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Critiques de Alain Gerbault (12)
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Seul à travers l'Atlantique

Un grand merci à Masse Critique et aux éditions La Découvrance - éditeur spécialisé dans les aventures maritimes et les voyages. Gràce à vous et à l'auteur Alain Gerbault j'ai voyagé, j'ai appris, j'ai rêvé, j'ai mangé du poisson volant, j'ai vécu de grosses galères et ... j'ai eu le mal de mer (notez que je n'ai pas vomi sur le livre), bref j'ai passé un moment formidable, entre ciel et mer, en naviguant sur le "Firecrest". L'auteur, Alain Gerbault est parti seul en exploration à travers l'Atlantique de France afin de rejoindre New-York, voyage qui lui a pris un peu plus que 100 jours. Le livre est écrit avec simplicité de qui permet aux lecteurs d'avaler les pages sans ennui même si (comme moi) on n'y connait rien en navigation. Malgré la routine journalière où l'auteur nous raconte qu'il doit recoudre ses voiles, qu'il mange du poisson volant et quelque fois des dorades, on partage son aventure avec avidité et angoisse lorsqu'il est en pleine tempête au fond de son bateau à qui il fait totalement confiance. Le livre comporte beaucoup de vocabulaire maritime et technique qui peuvent faire peur aux lecteurs dès les premières pages, rassurez-vous, Alain Gerbault a pensé à nous tous qui, sommes sur le plancher des vaches, en dotant son manuscrit d'un lexique et surtout d'un plan détaillé du "Firecrest" afin de bien comprendre de quoi il parle.

J'ai mangé le livre d'une traite, j'ai découvert cet auteur que je ne connaissais pas et je pense fortement passer en revue ses autres ouvrages de grand explorateur maritime.

Attention : la photo de couverture ne correspond pas du tout au livre édité par La Découvrance qui est beaucoup plus attrayant.

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Seul à travers l'Atlantique et autres récits

En 1923, Alain Gerbault réalise son rêve : traverser l’Atlantique en petit bateau sans escale. De plus, il le fait en solitaire. Ce récit retrace l’histoire de cette traversée, de ce duo entre un marin et un bateau, le Firecrest, partagé entre souvenirs et extraits du journal de bord. On partage ainsi ses combats contre les éléments (mer, vent, pluie), ses épreuves physiques (manque d’eau douce, manque de vivres), les avaries (recoudre voiles les unes après les autres, rupture du beaupre..), les rencontres (poissons volants, dorades, baleine, autre bateau...)

Un parcours initiatique de cent un jours de traversée entre Gibraltar et New-York qu’Alain Gerbault menera au bout par volonté et ténacité manquant de peu l’abandon après plusieurs épreuves et avaries.

Un livre qui donne envie de prendre la mer … et de réaliser ses rêves.

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Seul à travers l'Atlantique

Dans un vide grenier, parmi un monceau de livres au format poche je suis tombé sur un volume de la collection Bibliothèque verte de Hachette. En bon état malgré ses 47 ans passés à bourlinguer de bouquinistes en vide grenier. Assurément ce livre a dû naviguer par bordée pour atteindre ce XXIe siècle sans trop d'encombres. Il flottait au-dessus de livres plus contemporains et c'est son joli dessin de couverture représentant le cotre «Firecrest» sur une mer agitée avec un seul homme à bord qui m'a incité à l'achat. Cet homme c'est l'auteur du livre, Alain Gerbault, un navigateur solitaire à l'ancienne, peu bavard sauf quand il parle de la mer, peu imposant physiquement, mais possédant une volonté et une énergie vitale qui lui a permis de surmonter tous les dangers d'une traversée qu'il est le premier a avoir accompli. Premier navigateur à traverser l'Atlantique à la voile en solitaire d'est en ouest entre juin et septembre 1923, 101 jours en solitaire. Il est aussi le premier Français à achever un tour du monde en solitaire à la voile.



