AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 192 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bretagne , le 12/06/1979
Biographie :

Andréa Bescond est une danseuse, comédienne, autrice, metteuse en scène, scénariste et réalisatrice française.
Avec son interprétation théâtrale dans Les Chatouilles (ou la danse de la colère), elle obtient le Molière seule en scène en 2016.


Ajouter des informations
Bibliographie de Andréa Bescond   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

C à vous https://bit.ly/CaVousReplay C à vous la suite https://bit.ly/ReplayCaVousLaSuite — Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa — Et retrouvez-nous sur : | Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/ | Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/ | Twitter : https://twitter.com/CavousF5 | Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/ Invitée : Andréa Bescond - Danseuse, comédienne & réalisatrice • “Les chatouilles”, le combat autobiographique d'Andréa BescondAndréa Bescond met en scène l'enfance blessée et la résilience • “Les chatouilles” où l'art de la survie

+ Lire la suite

Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi la nature a-t-elle décidé qu’en fin de vie, les humains sont faibles, vulnérables, décrépis, alors que les arbres sont majestueux ? Il y a peut-être quelque chose à payer. Peut-être que dès l’apparition de l’espèce humaine, la nature a regretté, elle a décidé de la rendre fragile, pour qu’elle comprenne l’humilité… peut-être ?
Commenter  J’apprécie          393
Cette année-là, la tapisserie de la cuisine était encore pastel, la mère, en cognant sa tête, avait laissé une trace de sang impossible à retirer. Louisette avait eu beau frotter à la Javel, au vinaigre ménager, au sel, au bicarbonate de soude, rien à faire, ça s’atténuait à peine.
C’était la marque du chagrin. Fallait changer la tapisserie, mais ça n'éteindrait pas la douleur. (p.19)
Commenter  J’apprécie          220
Elles rentrent avec des fleurs, des tulipes dans un plastique. Je sens bien qu'elles sont un peu déçues que je sois là. Elles me font la bise, quatre, c'est long quand c'est mécanique, l'une d'elles fond en larmes, je lui palpe l’épaule en guise de soutien. Ça faisait longtemps que je ne les avais pas vues, elles ont soixante-dix et soixante-douze ans. Elles ont toutes les deux la même bouche, serrée, ridée, ce type de bouche qui diminue avec les années, sans doute pour taire les vérités.
(p.74)
Commenter  J’apprécie          190
Finalement elles se ressemblent, les histoires de famille, toutes primaires et tragiques, dès qu’on a le courage de se confronter
Commenter  J’apprécie          190
«  L’arbre a vieilli aussi mais lui, il a gagné en vigueur, il est large, solide, concret, sûr de sa beauté, il a raison d’être fier.
Je l’observe, constate sa brillance, pourquoi la nature a- t- elle décidé qu’en fin de vie, les humains sont faibles, vulnérables, décrépis, alors que les arbres sont majestueux ? » .
Commenter  J’apprécie          110
ODETTE (très énervée)
Ca va j'connais ton discours là : colère, dépendance, violence... mais enfin j'comprends pas, je t'ai suivie ici pour qu'on se comprenne, pour qu'on avance toutes les deux parce que sinon à quoi bon raconter ma vie? Sérieusement maman tu veux qu'j'raconte quoi? J'suis une merde moi madame, j'suis une danseuse de merde, tout c'qui m'entoure c'est d'la merde, j'fais que d'la merde! (coupée par la psy) Hein? Que j'reste là-bas que j'm'approche pas... Super... Et puis j'suis pas vraiment sûre d'être cohérente dans l'évocation de mes souvenirs... Et puis elle est banale mon histoire...
C'est ça maman, y'a pas de quoi fouetter un chat, j'adore tes expressions.
(A la psy) La danse? C'est avec la danse que j'ai commencé à fuir.
Commenter  J’apprécie          60
«  Ça frappe.
Lio ne répond pas, un sanglot l’étrangle mais elle retient son émotion parce que ça va déborder et comme son père doit être déjà en larmes , il lui faut se contenir. Silence.
La porte s’ouvre, il entre, les yeux secs. Il s’assoit à côté d’elle, il attrape sa main.
Il fixe l’arrêt sur image, ils sont tous les trois .
Il étreint Lio qui explose en sanglots , c’est à son tour de la consoler » .
Commenter  J’apprécie          50
Elle a parlé de mai 68, de la révolution culturelle, de la colère féministe, du droit d’aimer qui on veut, peu importe le genre, son sourire c’est terni quand on l’a forcé à s’asseoir alors que tout le monde rester debout.(…)
Elle avait couché avec des hommes, accueilli leur semence et avorté plusieurs fois. Elle connaissait le goût du sperme, c’était encore ça le meilleur moyen pour ne pas tomber enceinte, qu’ils crachent dans sa bouche, ça la rassurait. Elle voulait désirer, consommer et avoir la paix.
Commenter  J’apprécie          30
Ma mère avait quitté mon père, la distance, tout ça, tout ça... On s'était installés dans cette longère au puits. L'endroit était charmant, mais la séparation des parents nuisait à mon adaptation. Même si je savais qu'Henri était mon oncle, que leur histoire d'amour était spéciale, il s'était toujours comporté comme un père, et ma mère le considérait comme tel. Mes sœurs étaient beaucoup plus âgées, j'ai grandi comme un fils unique, et franchement, entre mes parents, je me sentais bien. Ils étaient mes piliers.

J'étais en sécurité jusqu'à leur divorce. Adolescent, dans cette longère, je chancelais. Ma mère n'avait pas vraiment de vie sociale, ça lui allait comme ça. Mais moi, en pleine adolescence, je cherchais à m'ouvrir à l'autre, et le village était distant, j'ai toujours senti une réticence quand je flânais chez les petits artisans. C'était un bourg fréquenté l'été car proche de la plage. On était boucher, boulanger, cordonnier, maraîcher de père en fils. Ils savaient que ma mère venait du coin, mais quand ils me servaient ils se contentaient d'être polis et m'expédiaient rapidement à la faveur du client suivant.

Au lycée, sensiblement la même chose, une barrière infranchissable. Je devais leur sembler spécial, c'est à ce moment-là que j'ai compris qu'avec ma dégaine de phasme, ça n'allait pas être évident.

Alors j'ai joué du piano, enfin, pas exactement, j'ai joué du synthétiseur. La longère était vaste, j'y occupais une grande chambre tout à fait à l'est, loin de celle de ma mère, c'était un sentiment d'émancipation merveilleux.
Commenter  J’apprécie          10
Elle a deviné sa force et sa sensibilité même s’il se pensait vulnérable. Elle a voulu faire sa vie à ses côtés immédiatement, elle s’est sentie protégée. Cet homme l’accompagnerait sans lui poser de questions, elle le sentait profondément bienveillant, de ceux prêts à accueillir la douleur sans poser de questions. C’était ce dont elle avait besoin pour survivre.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Andréa Bescond (284)Voir plus

Quiz Voir plus

La Bible

Quel était le vrai prénom de l'apôtre Pierre?

Ben, Pierre!
Simon
Jésus
Joseph

12 questions
511 lecteurs ont répondu
Thèmes : ancien testament , nouveau-testament , antiquité , histoireCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..