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Critiques de Anne Bishop (513)
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Le monde de Meg Corbyn, tome 1 : Lac argent

"Adorable et amusant ", voilà comment je qualifierais ce premier tome d'une série qui en compte déjà six, d'après la quatrième de couverture.



Vicki DeVine , a hérité après un divorce houleux , d'un vieil hôtel tout décrépi, sur les bords d'un lac , comprenant une maison et quelques bungalows. Après s'être retroussée les manches pour en restaurer ( à peine ) la moitié , elle peut compter sur une seule cliente, Aggie, une sorte d'adolescente , qui a la particularité d'être une "femelle corbeau".

Eh , oui, "bienvenue en terre inconnue" !

Dans une région contrôlée par "Les Autres", c'est à dire toutes sortes de créatures qui vont des vampires, aux métamorphes, aux "Intuits", en passant par les Eléments…

Et lorsque l'ex- mari de Vicky et ses amis, , alléchés par le profit, convoiteront méchamment l'hôtel et son lac , c'est toute la communauté des " Autres" qui se mettra en quatre, pour défendre la gentille Vicky, si respectueuse de la nature. Il faut dire que Vicky raconte si bien les histoires …



Alors voilà, l'histoire policière est vraiment légère, légère … les personnages, une fois refermé le livre, vous apparaitront assez stéréotypés, mais qu'est ce que c'est charmant !

Je serais bien restée dans cet univers imaginaire où les plus dangereux ne sont pas forcément les plus méchants, où toutes les créatures font tout leur possible pour cohabiter harmonieusement avec les humains à partir du moment où ceux-ci respectent la nature et sa tranquillité.

Si j'ai aimé les créatures du lac qui ne supportent pas les bateaux à moteur, les Intuits , qui pressentent ce qui va arriver , ma préférence va à Aggie ( l'adolescente/corbeau ) qui ne résiste pas aux babioles qui brillent et à un bon oeil frais ( dans le texte !). Je l'ai trouvée touchante dans sa volonté de comprendre les réactions humaines, à aimer les histoires contées et les films policiers ! Ses réflexions décalées (de part sa nature animale ) m'ont bien fait rire . Grace à Aggie, je ne regarderai plus jamais un corbeau comme avant …



Je pense retourner dans pas longtemps, séjourner au Patchwork qui n'est certainement pas aussi connu que l ' Hôtel California", mais où l"on peut se baigner dans un lac contrôlé par une Elémentaire, parler à une Panthère ou à un Ours, jouer aux cartes avec un corbeau". Et au passage prendre un grand bol d'air frais , suivi d'un (léger) message écologique…



Challenge Mauvais Genres.
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Meg Corbyn, tome 2 : Volée noire

Dans la vie, on change, je viens de le vérifier...

En 2015 , je lisais par hasard, le 1° tome de Meg Corbyn et je n'avais pas vraiment pris plaisir à ma lecture (2 étoiles) , même si je reconnaissais que c'était très original

2019 : je lis davantage de romans de genres Fantaisy ou Fantastique ( merci Babelio !) et je m'emmêle les pinceaux entre la série "Meg Corbyn "et la série " Le Monde de Meg Corbyn", ( la différence subtile n'est pas forcément perceptible quand on n'est pas prévenus....), et donc, me voilà avec "Volée Noire / (Meg Corbyn , 2° tome " et j'ai adoré !

La couverture parle de ( je cite), "l'un des meilleur roman de bit-lit de tous les temps" , et je suis entièrement d'accord...

Pourquoi ? Et bien parce qu'après quelques tentatives de ce côté- là de la littérature, je dois m'incliner , Anne Bishop a su créer un monde hyper ambitieux : très riche en créativité, en personnages, et avec une ambiance totalement originale.

Meg Corbyn s'est échappée dans le tome 1, de sa "prison", un endroit où des filles,dés leur plus jeune âge , sont enlevées à leurs familles pour leurs dons divinatoires. Une petite coupure et elles voient...Réduites à l'état d'esclaves sexuelles et "voyantes" , elles meurent cependant après un certains nombre de coupures... (Cet endroit carcéral et l'usage qui est fait de ces filles m'a rappelé " La servante écarlate" , bien que le but soit différent ).

Meg Corbyn a trouvé refuge sur la Terra Indigene, où des créatures fantastiques essaient de vivre en harmonie avec des humains... ( Loups/vampires/ morphes/ les 5 éléments/ Les 4 saisons) .

Et quand certains hommes qui veulent "gagner plus" , répandent une drogues en terre indigne, dans le but de s'emparer d'autres prophétesses de sang, Meg a une vision, et "Les Autres" vont tout mettre en oeuvre pour éviter la guerre entre "espèces" différentes ...

Liberté de la femme, drogue, politique sont la base de ce roman.

Ici, pas de romance débile entre créature fantastique et humaine, leur amour est déconseillé, voir impossible. Et même si,Meg et le chef de l'Enclos (morphe/Loup) semblent partager une gentille attirance, c'est vraiment traité de façon réaliste, et cela ne " pollue" pas le roman.

Ce qui intéresse l'auteur , c'est le " vivre ensemble", les a priori, voire le racisme...

Et comme , il est toujours question de nature, tout ceci est très poétique.(Si les humains ne sont pas sages, Hiver provoquera des tempêtes , et rasera des villes, etc...)

Les passages poétiques , laissent la place à d'autres plus difficiles avec le traitement infligés aux prophétesses, ou le fait que les créatures nous considèrent avant tout comme de la viande... La nature est cruelle et l'auteure nous le rappelle sans arrêt.

Parfois les Loups (qui savent se transformer en humains, à ne pas confondre avec les loups, sans majuscule...) , sont traités comme de gentilles peluches, ou comme des enfants quémandant des biscuits pour chiens , mais au détour d'une page, leur vraie nature revient au galop, et une canine , des griffes , viennent les incommoder et nous le rappeler...

