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Critiques de Alice de Poncheville (83)
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Je suis l'arbre qui cache la forêt

Elisabeth se sent différente : sa mère est une sorcière, ses frères parlent un langage secret et elle... elle est amoureuse de son professeur de mathématiques. Sa famille n'est pas les autres mais elle fait tout pour tenir et aider sa mère. Un jour, elle apprend une nouvelle qui lui coupe les jambes...

Elisabeth aime beaucoup les arbres, elle retrouve le calme en les observant. Elle se compare à ses arbres, grandir c'est tendre ses branches vers le ciel mais aussi s'enraciner. Pas évident quand on apprend quelque chose qui remet beaucoup de choses en question. Très sympathique histoire sur l'identité qui se construit, ce qui peut parfois prendre du temps. Un roman sur l'adolescence, la famille, l'appartenance.
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Le hêtre vivant

Il s’en passe, des choses dans cette forêt qui porte le doux nom de Forêveuse.

Loubliette le loup qui a autant de mémoire qu’un moucheron, se réveille avec la sensation bizarre d’un changement dans la forêt…et puis il oublie.

Ce sont les oiseaux qui trouveront l’intrus : un hêtre qui est venu s’installer au milieu des autres arbres et qui ne veut pas s’en aller bien qu’il prenne la lumière au dépend des autres. Il y a de la rébellion dans l’air car les chênes, les châtaigniers veulent chasser le nouveau qui les gêne.

« En prenant notre lumière, le hêtre nous fait dépérir. Avons-nous mérité d’être maltraités alors que nous sommes la forêt. ? »

Comment les animaux de Forêveuse vont-ils régler ce problème ?

Tout finira bien, comme dans les contes.

L’écriture est simple, et fait la part belle à l’humour, à commencer par les noms d’animaux en forme de jeux de mots cocasse. Les dialogues fusent, l’intrigue se corse. Cependant, tout est léger dans cette histoire et, d’après le titre, je pensais davantage à une fable écologique. Les animaux craignent que la forêt disparaisse si les arbres s’en vont, mais l’enjeu écologique n’est pas assez expliqué. Donc, oui, cela reste trop léger à mon goût.

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Nous, les enfants sauvages

Voilà une dystopie qui a su sortir des sentiers battus.

Ici, bien sûr, toujours des adolescents et même des enfants, mais la lutte qu'ils vont mener n'est pas armée. ( On est loin des Hunger Games et autres Divergente qui par ailleurs sont plutôt très bons)

C'est leur idéologie en partie fondée sur le respect de la nature et de la vie animale qui leur permettra de se relever du monde anéanti dans lequel ils vivent.

J'ai trouvé à ce roman des allures de conte des temps modernes. Les personnages sont attachants et l'écriture m'a complètement séduite.

Vous l'aurez compris, je me suis régalée!
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La route de Ness

Cela faisait un moment que je n'avais pas été autant happée par un roman. Il faut dire que je venais de refermer une autre dystopie destinée à un public plus jeune, si bien que celle-ci m'a tout de suite paru plus fourni et je me suis très vite faite à cet univers.

J'ai tout de même été raisonnable en essayant de me coucher à des heures décentes, mais si je l'avais lu en journée, je pense que je l'aurais lu d'une traite, ou presque !



Bien sûr, la trame est classique. Qui dit dystopie, dit société inégalitaire, les forts d'un côté, les faibles de l'autre. Ici la société est divisé en deux groupes principaux : les Bleus (qui dominent) et les Pâles (qui les servent). Tous sont équipés d'une puce sous cutanée, facilitant les contrôles.

Nous allons faire la connaissance de nombreux personnage dont Ness, 15 ans, jeune Pâle, qui fait sont entrée dans la vie adulte. Car dans cette société, 15 ans est l'âge où un métier nous est attribué (comme dans Le Passeur, de Loïs Lowry).

Ses amis Ferdinand, Sanders et Zéno. Ed, la grand-mère de Sanders et Zéno, Doris et Joseph les parents de Ness. Du côté Bleu, nous ferons principalement la connaissance de Quirin, 15 ans, qui a la particularité d'être un dense. Je vous laisse découvrir dans le roman ce dont il s'agit. Le rôle des denses est très précis : ils sont amenés à faire partie des Sages, ceux qui gouvernent le pays en faisant exactement comme on a toujours fait, pourquoi changer ?



Vous vous en doutez, des événements amèneront nos personnages dans de nombreuses situations plus ou moins risquées et qui nous permettront d'en apprendre plus sur ce monde.



Le roman est très bien écrit, les chapitres assez courts s'enchainent avec fluidité, il m'a été difficile de le poser.



