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Enquêtes de Mma Ramotswe tome 17 sur 23
EAN : 9782264071200
312 pages
10-18 (07/09/2017)
3.78/5   23 notes
Résumé :
Alors que Mma Makutsi, depuis peu codirectrice de l'Agence n°1 des Dames Détectives, essaie de pousser Mma Ramotswe à moderniser leurs pratiques, une affaire inhabituelle va forcer les deux femmes à se tourner résolument vers le passé. Susan Peters, une jeune Canadienne née au Botswana, requiert les services de l'Agence pour renouer avec sa vie d'avant. Si Precious et Grace trouvent sans peine la maison où la mystétieuse jeune femme fut élevée, et la nourrice qui s'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
A Gaborone, un serial killer fait régner la terreur.Il dépèce ses victimes et envoie des messages à la police avec les bouts de peau...

Rien de tout cela ici. Lire l'agence N1des dames détectives, ce n'est surtout pas pour le coté enquête, policier. On a vraiment l'impression de lire un Oui Oui pour adulte. Et ça marche !

Pour résumer les enquêtes de ce tome 17, un chien errant à refourguer, un chimiste à remettre sur le droit chemin et une canadienne qui veut retrouver sa maison d'enfance. Suspense à tous les étages .Ou pas.

Mais qu'importe. Après, 217 litres de thé bus et 325 bons conseils de savoir vivre, tout va rentrer dans l'ordre sous le chaud soleil du Botswana.
Les deux chefs de l'agence , Precious et Grace, se seront un peu asticotées et auront confronté leurs caractères antagonistes.
La chef Mma Ramotswe va user de toute la pédagogie nécessaire et finalement livre une belle leçon d'humanité.
Le roman a atteint son but : Il est divertissant, exotique car l'on s'imprègne quand même bien du Botswana, de sa chaleur, de ses couleurs, de son évolution .On en sort quand même avec cette impression d'avoir voyagé au pays de Oui Oui, comme si les vrais problèmes avaient été gommés et que l'on se focalise sur ce chien errant.
L'étude des personnages est la aussi réussie, même si l'aseptisation n'est pas loin.

Un roman divertissant, à lire en connaissance de cause.
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Dans ce tome des aventures de Mma Ramotswe, une jeune canadienne, Susan, engage l'agence n°1 des dames détectives pour retrouver des traces de son enfance passée au Botswana, et notamment de son ancienne nounou.
En parallèle, Mr Polopetsi se retrouve mêlé à une histoire de vente pyramidale, et Mme Ramotswe va l'aider à se sortir de ce mauvais pas.

