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Critiques de Andrei Bressan (60)
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Birthright, tome 4 : Histoire de famille

Meilleur moyen de mesurer mon intérêt, la proximité entre deux lectures de tomes successifs. Pour moi qui suit plutôt un dilettante, deux tomes en deux mois, c'est un signe très positif pour l'intérêt que je porte à la série !



La progression de l'histoire ne déçoit pas, on nous donne en premier lieu ce que l'on attendait (plus de détail sur le monde de Terrenos avec les flash backs encore plus ancien des Sages et de comment ils ont décidés de rejoindre la terre ; une plus grande compréhension du rôle de Mickey dans tout ça)... et on nous offre aussi ce qu'on attendait pas, des liens familiaux qui vont au-delà de la famille d'origine des deux frères. Le tome précédent se terminait sur une révélation de ce genre, celui-ci continue sur la même lancée mais en mélangeant encore plus les personnages, je vous laisse bien sûr découvrir le tout, pas de divulgâchage ! La toute fin fait même réapparaitre un personnage qu'on avait presque oublié, la galerie est tellement riche qu'on en perd en route !



Graphiquement Bressan peut encore s'en donner à cœur joie, que ce soit dans les magnifiques doubles pages, dans la création de monstres très originaux, sa réinterprétation de la figure du dragon étant par exemple particulièrement réussie. J'aimerais que les tomes nous offrent des regards sur la méthode de travail entre le scénariste et le dessinateur, le monde est tellement original qu'on se demande qui des deux influence le plus l'autre dans les délires visuels qu'on déguste. Les métamorphoses des Sages entre leur forme humaine et celles de Terrenos sont également brillantes de réalisme... pour quelque chose d'aussi irréel !



On ne sait pas où donner de la tête entre les flash back et les différents lieux de l'intrigue au présent. Le rythme est effréné et la crainte de voir les combats contre les Sages s'enchaîner en se ressemblant est balayé rapidement par l'inventivité d'un scénariste qui semble parfaitement savoir où il va. C'est rassurant quand on voit tant d'histoires qui semblent se développer au petit bonheur la chance dans d'autres licences.
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Birthright, tome 3 : Alliés et ennemis

Une série qui garde un niveau très élevé dans tous les domaines, au fil des tomes, c'est suffisamment rare pour le souligner.



Commençons par le côté graphique, une fois n'est pas coutume. Je ne peux que souligner à nouveau le travail de Bressan. Des doubles pages magnifiques, un travail dans le détail pour chaque personnage, de notre monde (hormis peut-être pour les visages, assez semblables) comme ceux de la dimension Terrenos qui sont très variés, notamment les mages, tous différents et originaux. Les scènes de combat, comme je l'avais souligné dans mes critiques précédentes, sont très lisibles, ce qui est une gageure avec des pouvoirs aussi particuliers (l'affrontement Semeal-Mikey du pur bonheur). Et les arrières plans sont bien travaillés, dans les deux dimensions, avec notamment des effets de lumière très jolis dans les scènes de nuit (phares et feux des voitures, gyrophares de la police).



Côté scénario, c'est toujours aussi plaisamment complexe. On émet des suppositions sur les intentions de la plupart des personnages parce que l'histoire ne nous permet pas réellement de trancher. Chacun est rempli de contradictions, de renonciations, de négociations avec leurs propres consciences. On a peu de certitudes, sauf peut-être celle que le Mal existe toujours, mais va-t-il succomber, triompher... Les "gentils" existent-ils ? Sur ce point, je ne me prononcerais pas !



Les rapports familiaux au sein de la famille "humaine" (et pas que puisqu'une certaine femme enceinte de Terrenos s'impose pas mal dans notre monde également) sont très bien détaillés également et ont une influence essentielle sur le récit.



Petit rappel pour finir, il s'agit bien d'héroic-fantasy et les détails des blessures sont très réussis... réservez donc la lecture aux adultes, ne pensez pas à cette série pour vos chères têtes blondes !
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Birthright, tome 2 : L'appel

Je continue mon objectif de poursuivre la lecture des trois séries comics « différentes» que j’ai récemment découvertes et c’est donc le deuxième tome d’intégrale de Birthright que je chronique ici.



L’aventure continue sur les mêmes standards, graphiquement et scénaristiquement.Les pages sont riches mais claires, colorées. La confrontation avec l’un des très grands guerriers est à la fois époustouflante et limpide, ce qui me semble une prouesse assez énorme.



Le scénario nous embrouille le cerveau, on ne sait plus quelles sont les intentions des différents protagonistes, en tout cas ceux de l’autre dimension. Les personnages les plus faciles à comprendre… sont assez logiquement ceux qui nous ressemblent le plus, ce qui fait encore plus marcher à fond le sentiment d’identification. On est aussi paumés que la mère et le frère de Mickey le sont. Et malgré tout ce que nous savons de plus qu’eux… nous ne pouvons nous empêcher de vouloir l’aider, malgré les risques apocalyptiques dont on nous menace.



