec la pièce « La famille, cette unité de base de la société avec les paiements bancaires, le service stressant, l'amour fou et la prothèse de grand-mère », une pièce qui a atteint un record d'audience au Club des Dramaturges.
Je suis membre du Club de Prose « Pour la formation d'idées » , un cercle littéraire initié par le regretté Constantin Stan.
En 2009, j'ai obtenu le « Prix spécial de prose au Festival de littérature Lili » de l'Association des Ecrivains de Bucarest, et en 2011 le Club de prose « Pour la formation d'idées » de l'Union des Écrivains Roumains m'a décerné le prix du « Meilleur jeune écrivain de l'année 2011 ».
Depuis 2007, j'ai publié dans les revues littéraires Luceafărul, Argeş, Apostrof, Neuma, Actualitatea Literară, Arena Literară, Revista de Suspans, Tiuk !, Filme Cărți, Din dragoste pentru artă, Melidonium et Destine Literare (Journal de l'Association canadienne des écrivains roumains).
Depuis décembre 2012, je suis membre de l'Union des Écrivains Roumains.
Je peux être trouvé sur mon site de l'auteur (adrianvoicu.ro), le blog personnel, Goodreads, Facebook, Instagram, Twitter, Wikipedia, LinkedIn, Pinterest ou Amazon.
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Citations et extraits (13)
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En plus de suspendre le linge sur la corde, de savourer le café ou de faire la vaisselle sur des rythmes de AC/DC, l'une de mes habitudes préférées est de boire le thé dehors, sur la terrasse.
[Pe lângă întinsul rufelor pe sârmă, savuratul cafelei ori spălatul vaselor pe ritmuri de AC/DC, unul dintre tabieturile mele preferate este băutul ceaiului afară, pe terasă.]
(p. 123)
N.B : J'ai choisi cette citation parce que je m'y suis identifiée à 100%.
[Pe lângă întinsul rufelor pe sârmă, savuratul cafelei ori spălatul vaselor pe ritmuri de AC/DC, unul dintre tabieturile mele preferate este băutul ceaiului afară, pe terasă.]
(p. 123)
N.B : J'ai choisi cette citation parce que je m'y suis identifiée à 100%.
Chance
Sur une étagère se rencontrent deux crayons : un bleu avec la pointe cassée et un autre plus large de menuisier, usé de toutes les côtés.
Un peu plus loin, dans un verre, immobile, se tenait un troisième rouge, de toute beauté, avec une gomme au bout parfaitement propre.
— Frérot, dit le crayon bleu, comment il fait l’autre pour être toujours impeccable et toujours bien taillé ?
— Ben, il n’est pas célibataire comme nous, lui répond le crayon de menuiserie. Il vit avec un taille-crayon !
(p. 42)
Sur une étagère se rencontrent deux crayons : un bleu avec la pointe cassée et un autre plus large de menuisier, usé de toutes les côtés.
Un peu plus loin, dans un verre, immobile, se tenait un troisième rouge, de toute beauté, avec une gomme au bout parfaitement propre.
— Frérot, dit le crayon bleu, comment il fait l’autre pour être toujours impeccable et toujours bien taillé ?
— Ben, il n’est pas célibataire comme nous, lui répond le crayon de menuiserie. Il vit avec un taille-crayon !
(p. 42)
Philosophie
Les vacances en Roumanie étaient finies et nous étions de retour en France depuis deux jours environ.
Nous n’étions pas encore retournés au travail, il nous restait une bonne semaine à profiter de l’oisiveté.
Un jour, l’Accélérateur de particules, interrompit son programme atomique quotidien, s’approcha de ma meilleure moitié et lui demanda sur un ton sérieux :
— Maman, c’était bien pour toi les vacances ?
— Oui, mon chéri, bien sûr ! répondit mon épouse.
— Bien, vraiment bien ? insista-t-il
— Oui, mon chéri !
— Et papa aussi ?
— Papa aussi ! Mais toi ? Pour toi aussi c’était bien ? dit mon épouse pour essayer de passer aux réponses.
— Je me suis très bien senti ! sourit-il à pleines dents.
— D’aaaccord... et alors pourquoi tu demandes ?
— Ben, puisque c’était bien pour tout le monde, ne restons plus à la maison et partons dans d’autres vacances !