C'est un univers très riche et imaginatif où il faut être très attentif à chaque ligne, sous peine de rater une subtilité, une information . Enormément de personnages interviennent et c'est difficile de les retenir tous.

Noire, poétique, politique, et j'ai envie de rajouter écologiste... cette série vaut vraiment le détour et je serais peut- être passée à côté sans le Challenge mauvais genres, qui permet d'ouvrir les yeux, les oreilles et ses chakras (!) et tenter de nouvelles aventures livresques qu'on auraient ignorées auparavant....





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Meg Corbyn, tome 4 : Empreintes fauves

Empreintes fauves : Tome 4 et qu'est ce qu'on tourne en rond dans cet Enclos !

Tant de tomes étaient-ils nécessaires ? C'est souvent le cas avec les séries, le premier tome est captivant, l'auteure sait installer un univers , une ambiance et puis, et puis... Elle fait durer . Certainement pour le plaisir mais pas que... certainement aussi pour les sesterces !

Alors dans ce tome 4, une nouveauté , des bisons, des tas de bisons ! Des morts, tués par les humains, des jeunes envoyés dans l'Enclos pour servir de nourriture un jour.

Les humains font la guerre (sournoise) aux Autres, afin de récupérer des territoires. Mais , ils sont fous ces humains ! S'ils croient qu'ils peuvent gagner contre des créatures fantastiques de tout poils (morphes & vampires qui se changent en brume...), contre les 5 éléments, contre l'Océan, les Saisons. De gros malades ces humains...

Mais c'est toujours pareil, Meg sent que ça la gratouille, il faut qu'elle s'entaille afin d'aider les Autres en ayant une vision, ses amis qui la surveillent comme du lait sur le feu, accourent tous , car ils l'aiment tous, elle a une vision, ils règlent le problème jusqu'à la vision suivante... il me semble que cela serait plus percutant si elle avait moins de visions, là c'est décousu, brouillon, très lent. Il ne se passe rien, la seule chose attendue est un combat final, mais 569 pages pour dire et redire, et re-raconter , et re-redire la même chose que dans le tome 2 et 3, à quelques petits détails près, c'est long, très long.

Vivement le tome 5, que je sache si cette série valait vraiment le coup.

Une petite déception que ce tome 4...



Challenge Mauvais Genres.
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Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates

Je viens de me prendre une claque. Une bonne, grosse claque. Je lis peu d'Urban Fantasy maintenant. Le problème avec l'UF est un peu le même qu'avec la romance : il y en a beaucoup sur le marché et c'est difficile d'en trouver de qualité. Mais là... De l’Urban Fantasy, de la vraie et excellente. Un univers original, vraiment bien pensé, haut en détails et couleurs. Des personnages variés, étoffés, qui n’ont rien à voir avec ce que j’ai pu lire avant, un peu comme si l'auteure réécrivait les mythes.



Une histoire qui se construit doucement, sans être ennuyeuse. Elle pose les jalons de ce qui viendra après, nous laissant le soin de nous approprier son monde.



Des relations progressives, qui vont de la méfiance à la confiance et dans lesquelles le sexe n’est pas un élément central. Rien que pour cela, rien que pour ce récit qui se façonne sur autre chose qu’une relation amoureuse, ce tome 1 mériterait une médaille… Et pourtant Meg et Simon sont attachants. Mais si vous attendez qu'ils enlèvent leurs vêtements, alors passez votre chemin, vous serez déçus. Et qu'est-ce que ça fait du bien. Enfin, la lecture et tout ça, pas la claque. Il me faut le tome 2 ! (Et évidemment, il n'est pas dans ma PAL. À quoi ça sert d'avoir une PAL aussi haute si on n'y trouve pas ce que l'on veut...)
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates

Je découvre cette série d'urban fantasy grâce à Tinaju, que je remercie vivement.



Je l'ai trouvé originale et très fluide. L'autrice nous embarque dans un univers très proche du nôtre sans nous préciser plus que ça en quoi consiste ces changements. On apprend donc l'univers sur le tas ce qui est un peu déroutant au début mais a le mérite d'être le plus immersif possible. La protagoniste principale, Meg Corbyn, étant une personne qui a vécu longtemps recluse, permet d'appréhender ce monde à son rythme.



Les personnages sont nombreux, offrant ainsi un panel de personnalités et contribuant à faire de cet univers un monde riche. Les Autres sont loin d'être des êtres inoffensifs et c'est un point que j'ai apprécié. L'autrice nous rappelle régulièrement leur point de non-retour et ce au détriment des humains si péjorativement appelés "singe" et vus comme de la viande avec une certaine utilité.

A côté de ça, Meg offre un contraste saisissant, tout en innocence, avec une personnalité douce et généreuse.

Ainsi, on se retrouve à vivre au sein de ce groupe et à les apprécier pleinement, chacun à leur manière, notamment grâce à la relation que Meg sait entretenir avec chacun d'eux.

Outre celle qui la relie à Sam, la plus intéressante des relations est celle qui la relie à Simon bien entendu. Une relation romantique qui prend des allures de slow burn, à voir si ça se confirme dans les tomes qui suivent.



Malgré les 600 p., la lecture est d'une fluidité incroyable. Et ce, en dépit des termes techniques qu'on apprend à cerner sur le tas. L'alternance des points de vue, la richesse de l'univers et le choix du scénario font que ça se lit vite et bien.

J'ai bien envie d'enchaîner sur le tome 2 très rapidement, d'autant que, incroyable, la série n'a que 5 tomes!
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La trilogie des joyaux noirs, tome 2 : Hériti..

J'aime beaucoup l'écriture de Anne Bishop et je suis très admirative des univers qu'elle est capable d'inventer et de développer dans ses livres.