Je l'ai refermé à regret, j'aurais aimé que l'histoire continue !



Sans que cela joue avec la cohérence du roman, ou même sa fin, il me reste deux questions, ne cliquez pas si vous pensez lire le roman :





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Nous, les enfants sauvages

Avec ce titre, je découvre une autre façon de raconter une dystopie. Alice de Poncheville reprend un scénario de base assez typique du genre avec des enfants qui vont affronter les idéaux d’une société qui ne leur correspond pas. L’amitié, la famille et la solidarité sont bien sûr au centre du récit tout comme le questionnement sur notre société actuelle en toile de fond.



L’originalité réside surtout (pour moi) dans sa manière de raconter cette histoire. Contrairement aux séries anglo-saxonnes du genre qui misent sur l’action, la force et un(e) héros(ïne) fort(e) en gueule, ce volume français (car c’est un one-shot) développe son intrigue dans la lenteur et l’ambiance. Alice de Poncheville brosse le portrait de cette société en même temps que ceux de ses personnages rendant le lecteur avide de les voir évoluer, de connaître l’élément déclencheur de leurs changements. Ici pas de précipitation, il faut savoir savourer chaque détail pour apprécier l’ensemble. Et moi qui suit plutôt réfractaire à ce genre de récit, j’ai été accrochée d’un bout à l’autre.



On suit les 3 personnages cités dans le résumé tout au long du roman. Chacun est porteur d’une pièce du puzzle qui se reconstitue au fur et à mesure. Et surtout, l’auteure créée une synergie entre eux même lorsqu’ils sont séparés physiquement.



C’est un roman prenant qui me restera en tête pendant un petit moment.
Lien : http://boumabib.fr/2016/02/0..
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Les tokemones

Ce court récit accessible aux lecteurs débutants est une vrai parodie comme son titre l'indique du manga "Les Pokemons". Il en a gardé l'originalité de l'univers fantastique qui ne manquera pas de fasciner et d'embarquer le lecteur.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Le tamanoir hanté

Des bruits hantent la nuit noire de la forêt des Forêveuses et empêchent tous les animaux de dormir de leur sommeil tranquille !

Des bruits comme des gargouillis ?

Non!Ce n'est pas Corbeau parleur qui réclame un petit encas au fromage de dernière heure.

Crapaupotin n'a pas la force de discuter après minuit. Ce n'est pas lui.

Furétourdi ne chante pas non plus dans son sommeil.

Chaque nuit, les bruits s'intensifient et les dix-huits souriceaux de Sourigolote n'ont plus goût à rire.

Je veux dormiiiiir !!!!

De plus, les formis rouges les envahissent, un problème vraiment irritant !

Prenant leur courage à deux pattes, Hibouché, Hermine-de -rien, Lapeintre, Pivert-de -rage, Mésangélique, Loubliette le loup, Blaireau-de -Cologne et les autres vont résoudre le problème du tamanoir hanté. Brrr !!!



Un petit premier roman qui joue principalement, vous l'aurez compris, sur de jolis jeux de mots amusants tout en divertissant les jeunes lecteurs de péripéties, mettant également en scène une communauté d'animaux rigolos.

Alice de Poncheville stimulera certainement à la lecture les amateurs en mode « je lis tout seul » par ces fantaisies et permettra par le même biais d'enrichir leur vocabulaire de façon simple et ludique.

Les enfants pourront par ailleurs, si ils le souhaitent, s'amuser à inventer des noms d'animaux aux caractères différents et jouer aussi avec les mots.

Le Tamanoir Hanté et les petits romans du genre offre une humble passerelle entre les albums illustrés aux univers animaliers dans des situations qui leur parlent et les romans aux personnages antropomorphes dans lesquels ils pourront se plonger en bons lecteurs, tels que Le Vent dans Les Saules de Keneth Grahame.
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Journée de folie

Mathieu doit rester seul, chez lui, pour 24 heures, sa mère devant assister à un séminaire. Lui qui vient juste d'emmeanger et qui comptait rester tranquille, se voilà désigné d'office comme baby-sitter d'un garçon de 2 ans dont la mère est partie accoucher en urgence. Pas facile pour Mathieu de prendre soin d'Igor, d'autant plus que ce dernier, comme tous les enfants de cet âge, accumule les bêtises. Commence alors une journée de folie...

Un roman jeunesse frais et drôle de par l'enchaînement des événements.

J'ai apprécié l'idée de solidarité de tous les habitants de l'immeuble qui prennent soin les uns des autres, même si l'histoire en elle-même est plutôt rocambolesque.

A partir de 9 ans.

