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Critiques de Anaïs Vanel (69)
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Amuse Bouche

Tout d'abord la définition... Amuse-bouche : nom masculin.

1. duo de coquinettes fourrées, conversation salée ou gâterie sur canapé, un amuse-bouche peut prendre la forme de douceurs froides ou de pièces chaudes. Servi généralement lors d'une rencontre festive et enlevée.

2. euphémisme pour plaisir buccal.



Tous les noms de la bd sexy sont représentés dans ce collectif d'auteur : Aurélia Aurita (Fraise et Chocolat), Capucine, Arthur de Pins (Péchés mignons)... Cela tourne autour de la sensualité.



Bien entendu, tous ces chefs vont essayer de vous préparer un menu digne de ce nom. Vous aurez droit à la surprise du chef, à la pirouette de figue à la grecque, un va-et-vient et pourquoi pas un champagne en boule que vous prendrez en dessert.



Cet amuse-bouche est censé vous mettre en appétit. On frise quelque fois l'indigestion avec certaines histoires mais l'enseigne du restaurant n'est jamais la même. Pour ma part, j'ai eu un petit creux. Sexe et bouffe font-il bon ménage ? A mon avis, il faut choisir.
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Le Nouveau Monde

Il s'agit du journal d'un voyage d'un an au Mexique écrit en vers et à lire comme un roman. Il s'agit d'un texte autobiographique. C'est pour moi un OLNI (objet livre non identifié).

J'ai déjà lu de la poésie, j'aime beaucoup. Mais mon expérience de la poésie s'est matérialisée jusqu'à maintenant par la découverte de textes courts autour d'un sujet, écrits en vers le plus souvent mais pas toujours. Chaque nouvelle page propose un nouveau texte traitant d'un nouveau sujet.



Ici, il s'agit de textes très courts, certains me font penser à des haïkus sans pour autant en respecter les normes d'écriture. Mais les textes s'enchaînent et forment une narration suivie.

Par petites touches, à la manière d'un impressionniste, l'autrice esquisse des

- moments de vie,

- de rencontre,

- de doute



Qui serai-je,

quand les sons,

le langage,

les couleurs,

les saveurs,

me seront inconnus? (ex: page 21)



C'est très imagé et laisse vraiment libre cours à l'imagination.

J'ai beaucoup apprécié l'originalité de cette formule et je me suis replongée avec délice dans mes souvenirs d'un voyage au Mexique effectué il y a quelques années.



Les couleurs, les odeurs, les bruits de la ville, la musique, la langue, la danse, un nouveau lieu à investir durant quelques semaines ou quelques mois, le temps d'un séjour ...



Par ses petits textes l'autrice touche au singulier quand elle parle d'une spécialité culinaire par exemple mais également à l'universel quand il s'agit de s'installer dans "une chambre à soi" comme dirait Virginia Woolf, pour vivre une nouvelle expérience de villégiature.



Elle parle forcément à tout un chacun, il ne faut pas aller loin pour vivre ces expériences particulières d'une chambre d'hôtel à investir, d'un pâté de maison à arpenter pour prendre possession de son nouvel environnement.



C'est une ode au voyage, à l'ouverture d'esprit, à l'altérité:

Un pas vers l'inconnu

et c'est notre monde

qui s'agrandit (page 73)



C'est souvent contemplatif, voire fataliste:



Il va pêcher

avec une corde enroulée

autour d'un morceau de bois

et un hameçon

mais les vagues

ne laissent s'approcher

aucun poisson.

A la place,

il regarde l'océan (page 119).



Là bas, il n'y a rien, et pourtant c'est ce rien qui fait tout. Il n'est nul besoin de se vautrer dans des formules all in pour profiter de la beauté du paysage, de la douceur du climat, de la saveur des noix de coco.

C'est enfin un recueil de textes qui invitent à l'introspection, à la médiation voire à philosopher, osons le mot. Se poser des question sans trouver de réponses, juste interroger sa praxis:



Il faut parfois savoir

se retirer du monde

pour s'en rapprocher,

dans le silence l'écouter (page 108).