J'avais totalement adhéré à celui de Meg Corbyn et un peu moins à celui là, tout en l'appréciant quand même.

J'étais donc heureuse de me replonger dedans, car j'avais beaucoup aimé le prequel et le 1er tome.

Mais là, ce sont les longueurs qui ont eu raison de moi. L'histoire est intéressante mais elle traine... Tellement qu'au bout d'un moment, je me suis lassée.

Bref, une déception pour moi ce tome et du coup, je ne sais pas si j'aurais assez de courage pour lire le suivant.
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Meg Corbyn, tome 5 : Cartes ivoire

Cinquième et dernier tome de cette série , il est temps de faire le bilan...

Alors que certains tomes étaient plus spectaculaires ( insurrection humaine réprimée par les Ainés) , celui-ci m'a davantage plu sans que je comprenne bien pourquoi...

Le frère du lieutenant ( humain ) Montgomery a décidé de venir habiter dans l' Enclos, afin de profiter des avantages de la situation (aide financière de sa famille, gratuité du logement etc...) et très vite les Ainés s'intéressent à cet homme pour ses défauts. Il est profiteur,sans scrupules, malhonnête, égoïste, etc...

Les Ainés veulent étudier son comportement , et son impact sur leur monde , là où toutes les autres créatures voudraient le faire disparaître, mais ce que veulent les Ainés ...

Personne n' ose se dresser contre les Ainés car c'est les créatures les plus puissantes du monde de Meg Corbyn ( 4 saisons, les éléments...). Et cet homme va s'avérer plus abject que ce qu'on pensait au départ . L'auteur en fait parfois des tonnes...

Et curieusement c'est le tome de la série, que j'ai préféré parce qu'il est fortement question d'humains plongés dans un monde fantastique et hostile. Un humain qui ne se rend pas trop compte de sa petitesse face à la nature, et aux créatures. Pour une fois, il n'est pas trop question de visions, de Prophétesses de sang (passages glauques que je n'aime pas dans la série, ce qui est ballot car c'est le sujet de la série !...).

Pour une fois Meg n'occupe pas tout l'espace .

C'est une série qui offre un monde riche, noir, hostile. Une série originale et très ambitieuse (par son nombre de créatures ) par rapport aux autres .

J'aurai aimé que les personnages-vampires soient plus développés

J'aurai aimé que les "messages" soit plus clairs : politiques, écologiques, pacifistes. Ils disparaissent souvent dans la routine et l'organisation ( marchande, économique) de l'Enclos, l'auteur ayant tendance à se répéter un peu trop dans les différents tomes. Ce qui m'amène au constat suivant, cinq tomes étaient-ils nécessaires ? Pour moi, non. C'est le problème que je rencontre dans 99% des séries, l'auteur installe son monde , et puis après l'exploite trop longtemps...

Ici, Anne Bishop pousse le pion encore plus loin, puisqu'en parallèle, est née une autre série " le monde de Meg Corbyn" où l'on retrouve les mêmes créatures ( Les Autres, Les Ainés...) .

Une série qui n'est pas parfaite : quelques petits défauts dans un monde de brutes ,ce n'est qu'un détail par rapport à l'extrême imagination d'une auteure qui vous transporte vraiment , vraiment loin .

Un autre monde ....

Ce n'est pour moi, qu'un au revoir avec Anne Bishop, rendez-vous dans quelques mois en terre inconnue ...;-))



Challenge Mauvais genres

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La trilogie des joyaux noirs, tome 1 : Fill..

J'ai lu le prequel de cette série en fin d'année dernière et j'ai beaucoup aimé l'univers et les personnages. J'ai donc ouvert ce 1er tome en toute confiance, et surtout, en connaissant déjà l'univers proposé.

Mais Dieu que c'est long ! La mise en place des personnages et des événements dure une éternité et j'ai parfois aussi déstabilisée (alors que j'avais quand même quelques connaissances grâce à ma précédente lecture) par la société et les traditions qui ne sont pas abordées et décrites mais utilisées comme si c'était quelque chose de naturel et connu pour nous. Il a fallu que j'attende le quart du livre avant de prendre vraiment du plaisir à ma lecture et que toutes les pièces du puzzle s'assemblent enfin.

Une fois ce cap passé, l'histoire est vraiment prenante et on s'attache aux personnages et bien sur, on en déteste d'autres. J'ai retrouvé la magie de l'écriture d'Anne Bishop bien qu'elle soit légèrement différente que dans la saga de Meg Corbyn. Comme si elle s'adaptait aux univers imaginés.

Bref, j'ai passé un bon moment de lecture et j'ai très envie de lire la suite. Un bon livre de fantasy.
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Meg Corbyn, tome 2 : Volée noire

Découvert depuis peu, j'ai replongé avec satisfaction dans cette série d'urban fantasy et y ai trouvé le même charme (à peu de choses près) que le premier.



Le monde de Meg Corbyn est très près du nôtre, à ceci près que les terra indigene ( des créatures surnaturelles comme les vampires, les métamorphes, les élémentaires etc) étaient présent sur le continent américain ( appelé Thaisia) avant que les humains arrivent. Ces derniers vivent donc, dépendant des terra indigene ( appelés Autres), ceux-ci utilisant l'ingéniosité humaine mais conservant la mainmise sur toutes les ressources. Meg Corbyn est une humaine mais surtout une prophétesse de sang. Elle a échappé à une institution et a trouvé refuge dans l'Enclos ( lieu où résident les Autres) de Lakeside.

Pour ce tome 2, on creuse cette histoire de drogue qui menace les Terra indigene mais aussi le passé de Meg dans l'institution avec le Contrôleur. De quoi nous appâter!



