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Critiques de Anne Perry (1968)
Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 6 : ..

Le cadavre d’un jeune homme visiblement issu de la bonne société est repêché dans les égouts de Londres. Pitt est chargé de l’affaire, comme toujours aidé discrètement par Charlotte.



Ce tome est dans la même veine que les précédents, l’autrice reprend une recette identique: un crime commis dans la bonne société de l’époque victorienne lui permet d’aborder différentes thématiques tournant autour de la condition des femmes et des plus pauvres, le tout dans une ambiance plus ou moins centrée sur un huis-clos.



(...)
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Le Prix de l'orgueil

Je suis toujours ravie lorsque je trouve un nouveau roman d'Anne Perry. Après avoir lu tous ceux dont Thomas Pitt est le héros, je lis maintenant ceux avec son fils Daniel. Daniel a 25 ans, il est avocat dans le cabinet fford Croft et Gibson, sous la direction de Marcus fford Croft.

Un matin, la police lui demande de venir reconnaître le corps d'un homme tué dans le quartier malfamé de Mile end. Daniel se rend sur place et reconnaît un des plus anciens avocats de son cabinet, il s'agit de Jonah Drake. Celui-ci a été sauvagement poignardé. Mais que faisait-il dans ce quartier ? Qui a pu lui en vouloir à ce point ? Par conséquent, le jeune Daniel aidé de son collègue Kiteridge, va enquêter sur les dernières affaires de Drake, notamment celle à laquelle est mêlée le jeune Evan Faber, fils de l'armateur Erasmus Faber, cet homme étant très important sur le plan militaire et économique pour l'Angleterre, la police est un peu réticente à enquêter et deux affaires de meurtres restent irrésolues.

Daniel va demander l'aide de son père, Thomas Pitt, chef de la Special Branch et ensemble, ils vont se retrouver confrontés à des affaires de violence et de corruption.

Un bon suspense, quelques longueurs peut-être mais un moment de lecture plutôt agréable.
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Marée funèbre



J’ai préféré en lire trois à la suite pour ne pas être gênée par des oublis. Nous sommes cette fois dans le domaine bancaire.



Rathbon demande à Monk d’accompagner Harry Exeter lors de la remise d’une rançon pour l’enlèvement de son épouse Kate. En effet cette remise doit avoir lieu sur l'île Jacob, un lieu dangereux par les terres mouvantes, les marées et très mal famé. Monk est accompagné de cinq de ses hommes. Mais l’équipée tourne au drame, ils sont attendus et Kate est tuée. Monk se sent d’autant plus coupable qu’il est évident que quelqu’un a trahi. Sur lequel de ses hommes les criminels avaient-ils un levier ? Par ailleurs, il s’identifie à Exeter dont la peine semble immense, puisque Hester a été elle-même victime d'enlèvement il y a plusieurs années.

Monk enquête à la fois sur le présent et le passé de ses hommes et sur l’enlèvement. Les recherches se concentrent peu à peu sur le directeur de la banque qui a aidé Exeter à rassembler la rançon. Sa comptable semble avoir des preuves qu’elle veut remettre à Monk. Mais elle est noyée alors qu’ils ont rendez-vous au bord de la Tamise. De son côté Hooper paraît être sous le charme de la cousine d’Hester. Et l'on apprend pourquoi il ne s'est lié à aucune femme.



Anne Perry reste fidèle à son habitude de révéler un peu du passé d’un des protagonistes. C'est peut-être répétitif pour certains mais moi j’aime bien.

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Meurtre en écho

Dans ce tome, c'est la communauté hongroise de Londres qui est au centre.



Monk et Hooper sont appelés sur le lieu d’un crime particulièrement sanglant et étrange. L’homme a été transpercé par une baïonnette, les doigts disloqués, 17 bougies dont 2 violettes ont été trempées dans le sang. Est-ce un rituel ? La victime semblait sans histoire. La plupart des Hongrois maîtrisant mal l’Anglais, Monk se fait aider par celui qui a trouvé le cadavre. Mais bientôt ce meurtre devient le premier d’une série où seule la baïonnette est remplacée par d’autres armes.