Le subtil dosage entre l’intrigue familiale et les enjeux multidimensionnels est encore bien réussi, même si les problématiques liés à l’autre univers prennent forcément de plus en plus de place. La rencontre belle-mère – belle-fille qui ouvre le dernier chapitre est savoureuse et pleine d’humour subtil (on est pas dans la grande poilade, ça reste de l’aventure gore attention ! ).



Tout cela ne pourra que me confirmer tout ce que les littératures de l’imaginaires, y compris en mode comics, ont à nous offrir dans notre compréhension de qui nous sommes… tout en nous ouvrant des perspectives infinies d’intrigues où l’imagination débridée est la seule limite, bien virtuelle donc !

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Birthright, tome 1 : Le Retour

Je ne suis pas très friand des univers Héroic-Fantasy, en général je n’accroche pas vraiment à l’ambiance, à l’histoire etc… Mais là, il s’agit d’un comics écrit par Joshua Williamson, dont j’ai beaucoup aimé le premier tome de Nailbitter. Alors, certes non sommes dans un style totalement différent, mais quand j’aime un auteur, cela m’encourage à tester ses autres récits, car cela me permet souvent de sortir de ma zone de confort.



Avec ce premier tome de Birthright, je suis vraiment sorti de cette zone et j’en suis très heureux car j’ai vraiment adoré. L’histoire commence de manière très simple, on suit un père de famille qui joue dans un parc avec son fils, et qui le perd de vue quelque minutes. Il ne le reverra jamais car ce dernier disparait. Enlèvement, fugue ? non, rien de tout cela, Mickey (l’enfant) se retrouve transporté dans une autre dimension (le coté héroic-fantasy est ici) dans laquelle un destin semble l’attendre.



Dans le monde normal, on suit la famille Rhodes qui se déchire rapidement. La mère de Mickey reproche à son mari son laxisme, et va même jusqu’à l’accuser d’avoir volontairement fait du mal à ce dernier. Leur deuxième enfant, assiste impuissant à la disparition de son frère et à la séparation de ses parents.



Lorsqu’un an plus tard, un adulte ressemblant à Conan le barbare fait son apparition, la famille Rhodes est appelé, car cet étrange individu clame être Mickey. Je ne vais pas vous en dire plus, mais à la fin de ce premier chapitre j’étais totalement conquis.



L’ambiance et les personnages sont vraiment très développés, à tel point que l’on rentre dans le récit immédiatement. De plus, le rythme est super bien géré car l’on passe toutes les deux ou trois pages d’un monde à l’autre. On découvre ainsi l’évolution de Mickey dans le monde de Terrenos en même temps qu’on suit ce qui se passe dans notre monde.



Les dessins sont vraiment sublimes, les planches sont claires, les couleurs utilisées sont magnifiques. Je sais que cela fait un peu cliché, mais ce comics est pour moi une excellente surprise dont il va me falloir rapidement me procurer le tome suivant ! Encore une fois, cela prouve qu’il n’y a pas que des supers héros dans les comics, et que les indépendants ont de beaux jours devant eux 😉


Lien : https://chezxander.wordpress..
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Birthright, tome 1 : Le Retour

Comme pour tous les livres, je ne lis pas les résumés ou les quatrième de couverture des BD que je ne connais pas avant de les commencer. J'aime que l'immersion dans l'oeuvre de l'auteur se fasse comme lui l'a décidé, et pas comme son éditeur ou des critiques l'ont envisagé. Pour les BD, je ne peux quand même pas m'empêcher de feuilleter au hasard des pages pour découvrir le graphisme et me faire une idée. Et dans le cas de Birthright, ce qui est sûr c'est que je n'ai rien compris à ce qui se passait en regardant comme ça au hasard... et du coup ça m'a donné très envie de le lire !



Birthright est en effet un drôle d'hybride. Un mélange de Terminator et le Monde de Narnia pour le scénario, du seigneur des Anneaux et d'un roman de Stephen King pour l'univers décrit. Je mets plutôt des références "glorieuses" car le livre m'a vraiment plu. On navigue entre deux mondes parrallèles avec des temporalités différentes, on fait certains allers retours entre le passé et le présent de la famille sur qui se centre le récit... Bref, un joyeux bordel, mais vraiment jouissif où on ne souffle pas un seul instant. Le découpage US en chapitres permet presque déjà d'imaginer une possible adaptation en série... avec un vrai budget effets spéciaux en revanche.



Parlons aussi du graphisme, tout simplement époustouflant. Andrei Bressan en est à sa première série mais sa maîtrise est impressionnante. Ses grandes cases de paysage du monde parallèle ou ses pages complètes sont à la fois détaillées, compréhensibles du premier regard... et tout simplement magnifiques. Je rage souvent sur les scènes d'action en BD car on a parfois du mal à comprendre réellement ce qui se passe (comme dans pas mal de film d'action également, mais là on a l'excuse de ne pas gérer le rythme). Ici tout est très fluide et rien n'est caché sous des pages trop sombres. C'est lumineux et adorablement coloré (bravo du coup à Adriano Lucas), une réussite totale également donc dans le dessin.



