Être un enfant, c'est immanquablement poser la question du père, comme celle de la mère. L'important, quelle que soit la verbalisation de cette histoire, c'est que celle-ci ne manque pas la question de l'origine, qu'il n'y ait pas de mensonge. C'est autour de cette vérité qu'un premier acte de confiance entre l'enfant et les parents se crée. Et la confiance est ce qui permet aussi d'affronter plus sereinement la question de l'origine et celle de son développement propre par la suite. Les parents sont donc les garants d'un discours de vérité sur l'origine et sur la place qu'ils donnent, dans cette histoire, aux absents. La vérité, c'est une affaire de lien. (p.22)
Ce qui n'a pas existé dans votre enfance et dans la relation avec votre parent ne vous attend pas, ni aujourd'hui ni demain. Ce qui n'a pas abouti dans le lien est perdu à tout jamais. Enfant, vous vous êtes adapté à des contraintes parentales, familiales, sociales et culturelles pour avoir le sentiment d'être aimé et d'exister. Cette suradaptation constitue un passage obligé dans la construction de chacun. Clarifier la relation avec ses ex-parents à l'âge adulte offre une véritable libération. (p. 11)
Lorsqu’une personne n’est plus satisfaite de sa vie, qu’elle doute de sa place, qu’elle prend conscience de ses addictions, peut-être est-ce le signal que sa Persona est entrain de se fissurer ? Il est alors temps de gratter ce vernis social, ce qui ne manquera pas de faire émerger l’Ombre. Cette dernière s’est construite en parallèle de la Persona, mais inconsciemment. Il s’agit de tout ce qui a été refoulé, tu, exclu par la personne au cours de la première période de sa vie (la seconde commençant avec le début du travail introspectif). Si jusque-là elle refusait d’en admettre l’existence, en allant à la rencontre de son Ombre, la personne devient plus tolérante envers elle-même et les autres.
Les instants de nos vies où nous sommes le plus heureux sont ceux où nous sommes complétement à ce que nous faisons.
L'un des moyens de parvenir à connaître un monde qui vit dans la paix et l'amour, est de commencer par un travail sur soi pour en faire profiter le monde. En apprenant à être plus heureux, à s'occuper de soi et résoudre ses problèmes, on va naturellement pouvoir aimer davantage les autres, s'en préoccuper plus et ressentir plus un amour véritable.
Les solutions éternelles c’est de pouvoir s’abandonner à une forme de simplicité du cœur, de l’amour et de laisser couler ça à travers nous.
Le principe d'équidignité : Respectez-vous
L'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 stipule : " Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.". Cet idéal commun à atteindre commence par une nouvelle perception de la nature de l'enfant et de ses droits"
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Tous les individus ont la même valeur, quel que soit leur âge, et à respecter la dignité personnelle et l'intégrité de l'autre.
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L'équidignité replace la dignité et l'intégrité au centre du lien. Peu d'ex-parents ont le sentiment de ne pas respecter leurs ex-enfants; en revanche, certains parents s'offusquent du manque de respect dont ils se croient victimes de la part de leur ex enfants.
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L'équidignité engendre une proposition de réalliance. L'initiateur d'une telle demande peut s'attendre à plusieurs possibilités de réponses : un refus catégorique, un silence, un rejet, un désaccord ou l'expression d'une souffrance.
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Nombre d'adultes pensent à tort que l'autre est là pour satisfaire tous leurs besoins.
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La réalliance ex-enfant/ex-parent se forge dans une volonté commune de se rencontrer en tant qu'individualités distinctes. N'attendez pas que la bienveillance, l'amour, la sollicitude et le soutien inondent vos relations.
Réussir c'est se relever une fois de plus que d'être tombé.
Le corps a aussi son importance : chanter, bouger, danser, marcher... nous rend plus heureux en nous mettant dans une énergie bénéfique. Or quand on arrive à l'école, surtout au CP, on nous apprend à rester assis et utiliser notre cerveau. Mais si le corps n'est pas dans l'action, on se détache d'une grande partie de ce que nous sommes et de nos émotions.
Quel rapport à l'emerveillement entretenez-vous ? Quelle soif de merveilleux réside en vous ? Pour ma part, il constitue un territoire de poésie, du sacré et de notre ensauvagement intérieur. C'est une forme de résistance à la banalité, une rébellion de l'âme face à la prédation, une insurrection du vivant.