Dans ce tome 2, nous retrouvons donc tous nos personnages et bien plus encore. A ceux qui n'aiment avoir affaire qu'a un protagoniste principal, je déconseille la lecture de cette série. Meg Corbyn est le personnage éponyme mais Simon Wolfgard partage avec elle le rôle de protagoniste principal et c'est sans compter les personnages secondaires bien présents. Anne Bishop développe en effet un univers foisonnant avec de multiples personnages et ces derniers ne sont pas là que pour faire de la figuration. Ainsi, on apprend à les découvrir et à les apprécier au fur et à mesure du tome.



Cette série est de l'urban fantasy avec des créatures surnaturelles qui ne sont pas, à mon sens, édulcorées. Sans être crue dans les détails sanguinolents, l'autrice nous dépeint tout de même des métamorphes qui sont de réels prédateurs, avec des humains comme des proies. On est loin du loup apprivoisé par la gentille humaine parce qu'il tombe amoureux d'elle.

Malgré tout, il faut reconnaître qu'une relation entre nos deux protagonistes se nouent. Mais selon une façon très slow burn (là aussi, il faut en être conscient, tout le monde n'aimant pas cela). Je ne serai pas étonnée qu'il se passe quelque chose de concret au dernier tome.



L'univers est foisonnant et il faut du temps pour que l'intrigue se mettent en place. le tome 2, comme le tome 1, est une petite brique. Malgré tout, cela reste une lecture facile à lire, avec une plume fluide, des narrations qui s'alternent, rythmant la lecture, et des intrigues comme un univers très intrigants.



Je finis ce tome 2 convaincue que je lirai le tome 3 tout aussi rapidement et très prochainement.
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La trilogie des joyaux noirs, préquelle : L'a..

J'ai connu Anne Bishop avec sa série "Meg Corbyn". A travers les 5 tomes, j'ai apprécié son écriture très fluide et envoutante, et surtout, j'ai adoré l'univers qu'elle avait créé. Je m'imaginais très bien y vivre, en harmonie totale avec les animaux et la nature.

Dans ce prequel à une autre série (les joyaux noirs), l'auteure nous propose un univers complètement différent. On est immergé immédiatement dedans et j'avoue que j'ai été déstabilisée. Et puis au fil de la lecture, on comprend cette société et ses règles.

J'ai adoré ma lecture. Je me suis attachée aux personnages et j'ai envie d'en savoir plus. A priori, la série ne reprend que quelques uns des protagonistes de ce tome 0. Ce n'est pas grave, je sens que je vais encore une fois passer un bon moment de lecture. Je me la mets de coté pour 2021.
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Meg Corbyn, tome 3 : Gris Présages

Un peu tome de transition, il n'en reste pas moins une excellente lecture. Même si on cherche pendant un moment quel sera l'enjeu du récit, on finit par comprendre que l'atmosphère est peut-être la clé. L'autrice parvient à tisse une montée des tensions très intéressante. Les Autres. Le mouvement HAT. L'Enclos au milieu. Les cassandra sangue qui servent de prétexte pour allumer la mèche.



On retrouve nos personnages avec plaisir. Meg semble un peu éclipsée alors qu'elle est la pionnière, celle qui peut permettre à ce que toutes les cassandra sangue s'approprient cette nouvelle vie qui est à leur portée. On a ainsi un accent qui est mis sur l'équilibre émotionnel et psychologique de ces jeunes femmes.



Côté Simon, on est plutôt sur les décisions d'équilibre. Jusqu'où s'ouvrir aux humains? Surtout à qui?



Pour moi, l'atmosphère est très réussie et donne envie de découvrir rapidement le tome 4.
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Meg Corbyn, tome 4 : Empreintes fauves

Un tome qui peut d'emblée avoir une atmosphère de tome de transition. On ne comprends pas tout de suite l'enjeu clair de l'histoire et on peut avoir l'impression de certaines longueurs. La multitude de personnages fait que l'on peut être au début perdu.



En dépit de tout cela, on finit par cerner l'intérêt de ce tome. La montée en tension est palpable, l'autrice nous emmène vers un moment inéluctable. Il y aura des conséquences au mouvement HAT et donc un "Avant" et un "Après".



En parallèle, on continue de suivre l'arc narratif autour des Cassandra Sangue et surtout comment les empêcher de se mutiler puisque cela ne peut que les conduire à une mort trop rapide. Ici se mettent en place petit à petit les différentes pistes et moyens.



Outre l'ambiance, on retrouve surtout avec plaisir l'entièreté des protagonistes qu'on a appris à connaître au fur et à mesure des tomes. Je n'ai pas besoin de lire le tome 5 pour estimer que cette série entière est pour moi une saga coup de coeur à découvrir dans ce qui relève de l'urban fantasy. On a un monde recherché, des créatures qui ne sont en aucun cas apprivoisées et des arcs narratifs qui privilégient la fantasy à la romance. Il me tarde de découvrir le dernier tome mais ce sera sûrement pour 2024.
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Meg Corbyn, tome 5 : Cartes ivoire

Voilà, je tourne la dernière page de cette série de 5 tomes. Un peu triste de laisser derrière moi tous ces personnages auxquels je me suis attachée au fil de ma lecture.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant le 1er tome mais j'avoue que j'ai vraiment aimé ce monde différent et ces métamorphes.

Une série sympathique qui peut aussi faire réfléchir à la place de l'homme sur terre et son influence sur l'environnement.
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Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates

Avant toute chose je tiens à remercier le site Babelio et les éditions Bragelonne de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage dans le cadre du partenariat Masse critique.



