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Citations de Annette Hess (33)


Ce n'est pas le Mal ou je ne sais quel démon. Ce sont des gens ordinaires. C'est ça qui est terrible.
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L’artiste était allé jusqu’à reproduire exactement l’inscription sur le portail du camp principal, avec le “B” du mot “ARBEIT” à l’envers. Un des témoins leur avait raconté qu’il s’agissait là d’une protestation secrète du ferronnier d’art contraint par les SS de réaliser l’inscription. 
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Ainsi, même ceux qui avaient été épargnés, même leurs enfants, et jusqu’aux enfants de leurs enfants, vivaient dans la souffrance de ce lieu.
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Comment justifier ces jours hors du temps, hors de l'homme ? Comment justifier l'abominable, l'inhumain ? Que faire de sa culpabilité ? Comment réparer l'irréparable ?
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Le président de la cour se pencha en avant.

— Monsieur Wilk, vous étiez dans la pièce lorsque l’accusé faisait ces injections ?

— Oui, à cinquante centimètres ou à un mètre de lui.

— Qui y avait-il d’autre, dans cette pièce, à part vous et l’accusé ?

— Le second croque-mort.

— Combien de personnes ont été tuées de cette manière en votre présence ?

— Je ne les ai pas comptées, mais je dirais entre sept cents et mille. Parfois, les injections avaient lieu tous les jours, du lundi au samedi, parfois deux ou trois fois par semaine.

— D’où venaient les victimes ?

— Du block 28, dans le camp. Un jour, on a amené soixante-quinze enfants, entre huit et quatorze ans, qui venaient on ne sait d’où en Pologne.

— Et qui a tué ces enfants ?

— L’accusé, celui-là. Avec l’aide de l’accusé numéro 18. Avant de commencer, ils ont donné un ballon aux enfants, avec lequel ils ont joué dans la cour, entre les blocks 11 et 12.
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Papa, dans ce camp, plusieurs milliers de personnes étaient assassinées chaque jour.

Eva constata avec surprise qu’il y avait comme un reproche dans sa voix.

— Qui est-ce qui a dit ça ?

— Les témoins.

— Après toutes ces années, la mémoire joue parfois des tours.

— Tu ne crois quand même pas que ces gens sont des menteurs ?

Eva était effarée. Elle avait rarement vu son père aussi buté.
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On aurait dit que des jambes d'enfants essayaient de porter un corps d'adulte.
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Le Polonais ne pensait pas que les Allemands soient en mesure de rendre la justice eux-mêmes.
- C’est un procès-spectacle qui sert juste à apaiser votre conscience.
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Un des huissiers amena avec l’aide d’un technicien un chariot sur lequel se trouvait un appareil rectangulaire dont sortait, à l’avant, un court tuyau muni d’une lentille. On aurait dit un tank miniature sans chaînes. C’était un épiscope. Il y en avait un à l’école secondaire de filles, le professeur de géographie d’Eva s’en servait pour leur projeter des images de contrées lointaines. La plupart du temps, des sauvages nus devant leur hutte.
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Un journal de Hambourg apprit à Eva que c’était le jeune avocat d’origine canadienne David Miller qui était parvenu, juste avant l’ouverture du procès, à retrouver Joseph Gabor, témoin polonais de la première utilisation du Zyklon B. Ce gaz aurait été employé dans le camp pour tuer plus d’un million de personnes.
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« Quand l’herbe pousse sur une affaire, il faut toujours qu’un idiot de chameau vienne la brouter. »
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_Cela arrive souvent. On a beau tout savoir sur Auschwitz, venir ici soi-même est une autre histoire.
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_Je n'ai jamais fait mystère de ma conception du mariage. Je veux que tu retournes là-bas lundi et que tu te désistes.
Jürgen quitta la pièce. Il était bouleversé, furieux, déçu. Faire cette demande en mariage était un grand pas pour lui. Il avait surmonté ses réserves, s'était mis à nu. Et voilà qu'elle le poignardait dans le dos! Il devait pouvoir faire confiance à sa future épouse.Elle devait faire ce qu'il disait.
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