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Nous, les enfants sauvages

Profitant de l'absence d'un professeur, Linka se promène sur le chantier d'un ancien zoo, à proximité de l'orphelinat, échappant à l'habituelle surveillance des gardes. Les animaux qui ont foulé ce sol autrefois ont tous disparu aujourd'hui. Suite à une épidémie, apparemment transmise à l'homme par les animaux, ces derniers ont été éradiqués de la surface de la terre – hormis les rats et quelques insectes –. Quant aux oiseaux, difficilement atteignables, des chasseurs d'élites sont chargés de les exterminer (un métier très prisé!). Ce terrible fléau a tué les parents de Linka et d'Oska sa petite soeur. Depuis la catastrophe, les soeurs vivent dans un gigantesque orphelinat composé d'une centaine de maisons. Lieu hautement sécurisé, aseptisé et organisé, les enfants ont peu de liberté, leur vie étant réglée, codifiée, uniformisée, leur avenir sans surprise, tracé d'avance.

C'est au milieu des gravats que Linka découvre une chose non humaine. Grisâtre, de forme plate, elle remue. Un animal, sans doute mais lequel ? On dirait un poisson, mais le voilà qui vole... et qui change de forme, à l'envie... Linka fait quelques pas en arrière, la drôle de bête la suit... Elle l'emmènerait bien avec elle, mais cacher un animal lui ferait courir un grand risque... Sans réfléchir plus longtemps, la jeune fille glisse l'étrange animal dans son sac et prend le chemin de l'orphelinat.

Elle ne le sait pas encore mais sa vie ne sera plus jamais comme avant. Vive, puisque c'est ainsi qu'elle nomme cette bête, va lui apporter tout d'abord de la chaleur et de la douceur mais bien plus encore. Sa présence va l'éclairer sur son environnement, la pousser à se poser des questions sur sa condition, lui permettre d'agir selon sa propre volonté. Avec sa soeur et ses amis, Linka va lutter pour la liberté et la vérité et apprendre à connaître la nature et ses habitants, jusqu'ici diabolisés par la directrice de l'orphelinat et ses sbires.

N'étant pas une grande lectrice de dystopie, j'ai été embarquée par l'histoire, un hymne à la nature et la responsabilité des hommes vis-à-vis d'elle, par ses personnages volontaires et courageux, par l'écriture d'Alice de Poncheville, poétique voire philosophique – malgré quelques longueurs –. Un roman qui suscite la réflexion en invitant le lecteur à poser un regard critique sur les idées et les gestes de l'être humain sur la planète.
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Je suis l'arbre qui cache la forêt

Un roman délicat et profond...



Elisabeth n'est pas une jeune fille comme les autres. Elle est persuadée que sa mère est une sorcière. Ses deux petits frères, dont elle est très proche, parle un langage secret qu'elle utilise volontiers avec eux. Tous les quatre vivent dans une maison dont le crépis n'a jamais été fait. Ils sont en marge, à l'écart des autres. Eli n'a pas d'amis, elle trouve refuge dans la forêt auprès des arbres qui la réconfortent et auxquels elle confie son amour déraisonnable pour son professeur de mathématiques. N'allez pas croire qu'Elisabeth soit malheureuse, mais sa vie n'est pas simple.

Un jour, alors que sa mère commence un nouveau travail dans un lieu pour le moins surprenant, un incident terrible va faire basculer l'équilibre de la jeune fille. De bouleversantes révélations vont littéralement lui "couper" les jambes. Eli parviendra-telle à se relever et à avancer de nouveau?



Ce roman est juste sublime. Il n'est pas larmoyant et ne tombe jamais dans le pathos. Pourtant avec mon regard d'adulte, j'ai été très touchée par la vie d'Eli. Cette jeune fille est forte, surprenante de maturité. Je trouve qu'elle porte sa famille et soutient sa mère tel un chêne, avec force! Rien ne semble pouvoir l'ébranler. Elle fait face aux délires maternels avec philosophie, sans jamais juger celle qu'elle aime. Elle est très fusionnelle avec se frères, leur famille est très soudée. Dans cette famille, il y a très peu d'argent mais énormément d'amour. N'étant pas "conventionnels", s'habillant chez Emmaüs, forcément ils détonent et sont rejetés par les autres.

Et puis, Eli apprend la vérité sur ses origines et son monde s'effondre. Son professeur de mathématiques, deux nouveaux, le père des jumeaux et Karine, qui étaient jusque là des personnages secondaires entrent dans la lumière et Eli doit se réinventer.

Nous assistons à sa métamorphose, Eli l'enfant devient Elisabeth l'adulte, il va falloir qu'elle soit forte et se relève pour avancer.

C'est une superbe lecture pour ma part, de celles qui vous marquent et ne vous quittent plus. A découvrir au plus vite!