C'est vraiment une délicieuse découverte, tant par l'originalité de l'écriture que par les illustrations réalisées par Margaux Motin. La couverture du livre nous fait immédiatement plonger dans ce que l'on peut se représenter comme étant "le nouveau monde" du titre, ou à tout le moins un monde qui ne nous est pas familier.
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Le Nouveau Monde

Je n’avais pas du tout prévu de passer ce début d’après-midi au Mexique. J’ai ouvert ce livre reçu en service presse (sans l’avoir demandé) et je me suis fait embarquer par les mots de Anaïs Vanel et par les jolies illustrations de Margaux Motin. Je n’aurais pas misé sur cette lecture qui au premier abord ne me semblait pas du tout dans mes goûts. Je me méfie des couvertures trop colorées, des services presse sauvages envoyés à tout le monde pour faire le buzz…. Résultat, je dois reconnaître que j’ai passé un agréable moment, comme une parenthèse dans ma journée.



L’autrice nous raconte en vers libres son voyage d’un an au Mexique. Des instantanés qui forment un roman. Un roman aussi coloré et magique que j’imagine ce lointain pays. Voyageuse du bout du monde, voyageuse intuitive, voyageuse sensible, Anaïs Vanel nous invite à nous réinventer depuis notre canapé.

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Le Nouveau Monde

"Heureuse qui comme Anaïs

A fait un beau voyage

A vu cent paysages.

Avec ses lecteurs complices"





"Ay pero quereme: Mais, aime moi

Un sourire me suffit/ Pour que je t'offre 3 cadeaux

Qui sont le ciel, la lune et la mer. "Chanson populaire Tres regalos.





Le lecteur voyage avec Anaïs, sur un marché de spécialités locales. Ou dans la forêt pour se ressourcer. C'est aussi un récit de belles rencontres et un carnet de voyage au Mexique en vers...

"Je reste là, des heures dans ce défilé de saveurs...

On peut adopter une culture, sans la connaître

Comme si elle était déjà là, attendant de renaître...





"Je découvre les sopes, les enchiladas

Et les différents types de tortillas

Je goûte les empenadas

Bois une agua de Jamaïca

Dans les allées ahora

Flottent toutes les saveurs

De l'état d'Oaxaca."





"Une aventure mexicaine

Sous le soleil de Mexico

Ça dure à peine une semaine

Mais quelle semaine

Et quel crescendo" Luis Mariano.





" Il y a des voyages qui se terminent

Pour en commencer d'autres, intérieurs

Mon coeur découvre ses frontières

Aux sombres heures"

-"Toute culture nait du mélange, de la rencontre et des chocs. A l'inverse, c'est de l'isolement que meurent les civilisations." Octavio Paz, poète Mexicain.
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Le Nouveau Monde

Il s'agit d'un récit de voyage sous la forme de courts textes en vers libres. J'ai beaucoup aimé cette manière qu'a Anaïs Vanel de partager ses impressions en quelques lignes seulement. Un dépaysement émerveillé transpire de tous les textes à travers les rencontres, l'histoire, les paysages, les légendes, la cuisine, la langue (ou même les langues puisque l'auteur a aussi côtoyé les descendants des peuples natifs), etc.

Les dessins de Margaux Mottin viennent ponctuer le récit, marquant les changements de chapitre en représentant l'auteur au cours de ses pérégrinations...

Le Nouveau Monde reste un récit parcellaire, presque sans repère de temps ou de lieux. On n'en apprend pas beaucoup sur le Mexique en lui même, ce qui est assez paradoxal pour un compte-rendu de voyage, mais ces impressions sont une très jolie façon de découvrir un pays...

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Le Nouveau Monde

Anaïs Vanel nous convie à partager son voyage au Mexique. Des petits poèmes courts racontant son quotidien, son voyage. On n’est pas dans un guide de voyage, Anaïs partage son ressenti, ses émotions, ce que ses yeux et son cœur voient. Nous rencontrons, des lieux, des paysages, des gens, des villes, des plats culinaires. Il y a une innocence dans certains poèmes et en même temps une introspection et profondeur à la recherche de soi.



