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Critiques de Alexander McCall Smith (629)
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Mma Ramotswe détective

Ou comment le féminisme vient aux femmes.

Drôle, l’aventure de cette Precious Ramotswe qui décide d’être la première détective du Botswana.

Vous connaissez le Botswana ? Mais oui, bien sûr, vous avez surement vu

le film « les Dieux sont tombés sur la tête »

Eh bien, nous y sommes.

Des anecdotes, des aventures, le désert du Kalahari, dans ce Botswana qui n’existait pas auparavant, remplaçant le protectorat lui même remplaçant l’empire des lions.

La grosse dame détective a un credo « cherchez l’homme ». car les hommes sont tous, ou à peu près tous « comme ça » :



Effrontés, menteurs, charlatans, voleurs.



Et puis ils ont tous des maitresses, sauf les ministres du culte et les directeurs d’école alors les femmes du Botswana souffrent.

Notre héroïne se déguise, elle ne ment pas vraiment mais elle cache la vérité, elle obtient avec son sens aigu de l’observation ( les hommes avec des lunettes noires à l’intérieur cachent quelque chose ), ses tasses de thé rouge, et ses amitiés, les renseignements nécessaires pour résoudre les énigmes.



Alexander McCall Smith glisse de plus des remarques sur l’or et les diamants que les mineurs extraient au péril de leur vie, pour enrichir les blancs, sur l’initiation subie par les petits garçons, sur le travail de la mine, sur la sorcellerie.

Et aussi sur l’enfance de cette petite élevée par son père et sa tante, qui comprend les règles de base ( un garçon doit faire ses prières et laver ses chaussures, les filles, pareil, mais elles doivent en plus faire attention à ce que les garçons ne leur montrent pas la chose qu’ils ont toutes.)

Elle se heurte bien entendu aux réflexions des hommes, lorsqu’elle veut ouvrir son agence de détective, numéro 1( c’est la seule). Facile de leur claquer le bec : Et Agatha Christie, alors ?

Puis elle ajoute, à l’avocat qui se mêle de ce qui ne le regarde pas :



-Votre braguette, Rra. Je crois que vous n’avez pas remarqué.



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L'Institut de beauté des rectifications mineu..

J'ai sauté dans cette série des enquêtes de Mma Ramotswe, à pieds joints, c'est à dire que je commence par ce tome 14, ce qui n'est jamais judicieux. Et pourtant j'ai aimé l'ambiance de ce roman, riche de mille et une petites réflexions et pensées, toutes cocasses, et amusantes . Imaginez l'Afrique vue par un auteur anglais ( qui y a beaucoup vécu ) et vous aurez une idée ...



Mma Ramotswe est perplexe et inquiète, sa secrétaire est visiblement enceinte mais ne lui donne aucune information sur la date prévue d'accouchement , sur la durée du congé maternité. Mma Ramotswe a très peur d' être seule dans son bureau, peur que son employée et amie ne revienne jamais, peur de ne pas arriver à résoudre ses enquêtes sans elle...

Il faut dire que ( d'après ce que j'ai pu voir), c'est surtout la secrétaire qui est futée .. Mma Ramotswe , n'a pas l'air de bosser beaucoup, elle est assez douée en procastination, mais elle est gentille, et droite, et sympa etc...



Les enquêtes ne démarrent pas dés la première page, ici, la qualification "roman policier" peut prêter à confusion, le côté policier n'est qu'un prétexte pour parler de l'Afrique, de ses habitants, de sa flore, de sa faune,



C'est léger, frais, amusant .



Je connaissais l'auteur avec ses deux autres séries "Les Chroniques d' Edimbourg" et "Les enquêtes d'Isabel Dalhousie", je préféré celle-ci, moins superficielle,et plus accessible aux "non-anglais" . J'imagine, pour qui a vécu en Afrique, combien cette lecture doit être savoureuse et jubilatoire...



Mais pour les autres dont je fais partie, un petit tour au Botswana avec cette " Dame détective" en ces temps troublés, ne se refuse pas !
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Du danger de se mêler des affaires des autres

Avec ce roman (quatrième d'une série) que je prenais en cours de route , je m'attendais à autre chose.

Je me doutais bien, vu l'intitulé de la série " Le club des philosophes amateurs", qu'on serait dans de la littérature policière légère, peut être ce qu'on surnomme le cozy mystery . D'autant plus que,sur la quatrième de couverture, la maison d'édition parle d'enquêtes... Alors je m'attendais à croiser un cadavre quelque part, un vol, une agression, [non pas que je sois de nature violente .. ].

Mais, voilà, j'ai attendu jusqu'à la dernière page, et : nada , je préfère vous prévenir, que vous ne soyez pas déçus...

