AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.41/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Syrie
Né(e) à : Damas , 1988
Biographie :

Aeham Ahmad est un pianiste, chanteur et professeur de musique.

Pour ses concerts, il installe son piano dans les rues de Yarmouk. Ses spectateurs sont des enfants, des hommes et des femmes, tous les habitants du camp Yarmouk, un camp de réfugiés palestiniens situé aux frontières de Damas, et au cœur de la guerre. Il est souvent entouré d'une chorale formée d'amis ou d'anciens élèves.

Les images sont postées sur Internet et émeuvent le monde. Mais, un jour, une de ses jeunes choristes est abattue par un sniper. Elle est morte au pied de son piano. Elle avait 12 ans.

Traumatisé, Aeham continue de jouer seul et de chanter le quotidien à Yarmouk jusqu'à ce que Daesh brûle son piano, en 2015.

Après trois années passées dans le camp de Yarmouk, Aeham est las des bombardements, de la faim, et sans son piano. Alors il décide de fuir et arrive deux mois plus tard en Allemagne. Sa femme et ses deux fils l'ont rejoint un an après.

Aeham vit aujourd'hui à Wiesbaden, il a crée avec sa femme une école afin d'enseigner la musique gratuitement aux enfants réfugiés et à ceux qui le désirent mais qui n'en ont pas les moyens.

Il a raconté, dans un livre, son parcours de musicien des ruines.

son site : http://www.aeham-ahmad.com/en/
page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100010807323576&fref=ts

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Aeham Ahmad   (1)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Portrait : Aeham Ahmad , le pianiste de Yarmouk


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Niraz n'avait pas de sonnette non plus, mais nous étions convenus d'un signal: nous devions lancer un caillou à sa fenêtre, pas trop gros car ses vitres étaient parmi les rares encore intactes dans le quartier. Il avait peut-être eu de la chance jusque-là, mais il avait aussi été prévoyant: dès que les bombes tombaient, il ouvrait les fenêtres pour qu'elles ne volent pas en éclats.
Commenter  J’apprécie          232
Les checkpoints de l'armée et des rebelles étaient à portée de vue l'un de l'autre. Des no man's lands de ce genre, il y en a partout en Syrie. Je n'ai jamais réussi à comprendre: les troupes du régime et de l'opposition se font face pendant des mois. Puis les ordres changent soudain et ils se tirent dessus. 
Commenter  J’apprécie          210
Les rebelles avaient le droit de quitter Yarmouk s'ils rendaient les armes et retournaient "dans le giron de la patrie". Cette offre ne valait pas pour les civils voulant fuir Yarmouk par peur de Daech. C'est pourquoi certains s'achetaient une arme ou une grenade à prix d'or afin de pouvoir la déposer à un checkpoint. Les soldats photographiaient ces gens avec "leurs" armes et leur faisaient signer une déclaration sur l'honneur, selon laquelle ils renonçaient à la violence. La plupart, cependant, ne réapparaissaient pas dans le giron de la patrie, mais en Turquie, en route vers l'Europe. 
Commenter  J’apprécie          190
Alors que Niraz était encore en train de monter son appareil [photo], une femme est soudain apparue, un plateau dans les mains. Elle était tellement ravie, nous dit-elle, que quelqu'un vienne avec un piano dans ce quartier désolé, qu'elle avait préparé ce qui lui restait de café. Elle le gardait depuis longtemps pour une occasion particulière. Le temps était venu. Elle voulait boire son dernier café ici et maintenant, tout en m'écoutant [jouer du piano]. [...] C'est à ce moment-là que j'ai remarqué le gazouillis de trois oiseaux. Ils étaient posés sur la rambarde d'un balcon au troisième étage, juste en face de moi. Un petit miracle. Les oiseaux étaient les premiers à fuir à chaque tir, à chaque explosion de grenade. Si d'aventure quelques-uns s'égaraient à Yarmouk, ils étaient abattus sur-le-champ. Après tout, les estomacs étaient vides. Lorsque je me suis mis à jouer, les oiseaux ont recommencé à chanter.
Commenter  J’apprécie          180
Les images ne racontent jamais le début d'une histoire. Et elles taisent ce qui est ensuite advenu.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Aeham Ahmad (19)Voir plus

Quiz Voir plus

Jeu du vrai ou faux [44. Onomatopées animales]

1. Le son caractéristique des congénères réels de Woody Woodpecker est «pic! pic! pic!».

VRAI
FAUX

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , onomatopées , sons , bruitCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}