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Critiques de Anne-Laure Reboul (28)
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La marche

Régis Penet livre là un bel album, tout en noir et blanc, collant parfaitement au scénario angoissant d’Anne-Laure Reboul. Le lecteur va rapidement plonger dans ces forêts mystérieuses et inquiétantes où le danger est derrière chaque bouleau...Magnifique !
Lien : http://www.auracan.com/album..
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La marche

La grande déroute ou quand un groupe d'aristocrates doit fuir la Russie en hiver avec leurs serviteurs. Nous suivons ces hommes et femmes qui avancent dans la neige et la tempête. Quand la marche devient survie, les règles changent rapidement...
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La marche

La marche, le dernier roman graphique du duo explore sans concession les grandeurs comme les bassesses de la condition humaine et sait ressusciter les grandes héroïnes.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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La marche

En marge de la retraite napoléonienne, un groupe de neuf personnes fuit et tente de survivre à l’hiver russe et une nature hostile. Ce périple nous est présenté à travers de beaux dessins en noir et blanc qui cadrent bien avec cette marche dans la neige, le froid, exposée aux loups... Ces conditions extrêmes poussent l’homme dans ces derniers retranchements et certains sont prêts à tout pour survivre... Une bonne et glaçante histoire racontée en parallèle d’une partie d’échecs.
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La marche

La Campagne de Russie tourne au désastre.

La Grande Armée de Napoléon n'est plus que l"Ombre de ce qu'elle était... si fièrement.



La retraite est désordonnée, les traînards se font massacrer par les cosaques, ou tombent morts de froid, ou encore sous les attaques des loups.



C'est dans ce contexte qu'un groupe improbable de neuf fuyards se forme, aussi hétéroclite que disproportionné.



Un leader-né, Hughes Baroux, des serviteurs russes, les Collard, un couple de bourgeois parisiens, un prêtre orthodoxe, Aurore et Arnaud de Saint-Venant, nés avec une particule... bref rien d'engageant.



Dehors, c'est le froid, la neige, des conditions extrêmes, alors quand une calèche se retrouve hors d'état, et qu'on perd un cheval en plus... les choses se compliquent tout naturellement.



Ils sont 9.

Ils sont sortis des sentiers battus pour éviter les incursions ou autres embuscades cosaques, mais ils se sont enfoncés dans des bois bien plus hostiles encore...



Ils étaient 9 au départ....

Combien seront-ils à l'arrivée ?

A quelles horreurs vont-ils être confrontés ?

Vont-t'ils succomber aux instincts les plus primaires ?

Vont-ils faire ce que l'homme ne pensait même jamais oser un jour...



Que La Marche commence...
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La marche

Ce récit nous entraîne dans la Russie de 1812 où les armées napoléoniennes se retirent face à un hiver beaucoup plus meurtrier que les armées du Tsar. On va surtout suivre la fuite d'une famille d'aristocrates qui sera confrontée non seulement aux éléments de la nature mais également à la folie des hommes. Cette famille était proche de l'empire et voulait surtout éviter les terribles représailles des cosaques.



La préface nous prévient d'avance que l'issue sera forcément tragique. On aurait aimé avoir un peu plus de suspense mais bon. La neige avec de grandes étendues blanches sera très présente. On ressent avec le dessin presque le froid nous glacer les os. Il y a une certaine maîtrise du noir et blanc qu'on peut relever.



Le récit ne nous épargnera rien à commencer par le cannibalisme pour survivre. A noter que cette oeuvre est ponctuée par une partie d'échecs qui reflète les différents évènements de cette marche laborieuse.
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La marche

Ce roman graphique nous plonge au coeur de la Russie en 1812, neuf personnes se retrouvent confrontées à devoir survivre face à des conditions extrêmes.

Les relations entre les personnages sont très bien décrites et nous permettent de vivre avec eux les difficultés des situations rencontrées dans cette époque de froid, de faim, d'insécurité...