On est dans autre chose, un autre chose que je peine à définir...

Isabel Dalhousie , "l'héroïne soit- disant détective" , agit presque de façon normale, à une seule initiative près...

Si on est prévenu, on pourra savourer l'ambiance originale de ce roman , à commencer par ses personnages .

Isabel Dalhousie a hérité d'une fortune familiale , et n'est donc pas obligée de travailler pour vivre

. Elle est donc éditrice d' une revue philosophique qu'elle a fondée et qui ne lui rapporte rien. Elle habite , avec son mari musicien ,la maison cossue de son enfance et a deux enfants en bas âge. Elle a même "hérité" d'une employée de maison de ses parents, mais pour contrebalancer sa bonne fortune , elle aide bénévolement sa nièce dans son épicerie de temps à autre.

Oui , elle est chanceuse mais débordée , aussi va t'elle engager une assistante et une jeune fille au pair, afin de pouvoir consacrer plus de temps à ses enfants. C'est en rencontrant une maman de l'école avec qui elle va sympathiser, que son flair " à embrouilles" va se déclencher...

Bon, le ton est donné, on est chez des gens très cultivés, et Isabel passe son temps à réfléchir.

A tout , à rien, des petites réflexions futiles sur les choses insignifiantes de l'existence, sur des gens croisés, sur des comportements. On est loin des démonstrations époustouflantes de Miss Marple, mais plus près de nos tribulations à nous pauvres anonymes...Ça bavarde beaucoup dans cette série, mais pas seulement entre les personnages, ça bavarde beaucoup entre l'auteur et le lecteur ! Ça s'égare en pensées, ça observe, ça réfléchit, ça se prend la tête. Ça a son charme , un charme un peu à la Woody Allen , un Woody Allen qui aurait été écossais ...

Mais pas de meurtre, pas vraiment de mystère, des petits secrets , rien qui justifie le mot enquête au sens policier du terme . Juste une héroïne un peu trop intéressée par la vie privée des gens qu'elle croise .

Donc un roman ( policier ? ) tout doux, sympathique, original et un brin intello .



Challenge mauvais genres
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Amis amants chocolat

« … l’éthique de la nourriture. Il faudrait consacrer tout un article aux problèmes moraux liés au chocolat. Plus elle y pensait, plus la dimension philosophique du chocolat lui apparaissait évidente. Le chocolat permet de comprendre le phénomène de l’akrasia, cette paralysie de la volonté. »



Qu’il est doux de lire ce roman. Plein de bonnes intentions tout en nuances, avec même une petite dose d’humour, on flotte dans un univers fait de musique, de poèmes, de petits rappels historiques ou de renvois à des auteurs qui tombent toujours justes.



« La lumière qui éclairait son regard sembla vaciller, changer d’intensité. Stendhal l’avait dit : la beauté n’est que la promesse du bonheur. »



De petits restaurants dans les rues d’Edimbourg aux villages environnants, on suit les aventures d’une femme qui aime son prochain et sa patrie, l’Ecosse.



« Est-ce que ce n’est pas Lin Yutang qui a parlé de ce phénomène ? Je crois que c’est lui qui se demandait si le patriotisme ne se réduisait pas tout simplement à la nostalgie des nourritures de son enfance ? »



On cherche ce que le cœur cache dans ses pulsations, une mémoire cellulaire, une âme qui se serait délocalisée ? On appelle la psychologie, la philosophie pour trouver la voie vers une explication la plus rationnelle, mais il n’y a pas de cours magistral. L’auteur Alexander McCall Smith, via son personnage principal, une rédactrice en chef de la Revue d’éthique appliquée, férue de philosophie, mène une petite enquête certes mais continue à vivre et ponctue ainsi l’histoire de petites anecdotes sympathiques qui peuvent nous toucher car les dilemmes relevés par son héroïne sont tellement humains que tout à chacun peu se reconnaître à un moment ou à un autre dans ses questionnements. C’est bien écrit, avec du charme et de la délicatesse. J’ai bien aimé suivre Isabel Dalhousie dans ses relations avec ses amis, ses amours et ses rencontres, parfois inquiétantes.



« Il n’y a alors pas de faiblesse de la volonté, au contraire, c’est une force de faiblesse de faire ce que nous désirons vraiment, c’est-à-dire manger du chocolat. Le chocolat, ce n’est pas simple. »

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Mma Ramotswe détective



Avec Precious Ramotswe, c’est une parenthèse exotique que nous convie A. McCall Smith. Il faut dire que crée une agence de détectives au Botswana qui plus est par une femme, cela semble être un bon plan pour flatter notre besoin d’imagination et de voyages immobiles.