Certains de ses poèmes m’ont plus transporté que d’autres. Les illustrations de Magaux Motin viennent ponctuer les nouveaux chapitres et apporter une touche de visuel aux lignes de Anaïs.
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Le Nouveau Monde

Vous aimez les récits de voyages, la poésie et le style des illustrations de Margaux Motin ? Ce livre est fait pour vous ! Petit OVNI traînant depuis trop longtemps dans ma bibliothèque, je m’y suis finalement plongée, à la recherche d’un peu de douceur. Et je ne l’ai pas regretté !



L’autrice a choisi un format peu commun pour relater son voyage d’un an - peut-on appeler encore cela un « voyage » quand il dure si longtemps ? - au Mexique : la poésie. Entre scènes du quotidien, cours d’espagnol, randonnées, rencontres (amoureuses mais pas que) et arrivée du covid, nous voyageons avec elle sans bouger de notre canapé, malgré la brièveté des pages.

Je lis peu de poésie, mais le format m’a tout de suite plu : Anais Vanel montre qu’il est possible de décrire son émerveillement, ses réflexions personnelles ou politiques, ses échanges avec des natifs•ves croisés•es au hasard des chemins comme la naissance de relations plus intimes, avec peu de mots. Divisé en plusieurs chapitres, le livre est de plus régulièrement agrémenté de magnifiques dessins de Margaux Motin. Il en devient donc un « beau-livre », de ceux qu’on a envie de conserver pour toujours avoir la possibilité d’y revenir. Finalement, j’ai trouvé dans ce livre singulier ce que je recherchais sans le savoir : la sobriété.
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Le Nouveau Monde

Ça fait des mois que "Le Nouveau monde" de Anaïs Vanel est sur ma table de chevet, j'aime profiter de la beauté de ses mots un peu chaque semaine, comme pour m'infuser de son voyage.

J'en dévore quelques pages poétiques et m’évade avant de reprendre mon quotidien. C'est un petit recueil à infuser pour bien en profiter !
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Tout quitter

Je ne suis habituellement pas une grande adepte des autobiographies en général, mais celle-ci a, je trouve, une saveur toute particulière. L’autrice quitte en effet une vie bien rodée et sous contrôle pour une vie plus simple, à laquelle j’aspire aussi, et ce livre respire justement la simplicité et le bonheur.



J’ai vraiment adoré suivre l’autrice dans ses expériences de vie, ses redécouvertes, ses souvenirs, les descriptions de sa vie et de son environnement et honnêtement, je l’envie…

Son bonheur et sa quiétude transparaissent à chaque page de son livre et c’est vraiment contagieux.

Je me suis personnellement sentie très apaisée lors de cette lecture, et outre le fait qu’elle nous amène nous aussi à nous poser des questions sur notre propre mode de vie, cette lecture est avant tout, du moins pour moi, une petite bulle de bonheur qui suspend le temps durant quelques instants et qui nous emmène dans un ailleurs fait de petits bonheurs simples et réconfortants, et qui nous prouve que parfois tout quitter peut être la meilleure des choses.



Bref cette lecture aussi inspirante qu’apaisante m’a beaucoup apporté et je compte bien la relire très très vite pour m’imprégner à nouveau de chaque pensée, chaque sensation et rêver encore un peu.



Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions Flammarion pour cette très belle découverte.
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Tout quitter

J’ai vraiment apprécié ce livre. C’est la première fois que je lisais un livre raconté de cette manière et cela m’a beaucoup plu. J’ai été touché par la poésie et les émotions retranscrites par ce petit livre. Il permet de philosopher et de penser à sa propre vie et ses

ses expériences. C’est un livre doux et on se laisse bercer au fil des pages.



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Tout quitter

~ Tout quitter et vivre sa vie ~

Anaïs Vanel nous propose de découvrir un moment charnière de sa vie. Roman autobiographique, elle nous explique comment, un jour, elle a décidé de tout claquer pour vivre une vie qui lui ressemble plus.