NB: Alice de Poncheville a reçu le prix de la Société des Gens de Lettres en 2004 pour ce roman.


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Calamity Jane avait deux filles

J’ai beaucoup aimé ce livre, qui m’a fait penser à Il y avait un garçon de mon âge juste au-dessus de chez nous de Tania SOLLOGOUB. L’histoire diffère mais j’y ai retrouvé la même authenticité, la même intensité des émotions éprouvées à la lecture. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, notamment Elisa, ce petit brin de fille de 11 ans, timide à l’excès, sensible, très mature. D’ailleurs, j’ai souvent eu du mal à me dire qu’elle n’avait que 11 ans ! On sent ce manque en elle, cette absence de mère qui la déchire et lui vrille le cœur. Elle fait souvent tampon entre sa sœur - un peu égoïste, mais ni plus ni moins que tous les jeunes de son âge (17 ans), insouciante, éprise de liberté et pleine de rêves, des rêves qui ne coïncident pas avec ceux de son père pour ses filles – et ce dernier. Comme tous les parents, il veut un avenir meilleur que le sien pour elles, qu’elles aient un métier qui leur permettent de mener une vie confortable et non seulement de vivoter, comme lui. Taciturne et très renfermé, il les aime à sa façon, un peu brusque, jusqu’au jour où tout bascule. Eric se renfrogne davantage encore, le fossé se creuse entre lui et les deux jeunes filles, lesquelles se serrent les coudes. Elles vont grandir plus vite que prévu, faire des choix et prendre des décisions qui ne sont pas de leur âge mais nécessaires pour assurer leur survie, face à ce père qui n’arrive plus à remonter à la surface. Heureusement, il y a aussi Gustave, le meilleur ami d’Elisa et Anne, sa mère, Fabrice, le petit ami de Rose, Théo et Antoine, ses amis, pour les aider ! Malgré leur situation préoccupante, on ne tombe jamais véritablement dans le pathos, il y a toujours un brin d’espoir. De plus, l’histoire est ancrée dans la réalité, les personnages et ce qu’ils vivent sont crédibles, d’autant plus que le contexte est lui-même basé sur des faits de société contemporains : il s’agit des agitations dans les banlieues, lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l’intérieur.

La fin est un peu facile, les ficelles sont un peu grosses mais je reste tout de même sur une appréciation très positive. Je n’en attendais pas moins, j’avais envie d’une belle fin pour nos deux héroïnes, courageuses et battantes ! Elles le méritaient bien !
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Nous, les enfants sauvages

Imaginez un monde sans animaux, un monde où le métier le plus prestigieux est celui de chasser les oiseaux pour les tuer. Dans l’univers imaginé par Alice de Poncheville, c’est l’élevage intensif, les traitements infligés aux bêtes qui ont conduit le monde à sa perte. Aujourd’hui, il ne reste plus que les rats, indécrottables survivants, et les insectes, source de protéines pour les habitants de ce monde. Et les rares oiseaux ou petits animaux, instantanément exterminés lorsqu’ils sont signalés. Alors quand une flopée d’enfants ne rêve que de voir ces beaux renards ou ces impressionnants éléphants autrement que dans les documentaires du vieux monde, il ne faut pas s’étonner qu’on parle de mystérieux enfants sauvages et de ce terroriste de Docteur Fury…

Le roman d’Alice de Poncheville est magnifique et son histoire, une dystopie, se distingue dans le genre en évitant tous les poncifs des grandes séries à succès. Le résumé ci-dessus ne vous donne clairement pas tout ce qu’on retrouve dans l’histoire, et cela vaut sans doute mieux tant il est beaucoup plus intriguant de découvrir au fur et à mesure le fonctionnement de ce monde, de se laisser emporter dans l’écriture passionnante de l’auteure. Et de faire connaissance avec des personnages tous plus intéressants les uns que les autres. Linka et sa sœur, ainsi que tous les autres personnages que nous rencontrons, sont vraiment attachants. Même si le rôle d’orphelin dans une histoire initiatique n’est pas nouveau, ni les directeurs d’orphelinats peu amènes, l’engouement pour l’histoire est telle que cela ne nous dérange pas, on veut juste se laisser porter par le vent, à l’instar de Vive, jusqu’à la fin du roman. Nous, les enfants sauvages est une très belle ode à la nature, on se laisse emporter dans la poésie des enfants sauvages, les souvenirs d’un monde perdu, les amitiés indéfectibles et la générosité de résistants en passe de mener une rébellion. Je me suis régalée des mots et des images d’Alice de Poncheville, et j’espère que vous en ferez tout autant !
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Le tamanoir hanté

Forêveuse porte bien mal son nom en ce moment... En effet, les habitants de la forêt n'ont plus trop l'occasion de rêver. On pourrait même dire que les nuits sont devenues cauchemardesques.