Alors qui est Precious ? Au premier abord c’est l’archétype de la mama africaine, mais très vite on revoit notre jugement. Mma a du tempérament, pas le genre à ce laisser marcher sur les pieds, les hommes elle a donné même si le garagiste du coin semble l’opposé de son ex mari.

Alors convaincu ? en route pour suivre les enquêtes atypiques, parfois farfelues de Precious.

On lit plus le sourire aux lèvres que la peur au ventre les aventures de l’héroïne de McCall Smith, loin des sérials killers, des dépravés, des fous sanguinaires, des assassinats morbides et insupportables. Les différentes enquêtes servent plus de prétexte pour évoquer un continent que l’auteur connait parfaitement. L’écriture est enlevée, l’humour présent, le dépaysement garanti. On referme les aventures de Mma Ramotswe avec le sentiment d’avoir voyagé à moindre frais et dans revenir l’esprit guilleret. Avouez qu’en plein hiver c’est sympathique.
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Les Larmes de la girafe

A Gaborone, Mma Ramotswe a accepté la demande en mariage de Mr J.L.B. Matekoni. Etonné et ravi, le propriétaire du garage Tlokweng Road Speedy Motors a du mal à croire en sa chance. Mais celle qui dirige l’Agence n°1 des dames détectives du Botswana a bel et bien dit oui et commence déjà à organiser leur vie de couple. Quel diamant pour la bague de fiançailles ? Dans quelle maison s’installer ? Que faire de la bonne paresseuse et manipulatrice de Mr J.L.B. Matekoni ?

Toutes ces questions ne lui font pas oublier, cependant, qu’elle a un métier. D’ailleurs une cliente américaine lui a demandé son aide pour lever le voile sur la disparition de son fils il y a dix ans de cela, dans une ferme expérimentale.

Et pendant qu’elle mène son enquête, secondée par Mma Makutsi, sa secrétaire désormais élevée au rang d’assistante-détective, son fiancé, en homme bon et serviable qu’il est, effectue de menues réparations pour la ferme des orphelins. Et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, recueille deux enfants, Motholeli et Puso, sans même avoir prévenu Mma Ramotswe. Saura-t-elle comprendre ce geste d’une grande générosité ? Acceptera-t-elle les élever avec lui ? Ou le mariage est-il compromis ?



Dans ce deuxième opus, Mma Romatswe se penche sur un cold case puisqu’elle recherche un jeune homme disparu depuis dix ans. Aucune illusion n’est permise, il est probablement mort. Même sa mère le sait, qui veut juste connaître les circonstances de ce décès.

Malheureusement, l’auteur traite un peu cette enquête par-dessus la jambe. Pour le suspense, on repassera. D’une pirouette, il permet à son héroïne de résoudre l’énigme et le lecteur n’a d’autre choix que d’accepter sa clairvoyance quasi médiumnique.

Cependant, on ne lit pas cette série pour ses enquêtes haletantes. Ce qui en fait le charme, c’est l’Afrique. En grand connaisseur du continent, Alexander McCall Smith en parle avec beaucoup d’amour et de respect. C’est un plaisir de découvrir la vie quotidienne à Gaborone, la paisible capitale du Botswana, d’imaginer la beauté du Kalahari et de s’imprégner de la culture du pays. En guide accomplie, Precious Ramotswe évoque un Botswana policé, régi par des règles traditionnelles sans oublier de se moderniser.

Décrite comme féministe, la détective l’est sans aucun doute, mais pratique un féminisme à l’ancienne. Il ne s’agit pas d’être l’égale de l’homme, il est plutôt question d’être indépendante et de décider de tout, mais en faisant croire à l’homme que c’est lui qui a décidé.

Le roman décrit d’ailleurs des femmes fortes qui mènent leur monde et des hommes facilement manipulables.

Il ne faut pas s’attendre à de la grande littérature, ni à une enquête policière passionnante, mais à un voyage plaisant et exotique dans ce Botswana où les girafes donnent leurs larmes parce qu’elles n’ont rien d’autre à offrir. A lire pour une petite parenthèse africaine.

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Le bon usage des compliments

Le bon usage des compliments... un titre un peu pompeux et un peu creux, mais plutôt agréable, pour un livre également un peu pompeux et un peu creux, mais plutôt agréable.



Autant le dire tout de suite, il ne s'y passe pas grand chose : Isabel pouponne, Isabel a envie d'acheter un tableau, Isabel a un problème de boulot, Isabel roucoule avec son amant beaucoup plus jeune, Isabel essaie de se réconcilier avec sa nièce dont elle a piqué le sus-cité amant...



