AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Andrew Pyper (51)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le démonologue

Un démonologue, c'est un spécialiste des démons, mais contrairement à ce que j'imaginais, il ne s'agit pas ici d'un homme travaillant avec l'Eglise dans le cadre d'exorcismes par exemple.

David Ullman est en réalité un spécialiste de la littérature démoniaque, il connaît donc parfaitement tous les textes littéraires, religieux ou folkloriques se rapportant aux démons mais n'a jamais vécu d'expériences le mettant en présence d'un démon quel qu'il soit.

Ce roman sort des sentiers battus car même en lisant le résumé, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, et j'ai beaucoup aimé cette plongée totale dans un univers fait de références à des textes classiques, de quête à la frontière du réel, d'expériences surnaturelles, et prenant pour personnage principal un homme qui n'a rien d'exceptionnel. C'est un professeur passionné par son métier certes, mais rien ne semble le prédestiner à vivre ce qui l'attend.

J'ai parfois eu l'impression de me perdre un peu en chemin, comme David Ullman qui va faire des milliers de kilomètres un peu à l'aveuglette, sans être certain de ce qu'il cherche, et sans savoir s'il saura comprendre ce qu'il a trouvé.

J'ai beaucoup aimé ce roman atypique, qui jongle avec le surnaturel, avec des démons, avec les faiblesses des personnages, avec leurs croyances profondes et leur foi en des choses totalement différentes.

Je l'ai dévoré rapidement, car une fois commencé, j'ai eu du bien du mal à te reposer avant la fin, le suspense et le mystère étant maintenu de bout en bout.

Un très bon moment de lecture, pour les amateurs de mystères, d'histoires sombres, flirtant avec l'ambiance des romans de terreur, mais sans que des litres de sang soient déversés à chaque page.
Commenter  J’apprécie          330
Le démonologue

Tout d'abord merci à babelio et sa dernière masse critique, ainsi qu'aux editions l'archipel pour leur envoi personnalisé.

J'ai coché ce livre pour son titre qui m'a intriguée, la lecture en a été agréable et fluide.

David pullman , universitaire, specialiste de Milton ( le paradis perdu, l'enfer, le diable, la perte de tout espoir...) est sollicité pour une expertise à venise dans un domaine qu'il est sensé maîtriser : la possession.

Il souffre de mélancolie chronique dont sa fille a hérité et qui les handicape tous deux en société. Sa femme le trompe, et sa meilleure et seule amie et collègue est diplômée en psychologie ( ça tombe bien !).après un court séjour à Venise, au cours duquel sa fille perd la vie dans des circonstances bizarres : suicide, possession..... et pendant lequel il a assisté à une manifestation diabolique qu'il a enregistrée, il rentre à son domicile.

Et là le jeu de marelle peut commencer :

Sur un pied : il est menacé par un tueur qui en veut à son enregistrement, et par des âmes errantes qui le conduisent pas à pas dans une quête pour retrouver sa fille prisonnière dans les limbes ( aidé par son amie , dont on se demande par momentsi elle est réelle )

Et ensuite sur l'autre pied : ce type est fou à lier, sa culpabilité lui a complètement fait perdre pied, sa vie est une hallucination permanente.

Et tout le livre est comme ça , pied gauche, pied droit, jusquau dernières pages.

La conclusion : lisez vous saurez....ou pas !
Commenter  J’apprécie          140
Le démonologue

Avant de commencer, je tiens à remercier Babelio pour cette dernière Masse Critique aussi riche que variée. "Le Démonologue" est tout à fait le style de livre qui me plaît : il contient de l'ésotérisme, du surnaturel, de l'horreur, du suspense, ... Tous les éléments sont là pour me faire frémir et passer un bon moment. Donc merci à Babelio pour cet ouvrage ! Je tiens également à remercier les éditions l'Archipel pour cet envoi qui a été accompagné d'un gentil petit mot à mon nom et signé à la main. Cela fait très plaisir.



J'avais sélectionné ce livre pour des raisons précises : d'abord, parce que c'était tout à fait mon genre de lecture, parce que la couverture me plaisait et parce que l'histoire me faisait songer à "Démences" de Graham Masterton. En effet, le début est plus ou moins similaire : David Ullman a une vie conjugale plutôt ratée mais s'entend bien avec sa fille, Tess, qu'il emmène loin de chez lui pour un travail. Comme Randy, l'adolescente disparaît mystérieusement... Notre cher papa qui ne croyait pas vraiment aux démons ou aux fantômes cherche à tout prix à sauver son enfant. Commence alors une course poursuite contre le temps. Ces deux livres ont tout cela en commun. C'est pourquoi l'œuvre d'Andrew Pyper m'interpelait. J'avais envie de comparer ces deux ouvrages, de voir des choses différentes tout en ressentant de légers frissons, d'être prise de doutes face à des scènes mêlant le réel et l'imaginaire. Est-ce finalement le cas ? Pas forcément… Peut-être mes attentes étaient-elles trop grandes ? Il faut dire qu'il est difficile d'arriver à la cheville du grand Masterton...



On ne peut pas dire que je n’ai pas aimé "Le Démonologue", mais on ne peut pas non plus dire que c'est un coup de cœur. Disons que l'auteur retrace très bien l'ambiance des histoires paranormales. Cela pourrait être adapté au cinéma car la plume de l’auteur est très visuelle. De plus, on a un rythme qui montre crescendo. Au début, tout est calme. On pose les bases de l'histoire : David est un enseignant en littérature de Columbia à Manhattan. Il se spécialise dans les textes mythologiques et religieux judéo-chrétiens, notamment le satanisme. A plusieurs reprises, divers textes ésotériques seront cités, ce qui apporte une certaine richesse au récit tout en étant parfois lourd (il y en a un peu trop)...