Je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant ce livre (bon j'avais pris une petite claque graphique en feuilletant) mais j'en ressort ravi, une nouvelle série à suivre, déjà 8 tomes sortis en français, de belles aventures en perspective.
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Birthright, tome 1 : Le Retour

Birthright est une très belle réussite niveau Comic.

Une famille se retrouve brisée après la disparition de Mickey, leur plus jeune enfant. Le père se retrouve injustement accusé d'avoir tué ce fils et le couple se sépare. Un an plus tard, un homme réapparaît. Il prétend être Mickey et explique avoir passé des années dans un univers parallèle.

Le père reconnaît son fils tandis que la mère refuse d'y croire.



Ce premier tome offre des illustrations soignées et mises en couleur avec soin, un découpage en chapitre et un scénario mêlant réalité et territoires peuplés d'êtres surnaturels. Le récit est très rapide et on se s'ennuie pas.



Assurément, une belle mise en bouche et un bon rythme qui donne envie de lire la suite.
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Birthright, tome 2 : L'appel

Mickey et son frère sont toujours en fuite, pourchassés par la police. Mickey initie Brennan aux arts guerriers alors que la malédiction qui pèse sur lui prend de plus en plus d'importance.



Un tome qui laisse respirer et développe plus en profondeur la psychologie des personnages.

J'ai aimé les moments oniriques où le surnaturel s'étale sur les planches qui deviennent de véritables peintures. Le contraste entre le monde réel et celui où Mickey a grandi est bien rendu à travers les illustrations.

J'ai aimé que les auteurs nous donnent plus de détails sur le passé de Mickey à travers ses cauchemars ainsi que le soin particulier dans les expressions des visages et des postures.



Si le thème n'est pas original : l'éternel lutte du bien contre le mal, j'ai apprécié les nuances qu'il s'agisse d'un camp ou de l'autre. Cela cultive l'intérêt du lecteur et le scenario s'en trouve bien enrichi. Le Lore de l'univers est intriguant et je lirai la suite de ces aventures avec plaisir.
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Dark Ride, tome 1

Owen Seasons est un fan absolu d'horreur. Pour son plus grand bonheur, il est embauché Devil Land, le premier parc d'attraction consacré à l'horreur. Mais sa découverte des coulisses ne se passe pas vraiment comme prévu.

Ce premier tome regroupe les quatre premiers numéros du comics américain. En lisant le résumé, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Zombillénium, tant les thématiques semble proches. Dark ride se distingue tout de même par une ambiance plus sombre et bien plus glauque, mais aussi par des personnages moins attachants. Pourtant, le récit est prenant et si chaque chapitre semble faire évoluer des personnages en parallèle sans vraiment les lier, l'intrigue principale prend petit à petit forme. L'horreur est vraiment présente, tout en servant l'histoire.

Côté dessins, on est dans le style habituel des comics, avec un trait précis, des couleurs plutôt flashy et des planches remplies de détails.

Ce premier tome d'une série de 3 annoncés, est une très bonne surprise qui pose les bases d'un univers et donne envie de lire la suite. A suivre, donc.
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Birthright, tome 1 : Le Retour

La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N11 sur "BirthRight T.1 à 3" de @Williamson_Josh et @AndreiBressan chez @DelcourtBD



Synopsis :



"Cette nouvelle série va vous prendre à la gorge, jouant sur la pire peur que peuvent ressentir tous les parents : perdre un enfant ! Pourtant, au bout de quelques années, il réapparaît... Et semble sorti d'un univers d'Héroïc Fantasy. Lorsqu'Aaron emmène Mikey jouer dans le parc en rentrant de l'école, il ne se doute pas un seul instant qu'en le perdant de vue quelques secondes, sa vie va être bouleversée. Mikey disparu, Aaron, rongé par le remords, sombre dans l'alcool et la famille entière se désintègre. Mais un an plus tard, une sorte de Conan fait irruption dans leur vie et pourrait bien être leur fils perdu, Mikey..."



Scénario : Joshua Williamson ;

Dessins : Andreï Bressan ;

Éditeur : Delcourt ;

Prix : 1.99 € / tome en numérique (durant le Black Friday).



Ayant été attiré par le visuel de la couverture et par l'histoire en elle-même, je me suis jeté sur l'offre que nous a proposé Iznéo, durant le Black Friday, pour acquérir les trois premiers tomes de cette série : BirthRight. Je peux donc vous dire, que je ne suis pas déçu du voyage. En effet, étant un grand fan de Fantasy et de quête impossible, j'ai tout de suite été séduit par l'ambiance et le scénario de cet opus. De plus, j'en ai tellement entendu parler, par la communauté, que je ne pouvais donc pas passer à côté.