Isabel ? Soi-disant une philosophe écossaise qui dirige la très sérieuse Revue d'éthique appliquée et s'intéresse à tous les arts... Moi, j'aurais plutôt dit une demi-mondaine qui s'intéresse surtout à son nombril, n'a pas beaucoup de sens moral, et sort des théories philosophiques de café du commerce dès qu'elle en a l'occasion.



Cela dit, malgré le personnage principal insupportable et la quasi-absence d'intrigue, j'ai passé un bon moment de lecture ! D'une part grâce à la vraie héroïne de l'histoire, l'Ecosse, avec ses paysages, ses iles, son atmosphère, ses artistes... D'autre part pour cette petite enquête sans prétention (pas comme Isabel !) ancrée dans la vie quotidienne et qui m'a un peu fait penser aux mystères d'Agatha Christie.



Bref, si dans la famille Alexander McCall Smith je demande plutôt la sympathique Mma Ramotswe que l'agaçante Isabel Dalhousie, je reviendrai quand même peut-être un jour à Edimbourg pour la voir...



Challenge PAL.

Lisez aussi la super critique (au vitriol) de ce même livre par Jeandubus.
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Mma Ramotswe détective

Premier tome (qui date de 2006 en France) , de ce qui s'avérera une série à succés, assez prolifique, et charmante et qui se passe en Afrique, au Botswana. Ce qui dépayse pas mal , d'autant plus que l'auteur se sert du genre policier davantage pour parler du pays, de ses coutumes, de sa nourriture, des rapports hommes/femmes... que pour raconter une enquête ou faire frémir....



A la mort de son père, Precious Ratamotswe se retrouve avec un beau petit pécule, de quoi ouvrir un commerce, elle ouvrira la première agence féminine de détectives du Botswana aidée d'une assistante.

Au Botswana, "le temps s'immobilise", s'étire.. donc ne comptez pas sur Mma pour débarquer flingue à la main pied au plancher dans sa grosse voiture. Non, Mma Ratmotswe, , elle prend son temps, elle réfléchit, elle parle beaucoup, écoute aussi, boit du thé.

Rouge, le thé...

Mais les petits problèmes des uns et des autres, à la fin, trouveront leur résolution comme dans toute agence de détectives qui se respecte .

L'intérêt est ailleurs, dans l'évasion que procure ce genre de livres, dans la grande connaissance qu'a l'auteur pour ce pays, dans son amour pour lui, dans son oeil acéré, et surtout dans l'humour..



Novateur, frais, marrant, charmant, exotique, original, un voyage en première classe..
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Vague à l'âme au Botswana

C'est parce que j'avais envie d'évasion, de bonne humeur et de simplicité que j'ai choisi Vague à l'âme au Botswana sur mon étagère. En effet, j'avais été enchantée de mes rencontres précédentes avec Mma Ramotswe, dans le tome 1 et aussi dans les quelques épisodes de la série TV glanés sur Arte. Et elle a tenu ses promesses, m'offrant une enquête au charme rétro et suranné, mais aussi et surtout des tranches de vie, de tendresse et d'humanisme à la mode Botswana.



Pourtant, le début m'a un peu inquiétée : bien loin du politiquement correct, il présente les Botswanais comme de grands enfants naïfs, à l'image de la secrétaire qui s'épanouit sous les titres ronflants ou du garagiste qui laisse tout en plan pour aller se coucher. Puis j'ai réalisé que c'était Mma Ramotswe qui infantilisait ses proches à coups de friandises et de punitions, et pas l'auteur, et aussi que nous sommes tous par moments de grands enfants naïfs. Je me suis alors prise au jeu de cette enquête nonchalante dans le bush et les coulisses du pouvoir.



Si Mma Ramotswe et Mma Makutsi ne risquent pas le burn-out au vu de leur rythme de travail effréné et de leur consommation de cakes ou autres gâteaux, elles font preuve de droiture, d'un solide bon sens et d'une grande fierté pour leur pays, le 'miracle africain' ou le pays le plus transparent et le moins corrompu d'Afrique.



Ces trois aspects, la personnalité attachante des dames-détectives, les informations distillées sur le Botswana et le côté joyeusement bon enfant, donnent tout son sens au livre et font oublier ses petits défauts, notamment la quasi-absence d'intrigue et le côté manichéen des personnages. Heureusement qu'ici tous les problèmes, même graves (dépression, famille en détresse, mauvaises influences) trouvent leur solution en trois tasses de thé rouge et deux instructions données d'un air important par Mma Ramotswe ou son adjointe la directrice-par-interim-de-l-univers...