Je me souviens encore très exactement la manière dont j’étais tombée sur ce titre, suivant avec assiduité certains blogs c’est tout naturellement grâce à la chronique plus qu’exaltée d’une certaine Melliane du blog « Between dreams and reality » que j’ai fait la connaissance de « Lettres écarlates ». J’avais survolé son billet et m’étais concentrée uniquement sur sa conclusion et sa notation. Ce fut pour elle un énorme coup de cœur en Vo et pour moi une nouvelle attente. C’est donc non sans réjouissance que j’accueillis sa sortie Française et me jetais dessus une fois mon exemplaire entre les mains. Pour que la surprise soit totale j’avais sciemment et minutieusement lu que le résumé et rien d’autre. Mon aventure au côté de Meg Corbyn pouvait alors débuter, et quelle aventure !



L’auteur Anne Bishop nous plonge et captive dès le prologue afin de nous familiariser immédiatement avec son œuvre complexe mais conté de manière simple avec talent. Oubliez notre monde car celui que vous allez affronter est tout autre. Un bref retour historique dynamique nous mettra aux plies, revenant sur la guerre ayant opposé quelques siècles en arrière deux des espèces dominantes crées par Namid, les hommes et « Les Autres ». Des batailles sanguinaires ne s’étant bien évidemment soldées que trop souvent par le massacre des plus faibles, les êtres humains. Un homme parvint néanmoins grâce à son intelligence et sa diplomatie à créer un compromis avec un « Terra Indigène », une sorte de trêve qui leur permettrait de coexister et d’en retirer chacun des avantages. C’est ainsi qu’au jour d’aujourd’hui sur le continent de Thaisia les deux espèces cohabitent tout en gardant tout de même en tête qu’ils restent des ennemis.

« Les Autres » dominent à présent le territoire et tolèrent la présence des humains. Afin de faire respecter le pacte, des Enclos habités par des « Terra Indigene » ce sont implantés au sein des humains, une mesure de sécurité supplémentaire afin de surveiller les hommes. Cette histoire sera donc consacrée à un des Enclos dont les commerces seront exceptionnellement ouverts aux humains rendant plus que parlante l’expression « soyez proche de vos amis et encore plus de vos ennemis »…



C’est muni d’une carte et d’un lexique propre à cet univers que nous pénètrerons au cœur du monde crée par Anne Bishop. Dès le premier chapitre nous serons absolument happés par cette ambiance si particulière et dévorante. Un environnement fraichement habillé de son manteau blanc d’hiver, un climat glacial où la pureté immaculée de la neige se verra de temps à autre tachetée de rouge, recouvert de sang humain… Bienvenue dans le monde de Namid et plus précisément dans L’Enclos de Lakeside contrôlé par « Les Terra Indigene » ou plus exactement par un certain Simon Wolfgard.

Par où commencer ? Voilà la question qui revient souvent en tête de mes billets quand je ne sais pas comment le débuter. Peut-être devrais-je avouer que « Lettres écarlates » a été pour moi un énorme coup de cœur ? Maintenant le plus délicat est de vous exposer les arguments qui ont fait en sorte qu’il obtienne ce très haut et beau statut, et bien soit, je relève le défi avec grand plaisir et espère que je parviendrai à vous faire vous aussi plonger sans retenue dans cet ouvrage.

Commençons par l’écrin que j’ai trouvé absolument sublime et qui a su restituer à la perfection l’ambiance contenue dans cette œuvre. Je salue donc le travail du graphiste pour ce premier tome qui se veut esthétiquement vraiment supérieur à la version parue en Vo. Bravo.

Par le biais des premiers chapitres le ton sera donné et se révèlera résolument sombre et oppressant de par les personnalités peuplant cette œuvre. « Les Terra Indigène » n’auront d’humains que leurs apparences et ne feront preuve d’aucune clémence et pitié envers les humains ne respectant pas les règles, le seul châtiment étant la mort redevenant alors ce qu’ils ont toujours été pour « Les Autres », de la viande… Un premier passage sanguinaire qui saura vous mettre en condition pour la suite…

Anne Bishop, romancière bien connue pour sa très célèbre série de Dark Fantasy « La trilogie des joyaux noirs» ne se départira pas de ce côté sombre la caractérisant si bien. Elle nous offrira de l’urban fantasy pure et dure de très haute volée pour notre plus grand plaisir. Nous suivrons le parcours de la jeune Meg Corbyn fuyant le centre où elle était retenue captive, étant pourvue d’un don ou malédiction, la jeune femme devait en subir chaque jour les conséquences au profit de son « Contrôleur ». N’étant à l’abri nul part auprès des humains, Meg, désespérée et aux abois, prendra la décision de pénétrer dans le territoire des « Autres » afin d’être momentanément protégée tout en sachant pertinemment qu’un autre châtiment peut être pire encore l’attend au sein de l’Enclos de Lakeside. Néanmoins, son choix est fait, plutôt mourir dans L’Enclos que de retourner dans l’enfer d’où elle est difficilement parvenue à s’extirper. Sa rencontre avec son futur employeur, le très antipathique chef de L’Enclos de Lakeside, Simon Wolfgard scellera irrémédiablement sa destinée.



C’est portée par une plume soutenue, fluide et extrêmement addictive qu’Anne Bishop nous emportera dans son œuvre. L’auteur est parvenue à créer un univers rafraichissant et furieusement original ne laissant aucune impression de déjà vu lors de notre lecture. Une mythologie inédite où la romancière a su se réapproprier avec virtuosité des personnalités mythiques tout en leur insufflant sa propre vision leur conférant par la même occasion un charme fou. Un univers maitrisé à la perfection se voulant intelligent et dont la complexité savamment recherché ne peut que nous intriguer et combler. Autre excellent point m’ayant ravi, le comportement des « Terra Indigene ». J’ai littéralement jubilé en découvrant des détails m’ayant rappelé les œuvres de Mercy Thompson ou PSI CHANGELING concernant la véracité du traitement comportemental des « Autres » sous leur forme animal. Oubliez les stéréotypes maintes et maintes fois vue car ce peuple va diablement vous secouer.