Vous y retrouverez donc les aventures de Mikey, qui par un malheureux concours de circonstance, va disparaître au vu et à la barbe de son père Aaron, lors d'une banale sortie au parc. A partir de ce moment-là, l'enfer va se déchaîner sur cette pauvre famille, jusqu'à la faire péricliter. Eh, oui, le pauvre père est accusé d'avoir tué son fils et sa femme se laisse corrompre par les persiflages. Cette situation merdique prend un tournant inhabituel, lorsqu'une année plus tard, resurgit un homme, ressemblant à un mixe entre Conan le barbare et Brad Pitt (mais en brun), qui pourrait être l'enfant tant recherché. Vous pensiez que cela serait une bonne nouvelle ? C'est juste les ennuis qui commencent ou plutôt qui continuent et ça, notre chère famille, va l'apprendre à la dure.



Cet opus est donc une sacrée bonne surprise pour votre serviteur. L'histoire est bien montée (on se calme les pervers) et développe tout son potentiel à chaque tome de la meilleure des façons. C'est angoissant, sanglant, terrifiant et bourré d'action. Le lecteur n'a pas le temps de se reposer sur ses lauriers, qu'il est tout de suite happé par autre chose. C'est bien écrit et l'utilisation des composants de la Fantasy est intelligemment faite. Les personnages sont également sympas à découvrir et apportent chacun leur pierre à l'édifice créé par Joshua et Andreï. Le tout est magnifiquement mis en lumière par un graphisme caractéristique de l'univers chez Delcourt et c'est de toute beauté. On a l'impression de grandir avec le pauvre Mickey à chaque tome lu, ce qui renforce les liens qui se créés avec le lecteur.



C'est donc une vraie réussite et j'ai hâte de lire la suite. Je vous la conseille donc également comme idée pour Noël.



Note T.1 à 3 : 5/5.
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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Birthright, tome 2 : L'appel

Comme il est écrit dans le comics:

Quand la fantasy fait voler la réalité en éclats.



Il faut avoir lu le tome 1 car les mages sont parmi nous. Entre le réelle et monde caché il y a un gouffre.

A découvrir.
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Birthright, tome 2 : L'appel

Une suite en tous points réussie, qui donne envie de retrouver rapidement la fratrie dans ses aventures.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Dark Ride, tome 1

Devil Land est un parc à thème horrifique. Les attractions ne font pas dans la demi-mesure, la peur est garantie ! Hormis les mascottes au design cartoonesque, tout le reste est garanti 100 % effrayant. 

Le parc appartient à Arthur Dent, un homme reclu qui n'apparaît presque plus. Les supputations à son sujet sont nombreuses et font la une des fake news. Le jeune Owen un fan d'horreur débute en tant qu'employé. Après une journée fatigante, il se rend compte qu'il a égaré son badge. Il revient sur ses pas, le parc est lugubre une fois la nuit tombée. Sur le chemin du retour, une voix lugubre l'appelle. Serait-ce une blague des collègues ou tout autre chose ? 



J'ai hésité à me lancer dans ce premier volume de Dark Time car j'ai adoré la série Zombillénium qui est similaire. Pour lire cet album, il me fallait quelque chose de nouveau et j'ai bien fait car c'est tout à fait différent. Dès les premières pages, on comprend que c'est une lecture plus adulte. L'intrigue autour de la famille Dent et des divers intervenants est prenante. Le parc est inquiétant, le danger semble rôder à chaque coin. Les décors sont propices à l'ambiance et il y a une grande variété dans les styles. Certains personnages ne sont pas rassurants. Petit bémol, les visages sont inconstants tout du long du récit, un peu brouillon par moment alors que tout le reste est très bien illustré et précis. 



Ce premier volume sur un total de trois  est réussi, Joshua Williamson a construit une intrigue solide qui réservera encore des surprises horrifiques pour la suite



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Dark Ride, tome 1

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement la maison d'édition pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.



J'ai tout de suite été attirée par cette BD qui met en scène un parc d'attraction et de l'horreur.



Les illustrations sont réalistes avec des styles variés pouvant aller du cartoonesque concernant les mascottes du parc aux dessins très détaillés pour des démons ou autres créatures. Le nuancier de couleur est également varié. Il peut rester dans le noir et blanc pour illustrer des scènes du passé mais il peut également être vif et coloré et passer subitement aux teintes plus sombres.



Rapidement, le récit se tourne vers des mystères en lien avec l'origine du parc d'attraction et sur la famille Dante qui en est la propriétaire.



Les évènements s'enchaînent pour différents protagonistes et certains peuvent déboucher sur des scènes gores qui surviennent aux moments propices afin de ne pas donner une impression de boucherie à la BD.



Le récit est glaçant et il sera difficile pour le lecteur de faire la différence entre la réalité et l'illusion.



Ce tome se veut assez introductif et révèle au final peu de choses sur les évènements qui se passent dans le parc d'attraction. J'avoue que je n'aurais pas été contre une ou deux petites révélations dans ce tome qui m'auraient permis d'y voir un peu plus clair sur la situation.



Je dois également vous avouer que je me suis sentie perdue à plusieurs reprises suite au manque de révélations.



Si vous appréciez les BD et que vous cherchez un récit mêlant l'horreur, le mystère et se déroulant dans un parc d'attraction, je ne peux que vous conseiller cette lecture.