Challenge Petits plaisirs 28/xx
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Mma Ramotswe détective

Cette première rencontre avec Mma Ramotswe s’achève et je suis conquise. J'ai eu un gros coup de cœur pour cette grande dame détective. Déjà parlons de l'ambiance. Au fil des pages, on voyage au Botswana, ce petit pays au sud du continent africain. On vit au rythme de notre détective qui vous l'aurez compris, réfléchis mieux le ventre plein :

"Ce soir-la, dans sa maison de Zebra Drive, Mma Ramotswe se prépara un ragoût et du potiron pour le dîner. Elle aimait rester a la cuisine, a remuer le contenu de la marmite tout en repensant aux événements de sa journée et en sirotant du thé rouge dans une grande tasse, qu'elle posait parfois en équilibre sur le bord de la cuisinière a gaz.

[...] Elle s’arrêta. Le moment était venu de sortir le potiron de la marmite pour le manger. En fin de compte, c'est ainsi que se résolvaient les grands problèmes de l'existence. Vous pouviez réfléchir et réfléchir encore sans parvenir nulle part, mais il vous fallait toujours manger votre potiron. Cela vous ramenait sur terre. Cella vous donnait une raison de continuer a vivre. Le potiron."



Le livre est un peu long selon moi a se mettre en place, l'auteur choisit de nous présenter Mma Ramotswe, il nous parle aussi de son père. On comprend vite que Precious était très proche de lui et que son décès est encore très dur pour elle. On apprend aussi que Precious a été marié et a perdu un enfant : "elle éteignit la lumière et dit ses prières, murmurant les paroles bien qu'il n'y eut personne dans la maison qui put l'entendre. Elle faisait toujours la même prière, pour l'âme de son père, Obeb, pour le Botswana et pour la pluie qui ferait pousser les récoltes et grossir le bétail, et pour sa petite fille, en sécurité a présent dans les bras de Jésus." Bref la vie n'a pas été tendre avec elle...

Pourtant, elle ne se laisse pas abattre et décide de monter son agence féminine de détective. Ce n'est pas une chose facile de s'imposer dans un pays d'homme. Mais elle y arrive très bien. C'est une femme très intelligente, rusée et malicieuse.



Attention la suite contient des spoilers et peut dévoiler un peu l'intrigue :





En tout cas ce premier tome est passionnant et il me tarde de découvrir la suite et la série TV par la même occasion.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Precious et Grace

A Gaborone, un serial killer fait régner la terreur.Il dépèce ses victimes et envoie des messages à la police avec les bouts de peau...



Rien de tout cela ici. Lire l'agence N1des dames détectives, ce n'est surtout pas pour le coté enquête, policier. On a vraiment l'impression de lire un Oui Oui pour adulte. Et ça marche !



Pour résumer les enquêtes de ce tome 17, un chien errant à refourguer, un chimiste à remettre sur le droit chemin et une canadienne qui veut retrouver sa maison d'enfance. Suspense à tous les étages .Ou pas.



Mais qu'importe. Après, 217 litres de thé bus et 325 bons conseils de savoir vivre, tout va rentrer dans l'ordre sous le chaud soleil du Botswana.

Les deux chefs de l'agence , Precious et Grace, se seront un peu asticotées et auront confronté leurs caractères antagonistes.

La chef Mma Ramotswe va user de toute la pédagogie nécessaire et finalement livre une belle leçon d'humanité.

Le roman a atteint son but : Il est divertissant, exotique car l'on s'imprègne quand même bien du Botswana, de sa chaleur, de ses couleurs, de son évolution .On en sort quand même avec cette impression d'avoir voyagé au pays de Oui Oui, comme si les vrais problèmes avaient été gommés et que l'on se focalise sur ce chien errant.

L'étude des personnages est la aussi réussie, même si l'aseptisation n'est pas loin.



Un roman divertissant, à lire en connaissance de cause.
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Mma Ramotswe détective

Mma Ramotswe vient de vendre le troupeau de son père et conformément aux dernières volontés de ce dernier, décide de réinvestir la somme dans un commerce. Il lui avait conseillé la boucherie...Elle sera détective. La première détective du Botswana.

Quelle bouffée d'air pur que ce livre. Tout d'abord, puisqu'il s'agît d'une série, j'ai été bien inspiré de commencer par le premier tome .

L'auteur y pose les jalons de son personnage . la vie de son père, les déboires amoureux qui posent clairement l'attitude du personnage par rapport aux hommes , l'éducation reçue.

tout cela sous fond d'immersion dans la culture du Botswana, pays qui semble ouvert à la démocratie et où le peuple parait un peu moins oppressé que chez certains voisins. L'éducation , les rapports hommes femmes sont aussi brillamment évoqués.



Mma Ramotswe est très attachante et dans ce tome , un e fois le contexte posé, s'évertue à résoudre des mini enquêtes . Il y a toujours de l'intelligence , de la ruse et le lecteur est surpris à chaque page.