Dans ce quotidien plutôt calme vient se greffer la femme de David qui le trompe avec l'un de ses collègues depuis un certain temps. L'heure du changement est arrivée : en quelques pages, le narrateur et le lecteur apprennent que le couple de David va se briser définitivement et que ce cher professeur va devoir enquêter sur une obscure affaire proposée par une étrange femme à l’apparence " décharnée". Dès lors, la tension monte : David se rend à Venise où il rencontre un homme possédé. Les événements paranormaux s'enchaînent, laissant le pauvre père de famille démuni et bouleversé. Le coup de grâce : sa fille qui disparaît…

Ce scénario ne m’est pas vraiment inconnu. J’ai une impression de « déjà-vu ». En plus de me rappeler « Démences », certaines scènes me faisaient songer à de nombreux films d’horreur et de suspense, notamment avec la rencontre avec les jumelles, le démon qui prend le contrôle de certains humains ou encore les nombreux fantômes qui ne parlent qu’au héros. Ainsi, je n’ai pas été surprise par l’intrigue, cependant j’ai été assez prise par l’avancée de l’histoire. J’avais envie de savoir si David allait retrouver sa fille ou si cette dernière était définitivement perdue… Ajoutons à cela des moments perturbants, fous, glauques et malsains qui éveillaient mon intérêt. Je souhaitais savoir où Andrew Pyper souhaitait emmener son lecteur…



Les personnages sont assez nombreux, cependant on ne sait pas grand-chose d’eux. La narration étant à la première personne avec le point de vue de David, nous ne savons pas ce que pensent les autres, ni ce qui est « vrai ». Plus d’une fois Elaine O’Brien, l’amie du héros, va lui parler alors qu’elle est très loin. Telle sa conscience, elle va l’aiguiller, le rassurer, lui permettre de réfléchir… Sauf qu’elle n’est pas là et n’a jamais pu converser ainsi avec lui. Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est l’œuvre de l’Innommé ? La réponse ne saute pas toujours aux yeux… Et c’est tant mieux, car le doute subsiste…

Pour ma part, je n’ai pas eu d’affinité particulière avec le personnage principal. Au final, je ne sais pas vraiment quoi dire de lui. Il m’a laissée de marbre : je ne peux pas dire que je suis d’accord avec ses actions, ni avec ses raisonnements, ni son humour… Mais je ne l’ai pas détesté non plus. Il est trop « perdu » dans sa tête et dans l’intrigue pour que je m’y attache ou l’apprécie. J’avoue que cela a été un léger frein dans ma lecture…

Les deux femmes appartenant à l’entourage de David (Elaine et Tess) m’ont plu, toutefois je trouvais qu’il manquait quelques informations sur elles. Toutes les deux apportent beaucoup à notre héros et semblent savoir plus de choses qu’elles ne laissent paraître… C’est notamment le cas de Tess… Cette dernière va faire de nombreuses révélations dans son journal intime. J’ai particulièrement apprécié les passages où son père en faisait la lecture. Le contenu ajoutait un soupçon de stress, une tension supplémentaire.

Les autres protagonistes ne servent pas à grand-chose si ce n’est à étoffer les rencontres étranges que fait le héros. Hormis le curieux chasseur qui traque David ou la femme décharnée, les autres sont vraiment de passage. Même la mère de Tess brille par son absence. C’est dommage, j’aurais souhaité un peu plus de présence de la part de cet entourage…



Comme Delphlabibliovore, j’ai été assez déçue par la conclusion du livre que j’ai trouvée vite expédiée. Je m’attendais à autre chose… Peut-être un affrontement avec Bélial ? Dans un sens, j’ai été surprise, car ce n’est pas cette fin que j’attendais…

Cela dit, j’ai passé un bon moment. Malgré quelques longueurs, « Le Démonologue » reste un bon roman surnaturel avec une intrigue classique mais prenante. Je retiens surtout l’ambiance étrange et sinistre de l’ouvrage qui m’a beaucoup plu. Encore merci pour cette opération Masse Critique ! E. C.

Commenter  J’apprécie          90
Le démonologue

David Ullman enseigne au campus de Columbia et se spécialise dans les textes mythologiques et religieux et dans Paradise Lost de John Milton.



Non croyant pour autant, il consacre son temps à sa vie professionnelle car sa vie privée ne semble pas si merveilleuse; sa seule préoccupation est sa fille Tess.



Une femme aux apparences assez étranges vient lui rendre visite au collège et lui propose une invitation; se rendre à Venise pour visiter une maison mais aussi enquêter sur un phénomène.



David décide de s'y rendre avec Tess mais ce voyage est loin d'être aussi calme qu'il le croyait et c'est la tragédie.

Sa fille disparaît mais se retrouve plus tard sur le toit de l'hôtel prêt à sauter dans le vide. Le professeur n'a rien pu faire et la chute de Tess eu lieu. Les seuls mots qu'il a pu entendre "Trouvez-moi" semblent le rendre anxieux.



Le corps de Tess n'a pas été retrouvé pour autant. David devra s'armer de patience afin de résoudre le problème. Le professeur fait preuve de beaucoup de courage et devra résoudre bien des énigmes pour sauver de nouveau sa fille...







" Le démonologue" est un roman à suspense haletant, troublant et très complexe. Complexe car l'auteur, Andrew Pyper, fait référence à certains mythes et symboles cachés.