Par ailleurs, Scuff qui travaille avec le docteur Crow rencontre Herbert Fitzherbert, un médecin qui a œuvré avec Hester en Crimée et qu’elle avait laissé pour mort sur le champ de bataille. Il a passé assez longtemps en Hongrie pour en maîtriser la langue et n’est revenu en Angleterre que depuis six mois. Mais il est traumatisé et perd parfois conscience de ce qu'il fait. Est-ce lui le coupable ?



J’ai toujours plaisir à lire Anne Perry.

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Le Manoir d'Alderney

Un livre que j'ai emprunté à la médiathèque ; bien contente, je ne l'achèterai pas. J'aime beaucoup Anne Perry mais là j'ai été déçue par l'invraisemblance de l'histoire.

Invraisemblable l'affaire dans laquelle Daniel, jeune avocat (le fils de Thomas et Charlotte Pitt) se lance : il s'agit d'assurer la défense d'un jeune diplomate contre une accusation de détournement de fonds pour faire apparaître pendant le procès une accusation de vol avec agression. Déontologie ?

Il le fait à la demande de sa soeur qui vient de rentrer des Etats Unis. On comprend qu'il soit content de la revoir, mais...

Cela crée un tel conflit d'intérêt et de loyauté qu'il passe son temps à se demander s'il fait bien, ou mal ? Bien... ou mal ??? Anne Perry est souvent un peu trop bavarde, mais là on s'ennuie un peu. D'autant que pour nous, la réponse est évidente et qu'on ne comprend même pas que son cabinet ( le meilleur cabinet d'avocats de Londres ! ) le laisse s'enferrer là dedans : invraisemblable, là encore...

Invraisemblable aussi l'amateurisme du vrai coupable (je ne pense pas trahir un lourd secret en "révélant" que l'accusé, lui, n'est coupable de rien) qui laisse partout des traces de son passage et est obligé d'inventer cette histoire abracabrantesque pour se cacher.

Invraisemblable l'amnésie de l'accusé qui attend la page 354 ( le livre en a 359 ) et quasiment les dernières minutes de son procès pour s'exclamer :"Je me souviens de ce que je sais !"

J'aurais été témoin d'une scène comme celle qu'il a vue, je ne l'aurai certainement pas oubliée !

Et voila ! Tout se conclut en quelques pages et on se dit :"Ah ! c'était ça l'histoire !"...
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 4 : ..

Etrange affaire pour l'inspecteur Thomas Pitt : des messieurs bien, ou presque tous bien, s'ingénient à quitter cercueil et tombe pour conduire un cab, rejoindre leur banc à l'église pendant l'office du Dimanche...Que faut-il comprendre ? Doit on enquêter sur leur mort ? Sur leur famille ? Sur eux même ? Mais voila qu'en voulant réinstaller un de ces messieurs dans ce qui aurait du être sa dernière demeure, on trouve la tombe déjà occupée...Et le mort qui squatte la place a bel et bien été assassiné, lui !

Et tout cela concerne des habitants de Gadstone Park où vit le belle soeur de Thomas ! Sa femme, Charlotte va évidemment vouloir s'en mêler...

Dans le même temps, dans les salons du même quartier on parle beaucoup des hospices : ces endroits fort peu hospitaliers où on entasse les pauvres, hommes, femmes, enfants pour les mettre au travail. Et cela ne vient à l'idée de personne d'instruire les enfants pour qu'ils ne reproduisent pas le même modèle que leurs parents !

Lord Jermyn, un voisin, pense justement aborder le sujet à la Chambre des Lords : chacun ne pourrait-il pas en parler à ses amis pour qu'il soit soutenu ?