Il faut un sacré courage pour tout quitter et partir. Anaïs en a eu marre de la vie parisienne bercée par le bruit, les gens et la pollution. Comment vivre ainsi toute sa vie ? Souvent, on parle du stéréotype de la vie parisienne. Moi qui ne suis pas forcément hyper fan des grandes et monstrueuses villes, je peux comprendre son besoin de partir, de s’aérer et de trouver mieux ailleurs. Finalement, est-ce vraiment un stéréotype ce genre de vie ? L’excitation de la ville qui ne semble jamais vraiment dormir comme sa copine la grande pomme retombe rapidement et permet à Anaïs de faire un comparatif intéressant entre ses deux modes de vie.



L’intrigue reste plutôt simple. Je pense même qu’elle est un peu trop simple. C’est ce qui m’a poussé à faire une petite pause entre les quatre grosses parties du roman. On suit la vie d’Anaïs sur un an. Le roman est divisé en quatre saisons : Automne – Hiver- Printemps – Été. Si la vie d’Anaïs semble être à un tournant décisif, je m’attendais à un peu plus d’actions. On est vraiment dans un système narratif plat. On prend le temps de déguster les choses simples de la vie.



~ La plume : un bonheur littéraire à l’état pur ~

Lors de mes lectures, je photographie des pages du roman que je lis, j’aime mettre des citations tirées du roman. Pour Tout quitter, j’ai dû prendre au moins 15 photos tant la plume est belle, moderne et poétique. Qu’est-ce que c’est beau ! Qu’est-ce que j’ai adoré être bercée par les mots de l’auteure ! C’était une formidable expérience !!



L’auteure fait le choix de nous parler des petites choses de la vie : les promenades, le surf, l’océan, le tricot, la lecture et j’en passe. Ainsi, tous les sujets sont abordés. C’est un roman qui fait du bien tant on n’est pas préoccupé par le temps qui passe. Le but de ce roman ? Faire du bien et voir la vie autrement que par le travail, le retour à la maison, les tâches qui sont incombent tous les jours.



Anaïs Vanel a une plume que j’adore. Elle est au service de l’auteure, bien sûr, mais cela va bien au-delà de ça. L’auteure nous montre qu’elle a enlevé ses œillères et qu’elle envisage le monde autrement que durant sa vie parisienne. Style percutant et court, il rythme la lecture. J’ai embarqué avec elle dans son Berlingo. On vit au rythme des saisons, des souvenirs et des activités d’Anaïs.



~ Prendre du temps pour soi ~

Au-delà du roman autobiographique, ce roman est une leçon de vie. On tire une morale incroyable : il faut prendre du temps pour soi, quitter ce qui nous ennuie, trouver une solution pour vivre sa vie comme on l’entend. Respirer. Vivre. S’aérer.



Il est important de vivre une vie convenable, c’est indéniable. Cependant, il ne faut pas s’oublier dans l’histoire. Il faut savoir dire « Stop » et prendre du temps pour faire ce que l’on aime.



Anaïs Vanel nous parle de sa passion pour le surf. On surfe sur les vagues avec elle. On apprend aussi à aimer et apprivoiser cette grande étendue d’eau. C’est très beau.


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Tout quitter

A la façon du surfeur qui étudie sa vague et la courbe qu’il doit prendre pour sortir des flots, la narratrice a tout quitté pour mieux s’élancer. C’est donc vers La Sud, une plage qu’elle connait déjà, qu’elle est partie pour fuir son quotidien, pour se retrouver, se ressourcer, et au grès des vagues, sur sa planche de surf, réapprendre sa vie. Bon, bien sûr, c’est quand même dans sa maison du sud qu’elle va fuir la capitale, l’inconnu total n’est pas au bout du chemin ! Mais qu’importe, le pas est franchi, la vague est passée, sa vie va changer.



Voilà un court roman qui interroge sur nos options de vies, celles que l’on prend ou pas, que l’on regrette parfois de ne pas avoir saisies au bon moment, et qui nous rendent plus forts quand on arrive à les réaliser. J’ai aimé cette construction en touches fines déposées sur la page comme autant d’instants de vie qui permettent d’avancer, et qui sont chacune empreintes d’une certaine poésie.

Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/10/23/tout-quitter-anais-vanel/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Tout quitter

L'histoire d'un nouveau départ.

Une jeune femme quitte du jour au lendemain sa vie à la capitale pour s’installer au bord de la mer dans le Sud profiter des vagues et de la plage.



Anaïs Vanel propose dans ce court roman initiatique de raconter des nombreux instants de vie et de ressenties sur son renouveau et le réapprentissage de nombreux plaisirs simples.
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Tout quitter

Tout quitter est le premier roman d’Anaïs Vanel. C’est un roman que j’ai lu en deux temps. La première fois fut pour la découverte du texte et la deuxième fut pour savourer les derniers instants de ce texte que je ne souhaitais pas quitter. J’ai pris le temps de le découvrir et de laisser flâner mes impressions au fil des pages qui se tournaient. C'est un très beau roman qui me parle profondément. Je me suis retrouvée dans ses mots mais aussi dans sa réflexion sur la vie. Elle m'a fait prendre conscience que moi aussi je voulais vivre près de l'Océan. Pour vivre, pour me ressourcer et être plus proche de mes origines. Je remercie chaleureusement Lauriane de l’agence Gilles Paris pour l’envoi de ce roman.



Cet été, j’ai réalisé un de mes rêves d’ado. Je suis allée surfer sur la côte ouest. Je me suis enfin jetée à l’eau pour concrétiser ce rêve d’enfant que j’avais toujours gardé dans un coin de ma tête. Des années à me dire : « j’aimerai trop faire du surf » et enfin cette année est arrivée. Mais pourquoi avais-je cette envie incontrôlable, frénétique, obsessionnelle d’en faire ? Qu’est-ce qui me rattachait à ce sport alors que personne autour de moi n’en faisait ou n’était passionné.



Au collège, j’ai toujours choisi des agendas Rip Curl avec des surfeuses dessus mais sans réellement savoir pourquoi. Pour la discipline ou pour l’aspect visuel ? Je ne pourrais pas vous le dire. Mais, cette envie s’est consolidée avec mon obsession pour la série Newport Beach. Et là, encore une fois, le surf était un centre d’intérêt dans la série. Alors, depuis tant de temps, je me suis toujours dit : « je rêve d’aller faire du surf en Californie ». Qui de mes amis n’a jamais entendu cette phrase ? Je ne pourrais pas vous le dire.



Aujourd’hui, j’ai surfé mais sur la côte française et ce fut un pur bonheur.



Anaïs, elle aussi, a ressenti de nombreuses sensations en en faisant pour la première fois et elle a décidé de nous romancer cette histoire : la sienne.



Dans ce roman, l’autrice nous dépeint ses souvenirs d’autrefois, d’enfance mais aussi les changements qui ont accompagné sa vie pour ce changement radical de vie.



Tout quitter est l’histoire d’une vie, celle d’Anaïs Vanel qui a tout plaqué du jour au lendemain pour vivre enfin sa vie et se reconnecter à son soi intérieur, à son corps mais surtout et avant tout pour se reconnecter à la nature et ne faire qu’un afin de coexister.



Anaïs a quitté sa vie mondaine parisienne d’éditrice pour vivre complétement autre chose mais surtout pour vivre sa vie à fond, de prendre enfin le temps, de faire attention à ce qui nous entoure, de profiter des petites choses au quotidien mais aussi pour ne plus courir après le temps et de le prendre.



Anaïs a tout quitté pour écrire et surfer.



A travers ce roman, ce récit, Anaïs nous écrit de manière intime. L’écriture est fluide et plaisante. Les phrases sont courtes mais sont très poétiques et remplies de sensibilité. On ressent beaucoup d’émotions, de sensations. C’est d’une justesse et d’une authenticité à vous couper le souffle le temps d’un instant. Elle retranscrit ses souvenirs avec le cœur léger mais gonflé de plaisir. En effet, elle prend plaisir à nous raconter son histoire, sa vie pour que nous aussi de notre côté on ait le déclic de changer de vie, de route pour profiter véritablement de cette vie.