" L'esprit est à soi-même sa propre demeure,

Il peut faire en soi un ciel de l'enfer, un enfer du ciel. "

"C'est de John Milton, parlant par la voix de Satan, sa plus brillante création. "



Ce livre a également un côté mystérieux ce qui laisse perplexe le lecteur.



Le point négatif que je reprocherais à la lecture de ce roman c'est la fin, je l'ai trouvée trop précipitée à mon goût. J' aurai voulu en savoir plus quant à l'identité de la femme " décharnée".



Ceci étant dit je ne regrette pas du tout de l'avoir lu. " Le démonologue" est intéressant car l'auteur parvient à instaurer une ambiance étrange. C'est une lecture qui a su éveiller malgré tout ma curiosité même si l'action se fait rare au fil des pages.



L'atmosphère pousse le lecteur à se poser diverses questions sans pour autant donner de réponses claires. Peut être que cette fin décevante laisse au lecteur libre cours à son imagination.



" Mais ce voyage est notre lot à tous, aujourd’hui comme hier."


Lien : http://delphlabibliovore.blo..
Commenter  J’apprécie          50
Lost Girls

En 2010 j'avais essayé de lire ce nouvel auteur canadien Andrew Pyper (Le marchand de sable va passer) que j'avais trouvé moyen. Cette fois-ci, la prémices de son nouveau roman semblait pas si pire, les critiques étaient bonnes. Alors je l'ai lu avec un mauvais goût dans la bouche. L'histoire d'un avocat de la ville qui va enquêter en douce (cela aurait pu être un détective tellement l'auteur manque d'imagination) sur les meurtres de deux jeunes adolescentes. Avec son ambiance qui se gothique, sa caricature des régions de l'Ontario étrangement elle ressemble du Québec. Plus on avance dans le roman, oublié des bunchs incroyable cela n'existe pas dans cette histoire qui rappelle celle du début du siècle. Bémol surtout lorsqu'on est au XXI siècle. Moi je vous conseille de l'éviter, au début de ma lecture j'avais l'impression de lire Sleepy Hollow de Washington Irving.
Commenter  J’apprécie          50
Le marchand de sable va passer

A Toronto, après avoir perdu sa femme et son travail de critique littéraire, Patrick Rush participe sans grande réussite à un atelier d'écriture. Suite à la disparition d'Angela, rencontrée à l'atelier d'écriture, Patrick s'autorise à voler l'histoire de l'enfance difficile qu'elle lui avait confiée. Il en tire un roman policier, Le marchand de sable va passer, qui rencontre un grand succès.

Oui mais voilà autour de ce thriller les morts s'accumulent. Forcément on suspecte son auteur. Alors Patrick Rush va devoir prouver son innocence et prouver aussi que « Le Marchand de sable » le héros de son roman existe vraiment et qu’il est passé à l’acte.

Andrew Pyper crée ici n héros peu sympathique sans être un sale type. Il nous propose aussi une intrigue bien construite même si le suspense proprement dire tarde à venir. Mais pour autant j’ai passé un agréable moment de lecture avec ce bon thriller psychologique. Un premier roman surprenant qui me donne envie de découvrir les prochains polars de cet auteur canadien.


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          40
Le démonologue



Lu en diagonal.



En effet, je n'ai pas vraiment adhéré sur cette intrigue centrée essentiellement vers le surnaturel, et, plus particulièrement vers le satanisme, et, autres démons désirant conquérir la planète afin de mieux "assouvir" leur pouvoir sur la gente humaine.

En ce qui me concerne, je ne suis guère attirée vers les romans traitant du satanisme qui me mettent quelque peu mal à l'aise ...



Une déception littéraire pour moi.

Commenter  J’apprécie          40
Le marchand de sable va passer

Voilà un bon suspense, qui me laisse malgré tout sur ma faim...

En effet, si ce roman était agréable à suivre et si la tension était assez bien maîtrisée par l'auteur, mais certains défauts du récit m'ont empêchée de vraiment savourer cette lecture.



Les personnages ne sont pas vraiment développés. Le narrateur nous les présente de façon tout à fait superficielle et aucun ne devient suffisamment "familier" pour que l'on s'intéresse à leur histoire personnelle. Et, le petit raccourci pris à la toute fin du roman .



Patrick Rush, quant à lui, est un type particulièrement désagréable, aigri par son manque de talent/d'ambition et envieux de tous ceux qu'ils croisent et qui ont le courage de se lancer dans l'écriture. Patrick donne l'impression d'être le parfait modèle du fainéant, qui attend qu'un roman tout beau tout chaud tombe du ciel comme par magie afin qu'il puisse le publier et récolter les éloges de la critique... [masquer ]ce qui finit d'ailleurs par lui arriver, en quelque sorte . Quant à l'image de père parfait qu'il aimerait incarner, c'est plutôt mal barré là aussi : il passe finalement plus de temps à se saouler dans les bars et à pleurnicher sur son pauvre sort qu'à s'occuper de son fils, qui est pourtant, d'après lui, la chose la plus importante de son existence. La grande révélation qu'il fait à la toute fin du roman pourrait excuser son comportement, mais elle arrive bien trop tard dans le récit et ne suffit pas à le rendre sympathique.



Malgré ce problème au niveau des personnages, donc, j'ai tout de même passé quelques bons moments avec ce roman. Certains passages sont très intéressants et tenter de deviner l'identité du coupable est un petit jeu auquel j'aime prendre part lorsque je lis ce type de suspense : je n'ai donc pas été déçue de ce point de vue-là.