Il est toujours agréable et dépaysant de lire les aventures pleines de bon sens de Mma Ramotswe. J'ai juste été un peu déçue car le titre me laissait imaginer une évolution des relations entre Mma Ramotswe et Mma Makutsi, ce qui n'est pas fondamentalement la cas.
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Comme elle est délicieuse cette Mme Ramotswe et comme on aurait envie de se précipiter dans ses bras pour un câlin ! La série qui met en scène la première femme détective du Bostwana ne brille peut être pas par de percutantes intrigues policières mais les personnages sont tellement bienveillants et attachants que l'on n'y prend pas garde et à chaque fois on retrouve l'ambiance si particulière de l'Afrique avec ses traditions ancestrales, son art de vivre et de palabrer, le temps long qui s'écoule sous un soleil de plomb.
Dans le monde de Mme Ramotswe les femmes corpulentes ne sont pas "grosses" mais de constitution traditionnelle, les escrocs sont des gens honnêtes qui se sont fourvoyés, les méchants des personnes qui souffrent et qu'il faut pardonner. Et tout ceci s'intègre parfaitement dans un récit qui n'a rien de stupide tant la gentillesse est à chaque fois au rendez-vous. Mon Dieu que c'est rafraichissant !
Dans ce volume, la perspicace détective retrouve , à la demande de la canadienne Susan, la nourrice qui l'a élevée et avec laquelle elle doit régler bien des comptes. Les conflits sont seulement suggérés mais le but est atteint et une fois de plus on peut féliciter l'héroïne pour sa perspicacité et la profonde empathie dont elle fait preuve vis à vis de tous ceux, hommes et bêtes, qui croisent sa route.
Pour finir je voudrais donner un coup de chapeau à l'illustratrice qui offre à ces récits un magnifique écrin de couvertures attrayantes.
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Mma Ramotswe, c'est un peu ma cousine africaine ! J'adore la retrouver chaque année sous le soleil du Botswana, avec son agence de détective, sa famille, ses amis, son thé rouge et son inénarrable collègue Mma Makutsi.
Celle-ci a réussi a gravir tous les échelons de la hiérarchie de l'agence (échelons qu'elle a elle-même inventés) pour passer petit à petit de de secrétaire à co-directrice, sans que Mma Ramostwe n'ait pu s'y opposer. C'est un peu dommage qu'elles soient maintenant à égalité de statut car ça enlève une bonne partie de l'intérêt de leur relation.
D'ailleurs ce 17e tome est globalement un peu en dessous des précédents. Tout d'abord, l'enquête est résolue en un rien de temps et ressemble à d'autres affaires traitées auparavant : une Canadienne revient au Botswana pour retrouver son passé et notamment son ancienne nounou mais elle n'a comme indice qu'une veille photo. Mme Ramotswe fera comme d'habitude preuve de bon sens et d'humanité pour résoudre cette affaire qui, comme souvent cache autre chose. Mais c'est tellement vite éludé à la fin que ça m'a un peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus intéressant, de plus intrigant.
Ensuite, Mma Makutsi sur qui reposent habituellement de nombreux passages comiques semble un peu éteinte. J'aimais mieux lorsqu'elle parlait à ses chaussures et qu'elle s'emportait contre les apprentis fainéants de M JLB Makétoni.
Malgré tout j'aime ces romans aux intrigues lentes, où on prend le temps de s'asseoir sous un acacia, de regarder le ciel, d'espérer la pluie, de repenser au passé et de réfléchir à l'avenir. C'est d'une douceur incomparable et ça fait du bien.
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Ecrire un 17è volume des aventures des dames détectives doit être un moyen pour l'auteur de conserver "réelles" ces héroïnes attachantes et dont j'aime fois à chaque le bon sens, les aventures et les dénouements de leurs enquêtes.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
En rentrant chez elle ce soir-là, Mma Ramotswe trouva Motholeli et Puso en train de s'occuper du chien de Fanwell. Puso avait ressorti une vieille brosse à récurer les sols et le brossait avec application, tandis que sa sœur avait rempli l'écuelle d'eau et lui tendait de petits morceaux de pain imprégnés de jus de viande.
La scène émut Mma Ramotswe. Il y avait quelque chose de touchain, pensa-t-elle, à voir des enfants prodiguer des soins à un animal. D'une certaine façon ils donnaient à leur tour l'amour et l'attention qu'ils avaient reçus. Ainsi le message était bien passé, il ne s'était pas heurté à un cœur de pierre. En s'attachant à un animal, l'enfant signifiait que, le moment venu, il saurait offrir de l'amour à un autre être humain, et c'était rassurant. Car l'amour était semblable aux pluies : on pouvait traverser de longues périodes d'aridité en ayant l'impression qu'il ne reviendrait jamais. Dans de tels moments, le cœur se durcissait parfois, mais ensuite, de même que la sècheresse s'achevait, l'amour apparaissait soudain et il pensait les blessures aussi vite et aussi totalement que la pluie redonne vie à une terre aride.
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A présent, assise dans la petite fourgonnette blanche au côté du jeune homme qui regardait la route devant lui sans prêter attention aux maisons, elle envisageait l'hypothèse que les jeunes gens constituaient une espèce étrangère et que déployer tous les efforts du monde pour les amener à voir les choses de la même façon que nous était voué à l'échec. Pour mener son existence sans se faire de souci ni se plaindre en permanence, une partie du secret résidait dans la reconnaissance du fait que certains individus considéraient les choses autrement que nous, et que cette réalité ne changerait jamais. Une fois cela compris, on était en mesure d'accepter les autres tels qu'ils étaient sans chercher à les changer. Plus important encore, peut-être, nous pouvions aimer ces gens au regard différent, parce que nous réalisions qu'ils ne cherchaient pas à nous compliquer la vie en étant ce qu'ils étaient, mais qu'ils faisaient juste ce qu'ils pouvaient.
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- Alors comment l'avez-vous choisie ?
Mma Potokwane hésita.
- Vous êtes de constitution traditionnelle, Mma, finit-elle par répondre. Tout comme moi. Nous le sommes toutes les deux. Alors...
Elle s'interrompit et Mma Ramotswe se pencha en avant, incrédule.
- Alors, vous avez...? murmura-t-elle.
- Eh oui ! J'ai choisi celle qui avait la constitution la plus traditionnelle des cinq, confirma Mma Potokwane.
Mma Ramotswe poussa une exclamation ravie.
- Pas possible, Mma !
- Si, confirma la directrice, souriante. C'est ce que j'ai fait, Mma. Parce que j'ai pensé que cette femme-là devait être la plus heureuse. Et que la plus heureuse rendrait les enfants heureux, ce qui est le but du métier d'assistante maternelle, quand on y réfléchit. Les enfants aiment les personnes de constitution traditionnelle, parce qu'elles ont plus de surface, pour ainsi dire, à laquelle s'accrocher. Leurs genoux sont assez larges pour que plusieurs enfants s'y assoient en même temps et...
Elle réfléchit, à la recherche d'autres raisons.
- Et leur cœur aussi est de constitution traditionnelle, ajouta Mma Ramotswe. Une dame de constitution traditionnelle aura un grand cœur !
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Mma Ramotswe aimait dresser des listes et, comme toutes les personnes dans ce cas, elle tendait à les considérer d'un oeil optimiste. Ainsi, celles des choses réglées -enquêtes résolues, etc- en incluaient parfois qui ne l'étaient pas tout à fait, et celles des tâches à accomplir avant midi en comprenaient certaines qui ne seraient sans doute pas terminées avant quatre heures de l'après-midi, voire le lendemain midi.
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En retour, elle tenait Mma Ramotswe au courant des affaires de la ferme des orphelins, des activités du conseil de Tlokweng et du carnet des mariages, naissances enterrements passés ou à venir, dont l'informait un vaste réseau de connaissances disséminées à travers le Botswana. L'on aurait eu raison de comparer ces rapports à ceux que le gouvernement du Botswana recevait de ses services de renseignements : en termes de portée, de complexité et de précision, bien peu de choses les différenciaient.
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