Il m'aura fallu peu de temps pour venir à bout de ce tome (128 pages), les bulles de dialogues contiennent généralement peu de texte sauf lors d'explications mais la lecture reste fluide.



Malgré tout, j'ai hâte de découvrir le tome 2 de cette série et j'espère enfin obtenir des réponses. J'attribue donc la note de 7 sur 10 à cette BD.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Birthright, tome 1 : Le Retour

Le début est vraiment top. J'aime bien cette idée d'enfant qui disparaît dans la forêt et qui revient un an après sous une autre apparence. La famille très heureuse ne résistera pas au choc de la disparition et encore moins de la réapparition. Par la suite, il faudra véritablement s'accrocher à ce récit de médiévale fantasy.



J'ai bien aimé lorsque le récit est ancré dans la réalité mais beaucoup moins dans celui du monde magique. Or, c'est cette dualité qui doit en faire le charme. Pour autant, c'est assez prenant pour demander la suite.
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Birthright, tome 1 : Le Retour

Je ne suis franchement pas convaincu par ce très léger démarrage.

C'est fort probablement à cause du genre (heroic fantasy) qui a du mal à passer. Ici on a affaire à un enfant qui traverse un passage vers un autre monde (comme dans Narnia) où règne la guerre (à la Warhammer / Warcraft / Seigneur des Anneaux) puis revient au monde réel en tant que combattant aguerri (comme Connor dans Angel). Les copiés-collés vont encore plus loin avec un méchant Roi Lore qui rappelle le méchant Roi Liche de Warcraft et un héros-barbare qui prend des pauses à la Vallejo tout en étant possédé par une force obscure (rappelant notamment l'inégalable Elric).

Même le thème de la famille, qui semble apporter un peu d'originalité, se voit vite lié au cliché des lignée de héros "élus" au sang noble des grands guerriers.

Ça a beau être superbement illustré, c'est un peu trop stéréotypé pour moi. D'autant plus que l'auteur a prouvé, avec Ghosted, sa capacité à sortir mille idées pétillantes, neuves et dynamiques.

Apporter du neuf et briser les vieux clichés aurait pu sauver ce comics, qui sans cela ressemble à une parodie sans humour ou à un hommage sans créativité.
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Dark Ride, tome 1

Devil Land est une véritable petite bombe d’horreur et de surprises ! J’ai adoré ma lecture, autant pour son histoire très simple au départ : la création d’un parc à thème horrifique, que la tournure que le récit va prendre en devenant de plus en plus sombre, violent, angoissant et bien glauque !

Les planches sont parfaites au niveau de l’horreur la plus pure : des morts, des membres, du sang, des créatures effroyables et tant d’autres, le tout sublimé par des couleurs sombres et exploitant à merveille le panel de la couleur rouge.

Les personnages sont peu nombreux, mais j’aime leur personnalité, unique et surprenante. Les conflits familiaux entre le frère et la sœur vis-à-vis du parc d’attractions, le père, créateur d’attraction de génie, et un simple employé totalement fan des lieux que l’on va suivre pendant son premier jour de service.

C’est une BD pour adulte, aucun doute là-dessus, et il semblerait également que ce soit le premier tome sur trois, et au vu des nombreux rebondissements de celui-ci, j’ai vraiment hâte de découvrir la suite, qui promet d’être encore bien plus sanguinaire !
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Birthright, tome 3 : Alliés et ennemis

Ce tome fait suite à L'appel (épisodes 6 à 10) qu'il faut avoir lu avant. Pour comprendre les enjeux du récit et les relations entre les personnages, il faut avoir commencé par le premier tome Le Retour (épisodes 1 à 5). Il comprend les épisodes 11 à 15, initialement parus en 2015/2016, écrits par Joshua Williamson, dessinés et encrés par Andrei Bressan, avec une mise en couleurs réalisée par Adriano Lucas.



Les 2 frères Brennan et Michael (Mikey) Rhodes sont toujours en fuite, campant pour éviter de se faire repérer. Brennan interroge son frère sur ce qui lui est vraiment arrivé après avoir été enlevé sur Terrenos. Mikey lui raconte la suite de ses années de formation sous la responsabilité de Rook. Il évoque en particulier son arrivée dans un village où Rook lui remit une hache de combat, et un couple de villageois le supplièrent d'aller délivrer leur fille qui venait d'être enlevée par Kallista, pour le compte de God King Lore. Cette situation met en évidence la responsabilité qui pèse sur les épaules de Mikey qui est considéré comme le sauveur de la planète et qui ne doit pas compromettre ses chances de réussite en allant sauver une unique personne.



Après ce récit, Mikey et Brennan reprennent la route pour aller jusqu'à Chicago afin de trouver un nouveau mage Sameal y ayant trouvé refuge après avoir fui de Terrenos. Aaron Rhodes (le père) reçoit la visite de l'agent Kylen qui le sort de force de sa cellule de prison. Wendy Rhodes (la mère) voyage toujours en compagnie de Rya (toujours enceinte) et vont trouver Mastema, une autre mage. Enfin Rook et consorts ne restent pas inactifs.