Et même si un épilogue aurait été bienvenu, afin de savoir ce que deviennent certains personnages, la fin ne m'a pas gênée : elle laisse au lecteur la possibilité d'imaginer ce qui lui convient le plus Vu mon antipathie pour le personnage, je parie que vous devinez facilement quelle fin je choisis ?
Commenter  J’apprécie          40
Le marchand de sable va passer

Pour commencer, un petit mot sur le résumé présenté en 4ème de couverture du livre. Volontairement, je n’ai pas copié le dernier paragraphe du résumé, car je trouve qu’il est en trop et dévoile finalement un aspect important de l’histoire. Et oui, c’est parfois le problème avec les résumés qui en disent trop et finalement gâchent quelque peu le plaisir de la découverte.





« Le marchand de sable va passer » n’a pas été une grande révélation dans ma vie de lectrice, et n’a pas révolutionné la catégorie Thriller, certes. Mais j’ai trouvé que c’était dans l’ensemble un roman sympathique. C'est-à-dire que j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai pris plaisir à rentrer dans l’histoire, sans pour autant que cela reste une lecture à marquer d’une pierre blanche.





Qu’est-ce qui m’a plu dans ce roman ?

Tout d’abord l’histoire. Et c’est déjà beaucoup. Parce que si comme le disait Hitchcock (je crois), « Il faut trois choses pour faire un bon film : Une bonne histoire, une bonne histoire, et une bonne histoire », et bien pour un livre c’est exactement la même chose. De ce point de vue, je trouve que le pari est bien tenu.

J’ai aimé également le personnage principal. En fait, non. Je ne devrais pas dire que je l’ai aimé, parce que ce n’est pas exact. Ce qui m’a plus dans ce personnage c’est que justement on a du mal à le cerner. Pas vraiment gentil mais pas méchant, ni super héros, ni antihéros. D’un côté il y a le Patrick Rush cynique qui jalouse la réussite des autres ; De l’autre le Patrick Rush veuf, père attentionné et aimant envers son fils.





La façon dont l’auteur alterne fiction et réalité est aussi très intéressante. Cela m’a donné quelques moments de frissons.



J’ai trouvé l’intrigue vraiment prenante et bien menée. L’écrivain nous mène sur une piste où l’on flaire un gros poisson. Trop gros pour que ce soit la clé de n’énigme. Et puis nous prend à rebrousse-poil. Concrètement, le dénouement final ne m’a pas complètement surpris, mais j’avoue que je ne m’y attendais pas forcément. L’intrigue m’a bien tenue en haleine tout au long des pages.







Et ce qui m’a moins plu ?

Malheureusement, si le déroulement de l’histoire est palpitante, il y a quelques passages où le rythme s’amenuise et fait trainer l’histoire inutilement. J’avoue que parfois j’étais à la limite de l’ennui et j’avais hâte qu’il se passe à nouveau quelque chose de plus palpitant. Ça casse le rythme et c’est dommage.





La seconde chose que j’ai moins aimée concerne les moments d’angoisses ou de frissons.

Après le résumé, de la 4ème de couverture, une note du New York Times Book Review : « Le roman de nos cauchemars collectifs : on en a la chair de poule, comme le héros de ce suspense diabolique. »

En couverture, un mot de Harlan Coben : « Haletant ! Préparez-vous à une nuit blanche ! ».

Donc moi, évidemment, je m’attendais à frissonner, à avoir la chair de poule, à flipper un minimum quoi. Et c’est vrai que j’ai eu quelques fois où mon cœur battait plus vite. Surtout dans la première moitié du roman.

Sauf que, ces moments d’angoisse ne sont jamais exploités jusqu’au bout. J’avais l’impression que l’auteur avait peur de faire trop peur et donc n’allait pas au fond des scènes les plus stressantes.

En fait, chaque fois que je commençais à dépasser le stade du « Ouuh, ça commence à faire bien flipper ce truc », le récit me sortait de cet état. Plus que déçue, j’avoue que j’ai été frustrée de ne pas angoisser plus en lisant ce roman. Cela dit, je pense que certaines scènes rendraient plus cette ambiance, grâce à une bonne musique ou un jeu de lumière adapté. Au niveau écriture, il lui manquait malheureusement un petit truc pour plonger le lecteur dans une situation d’angoisse plus puissante.





Pour résumer, j’ai bien aimé ce thriller, malgré ses quelques défauts.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
Commenter  J’apprécie          40
Le marchand de sable va passer

J'ai bien aimé dans l'ensemble à part quelques longueurs, le suspense nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. La fin est surprenante.

Je conseille ce bon thriller.
Commenter  J’apprécie          40
Le démonologue

Ce livre qui débute un peu à la façon du Da Vinci Code, bascule rapidement dans un mixe entre Taken et La Neuvième Porte.

Un homme ordinaire doit subitement faire face à des événements qui le dépasse totalement et qui menacent de l’engloutir

Ce livre étrange et angoissant n’est pas un coup de cœur pour moi, n’étant pas un grand fan du genre horrifique néanmoins il faut reconnaître que l’écriture et la narration tiennent en allène jusqu’à la dernière page
Commenter  J’apprécie          30
Le démonologue



DEMONOLOGUE, c’est un spécialiste des démons non ?

Le mec avec une valise, une bible en latin, des crucifix et de l’eau bénite en all inclusive ?

Cooool !

Ah ben nan.

Le gars est spécialiste en lecture démoniaque, nuance. C’est moins drôle surtout.

Il n’a jamais rencontré de démon. Hyper terre à terre et il connait tous les textes de Milton.

Voila voila… ( Céki Milton : John Milton — Wikipédia (wikipedia.org)  pour ta culture G.)



Donc David est sollicité pour une expertise à Venise.

Après hésitation il accepte et comme tout est payé il en profite pour emmener sa fille.

Mauvaise idée forcément.