Ils nous permet également de nous confronter aux choix que chacun doit prendre pour assurer sa propre survie. Aurions-nous fait les mêmes choix au détriment d'une part d'humanité ?

Seul point négatif à la lecture, les visages des personnages qui me sont apparus parfois trop proches les uns des autres et qui ont nécessité un retour en arrière pour effectivement arriver à les différencier.
Lien : https://passionlecture1204.b..
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La tomate

La morale de l’histoire : que ce soit une pomme ou une tomate, il faut toujours dire non au fruit défendu.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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La tomate

Une forme de 1984 en graphique mais aussi en beaucoup plus pauvre.

Le problème principal de lire cette BD c'est que cela n'apporte pas grand chose. Une femme cultive en secret une tomate dans une société dystopique. C'est tout. Il n'y a pas d'autre histoire. La psychologie du personnage n'est pas explicitée et est plutôt incompréhensible. On ne comprend pas d'où vient cette société, quelles sont ses valeurs, ses règles, pourquoi cultiver une tomate est si dangereux ? Quelques éléments sont disséminés ici et là, sur le thème du contrôle totalitaire, mais c'est peu subtil et incomplet. Et la fin tombe réellement à plat. Au lieu d'une cerise sur le gâteau, plutôt une tomate sur une tarte.
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La tomate

(LX971) Voilà un récit d'anticipation assez subtil et concis qui, à travers les doutes d'une jeune femme, dénonce un monde utopique inégalitaire, formaté et sous contrôle. Avec une grande économie de moyens, de nombreux sujets de réflexion sont abordés dans cet album : une dystopie qui devrait plaire à nos élèves. Oui en lycée !

(IK971) Un récit d'anticipation simple et efficace autour de sujets d'actualité : le rationnement en eau, le contrôle des semences et des naissances d'une société aseptisée. Certaines planches sont très réussies avec des angles de vue très originaux. Conviendrait bien pour la sélection lycée.

(Elève971) J'ai beaucoup aimé. Cet album pose énormément de questions tout en étant facile d'accès.

(BMA971) Oui pour le prix

(SC971) Un grand oui pour cet album en effet très subtil et en même temps efficace, qui nous happe dès la première page. Conviendrait également en collège
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La tomate

La tomate est une bande dessinée de science fiction au propos original et terriblement actuel : dans un futur proche est née une société neuve, aseptisée et contrôlée ou chaque trace du passé est méthodiquement détruite... jusqu'au dernier brin d'herbe. Mais un jour une employée à "l'effacement du passé" (en clair, brigade de destruction de tout objet issu du passé) trouve un sachet de graines et décide de les faire germer. Un acte profondément révolutionnaire et criminel selon certains... car oui, dans cette ville nouvelle la nature n'a pas le droit de cité. En bref, une anticipation glaçante de la folie humaine.
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La tomate

Nous sommes à un procès. Celui d'Anne, jusque là une irréprochable citoyenne. Anne travaille au service d'épuration, c'est-à-dire qu'elle s'occupe de récupérer toutes sortes d'objets considérés comme dangereux pour les retrancher (= les détruire). C'est ainsi qu'elle débarrasse le monde de la Joconde par exemple...

Un jour comme un autre, elle est appelée pour récupérer un objet. Sauf que quand elle le prend en main, un deuxième objet s'en échappe. C'est un sachet de graines de tomates. Elle va cacher son petit trésor à son responsable, puis à son conjoint. Jusqu'à ce qu'elle se fasse prendre.



Une BD à l'esthétique épurée et maîtrisée. Différentes nuances de couleurs sont utilisées selon qu'on soit dans le procès, chez l'accusée, ou à l'extérieur en mission.