Ce roman recèle d’un nombre incroyable de qualités et d’une richesse que je n’aurai de cesse d’encenser tout au long de ce billet. Sa plume, son ambiance unique et marquante, son intelligence et bien évidemment ses personnages tous ô combien charismatiques.



Dès le commencement j’ai nourris quelques craintes concernant le peuple des « Terra Indigene », au vu de leur façon de voir les choses et surtout de leur mépris clairement affiché et assumé envers ceux qu’ils appellent les singes, les êtres humains. Pour eux ces derniers ne sont que de la nourriture et le peu de pitié qu’ils ont témoigné lors des premières mises à mort dans ce récit m’ont, je ne le cache pas déstabilisé. Comment allais-je pouvoir m’attacher à eux alors que leur moralité et façon de fonctionner différaient totalement des valeurs habituelles disséminées dans ce genre de récit? Mes doutes et craintes ont heureusement très vite fondu comme neige au soleil car Anne Bishop a choisi de nous offrir une narration à la 3eme personne nous permettant de nous projeter au travers des divers points de vue de la plupart des « Autres » que nous rencontrerons. Un procédé non négligeable et fort appréciable car même si grâce à la vision de Meg nous découvrirons des visages qui se révèleront très attachants malgré leur férocité, être du côté des « Terra Indigene » m’a tout bonnement charmé. Ce récit abritant un nombre assez conséquent de bestiaires je ne vais citer que les principaux mais croyez-moi les secondaires sont tout aussi passionnants à suivre car ne servant aucunement de faire valoir, chacun occupant une place bien particulière rendant cette œuvre encore plus aboutie et atypique.

Commençons par Simon Wolfgard le chef de L’Enclos de Lakeside. Homme assez froid, plus ou moins rustre et brut du décoffrage, Simon est un sanguin pour le moins colérique mais parvenant tout de même à contrôler la plupart du temps sa partie animale. Loup Alpha prenant très à cœur la protection de son Enclos, ce dernier ne transige pas avec la loi et la sécurité, tout danger pour eux se verra annihiler dans les plus bref délais. Cet homme loyal mais autoritaire et dominateur ne supportant aucune insubordination, verra son comportement néanmoins évoluer au contact de la jeune humaine Meg Corbyn. Nous verrons une facette taquine et tendre émerger doucement auprès de la jeune femme et un côté joueur très prononcé dans sa forme de loup. Une personnalité aussi exaspérante qu’attachante et dont la seule présence ne peut laisser indifférent.

Parlons à présent de l’héroïne dont la saga porte son nom, Meg Corbyn.

Je dois dire que je me suis immédiatement attachée à ce petit bout de femme meurtrie, vulnérable mais tout aussi courageux et volontaire. Je tairai ici sa véritable identité afin de conserver le suspense car découvrir au compte-gouttes toute son essence se voudra aussi délectable qu’effroyable. Une jeune femme qui sera pourvue d’un passé ô combien sordide mais qui fera tout pour le dépasser. Héroïne drôle malgré elle et dont le véritable caractère fera peu à peu surface au sein de L’Enclos, Meg démontrera sa bonne volonté quant à s’intégrer mais fera malheureusement preuve de beaucoup de maladresse faisant sourire certains et grincer les crocs d’autres…Jeune femme touchante ayant conservée une certaine fraicheur et innocence enfantine qui s’expliqueront au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire. Apeurée au vu de son passif, Meg se voudra méfiante et cachera sciemment les pans de son passé, Simon l’utiliserait-il aussi si jamais la vérité éclatait au grand jour ou serait-elle tout bonnement mise à mort ?

Je me suis délectée de chaque face à face ayant opposé Meg à Simon, la jeune femme prenant un peu plus d’aplomb face au loup et Simon étant totalement déstabilisé par ce petit bout de femme l’intrigant et l’agaçant au plus haut point depuis leur rencontre au vu de « sa particularité », détail que je vous laisserai découvrir également. Des échanges tour à tour glaçants, piquants, mordants, amusants qui deviendront de manière modérée et extrêmement subtile tendres, mignons et émouvants.

Je citerai également la très énigmatique et dangereuse Tess aussi crainte des « Terra Indigene » que des humains. J’ai beaucoup apprécié cette personnalité ambiguë et difficilement cernable.

Vladimir Sanguitani comme vous le devinerez aisément grâce à son nom représentera les vampires, et quel vampire. Charmeur et séducteur mais tout aussi sanguinaire que son nom l’indique, j’ai particulièrement été charmée par les pouvoirs dont l’a gratifié Anne Bishop. Il y en a tant à présenter, L’Ours Henry Beargard, le petit loup Sam qui nous offrira des passages aussi drôles que poignants au vu du traumatisme subit 2ans plus tôt, le loup susceptible Nathan, Jester le coyote, Jake le corbeau et pour finir les Elementals aussi captivants que menaçants cachant derrière des physiques de petites filles des entités d’une violence et dangerosité hors du commun. Et que serait ce roman sans les fameux Poneys, que de moments mémorables pendant cette lecture lors de leurs apparitions et interactions avec une Meg aux petits soins pour eux. Les humains occuperont également une place importante dans ce roman comme Monty un policier fraichement muté qui servira d’agent de liaison entre la police et L’Enclos, ainsi que les employés des divers commerces des « Autres ». Les ennemis répondront également à l’appel et démontreront avec un certain talent que niveau cruauté « Les Terra Indigene » n’ont définitivement pas le monopole. Un portrait peu reluisant dessiné par l’auteur et se voulant malheureusement criant de vérité.