Quand le soleil se couche, les animaux sont en proie à une vive inquiétude. Savez-vous ce qui les tourmente tant ? Et bien voilà, depuis plusieurs nuits, des cris effrayants s'élèvent et résonnent dans la forêt, les empêchant de dormir. Les animaux ont évidemment très peur mais ils sont également extrêmement fatigués. Et puis il y a autre chose, figurez-vous que les fourmis ont envahi tout le territoire et piquent à tout-va. Tout ceci est bien étrange... cette situation ne peut pas continuer ainsi, il faut agir.

C'est alors que les animaux de la forêt décident de s'unir pour enquêter sur cette énigme. À plusieurs on est plus fort, c'est bien connu. Armés de tout leur courage, Sourigolote, Hermine-de-rien, Furétourdi, Blaireau-de-cologne, Pivert-de-rage, Hérissongeur, Renarnaque, Crapaud-potin, Rat-bat-joie, Hibouché, Lapinailleuse, Chat-touilleur, Castoriginal et plein d'autres se lancent sur la piste des mystérieux bruits.

Les jeunes lecteurs vont prendre beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire loufoque et captivante. Et qu'est-ce qu'ils vont rire à la lecture des noms dont sont affublés les animaux de Forêveuse! Ajoutons que le trait fin et l'humour de Charles Castella s'accordent parfaitement à l'univers fantasque dépeint par Alice de Poncheville.

Des jeux de mots rigolos, des dialogues savoureux, un rythme soutenu, un suspense, un dénouement qui en surprendra plus d'un, un roman très amusant pour les enfants qui commencent à lire tout seuls.
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La route de Ness

Une touche de stranger things, avec la bande de copain avec une fille

J'ai détesté le père dès les 1eres pages

Une 4e couv couverture sans spoil

Une métaphore de la société d'aujourd'hui

Je suis passé à côté dommage

Ça pourrait plaire à vos ado.

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Nous, les enfants sauvages

Après avoir lu le résumé sur Babelio, Nous, les enfants sauvages, faisait parti de mes choix avec un léger coup de cœur pour la photographie de couverture. Après avoir lu le roman, j’ai trouvé cette couverture parfaite et donneuse d’espoir avec ce ciel au teint rosé.



Nous sommes dans une dystopie. Dans un futur proche, les animaux ont été tués car porteur d’une maladie pouvant se transmettre à l’homme et mortelle. L’auteur ne nous indique pas dans quel pays nous sommes. Nous savons seulement qu’ici, les frontières sont très contrôlées et les étrangers souhaitant entrer sur le territoire doivent, auparavant, se soumettre à une quarantaine obligatoire. Les animaux, quel qu’ils soient, sont exterminés. Il ne reste quasiment que des rats et des oiseaux (le ciel ne possède pas de frontière). Ces derniers sont soigneusement tués par des Chasseurs d’oiseaux entrainés à exercer ce métier.



On suivra le récit de trois orphelins habitant à la 16ème Maison des enfants. Avec l’épidémie, beaucoup de jeunes ce sont retrouvés sans parents ni famille proche pour les élever. Oska et Linka, deux sœurs, et Milo, le meilleur ami de Linka, auront en commun un secret : Vive, une créature trouvée par Linka dans l’ancien zoo. Elle sait se rendre invisible en prenant diverses formes et parait liée psychologiquement à Linka. On ne sait pas réellement ce qu’est Vive ! Mais à la fin de la lecture, j’ai eu l’impression que Vive était synonyme de renouveau et d’espoir. C’est un symbole ! Lors de la fête des échanges, les orphelins sont accueillis dans des familles pour passer les fêtes de fin d’année. Dès lors, le lecteur suivra les trois enfants individuellement, pour mieux les retrouver ensuite…



La plume de l’auteur est fine, délicate et on peut y retrouver de la poésie quelquefois. Ce livre est une belle leçon d’humilité et d’humanité. Les enfants sont l’avenir. Leur innocence est une des clés pour une nouvelle conception du monde. Ils seront les outils qui feront s’éveiller les adultes et qui les aideront à refouler leurs peurs profondes.



Ce roman parle d’un avenir sombre mais avec une très belle éclaircie à l’horizon. C’est une leçon pour le futur. L’Homme a tendance à tout détruire, surtout lorsqu’il a peur, alors que ce genre de décision peut être plus catastrophique que le danger en lui-même.