Une très belle lecture qui demande à être poursuivie avec d'autres tomes !
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Mma Ramotswe détective

Une lecture sympathique dans laquelle on fait la connaissance de Precious Ramotswe, que tout le monde appelle Mma Ramotswe.



Notre héroïne ouvre la première agence de femmes détectives privées au Botswana. Elle débute dans le métier et en est très fière. Elle a en effet traversé des galères, n’a pas été gâtée par la vie même si elle a une propension au bonheur simple, qui se trouve à portée de main.



Ce roman est le premier d’une série, selon moi, il s’agit plutôt d’un prologue regorgeant de petites enquêtes de Mma Ramotswe, dont certaines assez insolites mais très simples et facilement résolues par notre détective fraîchement émoulue ; elles sont un prétexte pour nous faire un peu connaître les mœurs, les us et coutumes du Botswana, et la vie passée de l’héroïne.

Il y a un autre personnage central dans ce roman : le Botswana. Mma est très attachée à son pays, ses traditions, sa cuisine, sa nature et ses animaux.



J’ai aimé l’atmosphère plutôt paisible qui se dégage de ce roman, à part quelques faits glaçants, mais qui dit détective, dit réalités pas jolies, jolies !



C’est une longue mise en bouche, qui se savoure lentement. J’ai passé un agréable moment, ce qui me convainc de lire le deuxième épisode (mais peut-être pas toute la série), histoire de savoir ce qui arrive à Mma Ramotswe et comment elle va se sortir d’une grosse enquête plus compliquée, car elle a un bel esprit de déduction, de fines intuitions et ne devrait pas se limiter à de gentillettes énigmes, ce n’est pas faute de vouloir du lourd, mais il faut bien qu’elle se fasse un nom et qu’elle mette du beurre dans ses potirons !



Si vous souhaitez vous dépayser, vous détendre, ne pas vous prendre la tête, lisez ce charmant roman, qui est aussi plein d’humour. Si vous souhaitez vous faire peur, vous sentir oppressée, vous creuser le ciboulot, alors, passez votre tour.

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Chroniques d'Edimbourg - Tomes 1 à 3

Quand on est fan d’A. Maupin, on se dit évidemment qu’A. McCall Smith a honteusement piqué l’idée à l’auteur quasiment culte des « Chroniques de San Francisco ». Mais en grattant légèrement, on comprend que ce n’est pas du plagiat, mais plutôt un challenge soumis à McCall Smith par The Scotsman, journal édimbourgeois.

Ces Chroniques ont donc d’abord paru sous forme de roman-feuilleton dans la gazette locale, à concurrence d’un épisode par jour. Un fameux défi pour un romancier, en raison des contraintes du genre : une forme courte au quotidien, mais qui doit tenir la longueur sur plusieurs mois et, le plus « challenging », amorcer à chaque épisode un rebondissement qui donne envie au lecteur de se jeter sur le journal le lendemain.

Comme leurs homologues san-franciscaines, les « Chroniques d’Edimbourg » racontent les petites histoires des occupants d’un immeuble, en l’occurrence le 44, Scotland Street, dans un quartier bobo-branché de la capitale écossaise. Tous un peu stéréotypés, on en croise des sympathiques, comme Patricia, étudiante un peu naïve, en année sabbatique, ou Domenica, intellectuelle sagace ; des excentriques tels Angus, peintre portraitiste, et Cyril, son chien à la dent en or ; des pathétiques, comme Matthew, dépourvu de la moindre once de personnalité. Et n’oublions pas le petit Bertie, 5 ans, précoce, qui n’en finit pas de tenter de se rebeller en silence et en douceur contre sa mère, qui voit en lui un futur Einstein, ou Mozart, ou tout autre génie du même acabit. Evidemment (l’être humain est ainsi fait – moi en tout cas), les épisodes les plus jouissifs sont ceux où l’auteur ridiculise les personnages les plus imbuvables, notamment Bruce, crétin narcissique puissance 10, et Irene, la mère de Bertie, frustrée par le vide de sa vie et qui projette ses désirs d’épanouissement intellectuel sur son fils, pardon, sur le « projet Bertie ».

Ce volume des « Chroniques » rassemble en fait les trois premiers tomes de la série (44, Scotland Street, Edimbougr Express et L’amour en kilt). Cela représente environ 1100 pages. Une belle brique où l’auteur s’amuse (et nous aussi, par la même occasion) à égratigner avec un humour plus ou moins féroce, le snobisme ambiant des milieux intello-artistico-politiques édimbourgeois.