Ce récit lu dans ce format de la bibliothèque verte (et qui ne m'a couté que 20 centimes d'euro) n'a pas manqué de me rappeler ma lecture du livre d'Alain Bombard « Naufragé solitaire » également paru dans cette collection, une lecture qui remonte à plus de cinquante ans et qui m'a fait découvrir le monde de la mer.



C'est le récit simple et honnête, sans fioriture, d'un exploit exceptionnel. Alain Gerbault tente de nous faire partager son amour de la mer et de son voilier avec lequel il fait corps. La solitude ne lui pèse pas « Les lecteurs de ce récit peuvent penser que cette période de solitude me sembla très dure à supporter : il n'en était rien. le fait que je n'avais personne à qui parler ne me troublait jamais. J'étais accoutumé à être moi-même mon seul compagnon : mon bonheur tenait, en effet, à la grande fascination que l'océan exerçait sur moi. » (Page 97)



Il nous fait quelques confidences sur sa vie et ses pensées pendant la traversée « Seul sur la mer, je regardais la voûte céleste et les mondes de lumière en occupant mon esprit à des considérations sur la faiblesse de l'homme et la pauvreté des systèmes philosophiques ». (Page 99)



Il sait que sa vie est en jeu, mais il l'accepte : « Ni les tempêtes qui déchiraient mes voiles, ni l'eau qui entrait dans la cabine, ni la pluie d'écume qui me fouettait constamment ne pouvaient apaiser mon amour de la mer. Un marin qui traverse seul l'océan doit s'attendre à de durs moments. Les anciens mariniers, qui faisaient le tour du cap Horn, devaient combattre constamment pour leur existence et souffraient plus du froid que moi. » (Page 121)



Il faillit y laisser sa vie plusieurs fois en passant par-dessus bord ou à cause des privations de nourritures et d'eau. Mais chaque fois la providence intervenait sous la forme de poissons volants qui venaient se perdre sur le pont, comme si l'océan jetait quelque nourriture au voyageur solitaire pour le réconforter et l'inciter à poursuivre sa route.



Les conditions dans lesquelles Alain Gerbault a effectué sa traversée n'ont rien à voir avec les conditions actuelles des navigateurs solitaires, le matériel est différent. le « progrès technologique » a transformé les skippers en sportifs de haut niveau sur préparés par des coach et des conseillers nutritionnistes, les bateaux sont bardés de technologies au coût exorbitant et les équipes qui les entourent veillent à tout. Alain Gerbault est parti avec du matériel défectueux, des vivres frelatés et des tonneaux d'eau qui ne pouvaient pas conserver longtemps le précieux liquide. Malgré toutes ces difficultés, il atteint son but, mais combien on périt dans les mêmes conditions ? Comme Ulysse il a fait un long voyage périlleux et a pu revenir à son point de départ, mais à la différence d'Ulysse il ne souhaitait qu'une chose : repartir.



Alain Gerbault (1893-1941) n'était pas seulement un aventurier, ingénieur de formation il était aussi un excellent joueur de tennis, un pilote de guerre (officier de la légion d'honneur et croix de guerre), et un écrivain engagé politiquement.



Le livre est illustré par Paul Durand et contient des cartes et des dessins techniques du « Firecrest », de quoi déclencher des vocations.



— « Seul à travers l'Atlantique » par Alain Gerbault, Hachette bibliothèque verte (1977), 192 pages.
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Un paradis se meurt

L'édition que j'ai eu entre les mains est une édition datant de 1949.



Ce récit de voyage montre le conditionnement des Polynésiens, leur dénaturation rapide qui s'est effectuée, de force, à travers la colonisation. Il y a un gros travail réalisé par l'auteur pour nous faire connaître la population polynésienne et les problèmes qu'elle rencontre pendant ce début du 19e siècle. Sa patience, son obstination et son amour pour ces peuples lui ont permit de devenir l'un d'entre eux et d'acquérir des connaissances précieuses pour préserver leurs cultures. Grâce à un attachement mutuel, il a réussi à établir des relations fortes avec eux. Il peut ainsi témoigner de leur joie de vivre et de leur simplicité qui, malheureusement, s'effacent progressivement. Ses remarques sont pertinentes. Les illustrations qui les accompagnent sont sympathiques.



