Agnès Dumont

3e aventure de notre trio préféré, même si Clarisse est moins présente dans celui-ci!



Nos policiers vont être sollicité pour une enquête en stoemeling à propos d'un décès étrange découverte par un touriste Ostendais



Le démarrage un peu compliqué va presque les décourager, jusqu'à ce que d'étranges coïncidences leur démontrent qu'il y a bel et bien anguille sous roche!



Mensonges, cachotteries, menaces et une série télévisée belge, voilà les ingrédients utilisés pour ce livre a 4 mains qui va encore une fois bien malmener Paul et Roger, qui y laisseront quelques plumes....



A lire absolument !

Mystères et trou du diable

Bonjour à tous, aujourd'hui, je reviens avec une nouvelle chronique plongée au cœur d'une enquête aussi mystérieuse que passionnante.

Un pianiste soupçonné du meurtre d'une de ses élèves, une ancienne amie qui le défend coûte que coûte et qui clame son innocence et un duo enfin un trio qui s'empare de l'affaire.

Nous sommes embarqués dès les premières lignes par l'énigme du meurtre de Valérie et par son présumé assassin. Les faits désignent le pianiste, mais une de ses anciennes élèves le défend de toutes ses forces étant certaine de son innocence, oui, mais encore faut-il la prouver. Des preuves qui l'incriminent et un comportement qui prête à aller dans ce sens ne suffisent pas à le condamner d'office pour Paul et Roger. Un duo de choc qui mêle la vie d'un flic à la retraite à celui qui débute et qui a tout à prouver. Les deux hommes vont tenter de démêler le vrai du faux, d'interroger, de fureter là où personne n'a jugé bon de le faire et ensemble, et surtout grâce à l'aide de la belle Clarisse vont venir éclaircir tant bien que mal ce mystère.

Enquête parallèle, pistes multiples, autant de suspects supposés qu'une absence flagrante de mobile nous immerge dans cette quête de vérité.

J'ai passé un agréable moment et me suis prêtée au jeu de tenter de deviner ce mystère prenant. L'écriture est fluide et entrainante et c’est un plaisir de découvrir un bout de Belgique à travers cette aventure.

Je remercie les éditions noir corbeau pour cette découverte.

Natif de Couvin, j’ai ouvert ce livre avec beaucoup d’envie. Le trou du diable ! Je l’ai tant de fois monté à vélo ! Cette région, j’y ai passé les 30 premières années de ma vie à chevaucher les rys, à courir dans les forêts autour du barrage, à boire une Chimay ou une Super des Fagnes, à manger de l’escavêche.



Aussi, j’ai lu ces trois cents pages sans reconnaître les lieux. Pas une description de l’écrin de nature, rien sur la gastronomie de l’endroit, rien sur le caractère bien trempé mais généreux de la population locale.



Je n’ai pas été embarqué par l’histoire non plus … Trop de raccourcis faciles, trop d’éléments qui me semblent irrationnels, trop de coïncidences heureuses.



Sans doute en attendais-je trop. Tant pis pour moi et bonne lecture à tous !



N'hésitez pas à découvrir la région, c'est un des plus beaux coins de Belgique.

Editions Weyrich « Noir Corbeau » 301 pages



Une femme est retrouvée morte dans un petit village du Sud Ouest de la Belgique, région sinistrée par la fermeture des dernières mines d’extraction d’ardoise. Aussitôt, les regards de la police se portent sur le professeur de Piano de la victime, car des traces de sang sont





retrouvées dans son jardin.



Monique, une autre de ses élèves, est persuadée de son innocence et appelle au secours Martine, sa meilleure amie, Paul, jeune flic encore un peu tendre et Roger, vieux policier bourru à la retraite qui vont mener en parallèle leur propre enquête.



C’est alors que le professeur de piano avoue le crime et tente de se suicider.



Mais trop d’incohérences subsistent et des personnages louches gravitent autour de cette affaire, et Paul et Roger partent à la quête de la vérité.



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Le « trou du diable », c’est un ancien puits de mine d’ardoise désaffecté où un randonneur en quête d’aventure découvre le corps sans vie de Valérie Janssens, agent immobilier et adepte du piano à ses moments de loisir. C’est justement vers son professeur, René Letellier que vont se porter les regards de la police.



C’est sans compter sur l’indomptable Monique qui remue ciel et terre pour que le professeur soit innocenté. Mais pourquoi ?



Le duo de policiers enquête en toute discrétion car ils ne se trouvent pas dans la juridiction de Paul. Aidés par Clarisse, journaliste de la presse locale, ils vont entreprendre d’en savoir plus sur ce discret professeur de piano, son étrange demeure et sur ceux qui pourraient avoir intérêt à sa mise en prison.



Personnages hauts en couleur, qui se trimballent dans une vielle voiture en bout de course, les protagonistes de l’affaire deviennent vite attachants. Découvrant les habitants d’une région pauvre, ils se rendent compte que la « fuite à la campagne » de nombreux citadins pourraient changer la donne pour un agent immobilier.



J’ai aimé cette histoire entre Sambre et Meuse, Agnès Dumont et Patrick Dupuis nous menant de village en village et levant le voile sur des évènements bien cachés. Le style est agréable et léger et on passe un moment agréable avec nos protagonistes Belges.



Une agréable découverte de deux auteurs qui n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque l’on retrouve Paul et Roger dans « Une mort pas très catholique » (2020) et « Neige sur Liège » (2021).


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Voilà un livre qui nous promène dans la ville de Liège. Nous suivons Rémy, un jeune homme ayant fui au Vietnam il y a quelques années pour échapper à son passé.

Mais ce passé le rattrape à son retour, malgré son discret emploi de gardien de musée. Qui le suit ? Qui lui envoie des menaces ? Et puis il y a Cindy, une collègue dont il tombe amoureux, mais cet amour est-il possible ?

Le lecteur ne découvre les réponses qu'à la fin, après avoir passé un bon moment de lecture et de suspens.

Peu adepte des recueils de nouvelles, c'est avec un peu d'appréhension que j'ai commencé ce livre reçu via l'opération "masse critique". Malgré mes réticences, je me suis surprise à apprécier cet ouvrage. On y découvre une suite de portraits, tous reliés par la question des masques sociaux. On prend alors plaisir à découvrir les personnages de par ce qu'ils renvoient au premier abord, puis à aller au delà des apparences. Un livre qui donne envie d'aller voir au delà de ces masques chez les personnes que l'on rencontre réellement.