Venise, au 3627 Santa Croce, David assiste à une manifestation démoniaque qu’il filme.

Malaise, impression d’être suivi.

             ET.PUIS.TESS. DISPARAIT.

Entre deux coups de fils et une valise, au moment de partir, elle n’est plus là.

Elle est sur le toit de l’hôtel …. Et SAUTE (ou poussée ?)

Tess possédée par un esprit ? Avant qu’elle ne disparaisse, David a eu le temps de lire sur ses lèvres « TROUVE-MOI «

Donc elle n’est pas morte. Il est le seul à le croire.

A son retour il est contacté par un gars qui veut à tout prix récupérer la vidéo.

humhum....

En même Temps David, qui ne croyait pas aux démons du tout, va suivre «  les signes »  pour retrouver sa fille, quitte à parcourir des milliers de kilomètres. 

TIC-TAC le temps lui est compté en plus.

Est-il fou ?

Tess lui envoie- t- elle vraiment des indices ?

Va-t-il retrouver sa gamine ?



                                     📖😈📖

Alors ca a été une lecture par vagues.

⤵️Au début, j’ai été calmée quand j’ai compris ce qu’était  un démonologue.

Mwé.

↗️Et pis l’histoire à Venise intrigue, zou c’est relancé.

⤵️Ça se ramollit de nouveau, un peu de flottement etc…

↗️mais quand David part en quête, l’attention reprend le dessus pendant son « errance »

En découvrant et lisant le journal intime de sa fille, il sera aiguillé dans ses recherches.

Aidé de sa BFF, (psy et malade) il découvre que sa fille souffre aussi de » mélancolie » comme lui, ce terme est un peu bizarre, je dirai plus une sensibilité à certaines choses.

↗️le rythme s’accélère, ya du suspense, le compte à rebours est bientôt fini. Viiiiiiite Daviiiiiid.

Faut retrouver TESS là (pas la voiture hein– ok je sors. Désolée x1000)

🔃🔄Pis la fin, heu…Hien ? Quoi ?  J’AI. RIEN.COMPRIS.



                                 📖😈📖

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, car je l’ai lu assez vite. Mais la fin m’a perdue… total !

D’ailleurs si quelqu’un peut me l’expliquer.

Le Style de l’auteur est assez mélancolique et poétique, après un temps d’adaptation, je l’ai beaucoup apprécié.

J’ai aimé l’ambiance, les « échanges » avec le démon, qui est fan de Milton aussi (quelle chance !).

C’est assez littéraire, David se sert de Milton pour avancer, je conçois que les référence et autres citations peuvent en perdre certains en route.

Une lecture dans du coton au formol, seul David a l’air de trouver ça logique.

La route pour PANDEMONIUM (= capitale des enfers) s’il te plait ? C’est par où ? 2eme à droite ? merci !

Lu ya quelques semaines il est déjà flou dans mon esprit. 

Je pense que c’est cette fin qui a tout ruiné …

j’enchaîne avec l’EXORCISTE. Là yaura du démon Minou ! Yerk yerk



                                     📖😈📖

           * A TANTOT BISOUS LES MINOUS
Commenter  J’apprécie          30
Le marchand de sable va passer

Heu… Ce livre est problématique. A l’heure où je rédige ces lignes, je ne sais toujours pas quelle note je vais lui attribuer. Déjà, je sais par avance que cette lecture n’a pas été une perte de temps car certains de ses chapitres ont été sympathique à lire. Toutefois, je vais qualifier l’ensemble d’assez bizarre. J’ignore si c’est moi qui suis passé à côté de l’histoire ou autre mais de nombreuses interrogations ne cessent de se bousculer dans mon esprit. Cette fois, il est clair que mes listes vont m’aider à y voir avec plus de clarté… Du moins, c’est ce que j’espère.



Points négatifs :



- La distinction des personnages lors des dialogues. Lorsqu’ils sont deux, on arrive un peu à distinguer mais lorsqu’ils sont plusieurs, cela devient la croix et la bannière. A partir du moment où l’auteur ne prend pas vraiment le temps de nous aider à distinguer les différents protagonistes, forcément, ça pénalise un peu…



- Le personnage principal. C’est un opportuniste doublé d’une certaine lâcheté. Lorsque tu réalises un fait, pourquoi le fais-tu lorsque tu sais que tu seras dévoré par le remord par la suite ? Généralement, tu évites de le faire. Bref, ce genre de type qui se permet de tels actes pour ensuite, chialer, non merci.



- Les rapports qu’entretient ce mec avec son gamin. Mes yeux se sont risqués sur un passage qui a causé en moi, un certain malaise. Le protagoniste reconnaît volontiers qu’il est amoureux de son fils, juste parce que ce dernier a les yeux de sa mère. Peut-être est-ce moi qui vois quelque chose de mauvais alors qu’il ne mérite pas de l’être.



- Je ne me cache pas le fait que j’ai eu pas mal de difficultés à entrer pleinement dans l’histoire. A partir du moment où un bouquin n’accroche pas mon attention à cent pour cent dès le début, ben ça ne sent pas très bon.



- La fin… Heu… je la considère comme étant bâclée. Plusieurs mystères y sont rédigés et bien sûr, aucune réponse précise n’y est apportée. Ce n’est pas le genre de fin qui m’emballe, c’est dommage.



- Toujours concernant la fin, le personnage principal nous fait une révélation qui n’apporte rien à l’ensemble. C’est évoqué tellement vite que je n’ai pas pu m’empêcher de lever les yeux au ciel.



Points positifs :



- Les chapitres, du moins, leur taille. Certains dépassent les quinze pas et frisent les vingt donc, pour moi, c’est un sacré bon point car plus les chapitres sont gros et plus je suis heureux.