Pleins de bonnes intentions affichées mais fort peu honnêtes et tout à fait hypocrites : voila comment nous allons découvrir les habitants de ce riche quartier de Londres, bien typique de cette époque victorienne telle qu'Anne Perry nous la décrit (et telle qu'elle était...).
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Un étranger dans le miroir

Une enquête qui piétine depuis un certain temps, confiée par un supérieur vindicatif à un enquêteur amnésique; quelle bizarre de façon que d'initier ainsi une série. C'est pourtant ce que fait l'auteure ici, ce qui donne un polar dense où la quête du meurtrier rivalise d'importance avec la quête d'identité de l'inspecteur Monk qui tarde à se rétablir d'un accident de cab. Sur ces deux plans, le récit est intelligent et les développements se déploient au compte-goutte. Je suis complètement embarqué dans l'un comme dans l'autre; Monk est un personnage tout d'un bloc, tourmenté mais direct à la fois, d'une droiture exemplaire malgré un caractère explosif. Perry dépeint magistralement l'arrogance et la pédanterie d'une famille d'aristocrates, dénonce par la bande la stupidité des guerres gérées par des incompétents et l'hypocrisie face à la pauvreté des classes laborieuses. En plus de nous présenter deux modèles de femmes fortes, indépendantes et fières, notamment Hester que j'aimerais bien revoir dans les autres tomes . . . Tout cela fait bien des raisons d'apprécier dans réserve ce premier opus.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

Le livre m’a été offert par une amie. C’était la première enquête de Pitt qu’elle lisait, c’est aussi sa dernière puisque, dans le tome suivant, c’est son fils Daniel qui est le personnage principal. Elle m’avait dit en me le donnant : « je ne te raconte pas la fin, mais tu verras, elle est bien ». Je confirme, elle est bien, et elle clôture avec émotion les trente-deux enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt – ne pas oublier le « et ».

Nous sommes en 1899 : la reine Victoria est fatiguée. Elle a perdu deux de ses enfants (Alice et Léopold), elle est veuve, et le poids du royaume, de l’empire pèse sur elle. Surtout, elle est inquiète pour son fils aîné, le futur roi, dont la vie n’a pas été de tout repos – femme, femme, et encore femme, mais pas la sienne. Aussi, elle est très inquiète pour lui, elle craint qu’il soit mal entouré, que des personnes profitent de lui. Elle sait l’empire fragile. Aussi demande-t-elle au chef de la Special Branch d’enquêter, sur un proche de son fils, Alan Kendrick, mais aussi sur la mort de la personne qu’elle avait déjà chargé d’enquêter sur Kendrick. Le titre anglais (Murder on the Serpentine) était à mon sens plus évocateur – en français, on sait d’entrée de jeu que l’on trouvera un traitre, et l’on se doute un tout petit peu de qui il s’agit. Pitt, lui, est seul, quasiment. Certes, il peut compter sur son adjoint de longue date, mais il ne peut s’appuyer ni sur Narraway, ni sur Vespasia, qui sont tous les deux en voyage en Europe. Il aurait bien besoin de l’expérience du terrain de l’un, des contacts mondains de l’autre. Surtout, il découvre profondément l’envers du renseignement dans cette enquête – ou comment il faut parfois se servir de renseignements que l’on possède sur quelqu’un pour obtenir ce qui est nécessaire à sa propre enquête, à la sûreté du pays. Oui, Pitt s’interroge toujours sur la nécessité d’utiliser ses renseignements, sur le fait que, lui aussi, ses enfants pourraient, s’il n’y prenait garde, devenir à son tour une cible.

Plus que protéger le prince héritier, qui sera bientôt son roi, il s’agit pour Thomas Pitt d’empêcher une nouvelle guerre avec les Boers, épisode qu’en France nous connaissons peu, voire pas du tout. Pourtant, le souvenir en Angleterre est encore vif en 1899 (elle s’est terminée 18 ans plus tôt) et la seconde guerre ne tardera pas à éclater – et elle fut atroce, et pas seulement pour le camp anglais dont nous suivons le point de vue. Les enjeux ? Économiques, comme toujours. Ne changeons pas un motif de guerre qui a fait ses preuves.