Anne Bishop a su mener son récit d’une main de maître alternant des passages de la vie quotidienne se voulant passionnants et chaleureux nous permettant de découvrir les liens profonds reliant tout L’Enclos aux diverses enquêtes et dangers planant au-dessus des « Terra Indigene » et de Meg. Un suspense rondement mené et totalement maitrisé nous tenant en haleine du début à la fin. L’auteur nous gratifie de rebondissements impossibles à anticiper et de révélations délivrées au compte-gouttes finissant de nous frustrer et combler. Un récit qui ira crescendo jusqu’à cette fin diablement éprouvante ou l’action et le stress entameront une véritable cavalcade nous laissant pantelant et fermement englouti par ce récit.



Que puis-je ajouter de plus pour vous convaincre de lire ce livre ? Ce premier tome a été pour moi un véritable coup de cœur que j’ai dévoré tout en tentant de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. J’ai aimé cette ambiance si unique, ses personnages tous attachants et marquants, le style nous entrainant irrémédiablement dans cet ouvrage et ces intrigues mêlant fantastique et policier sans heurts. « Lettres écarlates » fait partie de ces lectures où plus on avance dans le récit plus il nous devient difficile de devoir quitter son univers et ses personnages nous étant devenus familiers et pour lesquels on s’est irrémédiablement pris d’affection.



Un premier tome qui m’a absolument comblé et dont les révélations de fin risquent de promettre une suite tout aussi exceptionnelle. L’attente risque d’être longue mais je brûle de très vite pouvoir me replonger dans cet univers d’Urban Fantasy et de retrouver toutes ces personnalités auxquels je me suis inexorablement attachée. Un titre que je vous recommande sans hésiter.



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Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates

Peu familière d'urban fantasy, c'est une amie lectrice qui m'a conseillée cette série. Bien lui en a pris car avec cette couverture, je n'aurai pas été tentée de le lire. Quel dommage ç'aurait été ! Puisque c'est un vrai coup de coeur !

Autant vous prévenir le récit est long à démarrer mais l'univers et les personnages sont tellement foisonnants, complexes et originaux qu'il faut bien ça pour les présenter correctement. A tel point qu'une fois l'intrigue lancée, le lecteur fait vraiment partie intégrante de cette aventure. Meg, Simon, Sam et les autres, métamorphes, vampires, élémentaires, cassandra sanguinati, tous aussi familiers que si vous aviez toujours vécu dans l'Enclos de Lakeside à leurs côtés.

Passionnante aventure dont le premier tome se termine en laissant en suspens bien des interrogations : qui est le mystérieux Contrôleur de Meg ? les Autres de Lakeside arriveront-ils à percer cette mystérieuse maladie venue de l'Est ? le quotidien de Lakeside va-t-il se retrouver une fois de plus troublé par la fureur des Elémentaires et qui est vraiment Tess ?

Bref, une série au style très simple à appréhender , aux personnages très fouillés, dans un univers alternatif ressemblant étrangement au nôtre avec quelques ajouts fantastiques. A lire pour les amateurs d'imaginaire, d'urban fantasy, de métamorphes, de visions et de télépathie. Le tome 2 va intégrer rapidement mes prochaines liste de lecture de l'été.
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Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates

J’ai découvert cet ouvrage grâce à l’opération Milady où certaines publications sont à 3,99 euros. J’avais hâte car, par le passé, j’avais fait d’excellentes découvertes comme « Waylander », « Les vampires de Chicago », « L’homme runes » ou « Démences »… Cette fois-ci, ce n’est pas forcément un livre que j’ai adoré, néanmoins j’ai passé un bon moment. Par contre, s’il vous plaît les éditions Milady, remettez le prix en rouge sur gommette plutôt que de l’intégrer dans la couverture à l’impression… C’est moche…



Pour en revenir à « Lettres Écarlates », j’ai trouvé ça pas mal : le dernier tiers m’a vraiment tenue en haleine, tandis que le début était vraiment long… J’ai mis un certain temps à rentrer dans l’histoire, car je trouve le scénario peu haletant par rapport à d’autres sagas de cette maison d’édition. Ce premier tome est certainement une introduction à l’univers : on apprend à connaître Meg, comment les cassandra sangue procèdent, qui sont les Autres et quels liens les habitants de la réserve ont entre eux. Certes, le danger est là et un groupe de flics fait de son mieux pour enquêter… Toutefois le rythme reste très lent ! On se focalise surtout sur des scènes de vie ou des conversations tournant autour de Meg, le nouvel agent de liaison.



En réalité, la belle cassandra sangue ne m’a pas spécialement plu… Je l’ai trouvée assez fade et trop gentille. J’ai tendance à préférer les héroïnes avec un peu plus de peps ou de mordant. De plus, j’ai trouvé qu’elle s’intégrait trop facilement et en peu de temps… J’aurais souhaité un peu plus de défi. En revanche, j’ai aimé son passé ainsi que ce qu’elle est. C’est aussi intéressant qu’original… J’ai surtout préféré Tess aux pouvoirs impressionnants, Sam le petit loup qui va redevenir lui-même au fil des pages, Vlad qui semble être un personnage prometteur et à creuser ainsi que les esprits des saisons ou des éléments comme Hiver. C’est rare que ça arrive : j’ai préféré les personnages gravitant autour de l’héroïne plutôt que cette dernière… Quant à Simon, je l’ai trouvé assez classique pour un loup-garou. Pour les adeptes de romance dans les romans Bit-Lit, sachez qu’il n’y en a pas… En tout cas, pas dans cet opus ! Certes, il y a rapprochement, on devine les sentiments de certains et on prédit un triangle amoureux si ce cher Simon ne se déclare pas, mais c’est tout. Pas d’étreintes passionnées, de tentatives de séduction ou de baisers passionnés. Les relations de Meg restent amicales. D’un côté, c’est frustrant car on a l’impression qu’il ne se passe pas grand chose, mais de l’autre, je trouve que ça change que les personnages ne se courtisent pas dès le début, donc que c’est bien.