- Le fils du héros principal : Sam. Il est adorable comme tout ce gamin et si j’avais la chance d’en avoir, je pense que j’aurais bien kiffé en avoir un comme lui.



- Le fait que ce livre propose deux histoires en une seule. Bien sûr, elles se rejoignent vers la fin mais j’ai beaucoup apprécié le changement de ton, voir de style ainsi que les sujets qui sont totalement différents, aux primes abords.



- Bien sûr, comme dans tout thriller qui se respecte, les morts s’enchaînent très vite et jusqu’à un certain moment de l’histoire, j’hésitai entre cinq suspects. Et d’ailleurs…



- Je ne vais pas dire grand-chose au sujet du coupable. En fait, il faisait parti de ma petite liste de suspect mais une révélation de dernière minute m’a superbement surpris. Je ne m’y attendais pas vraiment et sur ce coup, bien joué
Commenter  J’apprécie          30
Le démonologue

Tout d’abord, je remercie Louve ainsi que les éditions de l’Archipel pour ce partenariat.



« Le démonologue », en voilà un titre accrocheur et prometteur d’une lecture tendue, rythmée par frissons et peur, tout comme la couverture ainsi que l’avis de Gillian Flynn « troublant, perturbant… un livre qui vous hantera longtemps ! ». Et les éloges continuent sur la quatrième de couverture. « Effrayant, captivant et admirablement écrit » d’après S.J. Watson. Sans compter que ce livre a reçu Le Grand prix du suspense décerné par l’International Thriller Writers. Avec un tel palmarès, il n’en fallait pas plus pour que je sois conquise et persuadée que j’allais lire « LE » thriller fantastique de l’année et accrocher ce titre à la liste de mes coups de cœur.



Hélas, c’est à se demander si j’ai lu le même livre que celui dont toutes ces personnes en font l’éloge.



Certes, les premiers chapitres du « Démonologue » sont très prometteurs. On y fait la connaissance de David Ullman et sa fille Tess. David est professeur à l’Université de Columbia et reconnu comme un éminent spécialiste de la littérature sataniste dont plus particulièrement du « Paradis Perdu » de Milton. Tous deux semblent être porteurs du même don, ou plutôt de la même malédiction. En effet, un être d’un autre monde semble avoir jeté son dévolu sur ce père et sa fille. David et Tess n’en parlent à personne, pas même entre eux.



Vient ensuite ce fameux voyage à Venise, que David n’aurait sans doute jamais accepté s’il avait su que cela ouvrirait la porte vers une inéluctable descente aux enfers. Il sera en effet confronté à des événements plus que troublants mais, comble de l’horreur, cette ville magnifique sera le théâtre de la disparition de Tess. David s’embarque alors dans une course contre la montre à travers les Etats-Unis afin de sauver Tess des griffes de l’être immonde qui la retient en son pouvoir.



Intéressant et captivant n’est-il pas ? Alors, pourquoi ai-je été déçue par ce livre me direz-vous ?



Premièrement parce que la quasi-totalité de la suite de l’intrigue est basée sur ce fameux « Paradis Perdu » de Milton, véritable bouée de secours pour David. Bien que les extraits soient intéressants, ceux-ci, trop nombreux, alourdissent le récit et finalement m’ont totalement fait perdre le fil, voir la compréhension des événements qui jalonnent le voyage de David ainsi que ses interactions avec le démon qui l’a mis au défi.



Puis, beaucoup de personnages apparaissent mais n’ont fait l’objet d’aucun ou de trop peu de développement. Notamment, qui est donc ce fameux traqueur ? Par qui est-il engagé ? Qui en veut donc à la vie de David et pour quelle raison ? Andrew Pyper y fait bien trop peu allusion. Il en va de même au sujet de cette vieille femme qui surgit d’on ne sait où, employée par on ne sait qui et qui est pourtant celle à cause de qui la vie de David va soudainement basculer.



J’ai malgré tout continué à lire ce roman, espérant à chaque page, retrouver l’intensité et la noirceur des premiers chapitres, mais en vain. La fin m’a d’ailleurs laissé plus perplexe que jamais. Je ne suis même pas certaine d’avoir vraiment saisi ou l’auteur voulait en venir. David a-t-il été témoin d’événements surnaturels ou a-t-il été victime d’hallucinations ? Je me pose toujours la question.



Bref, l’intrigue trop confuse, le manque de suspens et de noirceur font de ce roman, dont j’attendais tant et qui me semblait si prometteur une grande déception.
Lien : https://alohommora.com/le-de..
Commenter  J’apprécie          30
Le démonologue

David Ullman est un professeur renommé pour tout ce qui concerne la littérature ésotérique. Il connaît son sujet sur le bout des doigts, et connaît même extraits par cœur. Bref, il est connu et réputé.



Un jour, une femme bizarre entre dans son bureau et lui fait une proposition tout à autant particulière : venir voir un cas bizarre à Venise. Si David essaie d’abord de refuser, il comprend très vite qu’il n’aura d’autre choix que de se rendre.



Pour ajouter l’agréable à l’utile, il emmène avec sa petite fille, Tess. Etant en instance de divorce, il pourra ainsi du temps agréable avec elle avant et après son rendez-vous.



Mais celui-ci est encore plus obscur qu’il ne le pensait, puisqu’il se trouve face à un cas de possession, vraisemblablement. Et cela le poursuit, véritablement. Sa fille se jette du haut de l’immeuble de l’hôtel et son corps n’est pas retrouvé.