C'est un monde où les gens vivent, mais rares sont les accès de joie, les moments où ils sourient. Le seul moment où l'héroïne s'illumine, c'est quand elle assiste à la pousse de ses tomates. La tomate est ainsi la seule note de rouge dans ce monde gris, plat et monochrome où doit être maîtrisé, y compris l'esprit d'autrui.

L'univers présenté aurait gagné à être plus développé, mais en one-shot, ce n'est déjà pas si mal.
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La tomate

Cette BD m'a séduit surtout pour son aspect graphique que j'ai trouvé très réussi, les traits marquent bien le désarroi des protagonistes, les couleurs mêlent différents tons qui s'harmonisent, du jaune au bleu, du ocre au vert, avec également des noirs profonds et les yeux bleu mauve de l'héroïne, jusqu'au rouge de la tomate.



J'ai également apprécié que ce fruit ait été choisi par les auteurs pour illustrer la faute commise par Anna, cette Eve des temps futuristes, elle ne croque ni la pomme, ni la tomate, se contente de faire pousser et fructifier ses graines et cela est un péché mortel...



Pour le reste, l'histoire m'a paru assez confuse, ce monde a des similitudes avec celui de 1984, le vocabulaire n'est pas toujours très clair, les relations humaines naturellement sans empathie, le dénouement inévitable.



Je me souviendrai néanmoins de la tomate et de sa jardinière.
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La tomate

Anne Bréjinski comparaît devant un tribunal. Elle est accusée d'un crime abominable. Elle va nous en donner sa version.

Cet album, je l'ai lu dans une sorte d'état second.

Lorsqu'on l'ouvre, on est face à une planche sur le fond blanc de laquelle se découpe un magnifique et immense plant de tomates aux couleurs vert et rouge éclatantes . Quel choc, en tournant la page, de se retrouver plongé dans un univers noir et ocre, aux tons ternes et à la géométrie anguleuse. Le personnage central, vêtu d'une marinière à lignes et d'un pantalon noir semble enfermé dans un cube de verre dominé par deux cercles gigantesques.

Nous voici entraînés dans une dystopie effrayante où le monde froid et dépouillé est divisé en secteurs numérotés et la population en trois catégories.

Anne travaille au service de l’État. Elle est agent d'épuration. Elle est chargée d'aller chercher des objets interdits afin de les « retrancher », c'est-à-dire les détruire dans un incinérateur. Ces articles sont des vestiges de notre monde actuel : tableaux, œuvres d'art, livres...

Lors de cette mission, Anne voit tomber du volume qu'elle va éradiquer, un sachet de graines de tomates. Son crime : au lieu de le brûler, elle va semer et soigner les plantes.

Dans ce monde terrifiant, l'eau est devenue une denrée rare et précieuse. Lorsque le mari d'Anne rentre, ils ne boivent pas un apéritif, mais un simple verre de cette boisson de luxe réservée aux élites de la société.

Quand Anne met en terre les semences qu'elle a trouvées, rien ne se passe, car pour germer, la vie a besoin d'eau. Or, arroser les pousses, c'est détourner une partie de cet élément vital.

Il y a une forte opposition entre l'univers inhumain qui est représenté ici : d'une part, « le troisième cercle, secteur 28 Nord », bâtiments en ruines, êtres déguenillés, confinés dans une sorte de bunker ouvert aux quatre vents, l'appartement, chic, sans doute, du deuxième cercle, où vivent Anne et Boris, mais sévère, glacé, sans âme, et le manteau rouge vif de la jeune femme, seule tache de vie qui évoque le fruit du titre.

Dès qu'elle a trouvé la pochette, l'attitude d'Anne évolue. Un sourire se dessine sur son visage, elle attend avec impatience le moment où elle retrouvera le verre caché dans son bureau où elle a enfoui son trésor sacrilège et le bonheur qu'elle éprouve à voir la tomate germer, puis pousser, porter des fruits. Elle s'anime enfin, connaît diverses sensations, devient vivante, elle aussi.