Ce livre est une belle histoire d’amour entre deux êtres très différents et d’amitié, avec un désir de changer les mentalités…
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Nous, les enfants sauvages

Dans un monde aseptisé et codifié, les jeunes de la Maison 16 se préparent à la fête du don. Mais cette année rie ne se passera comme prévu. En effet, depuis que Linka a trouvé Vive une créature polymorphe et chaleureuse, de nouveaux horizons semblent se dégager pour la jeune fille, sa petite sœur, la pétillante et curieuse Oksa, et Milo bien décidé à suivre son cousin Jeff dans la voie de la vérité.

Alice de Poncheville signe un brillant roman d'anticipation, sur un rythme haletant qui ravira tous les fans de dystopie et qui convaincra aussi les parents réfractaires à "ce" genre.
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Le hêtre vivant

Quel plaisir de retrouver Forêveuse et ses habitants aux noms si drôles : Hibouché, Loubliette, Furétourdi, Rat-bat-joie, Hermine-de-rien, Hérissongeur, Taupenaude, Renarnaque et les autres... Mais il se passe quelque chose d'étrange autour du bar de Campagnôle aujourd'hui... l'endroit semble bien sombre... il y a davantage de lumière d'habitude. Après quelques investigations, les animaux réalisent qu'un Hêtre vient d'arriver, il s'est planté là sans rien dire, mêlant ses branches à celles des autres arbres pour passer inaperçu.

Pourquoi est-il venu ici ? Celui-ci leur explique qu'il ne pouvait pas faire autrement car là où il vit un castor fou est en train de ravager la forêt autour de la rivière pour construire un palais de rondins de bois... alors évidemment, l'arbre a pris ses racines à son tronc et s'est empressé de fuir de peur qu'il lui dérobe ses branches !

Pourquoi ce castor construit-il un si grand palais ? Les animaux de Forêveuse aimeraient bien le savoir... parce que l'arbre se met à dégager un gaz autour de lui rendant tout le monde malade. Castoriginal et Marmotarde sont désignés pour aller à la rencontre du bâtisseur fou et tenter d'avoir quelques informations...

Un roman pour les jeunes lecteurs plein d'humour, de jeux de mots rigolos, de dialogues savoureux, d'aventures fantasques et de tendresse.
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Le tamanoir hanté

En voilà un chouette petit livre pour "les enfants qui aiment déjà lire tout seuls". A Forêveuse, ils découvriront un tas d'animaux aux noms rigolos. En effet, l'auteur joue ici avec les mots-valises pour désigner les protagonistes et leur caractère respectif... Ainsi, il y a par exemple Sourigolote et ses dix-huit souriceaux, Hermine-de-rien, Furétourdi, Corbeau-parleur, Pivert-de-rage, Mésangélique, Loubliette, Blaireau-de-Cologne, ... et bien évidemment Tamanoir-hanté !



Pourquoi ce dernier nom ? Voilà bien toute l'histoire !



A Forêveuse, plus rien ne va depuis une semaine : les habitants n'arrivent plus à dormir ! Chaque nuit, des bruits horribles résonnent dans toute la forêt. Les rêves ont laissé la place aux insomnies et à la peur. Et, pour couronner le tout, les voilà attaqués par les fourmis rouges. Tous sont à bout !

Corbeau-parleur organise alors une réunion d'urgence. Après une belle cacophonie, Lapeintre met tout le monde d'accord en proposant de mener une enquête.

Il ne reste plus aux animaux qu'à s'organiser... Plus facile à dire qu'à faire !





Dans ce récit, tous les animaux doivent s'unir pour affronter leurs peurs. Ils doivent collaborer et unir leurs forces et leur intelligence pour arriver à coincer le "coupable". Les petits ont besoin des plus grands et vice versa. Malgré leurs caractères différents, chacun trouve sa place et, contre toute attente, des rapprochements ont lieu :



"Loubliette fut étonné de découvrir Furétourdi et Renarnaque collés contre lui. Mais il avait bien chaud et c'était plutôt agréable."



A ces valeurs de partage et de courage s'ajoutent de nombreux clins-d'oeil humoristiques aux contes et aux fables classiques. C'est par exemple le cas au moment où Lapingre, qui pour empêcher que Loubliette, le loup qui oublie tout, dévore des petites filles, essaie de lui faire croire qu'il est végétarien. Ou le moment où Renarnarque troque sa mixture composée de n'importe quoi qui soigne les piqures contre des portions de repas. Ou encore celui où Corbeau-parleur cherche avec ses amis à flatter le Lac Caractériel...





De plus, chaque personnage se comporte en parfait accord avec son patronyme. Ainsi Lapinailleuse ne peut s'empêcher de se demander si les lapins piqués par les fourmis peuvent vraiment ressentir un mal de chien; Lapingre trouve lui tout trop cher; les Nénu-phares s'allument quand on a besoin d'eux; Hibouché comprend toujours tout de travers; etc.