Il s’enclenche une course contre la montre, dont David tente de comprendre les règles…



Je dois dire que c’est un roman hors du commun. L’atmosphère adéquate est présente pratiquement dès les premières pages ! Des textes ésotériques, cette femme mystérieuse, ce rendez-vous encore plus hors du commun, j’avais la respiration suspendue.



La trame démoniaque est vraiment bien faite : d’un mystère au départ, l’auteur en a fait une histoire plus complexe et bien bâtie. David est plus directement impliqué qu’en tant que simple spectateur du début. Premièrement, sa fille qui disparaît d’une drôle de manière, et qu’il est persuadé de pouvoir retrouver d’une façon ou d’une autre. Les éléments surnaturels qui parsèment ses journées et qui donnent l’adrénaline nécessaire au livre, et enfin la raison plus personnelle qui a provoqué toute l’histoire.



C’est bien écrit, et j’ai dévoré le livre, ayant bien du mal à le reposer. Dès qu’il me fallait l’abandonner, il me revenait en pensées. Je me demandais comment tout cela allait se terminer !



C’est un roman qui prend « possession » du lecteur, si je peux me permettre ce petit jeu de mots hihi.



Bon j’ai un tout petit peu moins aimé la partie concernant sa future ex-femme et leur relation, mais bon, il fallait bien ça pour comprendre pourquoi il partait sans elle.



Au final, c’est un très bon roman, tout à fait particulier et très original. On en trouve très peu de ce genre, et c’est bien dommage.


Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
Commenter  J’apprécie          30
Le démonologue

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique et j'en remercie énormément Babelio ainsi que les éditions l'Archipel.

J'avais coché Le Démonologue car j'ai toujours été attirée par tout ce qui touche au paranormal.

En le commençant, je dois avouer que j'étais très dubitative et qu'il m'ennuyait, j'ai d'ailleurs mis plus de deux semaines à le lire.



L'histoire est celle de David Pullman, un professeur en université, spécialiste de John Milton, qui se consacre majoritairement à sa vie professionnelle, ayant une vie privée plutôt malheureuse. Un jour, une femme va venir le voir dans son bureau et lui confier la tache d'aller à Venise dans le but d'assister à une sorte de manifestation démoniaque. Intrigué par cette affaire, il s'y rendra avec sa fille Tess, dont il est très proche et qui lui ressemble énormément. Pendant ce séjour, il va bien assister à cette manifestation qu'il aura enregistrée, mais il va aussi perdre sa fille et devoir rentrer seul à New-York. Par la suite, il va se faire traquer par un tueur pour l'enregistrement, mais aussi par des âmes diaboliques qui vont le rendre complètement fou.



J'ai beaucoup de mal à décrire ce livre et à le critiquer tellement il est tordu, compliqué mais aussi addictif et intriguant. Malgré un début assez long pour moi, une fois que j'ai bien été plongé dedans, je ne voulais plus en ressortir.

C'est la première fois que je lis un roman comme celui-ci, et sans Masse Critique, je dois bien avouer que je n'aurais probablement jamais sauté le pas, et je ne le regrette pas même si ça ne va clairement pas devenir mon genre préféré.



Les personnages sont complexes, l'histoire est complexe, troublante et mystérieuse, tout est réuni pour faire tourner la tête du lecteur et le rendre fou autant que les protagonistes.

La chose que je reprocherais cependant, c'est cette fin que je n'ai pas vraiment compris.



Je conseillerais ce bouquin à toute personne aimant le paranormal, surtout ce qui touche aux forces démoniaques, le mystère, et surtout, aimant se torturer l'esprit.

Et je dois bien avouer qu'à force d'entendre parler du Paradis Perdu de Milton à chaque pages, je me suis bien renseignée dessus ainsi que sur l'auteur, et c'est ce que j'aime dans un livre. J'aime découvrir de nouvelles choses, même les œuvres les plus connues comme celle-ci.
Lien : http://dreamingreadingliving..
Commenter  J’apprécie          30
Le marchand de sable va passer

Voilà un livre qui va faire parler de lui ! le Marchand de sable va passer, premier roman traduit en France d'Andrew Pyper, raconte l'histoire de Patrick Rush, veuf élevant seul son fils, déçu de la vie et payé pour regarder la télé. Sa vie est des plus monotone depuis la mort de sa femme, plusieurs années auparavant. Mais le quotidien de Patrick va bientôt se retrouver chamboulé plus vite qu'il ne le pense.



Inscrit à un club d'écriture, il découvre bientôt d'étranges personnages. Mais pas autant que la jeune Angela qui livre une histoire des plus troublantes. Patrick est envouté au point d'enregistrer involontairement, au début, les passages de lecture d'Angela. A la mort de la jeune femme quelques temps plus tard, il reprend son histoire et la développe avant de la publier sous son nom. le nouvel auteur à succès vient de réveiller un monstre : le Marchand de Sable, va, effectivement passer… et il va faire mal !



Charmé par la couverture, le lecteur trouvera rapidement son compte dans ce court thriller. Et pourtant, rien n'est gagné d'avance. Avec un style lourd et plat, le début du Marchand de Sable va passer laisse plutôt perplexe. Et la narration à la première personne n'arrange rien en présentant un personnage plutôt indécis et pessimiste sur la vie.



Heureusement, l'intrigue finit par décoller, notamment grâce à l'histoire d'Angela que l'on découvre via les enregistrements de Patrick. Ces quelques chapitres permettent de faire passer le style lourd du début et accrochent au fur et à mesure de la lecture. Au point que l'on finit par ne plus vouloir détacher ses yeux de cette fabuleuse histoire. Car oui, le Marchand de Sable va passer est un thriller haletant qui prend aux tripes.