Ce premier opus a ses forces et ses faiblesses. Il plaira surtout à celles qui aiment l’urban fantasy avec des créatures de différentes races. C’est là toute la richesse de la saga d’Anne Bishop : son bestiaire ! On a envie d’en savoir plus sur ces personnages aux apparences ou aux pouvoirs insoupçonnés. On découvre tout cela à travers les yeux de Meg, encore novice, ce qui est très agréable… Le monde imaginé par l’auteure est très intéressant. Elle est même allée jusqu’à changer le nom des jours de la semaine. C’est sympathique. Hélas, malgré des personnages secondaires intéressants et un dernier tiers addictif, je ne suis pas sûre de m’attaquer au second tome de suite. Il me manque un petit quelque chose qui me pousse à vouloir continuer la saga… Sans oublier les longueurs que la narration alternée entre Simon, Meg, la fougueuse Asia et le policier n’a pas réussi à combler. À voir si l’occasion se présente, mais pour l’heure, lire la suite n’est pas une priorité. J’ai plusieurs livres dans ma PAL à découvrir avant…


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Le monde de Meg Corbyn, tome 1 : Lac argent

Vicky est une toute nouvelle habitante de la petite ville de Boing, mélangeant habilement humain, sanguinati, intuit, élémentaire, sans oublier les Aînés.

Elle a hérité lors de son divorce, d’une très jolie propriété comprenant un hôtel et des bungalows dans une magnifique forêt, qu’elle a décidé de restaurer malgré ses maigres finances.

Le terrain appartenant aux Autres, elle fait bien attention de ne fâcher personne et a bien compris le fonctionnement de ces différents êtres.

D'ailleurs ils la respectent amplement pour ses petites attentions.

Mais un beau jour, un cadavre est retrouvé dans les bois et la police des environs veut absolument lui faire porter le chapeau.

On retrouve très volontiers des personnages vus précédemment dans la série de Meg Corbyn, mais on aime particulièrement retrouver cet environnement si sûr pour certain et si dangereusement mortel pour d'autres.

Cette charmante jeune femme va se retrouver expulsé de chez elle par des êtres malveillants mais la nature veille et leur crime ne restera pas impuni. 



Une histoire superbement bien écrite, bien rythmée entre actions, sentiments et relations amicales, la nature va vite reprendre ses droits et ne va pas se laisser vandaliser très longtemps.
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Meg Corbyn, tome 2 : Volée noire

Dans le premier tome, l'auteure nous a familiarisé avec son univers, nous a expliqué la nature des Autres et de leur rôle au sein de l'enclos.

Dans ce deuxième tome, « Volée Noire », Anne Bishop continue avec application à expliquer les divers modes de vie des humains, les différentes opinions politiques, apporte quelques considérations géo-politiques.

Sans affirmer qu'un système équilibré s'est établi entre les deux espèces, on peut dire que dans l'enclos les différents protagonistes luttent, chacun à leur façon, pour tenter de vivre en paix. Le lecteur en vient à prendre parti contre les humains égoïstes et pleins d'arrogance.



Ce deuxième tome est dans la continuité du 1er. Il n'y a pas de rupture temporelle. On découvre les conséquences de l'attaque du premier tome.



Meg, prophétesse de sang, ressent le besoin irrépressible de s'entailler la peau pour accéder à des visions prophétiques. Un don qui la rend unique et magnifique, sans compter la douceur et la tendresse qu'elle arrive à transmettre. Ce personnage est incroyable, si fragile.

Elle se remet doucement de ses blessures survenues quelques jours auparavant. Simon, le loup Alpha, chef de l'Enclos, veille et la protège, il aime son odeur et sa présence. Il lutte sans cesse entre son instinct de Loup et son désir de lui plaire.

Meg va avoir une vision qui lui montre que les Terra Indigene sont menacés par de dangereuses drogues. Les Terra Indigene découvrent que ces drogues proviennent du sang des cassandra sangue, comme Meg. Celui qui l'ingère peut entrer dans une colère féroce ou se plonger dans une catatonie.

Les Autres finissent par découvrir que le responsable est le Contrôleur, l'homme qui gardait Meg prisonnière et qu'il est toujours décidé à la récupérer car ses prophéties sont inestimables.



J'ai retrouvé avec plaisir les personnages du premier tome. De nouveaux personnages font leur apparition et leurs narrations s'additionnent. La suite des aventures de Meg et Simon avec la progression de leur relation ajoute une petite touche de romance qui passe très bien. Il y a beaucoup d'humour, un mélange de naïveté et de réalisme que j'aime bien !



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La trilogie des joyaux noirs, tome 3 : Rein..



« C'est mauvais ? demanda la grande araigne dorée de sa voix douce.

Oui, c'est mauvais. Une guerre s'annonce. Une guerre entre les royaumes. »



Jeux de pouvoir et de perversité, velours rouge foncé, piège, fragilité intérieure, chagrin, clapotis de la fontaine, colère, destruction, cheveux dorés, larmes, loyauté, souillure, calice de cristal, tristesse, joie féroce, sequins colorés, souffrance, le parfum des cheveux, champ de bataille, la voix de la toile, douceur trompeuse, gouttes de pluie, baiser désespéré, amis secrets, sanctuaire.



J'ai dévoré ce troisième tome, qui m'a emportée dans une envolée d'émotions avec l'esprit nourrit dans les Ténèbres, la belle, terrifiante et merveilleuse Reine Jaenelle Angélique de la Cour Sombre d' Ébénasky.

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Meg Corbyn, tome 2 : Volée noire

Un beau 2e tome qui met en place la situation pour le 3e.

Les personnages prennent de l'épaisseur et on s'y attache de plus en plus.

L'écriture reste fluide et agréable.

Une bonne série que j'apprécie vraiment.
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C'est une elfe bien sûr
Elle fait partie des cassandra sangue
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