Citations de Alice Brière-Haquet (140)
Juste une caresse
Du bout des lèvres
Qui se pose à ton oreille.
Je ne dis rien mais je suggère.
Peut-être même
Ne suis-je qu'un rêve?
Un battement d'aile
Qui te traverse
Sans s'attarder dans le réel.
Dans mes bras trouvent refuge
Les mots trop doux, les mots trop durs,
Je suis la mâne des murmures.
Qu'elle résiste encore un peu !
Elle s'en sortira. Parole d'homme amoureux.
"Zut ! Et flûte ! Ça suffit ! Je cherche juste un ami !"
"Ho, mais il fallait le dire !" répondent la vache, l'abeille, la poule et la souris.
Alors, à mon tour, je lui dis "Pouce !" et je le couche sous l'oreiller.
Car demain est une longue journée, où l'on va tous les deux pousser, pousser...
Et ce qui devait arriver arriva:
le coeur de glace
se réchauffa.
C'est qu'il était superbe
avec sa branche de frêne
et son écharpe en laine.
Quoi de plus resplendissant
Qu'une fleur des champs?
Une goutte de rosée
Suffit à l'illuminer,
Et le vent amoureux
Fait danser ses cheuveux.
Toujours là
Où vous ne m'attendez pas.
Je joue les filles de l'air
Sur les chemins de traverse
De la pensée buissonnière.
Moment précieux
De l'entre-deux,
Instant fragile
Où tout reste possible,
Dans mon monde
En rose et or
Chaque seconde
Est un trésor.
L'oeuf se fendille, la graine aussi.
Le roi râla, c'est sûr, mais ne s'avoua pas vaincu. Il avait dans son bureau une excellente connexion Internet branchée sur tous les univers, même les plus extraordinaires. Il envoya donc son courriel.
Pour bien choisir le bois du traîneau, il faut d'abord connaître les arbres, écouter leur chant quand passe le vent et repérer ceux qui rêvent de voyager
On abandonne son pouvoir de blesser
Pour vivre dans la tanière chauffée
de la société.
Les mots remplacent alors les armes
et la langue devient
plus puissante que les dents.
Aussi, si tu es en danger,
CRIE !
Ton village, ta famille, tes amis,
la société viendra t'aider.
L'homme, parfois,
prend d'autres hommes pour proie.
C'est pour cela
qu'il y a des états,
des lois, des contrats,
pour ne pas faire n'importe quoi.
un beau jour arrive un tout petit petit qui, lui, est bleu
Notre équilibre alimentaire repose aujourd'hui sur des aberrations écologiques, politiques, éthiques, qu'il nous faudra bien payer un jour.
L'esclavage est une horreur, la place des femmes un scandale, notre tyrannie sur l'enfance une honte, et que ne faisons-nous pas aux êtres qui ne sont pas de notre espèce ! L'esclavage, l'abattage, les manipulations expérimentales, les jeux sordides autour de la souffrance animale.
L'homme, dans son arrogance, veut soumettre toutes les ressources à son bon plaisir. Il exploite le monde animal, massacre le monde végétal, pille le monde minéral... Il épuise le monde sur lequel il vit, sans s'apercevoir qu'ainsi il met en jeu sa propre vie.
Molly, elle, ne savait pas lire. Elle avait échappé de peu aux nouvelles lois instaurant l'école obligatoire et plaignait bien haut les pauvres mômes qui s'y collaient aujourd'hui... Le coup du banc, surtout, lui paraissait une machine à torture. Les types qui avaient voté pour maintenir assis des enfants toute la journée ne pouvaient être que des sadiques.
Et si le progrès dont nous sommes si fiers signait en vérité notre échec ? Je ne parle pas de tous ces formidables efforts que l'homme fait pour comprendre le monde qui l'entoure, et qu'on appelle la science. La théorie, toujours, est belle. Mais en pratique ? Que faisons-nous ? Nous n'utilisons pour conquérir, asservir, détruire. Nous cassons tout ce que nous touchons.