Bien sûr, lire ce mille-feuilles d’une traite n’est peut-être pas à conseiller, parce que, forcément, à certains moments le récit s’essouffle, malgré le rythme enlevé dû à l’enchaînement des courtes saynètes. Et évidemment, il souffre de la comparaison avec son cousin américain, bien plus déluré et subversif (à l’époque), devenu un symbole de la communauté gay. Mais cela reste d’une lecture très agréable et souvent drôle. Parfait pour le métro, ou pour des vacances… en Ecosse ?

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Les Vacances de Mme Ramotswe

Je ne vais pas vous refaire le coup de la Belle du Nil en m'appesantissant sur les détails de ma vie palpitante. Sachez juste qu'il y a pas loin de vingt ans, j'avais tenté Vague à l'âme au Botswana, un des premiers titres de la série Mma Ramotswe d'Alexander McCall Smith, et que je le regret de dire qu'encore aujourd'hui, je me souviens que je m'étais terriblement ennuyée. Mais comme pour La Belle du Nil, j'ai trouvé Les Vacances de Mma Ramotswe dans un boîte à livres il y a de longs mois de ça, et je m'étais dit alors : "Redonnons une chance à cette série !" Voyez un peu comme je suis pleine de bonnes intentions ! Et hop, second ratage.





Alors certes, je n'attends pas des chefs-d'oeuvre de la collection Grands détectives de 10/18, que j'ai pas mal fréquentée. Je sais bien que les enquêtes y sont rarement palpitantes, et que dès qu'on accroche à une série, c'est surtout un certain confort qu'on recherche, en retrouvant les mêmes personnages, souvent le même décor, etc., etc. C'est avant tout une question d'ambiance. Et voilà le hic. Déjà, je ne me suis pas attachée à tout un univers qui prenait vie il y a une vingtaine d'années, et que je n'ai pas suivi d'un iota depuis. Et surtout, d'ambiance, je n'en ai pas trouvée, ni la première, ni la seconde fois. Il est question de vacances que tout le monde veut que Mma Ramotswe prenne absolument, ce dont elle n'a pas envie. Déjà, c'est pas passionnant. En sus, le truc du "Des vacances ???" "Qu'est-ce que c'est que des vacances ???" "Je ne connais personne qui prenne des vacances..." "À quoi ça sert des vacances ???" m'a agacée au plus haut point. Donc, une fois en vacances, Mma Ramotswe fait du rangement dans sa cuisine - ce que je peux faire aussi chez moi, même si je ne vis pas au Botsawana, je ne vois donc pas bien ce que ça m'apporte qu'on me raconte ça, ou alors il faut y mettre des anecdotes un peu accrocheuses, ce qui n'est pas le cas. Ensuite elle s'ennuie et ne trouve rien de mieux à faire pour passer le temps que d'aller boire un verre dans un bar chic où elle retrouve des connaissances inintéressantes. Bref, Mma Ramotswe essaie de tromper son ennui mais s'ennuie quand même, je me suis forcée à la regarder s'ennuyer mais je me suis vraiment beaucoup ennuyée avec elle, et je n'irai pas plus loin car j'ai fini par lâcher l'affaire à force d'ennui, que McCall Smith ait introduit des soi-disant péripéties (dont un semblant d'enquête) ou pas. On ne m'y prendra plus.
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Les Mots perdus du Kalahari

C’est toujours un plaisir de retrouver Mma Ramotswe et de poser ses valises au Botswana et j’ai a nouveau était conquise par ce quatrième tome.



L’intrigue est très longue à démarrer et je me suis demandé quand allait arriver les enquêtes tant attendues. Au début, l’auteur nous rappelle les faits des différents tomes, nous réintroduits les personnages. C’est peut-être utile si l’on a pas lu les tomes précédents ou si l’on n’en garde peu de souvenirs mais ici l’introduction s’étire sur de nombreuses pages au détriment du reste.



En revanche, une fois que l’action commence, les intrigues m’ont plu. Ici notre détective préférée travaille sur deux enquêtes : retrouver une famille et une ancienne petite amie pour leur présenter des excuses mais surtout une enquête sur un mari infidèle. Et c’est cette dernière qui m’a le plus plu car Mma Ramotswe a géré la situation avec beaucoup de tact et de discrétion.



Encore une fois le dépaysement a été total et les descriptions de l’auteur sur ce petit pays africain m’ont fait sortir le temps de la lecture de cette grisaille hivernale qui n’en finit pas. Il me tarde maintenant de lire la suite.
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1 cobra, 2 souliers et beaucoup d'ennuis

Parfois, tout ce dont vous avez besoin est une lecture qui fait du bien, qui apporte le sourire et qui respire le bonheur. Cette série est pour moi parfaite et je continue à la découvrir progressivement en prenant mon temps et en savourant chaque passage. J’ai juste besoin de lire un de ces livres de temps en temps, simplement pour me connecter à une culture plus lente, plus douce et plus gentille.



