Palestinien, Akram Musallam est journaliste à Ramallah. Son deuxième roman, L’Histoire du scorpion qui ruisselait de sueur, décrit le piétinement de la sphère intime par la guerre. Et comment, malgré tout, le fait d’écrire et de raconter, permet de relever la tête.
Écoute : en général, pour pouvoir dire la vérité tu dois attendre que beaucoup de gens meurent, et de la même façon, dire la vérité peut causer la mort de beaucoup de gens. La narration est une chose dangereuse, très dangereuse. Il faut des masques, des déplacements, du mensonge donc.