J’ai insisté plus haut sur le « et » : déjà vingt ans que Charlotte et Thomas sont mariés, et Thomas, comme Charlotte, regrettent qu’ils ne leur soient plus possibles d’enquêter ensemble. Thomas se doit de garder le secret, et ce n’est pas facile pour lui, et ce n’est pas sans créer des tensions, aussi. Il se pose aussi la question du vieillissement, moins pour Charlotte que pour sa soeur Emily, pour des femmes du monde qui ont du mal à accepter de ne plus être aussi séduisantes, attirantes, charmantes, de perdre, finalement, leur place au milieu des mondanités. Ces même femmes ont soif de liberté et se réunissent dans le but d’obtenir elles aussi des changements. Pourquoi pas le droit de vote ? Oui, pourquoi pas – et le club de compter un nouveau membre en la personne de Charlotte, qui dit ce qu’elle a à dire, et n’hésite pas à soutenir celle(s) qui en a besoin – la calomnie n’épargne personne. Il est difficile de lui résister, comme le verra Thomas au cours de sa propre enquête.

Une belle conclusion pour trente-deux enquêtes.
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Défense et trahison

Pour ma troisième lecture d’Anne Perry, je retrouve les personnages de William Monk, le policier amnésique et Hester Latterly, l’infirmière, comme dans Un deuil dangereux. C’est vraiment un plaisir, je trouve cette série de plus en plus attachante, et le portrait qui se dessine du Londres victorien ne manque pas de détails et de véracité. Mais qu’en est-il de l’enquête ? Cette fois encore, une maison bourgeoise est le cadre d’un accident qui s’avère un meurtre, commis de plus forcément par un membre de la maisonnée, voire de la famille, celle du général Thaddeus Carlyon, la victime. Même si les tenants et aboutissants se devinent assez facilement, la partie qui se règle au tribunal fait monter la tension et termine le roman de manière redoutable. Efficace !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 27 :..

Thomas Pitt, policier plein d'humanité, est désormais directeur de la Special Branch.



Il doute de lui-même.



Sera-t-il à la hauteur de ses nouvelles fonctions ?



Aura-t-il la capacité de prendre des décisions rapides et tranchantes ?



Charlotte partage elle aussi son anxiété, il ne peut plus lui raconter les difficultés qu'il rencontrent. Top Secret Défense...



Londres en 1896 et c’est l’hiver. Le vent balaie les rues glacées, l’Europe s’agite. Pitt est intrigué, des coïncidences mettent en parallèle un homme se renseignant sur le trajet, les horaires et l'aiguillage des trains, et un Duc qui doit justement emprunter le train.



Pitt se lance donc dans cette enquête... il doit prouver son talent.



J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, l'intrigue est longue à s'installer, et les données historiques, très détaillées sont souvent très longues, je ne comprends pas pourquoi Anne Perry, a donné cet élan trop politique à mon avis.



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Un deuil dangereux

Encore une série et une valeur sûre avec ce roman à l'ambiance victorienne parfaitement reconstituée. Je n'avais lu que L'étrangleur de Cater Street, et j'ignorais que dans celui-ci l'enquêteur était différent. Il s'agit de William Monk, un policier souffrant d'amnésie, ce que ses supérieurs ignorent. Drôle de situation !

Monk doit enquêter sur la mort violente d'une jeune veuve au domicile de ses parents, frères et soeurs. Il semble que nul n'ait pu pénétrer dans la maison, et que le coupable soit à chercher parmi la famille ou les domestiques. Monk requiert l'aide d'Hester Latterly, une infirmière engagée et n'ayant peur de rien.