Ce tome est déjà le septième de la série et encore une fois Mma Ramotswe va devoir résoudre trois petits mystères. Les solutions aux problèmes sont souvent simples mais il faut dire que cette dame détective et son assistante sont quand même drôlement futées.



En parlant des personnages dans ce tome, elles sont aussi confrontées à des problèmes plus personnels : Mma Makutsi et son fiancé se chamaillent sur la question du féminisme tandis que Mma Ramatswe se demande si elle doit suivre ou non un régime. Entre vous et moi, ça serait dommage, car j’aime sa « constitution traditionnelle ».



AMS écrit magnifiquement et aime clairement le Botswana, sa culture, son paysage, ses habitants et la courtoisie. Ses romans sont de vraies déclarations d'amour au Botswana qui donnent vraiment envie de découvrir ce pays magnifique. J’ai hâte de lire la suite.


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La douce tranquillité des samedis

J’apprécie toujours romans Alexander McCall Smith.

Dans son roman, Isabel Dalhousie est l’héroïne très présente, Alexander McCall Smith a montré consécutivement deux visages d’Isabel. La première partie montre son héroïne cultivée, philosophe, Alexander McCall Smith arrive, sans prétention, à susciter l’intérêt sur des poètes, des peintres, et sur l’histoire écossaise, et pas seulement. Dans la seconde partie, Isabel a oublié qu’elle était philosophe de formation, car ce sont des peurs sourdes qui l’animent.

La dualité a très bien été amenée, c’est ce qui m’a intéressé dans le roman ainsi que toutes les petites histoires annexes, car il est facile de s’identifier à Isabel, et éprouver de l’intérêt pour son entourage est naturel.

Bien qu’il soit classé « Grands détectives », l’enquête est très mince, c’est une enquête policière philosophique humaniste.

Alexander McCall Smith décrit beaucoup les lieux fréquentés par Isabel à Édimbourg, j’espère qu’à l’instar des visites des lieux fréquentés par Harry Poter, il y aura un circuit pour visiter les lieux de la famille Dalhousie.

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Mma Ramotswe détective

Un vrai petit bonheur de lecture, un peu comme une limonade bien fraîche un jour de canicule !



J'ai découvert le personnage de Mma Ramotswe dans la (très bonne) série diffusée il y a quelques temps sur Arte... et j'ai eu envie de la retrouver sur papier.

Je me suis donc lancée, sans trop savoir à quoi m'attendre.

C'est très frais, fondamentalement optimiste et imprégné de l'art de vivre de Gaborone. Mma Ramotswe tient plus de la commère sympathique et intuitive que de la détective (malgré son beau manuel). Il n'y a pas d'enquête policière à proprement parler, plutôt une suite d'anecdotes et de petites histoires de voisinage... Pourtant, le charme opère à plein ! On suit avec curiosité et amusement les aventures de la premiere dame détective du Botswana, entre femmes jalouses, sorciers de pacotille et autres clients improbables, ainsi que les rebondissements de sa vie privée.



Au passage, on apprend plein de choses sur le Botswana : ses paysages, sa nourriture, ses plantes, les croyances, le rôle des femmes... et surtout cette philosophie de la vie indolente et joyeuse. Avec mon petit côté 'stakhanoviste du boulot', j'étais choquée à chaque fois que Mma interrompait son travail pour une pause shopping/thé rouge/visite à Mr JLB Matekoni (c'est-à-dire très souvent !). Jusqu'à ce que Mma elle-même se moque des européens qui s'agitent dans tous les sens et ne savent pas s'asseoir et profiter simplement de la vie...



Une lecture rafraîchissante et exotique, intéressante mais pas 'prise de tête', amusante et parfois touchante. Je vais commander la suite de la série dans la foulée !
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Les Larmes de la girafe

Deuxième tome des enquêtes de Mma Ramotswe et je suis à nouveau conquise.



On retrouve avec plaisir les personnages du tome précédent : Mma Ramotswe bien sûr, mais aussi sa secrétaire, J.L.B Matekoni, le garagiste.... Et puis, le dépaysement est encore une fois garantie. L'ambiance du Botswana est la et nous fait voyager.



L'intrigue est bien la même si les deux enquêtes de ce tome, sont plus en retrait par rapport à la vie personnelle de nos héros. Mma Makutsi est promue au rang d'assistante-détective et se verra confiée une enquête d'adultère tandis que Mma Ramotswe, elle devrait rouvrir une enquête vielle de dix ans.



L'écriture de l'auteur ajoute la dernière petite touche, qui fait que ce roman est a nouveau un vrai coup de cœur pour moi. Je peux confirmer que j'adore cette saga.
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Les enquêtes de Mma Ramotswe

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