Il faut néanmoins replacer ce texte, donc les propos de l'auteur, dans le contexte où ils ont été écrits. La colonisation n'est pas totalement une mauvaise chose pour l'auteur. Ce qu'il critique c'est la façon de coloniser les îles polynésiennes. Il reste attaché aux colonies. De plus, et c'est ce qui m'a un peu gêné, il utilise beaucoup la notion de "race pure", il parle des populations noires en utilisant le mot "nègre". A l'époque ça ne choquait pas ou peu. A l'heure actuelle, ce sont des mots dont on ne connaît que trop bien la connotation et les dangers.



Intéressant sur le fond, le type de narration utilisé par l'auteur est un peu lourd et redondant. C'est un livre instructif. Ni plus, ni moins.
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Journal de bord, New York, Tahiti, Le Havre..

Voila, je referme ce petit livre qui raconte l'épopée d'un navigateur solitaire qui bien avant Georges Moitessier qui Alors qu'il est annoncé en vainqueur de la première course autour du monde, en solitaire et sans escale, renonce à couper la ligne d'arrivée, abandonne la course, et continue, toujours sans escale, en direction de l'océan Indien, a fuit la civilisation a bord de son voilier, pour découvrir le monde qui se trouve au bout de ses navigations.

A l'époque pas de GPS, il fallait savoir se servir d'un sextant pour faire le point, pas de moteur, pas de Winch, cela dénote un certain courage ou folie selon son point de vue.

ce qu'il raconte? surtout les échanges avec les différents peuples Îliens qu'il a rencontré et leur généreuse hospitalité.

Un très beau récit préfacé par Jean-Batiste Charcot, médecin et explorateur des régions polaires.

A la fin du livre vous trouverez un lexique des termes marin employés par l'auteur pour ceux qui ne seraient pas assez amarinés, Ainsi qu'un plan en coupe de son voilier et de son plan de voilure.

j'ai bien aimé et j'ai suivis sur une mappemonde ses navigations entre deux escales.

Merci a Babelio et au éditions la Découvrance pour cette découverte.

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En marge des traversées, l'Evangile du soleil

C'est la première fois que je lis un récit de voyage, j'ai été agréablement surprise. Je ne pensais pas autant aimer. Les destinations de l'auteur sont toutes intéressantes et méritent que l'on en parle. J'aime particulièrement l'idée qu'il a de ne pas chercher la gloire, mais simplement le fait de raconter ce qu'il a vu, vécu auprès des populations locales. On en apprend donc beaucoup sur ces dernières, des choses que l'on ne pourrait pas lire dans un manuel d'histoire. J'admire grandement ces populations. J'aime en apprendre davantage sur elles, même si les événements relatés datent des années 20 : leur mode de vie, leur coutume, etc. Cela a été intéressant de lire l'impact qu'ont eu les Blancs et l'européanisation sur ces personnes, sur leur quotidien. On devrait voir plus loin que le bout de notre nez. Cela s'applique également de nos jours. Il y a une réelle morale dans ce récit. Ce livre est vraiment passionnant. En plus de cela, l'auteur a un style remarquable, il nous transporte tout comme son bateau l'a transporté au gré des vagues. Je lirai avec plaisir d'autres livres de cet auteur. Je le recommande donc !
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Seul à travers l'Atlantique et autres récits

Il s’agit du premier livre d'Alain Gerbault, bien loin de ses prises de positions vichystes au sein du Comité des Français d'Océanie donc. Seul à travers l’Atlantique raconte sa traversée de l’Atlantique d’est en ouest en 1923 (une première dans ce sens en solitaire). Naviguant sur un voilier mal adapté à la navigation en solitaire, sa traversée n’est pas dénuée de danger, mais ce qui marque dans ce livre, c’est surtout la précision de la retranscription du quotidien du navigateur, qui doit aussi se faire couturier, pêcheur…



Cette critique est extraite d'un dossier sur la littérature maritime paru sur le blog R2N2
Lien : https://romancerougenouvelle..
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Seul à travers l'Atlantique

Traverser l'Atlantique en solitaire était plus rare à l'époque d'A Gerbault qu'aujourd'hui!
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Seul à travers l'Atlantique et autres récits

Un livre de jeunesse qui m'a beaucoup fait rêver
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Journal de bord, New York, Tahiti, Le Havre..