(Page 68 traduite par mes soins avec l’aimable accord des éditions Junimea et de l’auteur)
Les vacances en Roumanie étaient finies et nous étions de retour en France depuis deux jours environ.
Nous n’étions pas encore retournés au travail, il nous restait une bonne semaine à profiter de l’oisiveté.
Un jour, l’Accélérateur de particules, interrompit son programme atomique quotidien, s’approcha de ma meilleure moitié et lui demanda sur un ton sérieux :
— Maman, c’était bien pour toi les vacances ?
— Oui, mon chéri, bien sûr ! répondit mon épouse.
— Bien, vraiment bien ? insista-t-il
— Oui, mon chéri !
— Et papa aussi ?
— Papa aussi ! Mais toi ? Pour toi aussi c’était bien ? dit mon épouse pour essayer de passer aux réponses.
— Je me suis très bien senti ! sourit-il à pleines dents.
— D’aaaccord... et alors pourquoi tu demandes ?
— Ben, puisque c’était bien pour tout le monde, ne restons plus à la maison et partons dans d’autres vacances !
(Page 68 traduite par mes soins avec l’aimable accord des éditions Junimea et de l’auteur)
Après l'épisode des écouteurs, il acheta un chien, seul Saint Comgall de Bangor sut pourquoi, un chiot sympathique qui lui coûta un bras.
(Pommade 1)
(Pommade 1)
Tendance
Après deux jours d’acclimatation où il était seul avec sa mère, j’ai également participé aujourd’hui au premier entraînement d’athlétisme de l’Accélérateur de particules.
C’était intéressant, nous avons ri et pris des photos.
— Tu as vu, maman, que le coach connaissait déjà mon nom ? dit joyeusement l’Accélérateur de particules alors que nous retournions à la voiture.
— Oui, oui, j’ai remarqué aussi. Comment a-t-il pu retenir ton nom parmi tant d’enfants ?
— Je sais comment, dit l’Accélérateur de particules.
— Allez, éclaire ma lanterne ! sourit sa mère.
— Eh bien, dit le gamin avec sous-entendu, papa m’a dit qu’à partir d’un certain âge, les hommes ont tendance à retenir très facilement le nom des enfants amenés à l’entraînement par les mères.
(p. 161)
Après deux jours d’acclimatation où il était seul avec sa mère, j’ai également participé aujourd’hui au premier entraînement d’athlétisme de l’Accélérateur de particules.
C’était intéressant, nous avons ri et pris des photos.
— Tu as vu, maman, que le coach connaissait déjà mon nom ? dit joyeusement l’Accélérateur de particules alors que nous retournions à la voiture.
— Oui, oui, j’ai remarqué aussi. Comment a-t-il pu retenir ton nom parmi tant d’enfants ?
— Je sais comment, dit l’Accélérateur de particules.
— Allez, éclaire ma lanterne ! sourit sa mère.
— Eh bien, dit le gamin avec sous-entendu, papa m’a dit qu’à partir d’un certain âge, les hommes ont tendance à retenir très facilement le nom des enfants amenés à l’entraînement par les mères.
(p. 161)
Pour un moment m'ont tenu compagnie les journaux et les sacs en plastique portés par le vent froid. Je ne ressentais rien, tout était gris et triste. Je vivais le plus triste des dimanches de toute ma vie. L'idée que c'était également le premier jour de l'année me fit sourire avec amertume.
[O vreme mi-au ținut companie ziarele și pungile purtate de vântul rece. Nu simțeam nimic, totul era cenușiu și trist. Trăiam cea mai tristă duminică din viața mea. Gândul că era și prima zi din an m-a făcut să zâmbesc amar.]
(p. 128)
[O vreme mi-au ținut companie ziarele și pungile purtate de vântul rece. Nu simțeam nimic, totul era cenușiu și trist. Trăiam cea mai tristă duminică din viața mea. Gândul că era și prima zi din an m-a făcut să zâmbesc amar.]
(p. 128)
Ce qui advint chez le psychiatre
Le troisième lundi de la nouvelle année, connu comme le « lundi bleu » et jour le plus déprimant de l’année, le médecin sort de son cabinet pour noter la liste de ses patients :
– Toi, qu’est-ce qui t’arrive ?
– Je suis déprimée par ce que je n’arrête pas d’augmenter, dit la facture d’électricité.
– Et toi ?
– Moi, je me suis empli de spleen après avoir lu les poèmes de George Bacovia, dit un morceau de plomb.