En même temps, elle se fait remarquer par ses supérieurs, car elle oublie des missions.

Ce monde affreux est celui de la délation, de la sécheresse du cœur et des sentiments. Il fait peur car il montre où nous pourrions en arriver si nous ne changeons rien à nos habitudes : un univers gris, déshumanisé, désincarné. On y retrouve des allusions à des ouvrages tels que « 1984 » ou « Le meilleur des mondes », mais cette bande dessinée m'a paru plus effrayante encore, car elle met des images sur ce système cauchemardesque.

Un album à lire malgré son pessimisme.
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La tomate

Une BD d’anticipation, un peu dans la lignée du roman : « 1984 » de George Orwell, cette histoire nous fait réfléchir aux questions de notre société : problèmes écologiques, génétiques, pouvoir oligarchique et inégalités. Certes la vision du futur qui nous est présentée est peu radieuse, mais comme souvent pour les œuvres de ce genre il s’agit d’électrochocs. Le scénario est vraiment très bien mené et l’atmosphère (rendue aussi par les choix des couleurs) est remarquable.

Nathalie - Médiathèque de Monaco
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La tomate

Cette BD s’inscrit dans un traitement froid et chirurgical de science fiction. En jouant sur les lignes épurées, les auteurs assèchent l’univers décrit et renforcent l’émotion provoquée par cette tomate. Les décors ont des lignes droites, les couleurs sont sombres et éteintes. Même les personnages ont une sorte de retenue qui les efface du paysage. D’autres vivent cachés rendant le paysage à première vue complètement vide. Toute la mise en place de cet univers est réussie. Quand apparaît la tomate, c’est un vrai bouleversement car on ne voit qu’elle. Ce petit végétal a une existence réelle et défigure tout ce monde rigide. Le scénario, au ton très sec, se tient jusqu’au bout. La relation entre Anne et son mari est très bien traité tout en fragilité et maladresse. Cette BD montre l’assèchement de tout un monde dans les moindres détails. Un travail rigoureux, exigeant et réussi.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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La tomate

Bien qu’un peu démonstratif et court, le récit se tient de bout en bout. On n’aurait néanmoins pas rechigné à voir cette vision d’un futur pessimiste, mais pas si improbable, prendre plus d’ampleur et ses bonnes idées scénaristiques être développées au-delà de ces quelques pages.
Lien : http://www.bodoi.info/la-tom..
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La tomate

Son monde classé en niveau n'est pas sans rappeler les cercles de l'enfer de Dante. Chaque espace donne droit à des privilèges. Plus on est haut plus le champ des possibles s'ouvrent. On parle d'effacement du passé avec la destruction systématique de toute trace. Ce qui ne laisse pas de trace n'existe pas. Qui va se souvenir de la force des végétaux et de leur aspect nutritif? Toute personne essayant sera sévèrement puni et rejeté de la communauté. Pour éviter les déviances, on exclut et on met la science en marche pour lire dans les pensées. Un monde de conformisme est le plus rassurant. Et à l'opposé, les plus aisés on le droit à tout le luxe en excès. Le contraste est flagrant et percutant. Pourtant, on aurait aimé que la psychologie des personnages soient plus approfondie, en lien avec une forme de conscience et d'éthique. De même comment en est-on arrivé là? Pourquoi n'y a t'il aucune opposition? On reste un peu en surface avec une dualité assez simple. Pourtant la structure qui mélange le présent avec le procès et des flashs du passé se voulait dynamique. Tout comme la nuance du tour de page qui est noir ou blanc, pour bien insister sur deux rapports au temps différent. On finit l'album mi-figue mi-raisin car on aurait aimé rester moins sur notre faim.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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La tomate

Anne Bréjinski, membre du deuxième cercle, service d’épuration d’objets, comparaît devant le tribunal pour répondre du crime qu’elle a commis, qui « a mis en péril les fondements de la société ».