En attaquant ce troisième tome, le lecteur éprouve un petit moment d'appréhension. Joshua Williamson a prouvé qu'il est un scénariste inventif, avec des premiers épisodes forts, comme dans ses séries Ghosted ou Nailbiter. Mais il a aussi montré qu'il y a parfois des coups de mou dans ses scénarios, pas toujours capables de retenir l'attention du lecteur sur le long cours. Le lecteur éprouve parfois l'impression que le scénariste a pensé à l'avance les différents rebondissements et la trame générale de son récit (ici : retrouver les différents mages un par un, tout en intercalant les révélations sur le passé de Mikey sur Terrenos), mais qu'il le fait de manière mécanique, perdant un peu le caractère des personnages en cours de route.



Le lecteur se trouve réconforté par l'excellente prestation des artistes. Comme dans le tome précédent, Adriano Lucas continue un travail de metteur en couleurs de talent. Depuis l'avènement de l'infographie, le rôle des coloristes a pris de l'envergure, prenant de l'importance dans la partie graphique, jusqu'à définir l'apparence immédiate des pages, avant même que le lecteur ne lise les dessins. En effet, Lucas sculpte les surfaces, leur donnant plus de volume. Il joue sur les nuances pour rendre compte de l'éclairage, mais aussi des ombres portées. Il conçoit pour partie l'apparence des monstres. Par exemple il utilise des couleurs proches de la chair pour les manifestations du Nevermind, évoquant une texture à mi-chemin entre la chair à vif et la chair brûlée. Son apport est vraiment déterminant, que ce soit pour les surfaces naturelles (texture de terre par exemple), pour les visages (relief de la peau sur les os de la tête), l'ambiance générale d'un lieu, pour montrer les énergies déchainées lors des affrontements, pour donner de la consistance aux phénomènes magiques (l'incroyable double page où se manifestent les spectres à la fin de l'épisode 15).



En tant que maîtres à bord de leur série, les auteurs peuvent aménager le rythme de parution pour conserver un niveau de qualité élevé, en particulier en ce qui concerne l'aspect graphique. Ainsi aucun épisode de la série Birthright n'était pas paru en mars 2015 entre les 2 premiers tomes, et elle avait connu une interruption en septembre et octobre 2015, entre les tomes 2 et 3. L'effet bénéfique de ces pauses se constate sur chaque planche, car il n'y a pas de baisse de qualité des dessins d'épisode en épisode. Dès le premier tome, les dessins avaient apporté une grande consistance aux personnages et aux environnements, plaçant cette série au-dessus de la production mensuelle de comics. Mikey est toujours aussi massif, avec des rémanences de la corpulence de Conan. Les autres êtres humains disposent de morphologies pour normales. Les créatures surnaturelles sont montrées dans le détail, avec une volonté de précision pour que le niveau descriptif soit à l'égal des scènes sur la Terre normale.



De séquence en séquence, le lecteur apprécie la qualité de la narration graphique. Il n'éprouve jamais l'impression que les personnages restent statiques pendant les discussions, car l'artiste vieille à varier les angles de vue, à montrer ce qu'ils font, leurs gestes, l'endroit où ils se trouvent. Les expressions des visages ne sont pas particulièrement nuancées, mais ce manque de finesse est compensé par le langage corporel, mesuré et expressif. Andrei Bressan investit également du temps dans la conception et la réalisation des décors. Il reste dans un domaine réaliste pour les décors normaux, en prenant soin d'inclure des caractéristiques qui les rendent unique. Par exemple quand Brennan se trouve sur le plateau du pick-up, le lecteur peut voir le relief des parois thermo-moulées, ainsi que les différents sacs de camping au pied du personnage. À Chicago, il peut voir la foule d'usagers sur les trottoirs d'une avenue passante, ou au contraire le peu de passants sur une voie secondaire, avec l'aménagement des trottoirs (jardinière, éclairage public, etc.). Le dessinateur a pris soin de représenter un mobilier réaliste dans la cellule de prison d'Aaron Rhodes. La silhouette des immeubles se détachant sur le ciel de Chicago correspond bien aussi à la réalité des buildings existants.



Bressan s'investit tout autant pour les environnements sur Terrenos, avec une scène de bataille démesurée sur les pages 2 & 3 de l'épisode 11, l'incroyable cité oubliée au cœur de la montagne (épisode 11) dotée d'un éclairage magnifique, ou encore l'étrange structure édifiée par la mage Mastema (Leslie Mast). Les scènes d'affrontement physiques dégagent une grande énergie, avec un bon sens du mouvement et de l'impact. Il capture des moments époustouflants de grand spectacle. Le récit de Joshua Williamson est donc porté par une narration visuelle riche, consistante, détaillée et spectaculaire quand il le faut. Le scénariste conduit donc plusieurs fils d'intrigue en parallèle : la progression de Mikey & Brennan, les retours en arrière sur les années de formation de Mikey sur Terrenos, les agissements de l'agent Kylen, le devenir de Wendy Rhodes et Rya. Dans un premier, le lecteur ressent effectivement comme une forme d'effet mécanique dans la construction narrative. Il s'agit d'une mécanique bien huilée et bien conçue, mais les personnages manquent un peu de caractère, devenant des pions dans une intrigue bien ficelée, mais manquant d'implication émotionnelle.



