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3.6/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Manchester , 1969
Biographie :

Titulaire d’une licence, d’une maitrise et d’un doctorat en littérature anglaise d’Oxford, Andrea Ashworth a également reçu une bourse universitaire aux universités de Yale et Princeton.

Elle est l’auteur de "La petite fille de Manchester" (Once in a House on Fire, 1998), un récit autobiographique de son enfance dans l'enfer de la violence domestique, primé à l'international.

"La petite fille de Manchester" a été traduit dans plus de dix langues et fait partie du programme d’écoles et d’universités autour du monde.

Comme critique, écrivain et conférencière sur l’alphabétisation et l’éducation des enfants et les ravages causés par la pauvreté et la violence domestique, Andrea a participé à de nombreux programmes télévisés et radiophoniques partout dans le monde.

Elle a écrit pour de nombreuses publications comme The Times, The Observer, The Independent, The Guardian, The Times Literary Supplement, Elle, Vogue, Harper’s Bazaar et Granta.

Andrea vit à Los Angeles avec son mari et ses deux enfants.

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Comme ma mère avait refusé d'acheter du papier kraft, j'avais couvert mes livres avec des photos arrachées à My Guy : des gars chevelus, moulés dans leur pantalon, un halo rouquin autour des yeux. Pour expliquer la chose, il m'aurait fallu avouer que, pour ma mère, les conserves de haricots et les cigarettes passaient en priorité. Mes jambes tremblaient sous l'élastique de mes chaussettes.
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On me remit un livre relié de cuir vert, avec un titre en lettres d'or : Le Jardin Secret. Entre mes mains, il semblait lourd et passionnant. Mais je ne m'imaginais pas en train de le lire puisqu'il n'était pas d'Enid Blyton.
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C'était donc "ça" dont parlait Judy Blume, quand Deenie se caressait dans son bain pour se remonter le moral : j'avais passé tant d'heures à me caresser l'intérieur des coudes, à me masser entre les orteils et à me chatouiller les oreilles pour le trouver le "lieu du plaisir".
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- Tu n'es qu'un cossard! avait-elle lancé à notre beau-père.

Pour se retrouver dans ce trou suffocant, elle avait sacrifié sa bonne vieille Princesse bleue et le pavillon pour lequel notre vrai père s'était échiné jusqu'à son dernier jour. La maison, la voiture, les meubles, et tout le tremblement! - oui, tout ça n'avait pas été ramené à une poignée de billets verts crasseux pour que lui les empoche et aille s'en coller plein le gosier. Nos vies allaient à vau-l'eau, bon Dieu, et lui passait toute la sainte journée à lézarder sur son gros cul.
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Un poème était une boite où enfermer son âme. On pouvait y cacher des morceaux de soi ou s’y dépouiller de ses sentiments les plus noirs sans s’inquiéter de ce que penseraient les gens. Quand j’écrivais, je m’oubliais moi-même et j’oubliais les autres. La poésie me faisait appartenir au monde du beau, du noble, à quelque chose qui me dépassait.
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"Un sidérant témoignage qui vous attend dès la première ligne et pendant les pages qui suivent......... Ce voyage au bout de la nuit enfantine, de la douleur et de la bêtise adulte est à lui seul une destination dont aucun lecteur ne reviendra indemne." Philippe Kieffer, France-Soir
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A protéger Laurie et Sarah, je me sentais plus forte, mais aussi plus seule. Je m'efforçais de me raccrocher à mes propres paroles de réconfort, de m'hypnotiser moi-même dans ma litanie: oui, tout irait bien. Tout ira bien. Cela m'isolait non seulement de Laurie et Sarah (...) de moi-même aussi, obligée d'adopter le masque du courage alors que tout s'effondrait à l'intérieur.
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Une provision de livres de poche d'un certain James Herbert gisait dans un coin de la pièce. Sur l'une des couvertures, des yeux rouges bridés perçaient les ténèbres. Même si ces livres me donnaient la chair de poule et une impression de saleté, je ne pouvais pas m'empêcher de les lire en cachette.
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Je levai les yeux vers lui. Je vis son visage rose, bouffi, et un drôle de sentiment, qui ressemblait à de l'amour, se mit à tourbillonner dans ma poitrine. Pourtant, ce visage rose, je savais de quoi il était capable quand il bouillonnait de rage.
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