Les dessins noir et blanc tout en finesse de l'illustrateur Charles Castella croquent à merveille tous les habitants de Forêveuse. Ma préférence va à Hérissongeur. Pas étonnant puisqu'il s'agit en outre de mon petit personnage préféré. Rêveur, il avance à son rythme, protège Sourigolote et ses petits de l'intérêt de Chat-touilleur et croit que toute chose possède un esprit, les arbres et les cailloux compris.



Quant à l'homme, il arrive à la fin sous les traits du Prince Poète qui manque singulièrement de vocabulaire ! Pourquoi ? Comment ? A vous de le découvrir...


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Les tokemones

Les Tokémones est un petit récit plein d'humour.

Mon fils de sept ans est tombé sous le charme des habitants de Forêveuse, et nous allons continuer la découverte des autres aventures des animaux de cette si étrange forêt.

Il a particulièrement apprécié la parodie des Pokémons, les noms des animaux, et la morale de l'histoire.

Je recommande pour tous les lecteurs en herbe qui aiment s'amuser !

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Nous, les enfants sauvages

Après plusieurs années de « faux départs », l’heure du déménagement semble enfin avoir sonnée pour de bon : au moment où j’écris ces quelques lignes, cela fait une bonne dizaine de jours que nous enchainons remplissage de cartons sur démontage de meubles, intensivement, compulsivement presque. Jour après jour, la maison se vide de son âme de foyer pour se remplir de labyrinthes de cartons : c’est à la fois éprouvant, car c’est assez difficile de se dire que nous allons bientôt quitter « pour de vrai » cette demeure dans laquelle nous avons passé quatorze années de notre vie, et plutôt excitant, car nous allons enfin concrétiser un rêve datant de presque dix ans … Autant vous dire que je trouve rarement le temps et l’énergie pour me plonger dans un roman : chaque minute de notre journée est consacrée à ce déménagement imminent, et le soir, je n’ai plus la force de me concentrer sur quoi que ce soit. Il m’a donc fallu pas mal de temps pour venir à bout de ce magnifique petit roman, mais le côté positif, c’est que j’en ai amplement profité !



Comme tous leurs camarades de la 16ème Maison des Enfants, Linka et sa jeune sœur Oska ont perdu leurs parents au cours de la terrible épidémie qui déferla sur le monde quelques années auparavant. Entre les murs de cet orphelinat dirigé d’une main de fer par la terrifiante Mme Loubia, la jeune fille a bien souvent le sentiment d’étouffer : elle doit sans cesse veiller à ne pas laisser sortit les idées qui s’agitent dans ses pensées, s’assurer qu’elle ne laisse rien filtrer de la révolte qui grandit peu à peu en elle. Car Linka ne supporte plus le quotidien monotone et rigide de la 16ème Maison, elle rêve de spontanéité et de liberté, elle rêve d’inconnu et d’inattendu … Son rêve va être exaucé par la découverte d’une drôle de bestiole qui change de forme à volonté, et qu’elle décide de garder au mépris des règles et du danger. Mais l’apparition de Vive dans sa vie marque aussi le début de toute une série de bouleversements auxquels Linka, Oska et leur ami Milo n’étaient pas préparés …



Qu’il est difficile de trouver les mots justes pour parler de cette dystopie post-apocalyptique pas tout à fait comme les autres, qui n’hésite pas une seule seconde à sortir des sentiers battus pour nous offrir une histoire d'une beauté et d'une puissance à couper le souffle ! Le postulat de base reste pourtant assez classique : une terrible épidémie propagée par les animaux qui décime un tiers de la population humaine, la réaction immédiate des autorités qui décident de noyer le poisson dans l’œuf en abattant sans sommation tous les animaux pour stopper le virus, la mise en place d’une nouvelle société plus aseptisée pour rebâtir l’humanité … De la même manière, nous retrouvons le « cliché » de la jeune orpheline un peu rebelle qui refuse de se laisser endoctriner par la propagande bien-pensante de ses professeurs et éducateurs … Mais faites-moi confiance, au bout de quelques pages à peine, vous aurez complétement oublié que ce schéma a déjà été exploité à de nombreuses reprises auparavant : l’autrice a vraiment su sublimer ces codes du genre pour offrir à son lectorat un récit profondément innovant et poignant, original et génial.



