Citations de Ally Condie (361)
Tomber amoureuse de l'histoire de quelqu'un, est-ce tomber amoureuse de lui?
(p. 228)
Toutes les études montrent que le meilleur âge pour mourir est quatre-vingts ans. C'est assez long pour avoir vécu une existence riche et complète, mais pas trop pour ne pas terminer en se sentant inutile. C'est l'un des pires sentiments que peuvent éprouver les personnes âgées.
(p. 83)
J’ai envie de prendre le cadre pour retourner au milieu de l’espace vert. Je resterais plantée devant la fontaine jusqu’à ce que l’Officielle vienne me voir. Et quand elle me demanderait ce que je fais là, je lui dirais, je dirais à tout le monde que j’ai compris : ils nous donnent des échantillons de vie au lieu de nous laisser vivre vraiment. Je lui dirais que je ne veux pas me contenter d’échantillons et de miettes. Me contenter de goûter sans jamais faire un vrai repas.
Enfaite quand on y réfléchit, quand on est avec quelqu'un, on lui prend du temps et en échange, on lui donne du sien.
Tu es dans mon cœur quand il s'emballe. Dans mes mains quand elles créent quelque chose de nouveau. Dans mon souffle quand je cours.
Et un jour, cela aussi disparaîtra.
Tu resteras dans mon sang, mes os, tu restes une partie de moi, mais j'aurais poursuivi ma route.
Si je te porte toujours en moi, tu es désormais derrière moi.
Il y a un éclat dans ses yeux, une lueur dans mon cœur.
Ce qui me faisait avancer, me faisait vivre, aujourd'hui m'entrave. Me tuera.
Ma douleur est aussi vaste que l'univers, aussi unique que chaque étoile.
Et quand vous essayez, on ne voit pas votre visage, dans le noir, on ne connait plus votre silhouette, et alors quelqu'un termine votre histoire.
Suis-je condamnée a vivre comme ça pour toujours dans l'attente, dans la douleur physique, de quelqu'un d'impossible à avoir ?
Mon navire a mal sans moi. Je déglutis. J'ai la gorge sèche. Mon estomac gargouille. Ma main palpite. L'infection se répand. Je la sens dans tout le corps, s'insinuant de ma main à mes membres, mon esprit, mon cœur.
Peut-être que j'ignore pour quelle raison exactement l'amiral souhaite autant extraire de l'or des rivières, encore et encore, mais je peux comprendre le pouvoir de l'obsession. Grâce à la mienne, je me tiens droite. Grâce à la mienne, je reste en vie.
Call est mort. Les pilleurs ont reduit Call à néant. Call qui était tout. Je leur fais une promesse, alors que leur fumée et leur feu bouchent les étoiles.
Je vous réduirai à néant.
Peut-on se sentir aussi vide et ne pas être emportée par le vent ?
- Tu es amoureuse e cette idée de révolte, Cassia. Mais tu ne sais pas vraiment ce que c’est. tu ne sais pas ce que c’est de se rebeller et de voir tout le monde mourir autour de toi. Tu ne sais pas.
Mon père et mon frère sont morts dans un accident.
La fin, c'est ce qu'on retient. La façon dont les gens sont morts.
Pourquoi faut-il toujours parler de la fin ? Penser à la fin ?
Parce que c'est la dernière chose qu'on sait sur eux. Et cela nous brise le cœur parce qu'on peut l'imaginer. On n'en a pas envie, et on sait qu'on peut se tromper, mais on le fait quand même. Ces derniers moments nous reviennent sans cesse à l'esprit, éveillés, endormis.
A la fin, tout le monde est seul.
Vous étiez seuls.
Mais pas tout le temps.
[...]
Vos derniers moments ont été les pires moments, mais il y en a eu d'autres.
Et des gens vous accompagnaient pendant certains d'entre eux.
Je vous accompagnais pendant certains d'entre eux.
Il y a eu des moments où nous étions tout, tout autour de vous.
En fait, si on y réfléchit, quand on est avec quelqu'un, on lui prend de son temps et, en échange, on lui donne du sien.
Page 49
« Ce livre avait certainement appartenu à un Gardien, mais désormais, c’était le sien. Quelqu’un devait raconter leur histoire. Et elle était décidée à le faire. »
Notre seule chance de réussir, c'est de croire en nous.
Nous espérons n'être que spectateurs de notre mort, et non acteurs.