Interrogée, elle fait le récit de la journée avec laquelle tout a commencé. Comme d’habitude, elle s’est rendu dans le troisième cercle, où remontent régulièrement à la surface des objets d’avant, désormais interdits de séjour : œuvres d’art, livres etc. Ils lui sont signalés par la population locale, terrée dans des immeubles abandonnés et son rôle consiste à les « retrancher », c’est-à-dire à les rapporter à son bureau pour les éliminer, ce qu’elle a grand plaisir à faire (« Et une merde de moins sur cette terre ! »). Ce jour-là, elle a récupéré un sachet de graines et, bien que se sachant dans l’illégalité, elle l’a conservé…

De l’environnement dans lequel vit Anne, si tant est qu’on puisse appeler vivre ce mode de fonctionnement où la marge de manœuvre individuelle se restreint jusqu’à devenir inexistante, on ne saura que ce qui nous est donné à voir, à travers un graphisme qui en saisit parfaitement l’implacable rigueur. Rien sur le comment on en est arrivé là, ce qui donne au récit un caractère de fable hors du temps (la même impression que j’avais eue en lisant « La loterie »), où il faut plutôt ressentir, avec une espèce de fascination morbide, le message de fond que chercher la vraisemblance.

Ici, la mise en garde est pour le moins claire, avec ce système totalitaire qui scinde la population en couches (cercles) bénéficiaires ou pas de ses « largesses » et la prive de sa liberté de penser-décider-créer, en n’hésitant pas à s’abriter derrière des motifs de sauvegarde des personnes (je pense au rationnement de l’eau, devenue une denrée ultra protégée). On notera aussi la conviction de certains, comme le mari d’Anne, du bienfondé des dispositifs de contrôle mis en place, qu’ils n’ont de cesse d’ « améliorer ». Anne elle-même, personnage pas très sympathique quand on y regarde de plus près, ne trouve pas grand-chose à redire, au contraire, à la situation existante : elle semble ne commencer à s’inquiéter du contrôle psychique envisagé à grand échelle que lorsqu’il risque de l’amener à être percée à jour, et si elle joue le rôle d’un grain de sable dans les engrenages du système, c’est presque malgré elle.



Impitoyable et glaçant !


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La tomate

Cet album nous entraîne dans une société futuriste, divisée en trois catégories sociales appelées cercles, où tout est sous contrôle et régit par des firmes privées. L’eau et l’alimentation sont rationnées par les autorités. On commande également son enfant en choisissant ses options.



Anne fait partie de la classe moyenne et travaille au service d’épuration d’objets. La jeune femme est chargée de détruire tous les objets du passé, des résidus qui nuisent à la société comme les livres par exemple.



Lorsqu’elle trouve un sachet de graines de tomate, elle choisit de ne pas le détruire et de faire pousser le plant chez elle en dépit de l’interdiction, en cachant son geste à son mari. Le récit s’ouvre sur le procès d’Anne qui expose aux juges les circonstances de son acte illégal.



Cette dystopie sort de l’ordinaire grâce à une intrigue surprenante et elle nous dépeint un monde futuriste tout à fait plausible. Cette société aseptisée qui a perdu toute son humanité est loin d’être réjouissante.



Si la lecture de ce one-shot s’est révélée intéressante, j’ai refermé l’album avec de nombreuses questions en suspens. On ignore notamment comment cette société s’est instaurée et pourquoi de telles règles ont été mises en place. D’autre part, j’aurais aimé en savoir plus sur ce qui a poussé Anne à agir ainsi.



Du côté graphique, j’ai trouvé l’ensemble réussi et les couleurs en concordance avec l’atmosphère froide du récit.



Un récit d’anticipation insolite qui nous dépeint un monde déprimant, inquiétant et oppressant. Même si j’ai achevé cette lecture avec quelques interrogations, l’originalité de l’intrigue m’a permis de passer un bon moment.




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