Par exemple, le lecteur a bien compris que Mikey a dû effectuer des choix complexes qui l'ont conduit à accepter une émanation de Nevermind dans son propre corps, la preuve d'une forme de compromission le rendant indigne de devenir le héros de la prophétie. Mais d'un autre côté, il semble bloqué dans cette posture, allant à la recherche du mage suivant, sans que son retour sur Terre ne réveille en lui des souvenirs enfouis. Rya se lance à la recherche de Mikey, en utilisant ses ailes pour effectuer des vols autonomes, malgré sa grossesse, et le lecteur sent bien que la naissance à venir surviendra au bon vouloir du scénariste, de préférence au moment le plus dramatique. Du fait de cette approche un peu artificielle, le lecteur éprouve des difficultés à s'impliquer pour ces personnages réduits à l'état de dispositif narratif. Il en va de même pour les parents de Mikey, et même pour Brennan se fiant au Diviner, dispositif bien pratique pour justifier des choix arbitraires qui servent surtout le scénario.



Mais en prenant un peu de recul, il est possible de percevoir des moments plus humains que ne le laisse supposer la seule intrigue, et des thématiques moins manichéenne qu'il n'y paraît. Alors qu'elle discute avec Leslie Mast, Wendy Rhodes évoque sa certitude que son fils va revenir à la raison, quand elle aura l'occasion de le convaincre, car elle est sa mère après tout. La moue dubitative de son interlocutrice en dit long sur ce qu'elle estime être de la naïveté de la part de Wendy quant au pouvoir de la relation mère-fils. Joshua Williamson joue en arrière-plan sur l'étrange relation entre les 2 frères. Brennan est né avant Mikey, mais ce dernier a vieilli de plus d'années que lui en étant sur Terrenos. Malgré tout, Brennan refuse de lâcher totalement prise sur son ainesse et conserve cette forme de regard critique que le plus âgé porte sur le plus jeune. Cela participe au fait qu'il se demande comment gérer la présence du Nevermind chez son frère. Il y a également ce passage assez rigolo quand Mikey fait observer qu'il ne parle pas la langue gideon, et que ses compagnons de voyage hésitent à lui traduire ce qu'ont dit les étrangers.



Arrivé à la fin du tome, le lecteur se dit que l'intrigue progresse à bonne allure, mais reste un peu à la surface des personnages. Puis il fait le constat qu'il a une bonne idée de qui va remplir les promesses de la prophétie concernant la venue d'un héros salvateur. Cette perspicacité commence par diminuer l'intérêt qu'il porte à l'intrigue dans la mesure où il a su l'anticiper. En même temps, cette prise de conscience en amène une autre : derrière ce récit d'Heroic Fantasy, il y a une réflexion sur la condition de héros, qui dépasse le simple manichéisme. C'est sûr que Mikey n'est pas le héros annoncé, mais il y a d'autres personnages qui ont la conviction que leurs actions participeront à sauver le monde : Rya qui va sauver Mikey, Brennan qui va sauver son frère, Aaron et Wendy qui vont sauver leur fils, même Rook qui va aider la prophétie à s'accomplir et par là même sauver Terrenos. Du coup l'alternative à Mikey en tant qu'héros de la prophétie est plus importante que prévue, ce qui amène à une réflexion sur la manière dont chaque personnage participe à la réalisation de la prophétie parce qu'elle existe, pour prouver qu'elle a raison, et de ce fait elle prend le chemin de devenir auto-réalisatrice.



Dans un premier temps, ce troisième tome déçoit un peu dans ce qu'il a de prévisible. Andrei Bressan et Adriano Lucas sont excellents, comme dans les 2 tomes précédents. Joshua Williamson poursuit son récit dans la direction annoncée dans les 2 tomes précédents. Tout roule comme sur des rails pour un divertissement de qualité, mais sans grosse surprise. Ce n'est qu'en refermant le tome que le lecteur prend conscience qu'il y a un autre niveau de lecture plus subtil qui agit comme un commentaire sur la notion de héros, la questionnant et la remettant en cause par une main de fer dans un gant de velours. Ces auteurs ne se contentent pas d'un récit d'Heroic Fantasy malin, ils s'en approprient les codes et les sondent.
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Birthright, tome 1 : Le Retour

Revenant aux racines de conte moral de la fantasy mais en regardant aussi pour la modernité du côté d’un Brian K. Vaughan, il soigne l’intrigue familiale un peu à la manière d’un Saga.
Lien : http://www.bodoi.info/birthr..
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Birthright, tome 1 : Le Retour

J'ai beaucoup aimé cette BD, qui m'a été offerte par son éditeur via §Babelio et son opération Masse Critique BD : merci !