– Et toi alors ?
– Moi, je suis bipolaire, dit l’aimant.
(p. 30)
Le troisième lundi de la nouvelle année, connu comme le « lundi bleu » et jour le plus déprimant de l’année, le médecin sort de son cabinet pour noter la liste de ses patients :
– Toi, qu’est-ce qui t’arrive ?
– Je suis déprimée par ce que je n’arrête pas d’augmenter, dit la facture d’électricité.
– Et toi ?
– Moi, je me suis empli de spleen après avoir lu les poèmes de George Bacovia, dit un morceau de plomb.
– Et toi alors ?
– Moi, je suis bipolaire, dit l’aimant.
(p. 30)
Nous allons venir à bout de ce virus aussi.
Elle est trop chouette la vie.
Il y a tellement de choses à aimer, à voir, à vivre, à en rire.
[O să batem și virusul ăsta.
E prea mișto viața.
Sunt atât de multe de iubit, de văzut, de trăit, de râs.]
(p. 10)
Elle est trop chouette la vie.
Il y a tellement de choses à aimer, à voir, à vivre, à en rire.
[O să batem și virusul ăsta.
E prea mișto viața.
Sunt atât de multe de iubit, de văzut, de trăit, de râs.]
(p. 10)
DEFINIȚIE
Dorinţă-mi eşti atunci când cade-o stea,
Răspuns - la orice întrebare-a mea,
Cântec divin desprins din harfa lui Orfeu,
Eşti poezia sufletului meu
(p. 41)
Dorinţă-mi eşti atunci când cade-o stea,
Răspuns - la orice întrebare-a mea,
Cântec divin desprins din harfa lui Orfeu,
Eşti poezia sufletului meu
(p. 41)
Cimetière
Nous sommes en sortie pour une balade dans les alentours et la nuit nous y surprend.
Soudain nous passons près d’un cimetière.
L’Accélérateur de particules observe avec curiosité la suite de croix qui surgit de derrière les clôtures et demande :
— Papa, qu’est-ce qu’il y a là-bas ?
— Un cimetière, mon chéri, lui dis-je.
— D’accoooord !
Quelques pas plus tard, il revient à la charge :
— Qu’est-ce qu’un cimetière ?
— C’est là qu’il y a les morts.
— D’accoooord !
Nous avançons encore un peu.
— Et il y a aussi des zombis ?
— Non, mon grand, fais-je en riant, il n'y en a que dans les films. Ceux qui entrent ici ne bougent plus.
Plus tard, nous sommes invités par l’ami Grégoire au théâtre.
Nous arrivons sur place, nous dispatchons les enfants, les billets et les places, puis, juste avant de pénétrer dans la salle, l’épouse de Grégoire s’adresse sur un ton professoral aux enfants :
— Une fois à l’intérieur, chacun à sa place, et vous ne bougez plus jusqu’à la pause, d’accord ?
— Compris, répond l’Accélérateur de particules. C’est exactement comme au cimetière, ceux qui entrent ne bougent plus.
(p. 40-41)
Nous sommes en sortie pour une balade dans les alentours et la nuit nous y surprend.
Soudain nous passons près d’un cimetière.
L’Accélérateur de particules observe avec curiosité la suite de croix qui surgit de derrière les clôtures et demande :
— Papa, qu’est-ce qu’il y a là-bas ?
— Un cimetière, mon chéri, lui dis-je.
— D’accoooord !
Quelques pas plus tard, il revient à la charge :
— Qu’est-ce qu’un cimetière ?
— C’est là qu’il y a les morts.
— D’accoooord !
Nous avançons encore un peu.
— Et il y a aussi des zombis ?
— Non, mon grand, fais-je en riant, il n'y en a que dans les films. Ceux qui entrent ici ne bougent plus.
Plus tard, nous sommes invités par l’ami Grégoire au théâtre.
Nous arrivons sur place, nous dispatchons les enfants, les billets et les places, puis, juste avant de pénétrer dans la salle, l’épouse de Grégoire s’adresse sur un ton professoral aux enfants :
— Une fois à l’intérieur, chacun à sa place, et vous ne bougez plus jusqu’à la pause, d’accord ?
— Compris, répond l’Accélérateur de particules. C’est exactement comme au cimetière, ceux qui entrent ne bougent plus.
(p. 40-41)
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