Contrairement aux autres auteurs du genre qui se sentent souvent obligés d’en « faire des tonnes » pour poser le contexte du post-apocalyptique ou de la dystopie, en nous présentant tantôt un monde qui tombe totalement en déliquescence, tantôt une société si réglementée que cela en devient absurde, Alice de Poncheville a tout misé sur la sobriété, la simplicité, et cela rend ce récit autrement plus crédible, plus tangible. On s’y croit vraiment. Il n’y a qu’un tout petit pas à franchir pour passer de notre réalité à ce futur qui a tout de probable, de plausible, de possible. La surexploitation des terres agricoles pour alimenter l’élevage intensif, l’utilisation grandissante des produits phytosanitaires pour augmenter le rendement, les conditions déplorables dans lesquelles « vivent » et meurent les animaux d’élevage … Voilà ce qui est à l’origine de l’effondrement dépeint dans cet ouvrage, et c’est quelque chose que nous n’avons pas besoin d’imaginer car nous savons tous pertinemment que c’est la sombre réalité de notre monde, une vérité que l’on tente pourtant à tout prix d’oublier pour ne pas avoir à changer nos habitudes. Mais viendra un jour où nous n’aurons plus le choix : c’est dans la douleur que s’opérera ce bouleversement, et il sera bien plus radical. Ce futur, c’est le nôtre. Dans un avenir pas si lointain que cela.



Et la petite Oska, la jeune Linka, le jeune Milo, c’est toi et c’est moi, ce sont nos enfants ou les enfants de nos enfants : des gamins qui portent sur leurs frêles épaules d’orphelins les erreurs des générations passées, nos erreurs également. Dans ce futur, ce ne sont plus les animaux qui s’entassent dans des bâtiments insalubres, sans jamais voir la lumière du jour, ployant sous la crainte de recevoir un coup s’ils n’avancent pas assez vite. Dans ce futur, ce sont les enfants qui se massent dans des centaines d’orphelinats, à l’emploi du temps implacable et intenable, où le moindre écart est sévèrement puni et où la moindre incartade est durement réprimée. Ces orphelins, ces moins que rien, sont destinés à alimenter le système, à se payer les sales boulots pour que les privilégiés puissent continuer à vivre dans leur petit cocon confortable … Provoquant parallèle avec ces bestiaux nourris aux hormones de croissance pour finir plus rapidement dans notre assiette et faire tourner l’économie. Pauvres innocents, pauvres bêtes et pauvres enfants, qui se confondent progressivement au fur et à mesure que nous découvrons ces fameux enfants sauvages du titre …



Car les enfants sauvages, ces Déserteurs qui ont fui le système pour se réfugier dans les forêts où vivent encore en secret quelques écureuils, quelques oiseaux ayant réussi à échapper à l’abattage systématique, nous rappellent à quel point nous avons besoin des animaux et à quel point ils ont besoin de nous. Ils nous réapprennent cet équilibre brisé, cette harmonie rompue. Ils nous inventent à retrouver cet émerveillement face à l’envol d’un moineau, ce ravissement face au sautillement d’un lièvre, cet enchantement face à la vie qui danse dans le regard de n’importe quel animal. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, alors même que la pauvre Linka lutte contre le reconditionnement, alors même que la pauvre Oska se retrouve seule au monde, alors même que le pauvre Milo hésite à tourner le dos à l’ordre bien établi, c’est un roman incroyablement lumineux que nous offre l’autrice. C’est une petite étincelle d’espérance au milieu de la nuit de la peur, c’est l’insouciance enfantine qui se dresse face à l’intransigeance des adultes. C’est par la douceur qu’Alice de Poncheville délivre son message, bien plus que dans la violence … et croyez-moi, c’est autrement plus porteur !



En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai tout simplement été subjuguée par ce récit profondément poignant, admirablement émouvant, et particulièrement prenant. Avec beaucoup de délicatesse et de simplicité, de tendresse et de sobriété, l’autrice nous fait vivre une aventure bouleversante dont on ne ressort pas tout à fait indemne. C’est une histoire qui coupe le souffle, qui nous serre le cœur, qui nous tire les larmes aux yeux. C’est une histoire désarmante, saisissante, touchante, qui ne peut pas laisser indifférent. Car ce n’est pas seulement une histoire, c’est aussi une lettre d'amour envers le monde animal qui souffre de la folie des hommes, une lettre d'excuse à destination de notre terre mutilée par notre démesure et une lettre d'espoir et de courage pour les générations à venir incarnées dans le lecteur. C’est un livre qui nous rappelle que l’essentiel n’est pas toujours là où on le pense, qu’il peut se cacher dans les toutes petites choses oubliées. C’est un récit qui m’a vraiment beaucoup émue, un récit très beau et profond magnifié par une plume très riche et poétique. Un vrai coup de cœur, que je conseille sans la moindre restriction : c’est une vraie merveille qui devrait vraiment être lue par le plus grand nombre !
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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