Ce roman bien construit emmène dans un XIXe siècle londonien où l'on se coule confortablement. Ce qui n'empêche pas de s'indigner du rôle dévolu aux femmes, de l'indigence de la médecine, et du décalage immense entre les différentes couches de la société !
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Mort d'un étranger

une intrigue plutôt bien menée 😎
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Un innocent à l'Old Bailey

Anne Perry continue d'écrire les aventures de Thomas Pitt et sa femme Charlotte en Angleterre pendant l'ère victorienne. Mais, cette fois-ci, pas mal de temps s'est écoulé depuis le précédent volume. En effet, nous sommes en 1905 et il s'agit maintenant d'un récit impliquant Daniel, le fils de Thomas et Charlotte Pitt. Daniel a 25 ans, il vient de terminer des études de droit et travaille comme avocat dans un cabinet.

Il s'agit des premiers procès de sa carrière. Il doit notamment prouver l'innocence d'un biographe violent avec sa femme et accusé de l'avoir tué. Comme son père, il va mener l'enquête auprès de l'entourage du suspect et de la victime et va se trouver confronté à de sombres secrets.

Ce roman se lit très bien, on retrouve l'ambiance des précédents et certains personnages, même si on apprend que Victor Narraway et Vespasia sont décédés. La relève est assurée pour l'auteur avec les histoires de Daniel Pitt.

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Un Noël en Sicile

Une petite nouvelle de saison sympathique à lire mais qui ne transcende pas le genre. Le dépaysement et le cadre sont agréables, tout comme le personnage de Stefano, de James et de la petite Candace. L'intrigue n'a rien de révolutionnaire mais j'ai cru comprendre que c'était un livre compagnon, qui présente des personnages que l'on évoque dans les autres romans de l'auteur. N'étant pas une grande connaisseuse d'Anne Perry, je ne peux pas vraiment en dire plus à ce niveau là mais toujours est-il que cette lecture m'a plu mais elle m'a surtout donné envie de découvrir plus en détails les différentes séries de l'auteure, notamment celle du détective Monk dont est issu cette nouvelle.

Après, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas vraiment d'enquête passionnante à suivre, le meurtre d'un personnage déguisé en accident est supplanté par la fuite du Stromboli en éruption, et finalement la résolution du meurtre importe peu car le coupable est d'une déconcertante facilité à découvrir, il n'y a pas trop de question à se poser et pour la fan d'Agatha Christie que je suis, ce petit clos est très décevant !

Une petite lecture qui reste sympathique car j'ai bien aimé le décor et certains personnages mais qui ne restera pas en mémoire bien longtemps. Cette lecture aura l'avantage de me faire découvrir un peu plus la plume d'Anne Perry, que je déplore de laisser de côté malgré les nombreuses louanges que j'entends sur elle et peut-être cette lecture sera celle qui me permettra de m'intéresser de plus près à sa longue bibliographie ?!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

1899, Thomas Pitt est toujours à la tête de la Special Branch, il est convoqué chez la reine Victoria. Celle-ci le charge d'une enquête concernant les personnages évoluant autour de son fils, le Prince de Galles, en particulier un certain Alan Kendrick. La reine avait missionné auparavant un homme appelé John Halberd, or, celui-ci a été retrouvé mort dans une barque flottant sur la Serpentine. Il appartient alors à Thomas Pitt de mener l'enquête discrètement, afin de savoir si le prince de Galles sait bien choisir son entourage, s'il n'a pas des amis qui se servent de lui . Il va être amené à croiser des personnages influents et à déterrer certains de leurs secrets inavouables. Il sera aidé dans son enquête par Charlotte, sa femme et Emily, sa belle-soeur.

L'intrigue est assez bien conçue et surtout, ce qui est intéressant, c'est de voir comme Thomas Pitt évolue : en raison de ses importantes responsabilités, il sera amené à prendre des décisions rapides et parfois pas très morales, désormais il n'a plus personne au-dessus de lui pour le couvrir et il doit alors agir en tout état de cause.