Ce choix été un pari un peu risqué de ma part : jusque là je n'avais pas encore réussi à accroché à un "comics", bien que j'en ai déjà essayer une bonne poignée (mais je ne suis pas sure d'avoir fini un seul tome). Ici, le résumé me plaisait beaucoup, tout comme l'illustration de couverture, alors j'ai tenté.



Et bien m'en a pris parce que j'ai franchement apprécié. Les dessins sont beaux, avec des couleurs vraiment chouette. Le scenario semble sur certains points assez classique mais est très bien racontée. J'ai appréciée de voir certains rôle un peu échanger par rapport à ce que l'on peut voir ailleurs.



L'histoire avance très vite, il se passe plein de choses dans ce tome et les scènes ou le contexte ne sont pas inutilement rallongé, ce qui est très bien pour une lecture détente. J'ai bien aimé l'alternance présent dans le monde réel/passé dans le monde fantasy. Chaque passage est assez court pour qu'on ne se perdre pas tout en ajoutant chaque fois des éléments qui se réponde bien. il y a du suspens mais pas d'abus sur les scènes en suspens au moment fatidique (mais où tout le monde sait que non le héros ne tombera pas de la falaise pour s'écraser au sol). C'est clairement ce rythme formidablement bien géré qui m'a permi d'accrocher autant.



Les illustrations sont toutes intéressantes, avec des fonds travailler mais sans lourdeur. Le décor pose une ambiance sans ralentir la lecture, tout comme les tenues ou les expressions des personnages. Ca permet de donner pas mal de substance au tout. Et, c'est beau. C'est très coloré sans être flashy (bon, ok, c'est un peu flashy par moment mais pas tout le temps).



Un truc très bête mais que j'apprécie: il n'y a pas de texte introductif en haut des bulles, dans un style qui différerait des dialogue. On reste fluide tout du long et l'image et l'action suffisent à bien comprendre sans se prendre la tête.



L'objet est beau et agréable à manipuler (et il sent bon). Le format comics est en fait assez chouette, avec de grandes illustration mais plus facile à tenir en main que les formats BD classique je trouve. La couverture est bien épaisse et d'une texture agréable. Les chapitres ont de belles pages de garde avec fonds noirs d'un côté et grande illustration sepia de l'autre (apparement divers couverture de sous-tome si j'ai bien compris). Ces même illustration nous sont présentés en couleur en fin d'ouvrage avec leur provenance. Je sais pas si c'est classique, mais c'est très chouette. Aussi, les équivalence entre différentes éditions sont indiquées clairement.



Bon, certains rebondissement reste un peu grandiloquents ou attendus, les personnages sont caricaturaux et le monde fantastique cherche à faire des créatures étranges mais sans se démarquer des autres mondes imaginaires (pour le moment en tout cas). Ca semble se diriger vers une histoire assez manichéenne. Le tome à lui seul ne constitue pas une histoire tout à fait satisfaisante et appelle une suite à grand cri.



En bref, j'ai aimé, même si la cinquième étoile que je lui met est peut-être un peu liée à ma première découverte d'une oeuvre à mon goût dans cette catégorie. Et maintenant, j'attends la suite.
Lien : http://lemoulinacritiques.bl..
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Birthright, tome 1 : Le Retour

Un comics qui commence comme un drame familial archi classique : une sortie dans les bois entre un père et son fils, le fils disparaît, le père est soupçonné du meurtre même si on ne trouve aucune preuve contre lui, sa femme le quitte, il sombre dans l’alcool… cliché sur cliché.



On se dit donc au départ que pour l’originalité, on repassera. Et puis au bout de dix pages, virage à 360 degrés. On se retrouve un an après la disparition. Une espèce de Conan le barbare, sorti dont ne sait où avec une tripotée d’armes dignes du Moyen-âge, est arrêté par la police. Le gars a la trentaine, une armure, des tatouages, la barbe et les cheveux longs. Et il prétend être le gamin disparu à peine douze mois plus tôt ! Arrivé à ce stade, on se dit « mais qu’est-ce que c’est que ces conneries ???? » (enfin moi, c’est ce que je me suis dit). Sauf que. Le voile se lève petit à petit, Conan et le gamin s’avèrent bien être la même personne et on finit par se convaincre que ce scénario pour le moins improbable est drôlement bien ficelé.



Je ne vous explique rien de plus car il serait sacrilège de révéler les nombreuses surprises réservées par cette histoire menée tambour battant et oscillant entre le présent et les péripéties arrivées à l’enfant depuis sa disparition. C’est dense, assez gore et surtout totalement addictif. C’est simple, je n’avais pas pris un pied pareil à la lecture d’un comics depuis Locke and Key. Il y a d’ailleurs pas mal de points communs entre les deux titres, notamment au niveau du dessin et de l'intrusion importante du fantastique dans un environnement on ne peut plus réaliste.



Une lecture dont je n’attendais rien de spécial et qui m’a tout simplement bluffé. Le tome 2 est annoncé début 2016 par l’éditeur, j’espère que ce sera en janvier plutôt qu’en avril !


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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