On passe beaucoup de temps à courir après le temps qu’à en profiter.



Ce roman sent l’eau iodée, les vagues, les pins, le sable chaud, la wax, l’écume, la peau chaude, la crème solaire, toutes ces choses que l’on ressent, que l’on reconnait lorsque l’on pratique le surf ou bien que l’on se retrouve près de l’Océan. Ce sont des émotions, des sensations que l’on vit en temps réel sur le moment. Il faut le vivre pour le comprendre.



De plus, il se décline au fil des saisons pour nous faire comprendre que tout est une question de temps. Ce temps que l’on ne prend plus, qui s’écoule et qu’on ne regarde plus passer.



Tout quitter est un océan d’espoir, une vague de liberté et de tranquillité.
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Tout quitter

Ce roman nous raconte l'histoire d'une femme qui a décidé de changer de vie. Elle veut que le bleu fasse partie de son quotidien.







Pour se faire, elle a pris le taureau par les cornes. Elle a plaqué sa vie à Paris pour aller dans le Sud de la France. Bye bye le métro-boulot-dodo qui lui mangeait toute son existence sans qu'elle puisse la vivre pleinement. Maintenant, elle veut se consacrer à elle, à sa vie, à son bien-être, à des petits plaisirs.







Anaïs a eu le courage de quitter son travail et le stress de la ville à Paris pour aller ailleurs. Elle a pris conscience qu'elle a assez donné maintenant, il faut qu'elle pense à elle, à ses besoins, ses envies. En quittant Paris, sa vie a radicalement changé. Plus de pollution, plus de stress, plus de ville qui ne se repose jamais. Elle a trouvé le calme et la sérénité qu'elle n'a pas su trouver avant.







A travers son livre, Anaïs s'interroge sur le besoin de savoir si nous sommes en harmonie avec nous-même, si nous sommes heureux, si nous sommes fiers de nous. Si comme elle, vous avez des doutes, parcourir les pages de son ouvrage devient nécessaire afin de trouver la bonne réponse qui nous aidera à la réconciliation de soi.







Elle nous parle de l'instant T qu'il faut vivre et non subir mais pire encore qu'il ne faut surtout pas le laisser s'envoler car on ne peut pas rattraper le temps perdu. Au gré des saisons, au gré du temps, au gré du vent, des vagues, elle a décidé de dévorer toutes les belles choses que la vie a à offrir.







Ce roman est divisé en quatre grandes parties, faisant ainsi référence aux quatre saisons. Nous suivons donc Anaïs dans sa vie, dans les plaisirs qu'elle prend au fur et à mesure du temps qui avance lentement mais sûrement. Elle va nous parler de ses ballades, de son amour pour l'océan, notamment pour le surf qu'elle affectionne particulièrement.







Ce roman autobiographique parlera certainement à beaucoup de personnes qui passent leur temps à courir au lieu de profiter de la vie, de ses petits délices. Il faut vivre sa vie sans s'oublier. Il faut apprendre à prendre du temps pour soi.







La plume de l'auteur est juste, simple, poétique, agréable à lire. Anaïs Vanel ne s'encombre pas de fioriture et va à l'essentiel, elle vit tout simplement sa vie et c'est ce message qu'elle veut nous transmettre : vivre notre vie sans la subir.







Tout ça pour vous dire que ce livre autobiographique est plein d'espoir. Il nous amène à nous demander si la réponse à nos questions ne serait pas de "tout quitter"... Une lecture simple, efficace qui nous rappelle ce qu'est la vie...
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Tout quitter

Je n'ai pas vraiment adhéré au concept de ce livre, en effet l'autrice nous "balance" quelques moments de sa vie ainsi que ses réflexions du moment mais j'ai pas du tout accroché à ce qu'elle me racontait...Quelques belles réflexions tout de même mais ça n'a pas suffit à me captiver.
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Tout quitter

Anaïs Vanel a décidé de quitter Paris et de tourner la page, direction les dunes et les vagues. Encouragée par le coffre d'un Berlingo.



