Citations de Alice Brière-Haquet (140)
Il rêve qu'il est un papillon. Quelle étrange sensation!
Pourtant, il ne sait pas.
Il ignore que la pierre s'appelle pierre.
il ignore même qu'elle se chauffe grâce au soleil.
Arrêtez-vous un moment, là, ici et maintenant... Oubliez le mouvement du temps, tout ce qui vous attend, et ouvrez la fenêtre de vos sens : la Vue, l'Ouïe, l'Odorat, le Goût, le Toucher... Un par un ou tous ensemble.
L’homme, dans son arrogance, veut soumettre toutes les ressources à son seul plaisir. Il exploite le monde animal, massacre le monde végétal, pille le monde minéral… Il épuise le monde sur lequel il vit, sans s’apercevoir qu’ainsi il met en jeu sa propre vie.
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L'homme a sur les autres animaux cette supériorité du langage articulé, mais cela l'a rendu sourd au monde qui l'entoure. De ces précieux mots, il s'est construit des tours de croyances et de mythes et en a oublié la simple raison.
Molly était une humaine différente, elle se moquait qu'on ait le museau sale ou les yeux rouges, elle savait aimer sans a priori, comme aiment les bêtes.
Tout cela était évidemment secret, ce qui signifiait que non seulement tout le monde était au courant, mais aussi que chacun pouvait en rajouter.
Les animaux sont des êtres pacifiques, il n'y a guère que l'homme qui chasse pour le plaisir.
Toute petite déjà, j'adorais la Vénus de Willendorf parce qu'elle ressemblait beaucoup à ma maman. Ma mère était en surpoids, obèse comme on dit, et ce sont des corps qu'on ne voit jamais à la télé ou dans les publicités ... Pourtant, je la trouvais très belle, comme toutes les petites filles admirent leur mère !
La chasse et ses brutalités n'étaient qu'une première étape. C'est maintenant sur l'amitié, l'amour et sur l'art que le monde va s'édifier.
Le petit roi était désormais bien vieux. On l'aida à se relever un peu, et il lut en tremblant cette essence de science : Vivre l'instant.
Je suis ce souffle étincelant
Qui palpite dans le vent
Réveillant en passant
La danse des pétales,
Les rêves des nuages,
Le rire d’un enfant sage
Et là,
Tout bas,
L’écho d’un cœur qui bat.
Ainsi je capte
De consonnes en voyelles
Le monde et ses merveilles
Et brode ses milles motifs
Sur votre propre vie.
Je suis la muse de la poésie.
Regardez, elles sont là, cachées au creux d’un arbre ou assise sur un nuage... Ces minuscules gardiennes veillent sur notre monde et ses merveilles : l’Eau, la Terre, le Feu, l’Air et le Temps. Qu’elles protègent les cycles de la pluie, de la sèves ou de la nuit, elles sont toutes essentielles. Fragiles aussi, car il est facile de les oublier dans notre société trop pressée. Venez avec nous en promenade au fil de ces pages, et lisez ces poèmes comme autant de prières de s’arrêter, d’écouter, de respirer... Ainsi seulement nous pourrons réapprendre à les voir, et à croire.
Le Temps
Maîtresse incontestée,
À mes rythmes réguliers
Chacun se soumet.
Ainsi pas à pas,
à 1, à 2, à 3,
ils écrivent leur propre histoire
page après page.
Débarquent TROIS renards polaires :
"Ours blanc, ne fais pas le fier !"
Avec ça, crois-moi, il ne pourra rien t'arriver.
Charme oublié
De l’art de donner
Un peu de temps,
Un sentiment,
Ou peut-être un présent.
Mais que ce geste
Jamais ne pèse :
Mes cadeaux
Comme les oiseaux
Ne sont beaux qu’en liberté.
Je suis la divinité de la générosité.
C'est l'histoire d'une pousse et d'un très jeune oiseau. C'est une pousse qui pousse, pousse, une pousse qui monte haut.
L'oiseau en effet aurait pu la croquer, (l'histoire aurait été vite terminée!) mais il était trop occupé, occupé à couver.