Citations de Anna Sam (72)
Et puis aujourd'hui, il est indispensable d'avoir "la carte". Plus on en a (peu importe laquelle), plus on sent que la société nous appartient
9,99 euros au lieu de 10 euros.
19,99 euros au lieu de 20 euros.
99,99 euros au lieu de 100 euros...
"Quelle bonne affaire ! N'hésitons pas une seconde, achetons ! Que la vie n'est pas chère !" se disent tous les jours les consommateurs. [p. 125]
Client : Vous êtes ouverte ?
La caissière polie : Moi non, ma caisse oui.
Les caméras de surveillance ne vous quitteront pas des yeux. Elles sauront vous dissuader de piquer un petit somme ou de voler même une petite somme, de vous moucher dans le pain du client ou de vous mettre les doigts dans le nez.
Il faudra revenir demain et après demain et les jours d'après. Et plus le temps passe et moins le métier de votre vie vous donnera envie de vous lever. Croyez-moi.
Et comme la connerie reste la chose la mieux partagée sur terre, un conseil pour garder le moral : achetez-vous un punching-ball.
Ne vous plaignez pas. Pendant quelques minutes, vous êtes devenu(e) invisible. N’est-ce pas une expérience inoubliable ?
Tout le monde pour regarder, personne (ou si peu) pour agir.
Cette caissière, elle voulait simplement redonner un peu de baume au coeur à toutes celles qui ne sourient plus derrière leur caisse, celles qui ont fini par oublier que rire permettait de mieux vivre.
Vous devrez affronter une caisse différente de la vôtre, des clients qui veulent acheter des bouteilles de gaz, qui viennent se plaindre parce que les pompes à essence ne fonctionnent pas, qui klaxonnent comme des malades parce que vous êtes trop lente, qui vous intoxiquent avec leur pot d'échappement... Surtout, abstenez-vous de faire du zèle de politesse, ils détestent ça.
Il y a les clients faciles et les moins faciles, les riches et les pauvres, les complexés et les vantards, ceux qui vous traitent comme si vous étiez transparente et ceux qui vous disent bonjour, les acharnés qui trépignent en attendant l'ouverture du magasin et ceux qui font systématiquement la fermeture. Il y en a qui vous draguent , d'autres qui vous insultent. Qui dira qu'il ne se passe rien dans la vie d'une caissière ?
Client
-Vous êtes ouverte?
La caissière polie
Moi non, ma caisse oui.
"Une fois le sachet posé, curieuse, je jette un coup d'œil sur mes doigts. J'aperçois un petit bout d'une matière indéfinissable. Je l'approche de mes yeux tout en le malaxant. Je n'arrive toujours pas à identifier ce que c'est. Je l'étire, c'est élastique et ça reste collé à mon doigt. D'un seul coup, je comprends : une crotte de nez ! Oui, vraiment très sympathique, le client, de donner à la caissière autant de sa personne."
En vous engageant comme caissière, à part votre merveilleux métier, vous êtes sûre de ne rien apprendre d'autre. Pessimiste ! Vous êtes à l'un des postes les plus enviables pour profiter de la bêtise humaine. Et vous serez ravie de constater qu'elle est sans limite. Voilà de quoi vous mettre l'eau à la bouche.
Le métier de votre vie...
Vous en rêviez ? Les grandes surfaces l'ont fait.
Cette petite histoire est révélatrice, je trouve, d'un travers de notre société. "Payer" comme la vraie et seule preuve d'amitié même entre les deux meilleurs amis du monde. Et c'est souvent pareil en amour... Je paie, donc je suis.
N'hésitez pas à le rappeler à vos clients. Le total passera mieux, vous verrez.
Il était une fois, une caissière qui avait décidé de raconter ses tickets de caisse à elle. Elle avait envie de partager tous ces moments surprenants, décalés, parfois extravagants.
J'ai regardé l'univers de la grande distribution avec d'autres lunettes, j'ai découvert un monde infiniment plus varié que je ne pensais.
Ah, que soient bénis ces magasins qui refusent que les packs d'eau restent au fond du caddie, car c'est grâce à cet effort supplémentaire que vous madame, et vous monsieur, lorsque vous travaillerez en caisse, vous parviendrez à dessiner si joliment les muscles de vos bras.Vos biceps ne remercieront jamais assez pour ces exercices répétés inexorablement.
"Il arrivera que le physique de certain(e)s client(e)s vous fasse fantasmer. Et vous vous surprendrez à les imaginer nu(e)s, à rêver que vous leur massez les pieds (et plus si affinités). Et puis il y en aura d'autres que ne vous inspireront rien du tout mais qui auront la générosité de vous faire profiter de certaines parties très appétissantes de leur anatomie."
"Tu vois, chéri, si tu ne travailles pas bien à l’école, tu deviendras caissière comme la dame. » Tout est dit !!!