La fin du roman m'a bien plu et il me tarde de lire un nouvel épisode.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 30 :..

Revoilà Thomas Pitt! Je continue à les lire, dans l'ordre. Un vrai roman détente pour moi, ça se lit très vite et je me suis attachée aux personnages. J'aime beaucoup les voir évoluer, vieillir et réfléchir.

Après, clairement, je n'ai pas trouvé que c'était le meilleur. Le méchant était deviné dès le début et l'intrigue un peu trop tenue. Pitt a l'air toujours un peu malmené et un peu incompétent à son poste de la Special Branch, et Charlotte m'a parue un peu plus égoïste.



Mais ça m'a détendue, et c'est tout ce que je voulais!
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Du sang sur la Tamise

Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, peut-être est-ce dû au fait que j'ai lu le roman en version originale (et comme je ne suis pas bilingue, il me faut plus de temps pour lire une page en anglais) mais j'ai bien failli abandonner la lecture au bout de la 40ème page.

Je n'aime pas ne pas finir un livre alors j'ai persévéré et j'ai bien fait car au fil des pages, la lecture est devenue plus fluide et plus agréable.

On retrouve ce qui fait la marque des enquêtes de William Monk : un rythme lent, une enquête minutieuse qui laisse la part aux interrogations des personnages, et bien sûr la description des procès.

Mais alors que de longueurs dans ce roman ! Et des répétitions (j'ai trop souvent eu l'impression de relire la même chose plusieurs fois) et j'ai trouvé ça lassant. Heureusement, la fin (les cinq dernières pages) sauve un peu le tout grâce à un dénouement inattendu.
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Le condamné de Noël

Délicieux petit roman où l'on retrouve la verve d'Anne Perry et tout ce qui fait son charme : héroïne de caractère, lutte contre les injustices sociales et l'hypocrisie de la bonne société anglaise, profondeur de sentiments et jolie intrigue!



Dans cet opus, un poète pas tout à fait comme il faut va se trouver accusé du meurtre d'une fille de joie et obligé de fuir devant l'évidence qui l'accable; les absents ayant toujours tort, peu auraient donné cher de sa peau, mais la grande Claudine Burroughs est éprise de justice , et peut-être aussi un peu de l'accusé et de ses beaux poèmes, et elle n'entend pas laisser prendre un innocent...



Un très bon moment de lecture à vous réchauffer le coeur et les méninges par une longue soirée d'hiver!
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Des âmes noires

La finesse, la subtilité des descriptions et des dialogues s'accordent bien au décor global de cette histoire policière du XIX° siècle britannique. Les rebondissements sont là pour nous tenir en haleine jusqu'au bout et au dénouement final spectaculaire.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Je ne connaissais Anne Perry que de nom. Sur les conseils de ma copine Stelda (merci, merci!), j’ai décidé de lire son premier roman L’étrangleur de Cater Street.

Cela faisait un moment que je n’avais pas été aussi emballée par un roman ! J’ai adoré l’écriture qui m’a transportée dans les années 1880 à Londres, j’ai adoré Charlotte Ellison, l’héroïne du roman, qui m’a fait beaucoup pensé à Alexia Tarabotti, personnage principal de la série du Protectorat de L’ombrelle de Gail Carriger (les vampires et loups-garou en moins), j’ai adoré voir naître une idylle entre elle et l’inspecteur Pitt et reconnaître des traits de caractères des héroïnes de Jane Austen dans ce roman. Et en plus, l’intrigue est vraiment intéressante. Cerise sur le gâteau, L’étrangleur de Cater Street est le premier opus d’une série consacrée à Charlotte Ellison et l’inspecteur Pitt (une série de trente romans!). J’ai hâte d’en lire d’autres pour voir comment évolue la relation entre Charlotte et Pitt.
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