Alena Schröder

Hannah se cherche, elle est universitaire, prépare un doctorat. Cela ne l’emballe pas plus que cela. Elle est célibataire. La seule famille qui lui reste est sa grand-mère à qui elle rend visite dans sa maison de retraite, une fois par semaine. Ni Hannah, ni sa grand-mère ne sont expansives.



Hannah a une liaison avec son professeur de doctorat, bien entendu, marié.



Bref, elle est pleine d’incertitude sur son avenir, vit seule, dans un appartement complètement blanc, peu d’amis.



Elle va découvrir que son arrière-grand-mère s’est remariée à un juif, pendant la guerre. Evelyn n’a jamais parlé de cela avec sa petite-fille, jusqu’au jour où elle reçoit une lettre d’un cabinet d’avocat lui signifiant que des recherches étaient effectuées pour retrouver les tableaux de son beau-père, alors juif, spolié pendant la guerre.



Cela n’intéresse pas Evelyn, qui a eu très peu de rapport avec sa mère étant jeune. Mais cela va questionner Hannah qui veut en savoir plus.



C’est la quête de cette jeune femme sur le passé de sa famille, alors allemande, sa tante Trude, hitlérienne, son arrière-grand-mère, remariée à un juif pendant la grande guerre, de l’abandon d’un enfant en bas âge par sa mère.



Que dire, que dire… Cela aurait pu être bien, même si beaucoup de questions restent en suspend. Mais je n’ai pas accroché à cette histoire.



Je suis allée au bout de ma lecture, car je voulais voir comment allait évoluer la situation. Cette histoire se passe du « côté allemand » à notre époque, sur qui a fait quoi, comment cela s’est-il mis en place, quel est le ressenti sur les enfants dont les parents étaient nazis ou le sont devenus par les circonstances du moment ? Ce qui n’est pas courant et qui m’intéressait fortement. Cependant, il manquait un petit quelque chose pour que je puisse apprécier cette lecture.



Maintenant, ce n’est que mon avis.

Hannah est une jeune Allemande moderne qui se soucie peu du passé mazi de son pays . Sa seule famille consiste en une grand-mère , gentille mais peu bavarde sur l'histoire familiale jusqu'au jour où un courrier en provenance d'Israël identifiant sa grand-mère comme la possible héritière d’une collection d’arts spolié à la branche juive de sa famille bouleverse la vie tranquille d'Hannah . Qui est réellement sa grand mère ? Quel secret cache-t-elle et pourquoi voue-t-elle un et elle haine envers sa propre mère ? Peu à peu, les non-dits et les secrets enfouis se fissurent et apparait une histoire bien différente que celle qu'on pourrait imaginer. Lena Schröder dresse un portrait de l'Allemagne des années 20 à nos jours au travers la vie de la vie des femmes dont Hannah est issue. Superbes portraits de femmes très différentes les unes des autres mais qui toutes ont forgés le caractère d'Hannah . Elle croque également des portraits masculins criants de vérité même si certains sont peu flatteur . Un roman agréable à lire et qui nous fait réfléchir sur l'héritage intellectuel et émotif que nous lègue notre lignée familiale.

L'écrivaine met habilement en scène une plongée par les femmes dans le passé d'une famille allemande
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Alena Schröder compose avec finesse un récit ironique et mélancolique autour de figures féminines ciselées, de l’Allemagne des années 1930 jusqu’à aujourd’hui. Une merveilleuse découverte.
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