Le départ, les souvenirs d'enfance, la découverte du surf, le petit monde de la Sud, les échos de la vie passée... reviennent au fil des saisons dans ce roman aux allures de journal.



Tout quitter: quel programme ! En deux mots, tout est dit. Pourtant le récit d'Anaïs Vanel, sa fuite au bord de la Sud, je me suis plu à le faire durer, à le lire à petites doses, savourant chaque paragraphe.



Le ton est léger, poétique; centré sur le renouveau et la liberté, les mots font mouche sous leur apparente simplicité. Sans l'ombre d'un doute, une lecture qui fait écho.



On nous apprend à avoir de bonnes notes, à choisir une voie, un métier. A faire des concessions. Mais jamais à choisir un endroit où on se sentirait bien.


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Tout quitter

Il y avait fort longtemps que je n’avais pas eu d’avis mitigé sur une lecture. Malheureusement, ce fut sur « Tout quitter » qui me proposait un roman d’aventure et de découverte de soi. Tout me plaisait dans ce dernier. Le 4e de couverture qui nous proposait un roman épistolaire sur les aventures d’une jeune femme qui décide du jour au lendemain de fermer une porte de sa vie et d’en rouvrir une autre dans La Sud. Tout quitter, pour pouvoir se retrouver! Voilà ce qui se dégageait de ce titre, cette couverture et ce résumé plutôt alléchant.



​Je ne suis pas une grande lectrice des romans épistolaires. Non pas que je n’apprécie pas, mais je n’ai juste pas eu la chance d’en rencontrer plusieurs. Ce dernier me faisait très envie puisque le tout se passe près de l’eau, un élément que j’affectionne tout particulièrement. Malheureusement, je n’ai pas accroché à la protagoniste Anaïs, qui est également l’auteure de ce roman. Ce roman, c’est SON histoire. SES propres aventures. Rien n’est venu me chercher ou m’accrocher dans ce dernier. Je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m’a dérangé principalement, mais nous ne sommes aucunement situés dans le temps. Pas de date ni de lieu spécifique, y sont abordés. Du moins jusqu’à la moitié de ce dernier où j’ai dû me résoudre à abandonner ma lecture.



La plume de l’auteure ne m’a pas fait vibrer non plus. Elle est agréable à lire, mais sans plus pour ma part. Je sais que beaucoup de lecteurs ont apprécié ce dernier. Pour ma part, je n’ai pas détesté, mais pas apprécié plus que ça non plus. J’ai aimé cela dit la remise en question sur notre vie. L’auteure Anaïs nous permet en quelques sortes de faire une introspection sur notre vie. Sur ce que nous voulons pour notre futur et surtout, ce que nous ne voulons plus y retrouver. Des fois, il faut faire un grand ménage dans notre tourbillon afin de retrouver une paix intérieure et pouvoir se retrouver. Retrouver SA VRAIE NATURE.



Un roman qui se lit rapidement puisque chaque page nous raconte un moment de sa vie. Le tout est séparé en quatre parties, soit les quatre saisons. Comme mentionné plus haut, je n’ai pas détesté ma lecture, mais elle m’a laissé neutre. Je vous le recommande si vous aimez les lectures légères qui nous font voyager et rêvasser.
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Tout quitter

C'est un roman sur un choix de vie, la liberté.

Ce livre m'a permis de revivre certains souvenirs d'enfance.

D'apprécier la quiétude. C'est joliment écrit.

Mais la forme m'a perturbé, et certains passages n'ont pas été assez développés à mon gout de lectrice.

J'ai préféré les saisons du printemps et de l'été, ils m'ont davantage parlé.

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Tout quitter

Un titre très accrocheur tout comme la quatrième de couverture. J ai donc foncé et acheté ce livre alors que ma PAL s écroule. Mais quelle déception ! Je ne m attendais pas du tout à ça et je n'ai absolument pas accroché à l histoire ni à l écriture.
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