Alain Gerbault a parcouru les Galapagos, les Marquises, Tahiti en partant de New-York en mars 1924 à bord du Firecrest, bateau qu'il avait conçu de toutes pièces. Il effectue la route du retour par l'Océan Indien puis l'Océan Atlantique et arrive au Havre en août 1929..

Dans son Journal de bord, il nous livre un superbe récit de cet immense parcours où, au cours de ses nombreuses escales, il rencontre les peuples indigènes.

C'est avec beaucoup de facilité qu'il compose avec les us et coutumes des indigènes, racontant avec une grande émotions et des détails parfois amusant l'accueil chaleureux qui lui est réservé;

Des Marquises, il repart le coeur serré, sentant qu'il aurait pu être très heureux s'il avait choisi de rester y vivre. mais à chaque fois, l'appel de la mer est plus fort et il repart à l'aventure.

Pour qui aime la mer;, le récit est fort passionnant pour les aspects de navigation et les moyens d'alors. L'aventure prend là toute sa dimension.

L'ouvrage est ponctué de cartes permettant de situer l'évolution du marin dans les différents archipels. Plusieurs croquis du bateau permettent aussi d'imaginer la vie à bord.

Un superbe récit recellant beaucoup de sensibilité et écrit avec un style très sensible.
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Journal de bord, New York, Tahiti, Le Havre..

Un livre très intéressant, même s'il s'adresse surtout aux passionnés de voile et de voyage. Pour les néophytes (dont je fais partie), le vocabulaire est parfois un peu abstrait, même s'il y a un lexique des termes liés à la navigation à la fin du livre. La carte au début est aussi bien utile pour suivre les différentes étapes du voyage, car on ne sait pas toujours situer toutes les îles qu'il traverse. Cela permet une bonne révision géographique !

Par ailleurs, ce qui est intéressant, c'est la description des îles et de leur peuplade que fait Alain Gerbault. Même s'il ne s'attarde pas trop sur les aspects géographiques, il nous parle bien de la beauté fascinante qu'elles exercent et de la beauté également des peuples indigènes, hélas corrompus par l'arrivée de la civilisation blanche. Il y a en effet une forte critique de la colonisation occidentale et une analyse des répercussions désastreuses de celle-ci sur les traditions indigènes. Plus que le côté exploit de la traversée à la voile en solitaire (indéniable bien sûr), c'est ce que j'ai trouvé le plus intéressant dans le récit, car il montre un personnage certainement atypique pour son époque.
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En marge des traversées, l'Evangile du soleil

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions La découverte de m'avoir permis de lire ce livre. Je lis très peu de récits de voyage mais chaque fois c'est un vrai voyage qui s'offre à moi.



Cette lecture n'a pas dérogé à la règle. L'auteur raconte son voyage et son immersion dans les différents peuples habitant les îles du pacifique.

J'ai trouvé ce récit intéressant dans ses anecdotes, les expériences vécues...

Je regrette cependant que ces dernière soient trop ponctuelles, les chapitres trop courts, les expériences au final peu décrites, justes énoncées. C'est pour cela que je n'ai mis que deux étoiles. J'aurai voulu en avoir plus, avoir plus de sentiments, fait plus connaissance avec les personnalités rencontrées. D'ailleurs, le lecteur ne rencontre pas non plus suffisamment l'auteur à mon goût.

Bref, un récit extraordinaire qui apprend des choses au lecteur mais trop peu profondément. Celui-ci n'a qu'une esquisse du voyage au lieu de s'y plonger... .
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