La particularité du titre d'Andrew Pyper provient surtout du mélange des genres. Car le Marchand du Sable va passer surprend très agréablement en offrant des touches de fantastique / horreur cadrant merveilleusement avec le thriller psychologique développé par l'auteur. Et c'est principalement ces quelques touches que l'on préfère. Personnage fou ? Ou bien au contraire rationnel ? On se perd autant que le héros tout au long du récit. Car, quand bien même l'on sait que le monstre de nos cauchemars ne peut exister, on ne doute pas un seul instant de le voir surgir au coeur de la nuit noire. Un moyen efficace pour nous rendre complètement accros ! Rares sont les méchants aussi effrayants !



Bonne surprise pour les fans du livre en plus, ce dernier est actuellement adapté au cinéma par Cowboy films. Autant vous dire que l'on a plus que hâte de découvrir cette adaptation dont on ne sait pour le moment pas grand chose. En attendant, si vous recherchez un thriller de poids, le Marchand de Sable Va Passer est incontestablement celui qu'il vous faut !
Lien : https://parole2libraire.word..
Commenter  J’apprécie          30
Lost Girls

Ne vous fiez pas au titre, il ne s’agit pas de jeunes filles délurées, mais bien, comme l’indique la 4ème de couverture, de filles disparues. L’avocat du coupable présumé se rend sur place, un bled canadien, pour innocenter son client et enquêter sur ces disparitions. A partir de là, phénomènes et rencontres étranges se succèdent dans un flou narcotique.

Pour un thriller, c’est assez particulier. Tout a déjà eu lieu, on ne fait que suivre la pseudo enquête et pourtant, impossible de lâcher le bouquin. On est aussi intrigué que l’avocat, voire plus.

L’auteur réussit également à faire apprécier son personnage principal si peu sympathique : un avocat sans principes, drogué et citadin. Mais sa situation est tellement inconfortable et son client si peu coopératif qu’on finit par le plaindre, à défaut de l’aimer.

Les autres personnages sont très caractérisés et on s’immerge véritablement dans cet ouvrage à l’ambiance dérangeante...

Commenter  J’apprécie          31
Le marchand de sable va passer

Un polar original , avec un talent d'écriture qu'on n'attend pas spécialement dans ce genre de bouquins. J'ai bien aimé que l'auteur fasse transparaître son amour pour les livres , amène quelques réflexions sur la société actuelle . Les gens qui lisent sont des résistants , il parle aussi de la soliltude qui touche notre société à travers les aléas de la vie , ici , le héros vit seul avec son fils , sa femme étant décédée d'un cancer , mais tous les personnages souffrent de solitude à des degrés divers. En filigrane , la ville de Toronto et ses hivers inhumains.

Se lit d'une traite . Auteur à suivre .
Commenter  J’apprécie          30
Le marchand de sable va passer

En tête de couverture, Harlan Coben prévient qu'il faut se préparer à une nuit blanche. Une annonce qui a sa part de vérité, mais comme le disait l'accroche d'X-Files, la vérité est ailleurs. Cette nuit blanche, on la passe surtout à courir après le début d'une intrigue qui tarde à se mettre en place. Preuve en est la quatrième de couverture qui résume en une quinzaine de ligne les trois premiers quarts du roman.

Patrick Rush est veuf. Sa vie se résume à Sam, son fils de cinq ans qu'il élève seul. Son métier de critique ne le comble pas. Ce qu'il aurait voulu, c'est être écrivain. Mais il sait qu'il n'a pas le talent. Il va néanmoins s'inscrire à un atelier d'écriture qui ressemble davantage à un groupe de thérapie tant les différents membres ont des caractéristiques psychologiques très appuyées. Parmi ces membres, Angela, auteur qui sort du lot et son histoire du "Marchand de Sable" qui captive le groupe. Quatre ans plus tard, le roman cartonne dans les librairies... sous le nom d'auteur de Patrick Rush. Angela est décédée dans un accident de voiture et Patrick a plagié son histoire qu'il enregistrait secrètement lors des différentes séances de l'atelier d'écriture. Mais quand le monstre qui sévit dans ce roman prend vie et tue un à un les apprentis écrivains, Patrick est désigné suspect numéro un.

On s'accroche dans l'espoir qu'il se passera quelque chose, on est tellement impatient que lorsque, contre toute attente cela arrive, on en est à la page 280. Pendant soixante-quatre pages, le suspense s'installe enfin, on commence à ressentir quelques sensations. L'auteur qui, jusque-là, nous offrait une narration où l'on passe aisément du coq à l'âne, et où, sous couvert de cercle littéraire on assiste aux turpitudes et autres remises en cause existentialistes sur le métier d'écrivain, semble trouver son rythme de croisière. Cette soixantaine de pages, on la parcourt avec avidité, une soif de comprendre le pourquoi du comment. Avec la patience qui a été la nôtre depuis le début, c'est un minimum. Elle n'est pourtant pas récompensée. La faute à une dernière page qui termine ce roman comme un cheveu tombe dans la soupe. Au final, si ce roman ne restera pas dans les annales, je suis sûr d'une chose, jamais je n'oublierai son titre. Pour cette bonne et simple raison. Pendant sa lecture, le Marchand de Sable est passé à plusieurs reprises.
Lien : http://www.k-libre.fr/klibre..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Andrew Pyper (195)Voir plus

Quiz Voir plus

JÉSUS CHRIST et les Évangiles

Quel est le lieu de naissance de Jésus?

Ramallah
Philistie
Bethléem
Samarie

20 questions
639 lecteurs ont répondu
Thème : La Bible : Le Nouveau Testament de La BibleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}